La Reine Charlotte sur Netflix : la série dérivée de La Chronique des Bridgerton devient l'un des plus gros succès de l'Histoire de la plateforme

 

Le règne de La Reine Charlotte se poursuit sur Netflix. Plus de deux mois après sa sortie, la série dérivée de La Chronique des Bridgerton vient d’intégrer le classement des 10 plus gros succès anglophones de toute l’histoire de la plateforme.

Dans la semaine du 17 au 23 juillet, le programme de Shonda Rhimes a enregistré, au total, pas moins de 80,3 millions de visionnages. C’est évidemment bien que moins que La Chronique des Bridgerton - qui comptabilise plus de 113 millions de visionnages -, mais ce spin-off est bel et bien un nouveau succès pour la showrunneuse.

Ces chiffres rebattent les cartes pour une éventuelle saison 2. La Reine Charlotte a pourtant été pensée comme une mini-série. Dans les colonnes du magazine EW, la créatrice explique : “Il a été question [d’une saison 2, ndlr], ce n’est pas quelque chose auquel je pense pour le moment.”

Elle poursuit : “Je pourrais vivre avec Charlotte et George pour toujours, mais nous venons de raconter une histoire très spécifique et complète, avec une fin fermée. Je ne ferme aucune porte car on ne sait jamais.”

Ls scènes de sexe dans La Reine Charlotte vues par les stars de la série

Jugée sulfureuse, la première saison de La Chronique des Bridgerton avait fait parler d’elle, entre autres, pour ses nombreuses scènes intimes. Le température est très vite retombée dans la saison suivante qui se montrait beaucoup plus sage, au grand dam de certains fans.

Pour le préquel, La Reine Charlotte, l’équipe de Shonda Rhimes est restée sur le même équilibre. Il y a, bien sûr, quelques étreintes brûlantes entre les deux personnages principaux, mais elles se distillent dans une intrigue qui se concentre sur d’autres thèmes plus complexes, comme la maladie mentale.

Corey Mylchreest, qui incarne le roi George à l’écran, ne regrette pas que ces scènes soient secondaires. “Par le passé, Bridgerton a été critiqué parce que ces scènes étaient gratuites, explique-t-il à Variety. Nous sommes fiers que cela ne soit pas le cas ici.”

Lorsqu’il s’agit de parler du tournage, l’acteur révèle que ces moments “étaient très stressants” : “Je dis ça alors que je suis un homme sur un plateau dirigé par un homme et j’étais quand même nerveux, donc cela dit beaucoup de ce genre d’environnement.” L’acteur ne tarit pas d’éloges sur sa partenaire, India Amarteifio, qu’il qualifie de “brillante” et avec qui il a pu créer un vrai lien de confiance.

Comme pour tous les tournages post-#MeToo, les coordinateurs d’intimité étaient présents sur le plateau. Ils s’assurent qu’aucun geste déplacé ne surgisse pendant les scènes de sexe. Grâce à ses professionnels, India Amarteifio parle d’un “espace sûr” : “Ils nous font vraiment comprendre qu’on a notre mot à dire dans ces scènes.”

Elle poursuit : “Tout est là pour une raison. C’est une prise de position de la part de notre équipe et de Shonda Rhimes [la créatrice, ldnr], tout le monde est sincère, adorable et se rappelle que l'on fait ça pour une série et pour une histoire en particulier. On ne tourne pas ces scènes juste pour le plaisir de les tourner.”