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27 novembre 2025

Jacques Brel : ce que révèle sa fille sur l’affaire méconnue autour de sa sépulture

Le nom de Jacques Brel évoque immédiatement des chansons intemporelles, des paroles intenses, une voix gravée dans l’histoire de la chanson francophone. Mais son héritage ne se limite pas à sa musique. Même après sa disparition, des tensions persistent autour de sa tombe aux Marquises.

Récemment, France Brel, sa fille, a levé le voile sur une affaire peu connue du grand public : celle de la sépulture de son père, et d’une plaque funéraire remise en cause. Dans un souci de vérité et de respect, elle a raconté ce qu’il s’était passé. Un épisode bouleversant et révélateur, bien loin des projecteurs et de la légende.

Aujourd’hui âgée, France Brel a décidé de briser le silence. À travers des interviews et des documents récents, elle raconte les coulisses d’un conflit intime autour de la mémoire de son père. Et au-delà de cette histoire singulière, il pose une question universelle. Comment honorer dignement la mémoire d’un être aimé.

Jacques Brel est mort en 1978 et sa famille l’a inhumé à Atuona, aux îles Marquises. La tombe portait d’abord une plaque avec l’effigie du chanteur. Mais en 1998, pour le 20ᵉ anniversaire de sa disparition, la tombe a été modifiée. La plaque a été remplacée par une inscription comportant un poème, ainsi que les noms de sa femme et de ses enfants. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité.

Des proches ont alors contesté ce changement. Pour eux, cette modification rompait avec l’hommage originel et la mémoire intime du chanteur. Quelques années plus tard, l’ancienne compagne de Brel, Maddly Bamy, a obtenu en justice le droit de rétablir la plaque d’origine. France Brel, aujourd’hui, raconte avoir renvoyé cette plaque “par la poste”, symbole d’un deuil jamais tout à fait apaisé.

Derrière cette histoire de plaque funéraire, c’est tout un pan de l’héritage de Jacques Brel qui semble tiraillé. Pour certains, maintenir la plaque avec le portrait, c’est préserver l’intimité, la part humaine derrière la légende. Pour d’autres, mettre un poème et les noms de la famille, c’est offrir un hommage plus sobre, plus durable, moins tourné vers l’icône.

France Brel, en dévoilant les conflits, montre à quel point la mémoire d’un artiste peut être source de débats et de blessures. Cette histoire rappelle aussi que la mort d’une célébrité ne clôt pas tout. Les choix de commémoration, d’hommage, de transmission sont souvent invisibles au public, mais cruciaux pour ceux qui restent. Et quand la justice entre en jeu, tout semble se mêler : l’affect, le patrimoine, la mémoire collective.

L’affaire de la plaque funéraire de Jacques Brel montre qu’au-delà des chansons, de la célébrité et du public, se joue un drame intime, un combat sur la mémoire d’une famille. Grâce à France Brel, on découvre une facette méconnue de cette légende : non pas la lumière des projecteurs, mais l’ombre des choix derrière la célébrité.

Dans son récit, France Brel rappelle que la mémoire mérite d’être respectée… Pas vendue, pas idéalisée, mais honorée avec vérité.

27 décembre 2023

Jacques Brel propriétaire d'un voilier de légende retrouvé échoué sur une plage en Nouvelle-Zélande

Disparu en 1978 des suites d'un cancer des poumons, Jacques Brel continue de fasciner, si bien que France 3 a décidé de diffuser une émission musicale dédiée à sa longue et brillante carrière. Sur scène, une vingtaine d'artistes se sont réunis pour exprimer leur amour de l'artiste aux textes puissants et à la présence scénique sans égale. De Dave à Mentissa en passant par Gaëtan Roussel, qui orchestre cette soirée, les stars rendent un bel hommage à l'interprète de La Valse à mille temps.

Jacques Brel était animé par de multiples passions, dont la voile. Le natif de Schaerbeek, en Belgique, a fait l'acquisition de l'Askoy II en 1974 avec un rêve fou en tête : faire le tour du monde. "J'ai envie de faire autre chose que ce que je sais faire", a expliqué le chanteur à cette époque. Après de longues recherches, il décide donc d'acheter ce voilier conçu en 1960 et considéré à l'époque comme le plus grand yacht construit en Belgique. D'une longueur de 20 mètres, disposant de 2 mâts et d'une coque en acier, il nécessitait pas moins de 3 membres d'équipage. C'est à bord de l'Askoy II et aux côtés de sa compagne Maddly Bamy et de sa fille France, qu'il part en Polynésie, quelques mois après avoir été diagnostiqué de son cancer.

Après la mort de Jacques Brel le 9 octobre 1978, son fameux voilier va disparaître des radars pendant près de 60 ans, jusqu'à ce qu'on le retrouve, échoué sur une plage en Nouvelle-Zélande. Devenu une véritable épave, ce bateau chargé d'histoire va être remis à neuf par deux frères belges, fans inconditionnels du chanteur, qui décident de le ramener au plat pays pour lui donner une seconde vie. Totalement identique à l'original, l'Askoy II dispose néanmoins des avancées technologiques de l'époque avec un nouveau moteur et un pilote automatique.

Fixé dans le port de Zeebruges, il devrait bientôt prendre la mer, pour le plus grand bonheur des deux frères, qui ont un rêve un peu fou, le ramener là où est enterré l'artiste. "Brel l'a fait à deux, mais il faut au minimum six équipiers si on veut retourner aux Marquises dans le futur", indique Piet Wittevrongel, dans une interview accordée à franceinfo.

Retrouvez Une journée avec Jacques Brel, ce mercredi 27 décembre à 21h10 sur France 3.