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14 juin 2025

Braquage à l'italienne : il y a 23 ans, Edward Norton ne voulait vraiment pas jouer dans ce film d'action au casting 5 étoiles

Être acteur n’est pas toujours une partie de plaisir, mais au-delà du travail acharné que représente le métier, cela peut être une expérience vraiment pénible. Il arrive en effet qu’un rôle finisse par énerver profondément l’acteur, pour une raison ou une autre, au point qu’il ne veuille plus rien savoir du résultat final.

De nombreux comédiens que certains rôles ont laissé frustrés, agacés, contrariés, ont évoqué leur expérience, et c’est le cas d’Edward Norton. Dans le remake de Braquage à l’italienne sorti en 2003, celui-ci avait été choisi pour incarner le méchant principal, Steve Frazelli, un choix qui ne lui a pas plu du tout.

Il s’avère que Norton a été contraint de jouer dans le film par Paramount, avec qui il avait signé un contrat pour trois films, à commencer par Peur primale en 1996, qui lui a valu sa première nomination aux Oscars. Après avoir décliné à plusieurs reprises d’autres projets proposés par Paramount, même lorsque le studio a révisé son contrat pour n’inclure qu’un seul film supplémentaire, il n’a toujours pas été intéressé par leurs choix.

Paramount a finalement forcé la main à Norton en le menaçant de poursuites judiciaires s’il ne jouait pas dans leur remake de Braquage à l’italienne, et il a donc cédé à contrecœur.

Si des doutes subsistaient quant à ses sentiments concernant le rôle, il aurait plus tard déclaré : “Mes vrais fans devraient laisser tomber ce rôle.”

Fidèle à sa réputation d’acteur exigeant et très attaché à ses principes artistiques, Edward Norton a toutefois décidé de ne pas assurer la promotion du film. Il adoptera une attitude similaire en 2008, lors de la sortie de L’Incroyable Hulk, mécontent de la version finale qui ne correspondait pas à sa vision.

Sorti en 2003, Braquage à l’italienne est une revisite moderne du film de casse L’Or se barre, réalisé par Peter Collinson en 1969. Dans ce remake, Mark Wahlberg incarne Charlie Croker, un voleur audacieux, tandis que Donald Sutherland joue le rôle de John Bridger, son mentor. Ensemble, ils réunissent une équipe pour dérober des lingots d’or à Venise. Le coup semble parfait, mais rapidement, un traître surgit, élimine Bridger et s’enfuit avec le butin. Charlie, aidé notamment par Handsome Rob (Jason Statham) et Stella Bridger (Charlize Theron), se lance alors à sa poursuite pour récupérer l’or.

À sa sortie, le film rencontre un joli succès commercial, engrangeant près de 176 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget d’environ 60 millions. Paramount envisage rapidement une suite, qui ne verra finalement jamais le jour. En 2016, un projet de série autour du film est évoqué, mais il n’aboutit pas non plus.

31 mars 2024

Marvel : il y a 16 ans, le comportement de cet acteur a conduit le studio à prendre une décision radicale

Il y a 16 ans, alors que Kevin Feige et Jon Favreau en étaient encore à poser les premières pierres de ce qui allait bientôt devenir le Marvel Cinematic Universe, un nouveau long métrage dédié au géant vert de la Maison des Idées sortait au cinéma.

En 2008, avant que le personnage ne soit finalement récupéré par Mark Ruffalo à partir du premier Avengers, c'était Edward Norton qui prêtait ses traits à Bruce Banner devant la caméra de Louis Leterrier. Mais ainsi que l'a récemment évoqué un article de Looper, qui cite le récent ouvrage MCU: The Reign of Marvel Studios signé par Joanna Robinson, Dave Gonzales et Gavin Edwards, la production du long métrage n'a pas été de tout repos.

En effet, ainsi qu'on l'apprend dans un chapitre du livre, Edward Norton avait apparemment une vision bien particulière du projet et souhaitait amener le personnage sur un chemin sensiblement différent de celui que nous connaissons. Initialement autorisé par la production à intervenir sur le scénario, ses apports au script auraient finalement été considérablement réduits, le studio décidant de reprendre la main sur le film.

Toujours d'après les intervenants interrogés dans l'ouvrage, cette expérience un peu compliquée aurait même conduit la production à fixer une nouvelle politique, afin que le contrôle créatif des futurs longs métrages demeure désormais dans le giron des producteurs.

D'après une interview du New York Times Magazine (également rapportée par l'article de Looper), Edward Norton avait en tête un film beaucoup plus sérieux, proche de la trilogie The Dark Knight :

"J'aimais beaucoup les comic-books de Hulk, je les trouvais mythiques. Et j'étais aligné avec le chemin emprunté par Christopher Nolan pour Batman : quelque chose de grand, de sombre et de sérieux", a-t-il ainsi déclaré en 2019.

"S'il y avait bien quelque chose qui avait ce potentiel, c'était Hulk. C'est littéralement le mythe de Prométhée. J'ai exposé un projet de deux films : l'origine, et puis l'idée de Hulk en tant que rêveur conscient, un type qui arrivait à prendre le délire en main. Et ils m'ont dit : 'C'est ça que nous voulons !' Mais il s'est avéré que ce n'était pas le cas. Mais j'ai beaucoup aimé faire ce film. Je me suis bien entendu avec Kevin Feige."

13 octobre 2020

Braquage à l'italienne sur NRJ12 : Edward Norton a refusé de promouvoir le film

Sorti en 2003, Braquage à l'italienne est le remake du film de casse L'Or se barre réalisé par Peter Collinson et sorti en 1969. Mark Wahlberg et Donald Sutherland incarnent respectivement Charlie Croker, un audacieux cambrioleur, et John Bridger, son mentor. Ensemble, il fondent une équipe pour voler des lingots d'or à Venise. Si le braquage est une réussite, ils ne tardent pas à se faire doubler par un traître qui abat froidement Bridger et s'enfuit avec le magot... Dès lors, Charlie, aidé entre autres par Handsome Rob (Jason Statham) et Stella Bridger (Charlize Theron), va tenter de le retrouver.

Edward Norton incarne le méchant. Une participation qui résulte d'une obligation contractuelle le liant à la Paramount. Lorsqu'il accepte de prendre part au thriller Peur primale, en 1996, il signe un contrat de trois films avec le studio. Devant les multiples refus de l'acteur à s'engager sur une production Paramount dans les années suivantes, cette dernière l'oblige à jouer dans Braquage à l'italienne. En représailles, Norton, connu pour son obstination et son intégrité artistique radicale, refuse de faire la promotion du long métrage (un boycott qu'il réitère, en partie, pour L'Incroyable Hulk en 2008, car mécontent du montage final).

A sa sortie, Braquage à l'italienne connaît un succès commercial solide puisque le film réalise pas loin de 176 millions de dollars de recettes mondiales (pour un budget estimé à 60 millions). Une suite est même rapidement planifiée par la Paramount, mais le long métrage ne voit pas le jour. En 2016, un projet de série émerge, mais là encore les choses ne se concrétisent pas. Pas loin de quinze ans plus tard, le réalisateur de Braquage à l'italienne F. Gary Gray met en scène un autre blockbuster faisant la part belle aux scènes d'action avec de jolies voitures : Fast & Furious 8, qui récolte plus d'1,23 milliard de dollars.