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22 novembre 2025

1 dollar : c'est ce qu'a été payé Quentin Tarantino pour réaliser une scène de

Sorti au début des années 2000, Sin City a en quelque sorte préfiguré l’engouement des studios hollywoodiens pour les adaptations de comic books. Pourtant, le roman graphique de Frank Miller ne se range pas du tout dans le genre des super-héros, mais tire au contraire son inspiration des films noirs et des romans pulp américains des années 30.

Présenté en grandes pompes au Festival de Cannes 2005, Sin City met en scène un parterre de superstars, telles que Bruce Willis, Jessica Alba ou encore Benicio Del Toro. Le film a également permis de remettre sur le devant de la scène Mickey Rourke, après des années d’errance, plus vrai que nature dans le rôle de la brute au grand cœur Marv.

Pas moins de trois réalisateurs sont crédités au générique du film. Robert Rodriguez, grand fan du roman graphique au point d’avoir réussi à convaincre Frank Miller de réaliser le film à ses côtés, mais également Quentin Tarantino. Alors au sommet de sa gloire grâce au succès rencontré par les deux volets de Kill Bill, ce dernier n’a toutefois mis en scène qu’une seule séquence du film.

Sin City adapte trois tomes du comics, dont les histoires s’entrecroisent au fil du récit : Sin City, Le Grand Carnage et Cet enfant de salaud. La scène réalisée par Quentin Tarantino se situe dans la deuxième histoire. Cette conversation en huis clos dans une voiture ne figure pas dans la BD, et a donc permis au cinéaste de faire parler sa créativité.

Sujet d’une hallucination, Dwight McCarthy (Clive Owen) entame une conversation avec le corps sans vie Jackie Boy (Benicio Del Toro), un flic corrompu et abattu par le gang de prostituées qui règne sur l’un des quartiers de la vieille ville. Son cadavre doit disparaître à tout prix pour éviter que la police ne s’empare de l’affaire.

Pour le tournage de cette séquence, Quentin Tarantino n’a été payé qu’un dollar symbolique. Ce n’est évidemment pas l’appât du gain qui l’a convaincu de participer au projet, puisqu’il s’agissait pour lui de renvoyer l’ascenseur à son ami Robert Rodriguez. Ce dernier avait en effet accepté de composer plusieurs musiques pour Kill Bill volume 2, moyennant là aussi un salaire d’un dollar.

Les deux amis réalisateurs ont ainsi pu se rendre mutuellement service, et cet échange de bons procédés a ensuite permis à un autre projet de voir le jour : Grindhouse, un double long métrage horrifique co-réalisé ensemble, avec la participation d’autres amis cinéastes.

Le film Sin City co-réalisé par Robert Rodriguez, Frank Miller et Quentin Tarantino ne sera plus disponible sur Netflix à partir du 30 novembre prochain.

14 novembre 2025

Kill Bill : 22 ans après la sortie du film, Quentin Tarantino va enfin dévoiler sa version longue

Si on ignore encore quel sera l'ultime film de Quentin Tarantino après l'abandon de The Movie Critic, le réalisateur - qui n'a rien mis en scène depuis Once Upon a Time… in Hollywood en 2019 - s'apprête pourtant à revenir au cinéma.

Le 5 décembre prochain, Lionsgate sortira en effet dans les salles américaines Kill Bill: The Whole Bloody Affair, qui regroupera Kill Bill : Volume 1 & Volume 2 et comportera entre 18 et 33 minutes de nouvelles images dont 7 minutes supplémentaires de séquence animée. La durée totale, révélée ce jour, sera de 4h41 avec une entracte de quinze minutes.

Vingt-deux ans après la sortie originale des films - projetés en salles avec six mois d’écart - les spectateurs pourront ainsi découvrir la version imaginée par Quentin Tarantino dès l’écriture. Dans un communiqué relayé par Variety au début du mois d’octobre, le cinéaste précisait que le film serait projeté en 70 mm et 35 mm.

"Je l’ai écrit et réalisé comme un seul film, et je suis très heureux d’offrir aux fans la possibilité de le voir comme tel", expliquait-il, avant d’ajouter : " Le meilleur endroit pour voir The Whole Bloody Affair, c’est dans une salle de cinéma, en 70 mm ou en 35 mm, avec tout le sang et les tripes projetés en majesté sur grand écran !"

Outre les séquences supplémentaires, The Whole Bloody Affair supprimera le cliffhanger de fin du premier volet ainsi que le résumé introductif de Kill Bill : Volume 2, réunissant les deux films en une seule histoire cohérente.

Kill Bill avait été écrit et tourné dès le départ comme un film unique, mais a été divisé en deux parties lors du montage afin de s’adapter aux salles. Le premier opus durait 1h52, tandis que le second atteignait 2h15.

Tarantino a toujours considéré Kill Bill comme un seul et même film : il avait d’ailleurs présenté sa version longue en avant-première au Festival de Cannes en 2006. Dès 2008, le cinéaste exprimait déjà sa volonté de sortir The Whole Bloody Affair en une seule partie au cinéma, mais le projet est resté dans les cartons jusqu’à aujourd’hui.

Au total, les deux films ont rapporté 333 millions de dollars au box-office international et ont été des succès critiques et publics, décrochant respectivement les notes spectateurs moyennes de 4,2 et 4,1 étoiles sur 5 sur AlloCiné. A date on ignore encore si cette version sortira dans les salles françaises.

Pour mémoire, Kill Bill suit La Mariée (Uma Thurman), une ancienne tueuse à gages laissée pour morte le jour de son mariage par son mentor Bill (David Carradine) et les membres de son escadron d’élite : Vernita Green (Vivica A. Fox), O-Ren Ishii (Lucy Liu), Elle Driver (Daryl Hannah) et Budd (Michael Madsen). Après quatre ans de coma, elle se réveille et entreprend une vengeance méthodique et sanglante contre chacun d’eux.

02 octobre 2025

Quentin Tarantino va ressortir Kill Bill au cinéma en un seul film de 4 heures

C’est un retour aux sources pour Quentin Tarantino. Et une joie pour les fans à quelques semaines de Noël, eux qui ont dû renoncer à regret à un Kill Bill 3, alors même que Uma Thurman était partante.

Le réalisateur va diffuser dans les cinémas américains Kill Bill : The Whole Bloody Affair, une version en un seul volet de Kill Bill : Volume 1 et Kill Bill Volume 2. Un format proche du projet initial, puisque le film a été tourné en une seule fois. Ce n’est qu’au montage que le réalisateur a décidé de diviser son très long métrage originel de plus de quatre heures, les deux volets ayant rapporté 333 millions de dollars au box-office mondial.

Pour ce nouveau projet, la fin en suspens de Kill Bill : Vol. 1, sorti en 2003, a été supprimée, ainsi que le récapitulatif sur lequel s’ouvre Kill Bill : Vol. 2, sorti quelques mois plus tard. Selon Deadline, la sortie en salles comprendra également une séquence animée inédite de 7 minutes 30. Dans la présentation du projet distribué chez Lionsgate, Quentin Tarantino a expliqué que Kill Bill avait été : « écrit et réalisé comme un seul film », et qu’en toute logique, le cinéaste est « très heureux de donner aux fans la chance de le voir comme tel ».

« La meilleure façon de voir Kill Bill : The Whole Bloody Affair », selon lui, est « dans une salle de cinéma en 70 mm ou 35 mm. Du sang et des tripes sur grand écran dans toute leur splendeur ! », a-t-il prévenu, d’après Deadline. Kill Bill : The Whole Bloody Affair, avec Uma Thurman, Lucy Liu, Vivica A. Fox, Daryl Hannah et Gordon Liu sortira le 5 décembre aux États-Unis. Les acteurs Michael Madsen, Michael Parks et David Carradine, également à l’affiche, sont décédés après la sortie initiale des films. On ne sait pas encore si le projet sera distribué en dehors des États-Unis.

25 juin 2025

Arte dévoile un programme spécial Tarantino pour cet été

“Je déclare ouveeert ce 78e Festival de Cannes”. Ce sont les mots hurlés par Quentin Tarantino, il y a un peu plus d’un mois, à l’ouverture du grand rendez-vous cannois. Une parenthèse comique qui avait fait sensation sur la Croisette.

Alors que l’été pointe le bout de son nez, Arte en profite pour mettre à l’honneur un réalisateur de talent, dont la violence et la provocation ont largement guidé l'œuvre. Avec un cycle composé de six opus et deux documentaires, la plateforme nous ouvre les portes d’un univers sanglant à l’esthétisme soigné pour le plus grand bonheur des cinéphiles !

L’occasion de redécouvrir ses classiques avec un programme qui envoie du lourd. Autodidacte, Tarantino explose les compteurs avec Reservoir Dogs, sorti en 1992, propulsant sa carrière à l’international. Référence vintage, violence à l’écran et dialogues gravés dans le marbre : la recette du cinéma de Tarantino a conquis le septième art. Deux ans après, Pulp Fiction remporte la Palme d’or à Cannes. La machine du succès est lancée.

Avec cette sélection de films des années 1990 et 2000, de Reservoir Dogs à Kill Bill (vol. 1 & vol.2), Arte nous fait voyager aux origines de sa filmographie avec une touche de nostalgie. Ce sont aussi Jackie Brown, Boulevard de la mort et Planète Terreur qui rejoignent le cycle du réalisateur américain, une façon de redécouvrir des œuvres moins populaires auprès du grand public.

Tarantino a marqué au fer rouge toute une génération de réalisateurs avec une filmographie courte mais puissante qui a revisité les codes du cinéma de l’époque laissant derrière lui une vision artistique propre à son génie.

Deux documentaires s’ajoutent à cette rétrospective : un portrait du cinéaste signé Tara Wood intitulé QT8 : Tarantino en 8 films (ou Quentin Tarantino The Bloody Genius) et un second consacré à Uma Thurman (Uma Thurman - L’émancipation d’une guerrière, diffusé mardi 24 juin sur Arte), une icône féminine du cinéma de Tarantino. A noter que le magazine Blow Up accompagne cette rediffusion de plusieurs épisodes dédiés au réalisateur.

Le cinéma de Quentin Tarantino sur Arte.TV

01 décembre 2024

Boulevard de la mort : Kurt Russell n'était pas le premier choix de Quentin Tarantino

Boulevard de la mort de Quentin Tarantino, produit par Grindhouse, possède certainement l’une des listes les plus fascinantes de stars qui auraient pu devenir la tête d’affiche du film : on parle de Sylvester Stallone, Willem Dafoe, John Travolta, Mickey Rourke, Kal Penn et de nombreux autres acteurs notables qui étaient tous pressentis pour le rôle du cascadeur Mike avant que Kurt Russell ne décroche le rôle.

Boulevard de la mort s’appuie fidèlement sur son esthétique kitsch et son postulat absurde : du Tarantino, audacieux comme jamais, avec un peu moins de budget. Mais la puissance du film est due en grande partie à la performance effrayante de Kurt Russell.

Bien sûr, les changements de casting ou les rumeurs de rôles attribués à un autre acteur sont choses courantes dans le domaine. Quentin Tarantino a toutefois tendance à savoir ce qu’il veut et a un talent particulier pour choisir ses acteurs principaux, donc quand il écrit un rôle, on peut s’attendre à ce qu’il ait quelques noms en tête – même si cela ne se concrétise pas toujours.

En voyant la liste des stars potentielles pour Boulevard de la mort, il est difficile d’imaginer une mauvaise performance de la part d’aucun de ces acteurs, chacun aurait transformé Mike en un personnage radicalement différent. Cela dit, Mickey Rourke était le premier choix de Tarantino comme il l’a lui-même révélé mais une incompatibilité d’emploi du temps n’a pas rendu possible cette collaboration.

D’une certaine manière, Mickey Rourke aurait fait un cascadeur Mike presque parfait, de par son physique brut qui fait du protagoniste cette force imposante dans le film : après tout, il ressemble à un gars qui peut prendre des coups et rester debout. Des années de boxe ont laissé à l’acteur des dommages au visage importants, lui donnant l’apparence de quelqu’un qui a traversé des moments difficiles, ce qui serait un physique parfait pour un ancien cascadeur.

“Mon premier choix était Mickey Rourke. Cela allait être Mickey et Mickey voulait le faire, mais ensuite ses agents ont commencé… Eh bien, ses agents ont dit : ‘Ils ont besoin de Mickey.’ Et ils ont commencé à nous faire chier”, a déclaré le cinéaste, très cash, au micro de The Hollywood Reporter en 2021.

“Ça se passait au moment où Robert [Rodriguez] faisait son film Planet Terror. Ses agents nous faisaient poireauter. J’ai dit quelque chose comme : ‘Voici notre offre. Vous avez jusqu’à 9h vendredi pour accepter ou refuser l'offre.’ Et ils ont laissé passer la deadline.”

C’est donc Kurt Russell qui a hérité du rôle, un choix finalement idéal pour le rôle principal – un rôle qui est l’une de ses meilleures performances également. Il a depuis retrouvé Tarantino sur son western glacial Les Huit Salopards et a également joué un petit rôle Once Upon a Time… in Hollywood.

27 juin 2024

Pour Quentin Tarantino, Gremlins 2 "est un chef-d'oeuvre absolu."

Insatiable cinéphile dont l'appétit de pellicule ne semble jamais assouvi, Quentin Tarantino ne se lasse pas de (re)découvrir des films et d'en recommander. Au fil de ses nombreuses prises de paroles, il n'est pas rare qu'il gratifie ses auditeurs d'un avis très personnel sur les longs métrages qu'il affectionne.

Alors qu'on a récemment pu l'entendre au sujet d'Incassable de M. Night Shyamalan ou bien de Dunkerque de Christopher Nolan, c'est au légendaire Gremlins de Joe Dante, et plus particulièrement à sa suite, qu'il s'était intéressé dans son podcast The Video Archives aux côtés du scénariste Roger Avary.

"Je pense que Gremlins 2, la nouvelle génération est un putain de chef-d'oeuvre, c'est un chef-d'oeuvre absolu. C'est la meilleure transformation d'un Mad Magazine en film", a-t-il ainsi déclaré, faisant référence au célèbre magazine satirique américain.

Réalisé par Joe Dante en 1990, la suite de Gremlins avait connu un véritable échec commercial à l'international, récoltant à peine 42 millions de dollars (pour un budget de 50 millions). 

Beaucoup plus déjanté et parfois un peu brouillon, il suivait les nouvelles aventures de Billy et Kate, luttant contre une seconde invasion de Gremlins dans un gratte-ciel new-yorkais. Le bâtiment abritant des laboratoires de recherche génétique, les créatures adoptaient cette fois-ci des formes alternatives pour le moins surprenantes, et le film nous offrait donc un Gremlins intelligent (et doué de parole), un Gremlins féminin, un Gremlins araignée, et même... un Gremlins végétal !

Au-delà du film, Quentin Tarantino est également un grand fan de son adaptation en roman, ainsi qu'il l'a expliqué au micro de son podcast, entre deux éclats de rire :

"Ils ont aussi fait quelque chose comme ça dans l'adaptation du film en roman. Dans le roman, les Gremlins attaquent le romancier. Ils arrivent, ils l'attaquent, lui arrachent le roman des mains, l'enferment dans un placard, et le chef des Gremlins continue son oeuvre pour écrire un manifeste de trois pages, jusqu'à ce que l'auteur s'échappe, chasse le Gremlins et termine son livre."

20 juin 2024

Sony espère toujours produire l'ultime film de Quentin Tarantino

Il y a deux mois, la planète cinéphile tremblait en apprenant que Quentin Tarantino abandonnait le projet de The Movie Critic, ébauche de film consacré à un cinéphile mettant sa plume au service d’un magazine porno dans le jus des seventies, et qui devait constituer son dixième et dernier film.

Depuis 2019 et la sortie de Once Upon a Time… in Hollywood, les rumeurs allaient bon train quant à cet ultime geste de cinéaste, qui aurait pu réunir John Travolta, Jamie Foxx, Margot Robbie, Tom Cruise, Paul Walter Hauser, Olivia Wilde, David Krumholtz, ou encore Brad Pitt et son personnage de cascadeur Cliff Booth.

Aujourd’hui, la cinésphère n’est pas plus avancée : personne ne sait quel sera le prochain projet de Quentin Tarantino, qui selon Luc Besson, s’est fixé l’objectif de dix longs-métrages en s’inspirant de lui. Pourtant, Steven O’Dell, président international de la distribution chez Sony a ouvert les vannes d’un nouveau flot de spéculations lors de la convention CineEurope.

A Barcelone pour assister à une projection de la comédie romantico-scientifique Fly Me to the Moon avec Scarlett Johansson et Channing Tatum, le cadre s’est ouvert sur les projets à venir de son enseigne, dont le sequel de 28 jours plus tard, le Klara and the Sun de Taiki Waititi, le SNL 1975 de Jason Reitman, Uncharted, la suite, l’adaptation au grand écran de Zelda, la prochaine addition au Sony Spider-Man Universe, Kraven le Chasseur, et surtout, l'ultime long-métrage de Quentin Tarantino.

"Nous espérons que Tarantino fera son dernier film avec nous", a-t-il déclaré au public, relayé par Variety. Autrement dit, des discussions sont en cours, concernant le film que le réalisateur/scénariste est en train d’écrire.

Steven O’Dell ne sort pas ces espoirs de son chapeau : Quentin Tarantino a déjà travaillé avec les équipes de Sony, sur Once Upon a Time... in Hollywood, et Django Unchained, sorti en 2012.

Reste maintenant à savoir quel est ce nouveau synopsis sur lequel le réalisateur de Pulp Fiction travaille, et quand son œuvre se verra parachevée. Pour l’instant, le représentant de Sony n’a pas plus d’information à communiquer, mais promet qu’il en aura bientôt. “D’autres informations vont venir”, dont il ne “peut pas parler” pour l’instant, tease-t-il.

18 avril 2024

Quentin Tarantino abandonne The Movie Critic

Grosse surprise chez Deadline ce matin : le site américain de référence en matière de cinéma révèle que Quentin Tarantino ne tournera plus The Movie Critic, qu'il avait annoncé comme devant être son dixième et dernier film. "Il a tout simplement changé d'avis", précise d'emblée l'article.

On ne sait pas encore vers quel autre projet le cinéaste compte se tourner, mais il travaillait sur The Movie Critic depuis déjà plus d'un an Après avoir sorti Once Upon a Time...in Hollywood, en 2019, il avait évoqué son envie de s'éloigner du cinéma pour écrire des livres, des pièces de théâtre et/ou des épisodes de séries. Il a depuis publié la novélisation de son dernier film, développant sa relecture de Hollywood en 1969. Il a également écrit un récit cinéphile, composé entre autres de critiques et analyses, intitulé Cinema Speculations.

Le créateur de Pulp Fiction et Inglourious Basterds n'a en revanche jamais abandonné l'idée de tourner un 10e et ultime film. Il a un temps été question d'un Star Trek, puis il a officiellement annoncé vouloir filmer The Movie Critic comme une sorte de suite spirituelle de Once Upon a Time...in Hollywood. Ce projet devait raconter comme son titre l'indique la vie d'un critique de cinéma. Se déroulant précisément en 1977, il aurait suivi cet homme passionné et doté d'une plume acerbe, mais peinant à connaître le succès en écrivant non pas pour une revue de cinéma, mais... pornographique.

S'il n'a pas détaillé trop d'éléments à son propos, il a tout de même tenu à démentir une rumeur, en mars 2023 :

"Je serais très content de voir un film sur la vie de Pauline Kael. Il pourrait même être meilleur que mon film, mais mon film à moi n’a rien à voir avec ça."

Deux mois plus tard, alors que QT était présent à Cannes pour présenter une réédition de Rolling Thunder (Légitime violence, de John Flynn), Paul Scharder, qui était au scénario de ce film violent, révélait que The Movie Critic revisiterait plusieurs oeuvres cultes du cinéma américain des années 1970 :

"Il est possible qu'il ait changé d'idée depuis, explique-t-il, mais il y a un mois et demi environ, il préparait un film qui se passait dans le milieu du cinéma des années 1970. Et pour ce projet, il avait besoin d'extraits de films de cette décennie, et il voulait aussi en remaker certains. Il m'a demandé : 'Est-ce que je peux refaire la fin de Rolling Thunder ?' Alors j'ai dit : 'Oui, vas-y. J'adorerais voir ta version de la dernière scène de Rolling Thunder.' Qui sait s'il le fera finalement ou pas ? Mais c'est quelque chose qui titille son imagination, d'une façon parfaitement tarantinesque."

Le nom de Paul Walter Hauser (Le Cas Richard Jewell, BlacKKKlansman) a tourné pour le rôle principal, sans que cela ne soit confirmé. Il a aussi été question pour QT de retrouver plusieurs comédiens avec qui il a collaboré au cours de sa carrière, notamment Brad Pitt, mais aussi une partie du casting de Pulp Fiction. Le cinéaste aurait même aimé engager à nouveau Bruce Willis sur cet ultime film, si sa santé le permettait. Tom Cruise aurait enfin été intéressé par une collaboration avec Tarantino, mais là non plus, rien n'a été officialisé.

The Movie Critic aurait initialement dû entrer en tournage l'été dernier, sauf que la grève des scénaristes et des acteurs a bouleversé les plans. Ses prises de vue étaient depuis annoncées dans le courant de l'année 2024, sans que rien de plus ne soit précisé.

Quel sera finalement le 10e et dernier film de Quentin Tarantino ? C'est encore trop tôt pour le dire, mais Deadline rappelle que tout espoir n'est pas perdu quant à The Movie Critic, puisque Les 8 Salopards avait lui aussi été abandonné en cours de route par son réalisateur, avant qu'il ne rechange d'avis et décide de le tourner. La situation était différente : c'est la fuite de son scénario sur le web qui avait découragé le cinéaste, mais après une lecture en public qui avait bien marché, il avait contre toute attente repris ce western en mains et l'avait mené à terme.

L'abandon de The Movie Critic a en tout cas relancé une arlésienne vieille de 20 ans : et si QT avait lâché ce projet pour tourner enfin Kill Bill 3 ? 

03 avril 2024

Quentin Tarantino s'en veut pour cette scène de Kill Bill avec Uma Thurman

Le rôle le plus culte d'Uma Thurman, c'est sans doute celui de La Mariée dans le diptyque Kill Bill de Quentin Tarantino. Un rôle que l'actrice a payé physiquement le prix fort avec une cascade qui l'a sérieusement blessée.

C'est à la fin du tournage du second volet de Kill Bill qu'Uma Thurman (qui regrette d'avoir refusé un rôle dans une saga 100% culte) a la frousse de sa vie, avec le tournage d'une scène durant laquelle elle conduit une voiture décapotable sur une route sablonneuse.

Après que la comédienne a perdu le contrôle du véhicule, ce dernier finit sa route en percutant un palmier. Le résultat est assez effrayant pour Uma Thurman qui, extraite de la voiture par des membres de l'équipe du film, est notamment touchée au cou et aux genoux.

Uma Thurman, sérieusement blessée, en a beaucoup voulu à Quentin Tarantino car elle ne voulait pas conduire la voiture pour cette scène. "Quentin est venu dans ma loge et, comme tout les réalisateurs, il n'a pas aimé qu'on lui dise non. Il était furieux car je leur ferais perdre beaucoup de temps si je refusais, mais j'avais peur", déclare-t-elle au micro du New York Times.

"Il m'a dit "Je te promets que la voiture fonctionne bien. Et c'est une ligne droite.""

Contrainte de monter à bord du véhicule et donc de faire elle-même la scène en lieu et place d'un cascadeur, Uma Thurman va frôler le drame et garder de lourdes séquelles physiques. "J'ai ressenti cette douleur brûlante et je me suis dit "Oh, mon Dieu, je ne pourrai plus marcher", déclare-t-elle.


20 décembre 2023

Quentin Tarantino abandonne le tournage de Star Trek

L’univers intergalactique de Star Trek ne connaîtra pas l’influence de Quentin Tarantino. Le cinéaste a finalement abandonné ce projet qui lui tenait pourtant à cœur. En 2019, il avait même promis qu’il s’agirait d’un « Pulp Fiction de l’espace » et que Mark L. Smith avait déjà écrit un scénario « vraiment cool ».

Quatre ans plus tard, si le scénariste confirme que « le script est toujours sur le bureau » de Quentin Tarantino, ce dernier ne s’installera finalement pas aux commandes de l’Enterprise. La raison ? Une histoire de chiffres !

« Quentin et moi avons beaucoup échangé, il allait faire des trucs dessus, et ensuite il a commencé à s’inquiéter du nombre, son nombre non officiel de films », a déclaré Mark L. Smith à Collider.

Eh oui ! Quentin Tarantino a fait savoir à de nombreuses reprises vouloir s’arrêter au bout de dix longs-métrages au cinéma. « Je me souviens, lors d’une conversation, il a dit : "Si j’y réfléchis, au fait que Star Trek sera mon dernier film, la dernière chose que je ferai, est-ce comme cela que j’ai envie de terminer ?" », a ajouté le scénariste.

Et de déplorer : « Je sais qu’il a dit beaucoup de belles choses [sur le scénario]. J’adorerais que ça arrive. Mais c’est l’une de ces choses que je ne vois pas se produire. Ce serait pourtant le meilleur film Star Trek, pas à cause de mon écriture, mais simplement pour ce que Tarantino allait en faire. »

Aux dernières nouvelles, Quentin Tarantino travaille sur The Movie Critic, une histoire inspirée de la vie d’un critique de cinéma qui travaillait pour un magazine porno dans la Californie de 1977. Et ce
serait donc ce film qu’a choisi le réalisateur de Kill Bill pour refermer le chapitre cinéma de sa carrière.

24 novembre 2022

"L'âge d'or d'Hollywood était terriblement blanc" : Simu Lui répond à Quentin Tarantino


Ce lundi, invité dans le podcast 2 Bears, 1 Cave, le réalisateur de Pulp Fiction et de Reservoir Dogs a critiqué la "Marvelisation" d'Hollywood, expliquant que selon lui, les acteurs qui incarnaient les super-héros du studio n'étaient "pas des stars".

"La star, c'est Captain America. Ou Thor. Je ne suis pas le premier à le dire. Je pense que ça a été dit des milliards de fois...mais ce sont les personnages des franchises qui deviennent des stars", a ainsi expliqué Quentin Tarantino, déplorant également le quasi-monopole de Marvel sur l'industrie hollywoodienne.

Des déclarations qui n'ont pas manqué de faire réagir, et notamment au sein de la grande famille Marvel. Sur son compte Twitter, le comédien Simu Liu, interprète de l'expert en arts martiaux Shang-Chi, a ainsi répondu au cinéaste :

"Si les seuls juges de qui peut accéder au rang de stars étaient Scorsese et Tarantino, je n'aurais jamais eu l'opportunité de mener un film d'un budget de plus de 400 millions de dollars", a-t-il déclaré.

"Je suis bouche bée devant leur génie de cinéastes, ce sont de merveilleux auteurs, mais ils ne calculent ni moi ni qui que ce soit."

Le comédien a poursuivi en évoquant la diversité des productions Marvel, l'opposant au système qui avait cours durant l'âge d'or hollywoodien :

"Aucun studio n'est ou ne sera parfait, mais je suis fier de travailler avec un de ceux qui font des efforts pour accroître la diversité à l'écran et créer des héros qui donnent le pouvoir d'agir et inspirent les gens de toutes les communautés à travers le monde. J'aime "l'âge d'or", moi aussi. Mais il était terriblement blanc."

23 novembre 2022

Quentin Tarantino tâcle les acteurs Marvel

Quentin Tarantino ne va pas se faire que des amis ! Dans le récent podcast 2 Bears, 1 Cave (via Variety), le cinéaste évoque la disparition des stars de cinéma en blâmant notamment pour cela les films Marvel et en s'en prenant à ses têtes d'affiche :

"Une conséquence de la Marvel-isation de Hollywood est que vous avez tous ces acteurs qui sont devenus célèbres en jouant ces personnages. Mais ce ne sont pas des stars de cinéma, pas vrai ? La star, c'est Captain America. Ou Thor. Je ne suis pas le permier à le dire. Je pense que ça a été dit des milliards de fois...mais ce sont les personnages des franchises qui deviennent des stars."

Sentant venir les réponses acerbes à ses propos, Quentin Tarantino, a tout de même pris la peine de rappeler qu'enfant, il était fan des comics Marvel et d'ajouter :

"Si ces films étaient sortis quand j'avais la vingtaine, j'aurais été totalement ravi et je les aurais adoré. Je veux dire qu'ils n'auraient pas été les seuls films faits. Ils auraient existé parmi d'autres films. Mais vous savez, j'ai presque 60 ans donc bon. Ils ne me passionnent pas trop".

Il poursuit :

"Mon seul reproche à leur encontre est qu'ils semblent être les seuls films à se faire. Et la seule chose semblant générer un tant soit peu d'excitation auprès du public et du studio qui les fabriquent. (...) Il n'y a pas vraiment beaucoup d'espace pour quoi que ce soit d'autre. C'est mon souci."

Mon seul reproche à leur encontre est qu'ils semblent être les seuls films à se faire. Et la seule chose semblant générer un tant soit peu d'excitation auprès du public et du studio qui les fabriquent. (...) Il n'y a pas vraiment beaucoup d'espace pour quoi que ce soit d'autre. C'est mon souci.

"Si les seuls juges de qui peut accéder au rang de stars étaient Scorsese et Tarantino, je n'aurais jamais eu l'opportunité de mener un film d'un budget de plus de 400 millions de dollars. Je suis bouche bée devant leur génie de cinéastes, ce sont de merveilleux auteurs, mais ils ne calculent ni moi ni qui que ce soit."

"Aucun studio n'est ou ne sera parfait, mais je suis fier de travailler avec un de ceux qui fait des efforts pour accroître la diversité à l'écran et créer des héros qui donnent le pouvoir d'agir et inspirent les gens de toutes les communautés à travers le monde. J'aime "l'âge d'or", moi aussi. Mais il était terriblement blanc."

Des Twittos n'ont toutefois pas tardés à rappeler qu'en 2017, Anthony Mackie, interprète de Falcon puis de Captain America dans le MCU abondait dans le sens du réalisateur de Reservoir Dogs.

"Anthony Mackie n'est pas une star. Falcon, l'est. Et c'est étrange, car avant on allait voir le dernier Stallone, Tom Cruise, Schwarzenegger, Will Smith (...). Maintenant, on vient voir X-Men. Le développement des films de super-héros a conduit à la mort des stars. Et c'est la grande peur du moment. Car on fait des films pour les enfants de 16 ans et la Chine. Rien d'autre."

29 août 2022

"Un amateur empoté" : Quentin Tarantino démonte François Truffaut

A l'image du cascadeur Cliff Booth, incarné par Brad Pitt dans son dernier film Once Upon a Time… in Hollywood, il semblerait que Quentin Tarantino n'ait pas beaucoup d'estime pour François Truffaut, figure emblématique de la Nouvelle Vague française, notamment célèbre pour avoir signé Les 400 Coups, Jules et Jim ou encore Le Dernier métro.

En effet, interviewé dans la revue Sight & Sound pour évoquer son nouveau podcast, QT a récemment livré un avis pour le moins tranché sur l'oeuvre du cinéaste français :

"Les thrillers de Chabrol sont largement meilleurs que les épouvantables films de Truffaut façon Hitchcock, que je trouve tout simplement horribles", a-t-il ainsi déclaré.

"De toute façon, je ne suis pas tellement fan de Truffaut. Il y a quelques exceptions, notamment "L'Histoire d'Adèle H". Mais de manière générale, je ressens la même chose avec Truffaut qu'avec Ed Wood. Je pense qu'il est vraiment passionné, mais que c'est un amateur empoté."

Des propos qui en feront sans doute bondir plus d'un, et qui laissent à penser que le réalisateur de Pulp Fiction serait plutôt de l'école Jean-Luc Godard, autre pilier de la Nouvelle Vague dont le titre du film Bande à Part a d'ailleurs inspiré la maison de production de Tarantino, A Band Apart.

05 août 2022

Top Gun Maverick : Quentin Tarantino a vu le film, et voici ce qu'il en pense

C'est toujours une voix qui compte. Le réalisateur Quentin Tarantino, invité du podcast ReelBlend organisé par le site CinemaBlend, a donné son avis sur Top Gun: Maverick et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a adoré le long métrage porté par Tom Cruise.

"Normalement, je ne parle pas trop des nouveaux films car je suis obligé de ne dire que des bonnes choses, mais dans ce cas, je dois quand même dire que j'adore Top Gun: Maverick. J'ai trouvé ça fantastique", déclare Quentin Tarantino.

"Je l'ai vu dans une salle de cinéma", poursuit le cinéaste de 59 ans. "Comme le dit Brett Easton Ellis, ce film et le West Side Story de Steven Spielberg offrent tous deux un véritable spectacle cinématographique, ce genre d'expérience que je pensais presque ne plus jamais vivre. C'était fantastique."

Quentin Tarantino, dont on se souvient que le personnage de Sid dans le film Sleep With Me livrait une hilarante lecture crypto-gay du Top Gun des années 80, s'est demandé s'il était opportun de faire une suite sans le regretté Tony Scott aux commandes. Et l'Américain de raconter qu'il est carrément allé évoquer le sujet avec Tom Cruise, qui a longtemps hésité pour cette raison mais qui s'est finalement lancé car il y avait "une bonne histoire."

"Avec Top Gun: Maverick, j'ai l'impression qu'on est très proche de voir un autre film de Tony Scott, un homme que j'aime tellement, dont j'aime tellement le cinéma", poursuit Q.T., qui a signé le scénario de True Romance, réalisé par Scott en 1993.

"Le réalisateur Joseph Kosinski a fait un super boulot", conclut-il. "Le respect et l'amour pour Tony étaient dans chaque image de Top Gun: Maverick. C'était presque dans chaque décision. C'était fait consciemment, mais de cette manière vraiment cool qui était vraiment respectueuse. Et je pense que c'était dans chaque décision que Tom a prise sur le film."

30 mai 2022

Quentin Tarantino va sortir un nouveau livre cet automne

Quentin Tarantino a souvent parlé de son envie d'écrire des livres en interview, et depuis peu, le réalisateur de Pulp Fiction s'est enfin lancé. Il avait par exemple comme idée de développer un personnage qui a vu tellement d'atrocités sanglantes durant la Seconde Guerre Mondiale qu'une fois revenu aux Etats-Unis, dans les années 1950, le cinéma ne lui fait plus aucun effet. Jusqu'à ce qu'il découvre les oeuvres de Kurosawa et Fellini... Un (anti)héros finalement développé dans la novellisation d'Once Upon a Time... in Hollywood avec le cascadeur Cliff Booth, joué au cinéma par Brad Pitt dans son film sorti en 2019. Publié à l'automne 2021, ce livre donne davantage de détails sur le Hollywood de la fin des années 1960, et notamment sur lui. HarperCollins révèle à présent que Quentin Tarantino est en train de terminer son prochain ouvrage, qui ne sera pas une fiction, cette fois, mais qui parlera tout autant de cinéma qu'OUATIH. Intitulé Cinema Speculation, il sera composé de critiques de films, de réflexions et analyses historiques sur le cinéma, ainsi que d'anecdotes vécues par le cinéaste. Il sortira, en anglais, le 25 octobre prochain.

Voici le synopsis dévoilé par la maison d'édition : "En plus d'être l'un des réalisateurs contemporains les plus célébrés, Quentin Tarantino est certainement l'homme le plus amoureux des films en vie, avec sa façon joyeuse et communicative de parler de cinéma. Pendant des années, il a évoqué en interview sont envie d'écrire des livres sur les films. A présent, avec Cinema Speculation, le temps est venu, et le résultat correspondra à tout ce que ses fans passionnés, et tous les amoureux des films, peuvent espérer. Organisé autour de films américains clés des années 1970, qu'il a découverts dans son enfance, ce livre sera intellectuellement rigoureux, pertinent et follement divertissant. A la fois critique de film, théorie sur les longs métrages, reportages et incroyable histoire personnelle, il est écrit avec la voix singulière et immédiatement reconnaissable de QT, offrant des points de vue sur le cinéma que seule l'une des meilleures personnes travaillant cet art peut proposer."

17 novembre 2021

Miramax poursuit en justice Quentin Tarantino à propos des NFT de Pulp Fiction

Si Harvey Weinstein est en prison, condamné pour viol, la société qu’il a cofondée avec son frère Bob existe toujours et n’est visiblement pas ravie du nouveau projet de Quentin Tarantino. Le réalisateur a récemment annoncé qu’il préparait une surprise pour les fans de son film culte, Pulp Fiction. Ces derniers pourront en effet se procurer, sous forme de jetons non fongibles (NFT), des séquences inédites du long-métrage sous la bannière Tarantino NFT Collection. D’après le distributeur, il n’en a aucun droit et la société lui a donc fait parvenir une lettre de mise en demeure, relayée par The Hollywood Reporter.

« La conduite de Tarantino a forcé Miramax à engager cette plainte contre un collaborateur de valeur afin d’assurer, de préserver et de protéger ses droits sur la propriété intellectuelle et contractuelle de l’un des films de son catalogue les plus iconiques », peut-on lire.

La société estime que le projet du cinéaste pourrait « induire en erreur » d’autres personnes à « croire qu’ils ont le droit de faire des offres et des accords similaires, quand, en fait Miramax possède les droits nécessaires pour développer et vendre des NFT liés à son grand éventail de films ».

L’avocat de Quentin Tarantino a, de son côté, certifié que son client agissait dans le respect des « droits réservés » dont il dispose. Néanmoins, comme le note le Hollywood Reporter, il va être compliqué de savoir où s’arrêtent ces fameux « droits réservés », sachant que le contrat date du début des années 90, une époque où, de fait, les jetons non fongibles n’existaient pas.

05 novembre 2021

Quentin Tarantino vend aux enchères des scènes inédites de Pulp Fiction en NFT

Une vente aux enchères d'un genre un peu particulier... Quentin Tarantino a annoncé ce 2 novembre qu'il mettait aux enchères 7 scènes inédites de son film Pulp Fiction, sous forme de NFT.

Les NFT, qu'est-ce que c'est ? Acronyme de Non Fungible Token, ou "jeton non fongible", il s'agit en fait d'un jeton virtuel possédant un identifiant unique et une identité propre, comme une œuvre d’art, et ces jetons virtuels s’échangent en fonction de l’offre et de la demande. Stockant donc des données numériques, ils ne peuvent ni être falsifiés, ni reproduits. Chaque jeton existe en un seul exemplaire.

"Chaque NFT contient un ou plusieurs secrets inconnus jusqu’alors et offrira à son ou ses possesseurs un aperçu de l’esprit et du processus créatif de Quentin Tarantino" précise le site créé pour l'occasion.

On ignore pour le moment de quelles scènes il s'agit et donc où elles s'inséraient dans le film. On sait en revanche qu’il s’agit de scènes non montées et que les acheteurs peuvent en acquérir plusieurs à la fois.

La société Secret Network, avec qui la vente est organisée, veut laisser le choix aux acheteurs de révéler leurs achats ou non une fois la transaction terminée. En plus des 7 scènes inédites, des scripts écrits de la main du réalisateur et un commentaire audio exclusif font également partie des NFT à vendre.

Le marché de l'Art sous forme numérique a explosé. Selon un rapport du site nonfungible.com, il a augmenté de 299% par an depuis le début de la pandémie, pour atteindre 250 millions $ en 2020. Au mois de mars, un collage numérique réalisé par l’artiste Mike Winkelmann, connu sous le nom de Beeple, a été vendu pour 69,3 millions $ lors d’une vente aux enchères chez Christie’s.

Quoi qu'il en soit, les fans de QT, en tout cas les plus fortunés, devraient se ruer sur l'offre...

01 octobre 2021

Quentin Tarantino explique son obsession pour les pieds de femmes

Quentin Tarantino adore les pieds de femmes, il ne s’en est jamais caché. Le réalisateur est allé jusqu’à filmer, de manière très intense, les pieds de certaines des actrices principales de ses films, que ce soit dans Kill Bill ou Once Upon a Time... in Hollywood. A tel point que le cinéaste a été interrogé sur le sujet par le magazine GQ. Et il semble trouver ça tout à fait normal.

« Il y a beaucoup de pieds dans beaucoup de films de bons réalisateurs. Avant moi, la personne qui a défini le fétichisme des pieds était Luis Buñuel, un autre réalisateur de films. Et Hitchcock a été accusé de ça et Sofia Coppola aussi », a-t-il expliqué, avant de poursuivre : « C’est juste de la bonne réalisation. Mais je ne prends pas ça vraiment au sérieux ».

Dans l’entretien centré autour de son premier roman, une adaptation de son dernier film, Quentin Tarantino se livre également sur un autre de ses sujets préférés : le cinéma. « De 14 à 22 ou 23 ans, j’ai vu tellement de films… Mais il était rare, sauf si le film était un énorme succès, que je voie quelque chose que les autres enfants de l’école ou ma famille regardent. La plupart du temps, je voyais un tas de films et je n’en parlais jamais à personne », a-t-il confié.

C’est la raison pour laquelle son prochain livre sera probablement un livre de critiques de films, prévu pour « dans les années à venir ». Pas question de se presser pour le jeune papa. Autre projet : des essais sur les réalisateurs Brian de Palma, Sergio Corbucci, Don Siegel ou Robert Aldrich. Peut-être… « Je ne pense pas que je vais les finir. Ils sont dans un tiroir, sans être tapés à l’ordinateur », a-t-il révélé.

11 juillet 2021

Shannon Lee, la fille de Bruce Lee, dénonce des « attaques continues » contre son père de la part de Quentin Tarantino

Après la sortie de Once Upon a Time… in Hollywood, Shannon Lee, la fille de Bruce Lee, s’était insurgée contre le portrait déplorable que Quentin Tarantino avait donné de son père. En effet, dans le film, le maître en arts martiaux campé par Mike Moh brille avant tout par son arrogance, avant de se prendre une dérouillée par le personnage de Cliff Booth incarné par Brad Pitt. Lors d’un récent passage dans le podcast The Joe Rogan Experience, le cinéaste a écarté d’un revers de la main les critiques de Shannon Lee, soulignant qu’il se doutait qu’elle aurait mal pris la chose puisque « c’est son p*tain de père ». Des propos qui, comme on peut s’en douter, ont fortement déplu à la principale intéressée.

« Je suis vraiment putain de fatiguée de voir des hommes blancs de Hollywood essayer de me dire qui était Bruce Lee », a lâché Shannon Lee lors d’une interview avec The Hollywood Reporter, estimant que son père est réduit à une caricature depuis sa disparition en 1973.

« Je suis épuisée d’entendre des hommes blancs à Hollywood dire qu’il était arrogant et que c’était un connard. Ils n’ont pas la moindre idée et ne peuvent pas comprendre ce que ça pouvait être de travailler dans le Hollywood des années 60 et 70 en tant qu’homme chinois avec un accent, ou d’essayer d’exprimer une opinion sur un plateau de tournage en étant perçu comme un étranger et une personne de couleur », a poursuivi Shannon Lee.

Enfin, si la fille de Bruce Lee comprend bien que la scène incriminée avait surtout pour fonction de faire briller le personnage de Cliff Booth, elle continue à penser qu’elle était « inexacte et non nécessaire » et que Quentin Tarantino aurait pu éviter un tel cliché dans son film.

10 juillet 2021

Quentin Tarantino s’offre le Vista Theatre, un cinéma mythique sur Sunset Boulevard

Quentin Tarantino vient de s’offrir le Vista Theatre, un cinéma mythique de Los Angeles situé sur Sunset Boulevard. Pour le réalisateur de Pulp Fiction, qui avait déjà racheté le Landmark New Beverly en 2007, le Vista est tout bonnement comme un des « joyaux de la couronne ». Mais si le cinéaste a jeté son dévolu sur ce lieu d’exception, ce n’est pas (uniquement) pour organiser des projections de grand standing avec ses amis.

C’est aussi pour offrir une programmation et une expérience cinématographique exigeantes à l’opposé de ce que proposent les chaînes de cinéma commerciales comme il l’a expliqué à Dax Shepard dans son podcast Armchair Expert. « Certaines de ces chaînes de cinéma, où ils diffusent tout le temps des publicités, n’éteignent jamais la lumière. Les sièges sont des comme des gradins de stade, tout en plastique. Ils ont signé leur propre épitaphe depuis longtemps, mais ils pensent qu’ils vont vous avoir », a-t-il déploré.

« Ça a été fou de voir tout au long de ma carrière la façon dont l’expérience cinématographique s’est dégradée pour le spectateur, genre, tous les cinq ans », a ajouté Quentin Tarantino qui ne cache pas son conservatisme en matière d’expérience cinématographique. « Je ne parle pas de gros fauteuils et de commander des nachos et des margaritas. En fait, j’aime beaucoup l’Alamo Drafthouse (un cinéma luxueux). J’ai un salon, mais je veux aller au cinéma. »

 Quentin Tarantino espère ouvrir son nouveau cinéma pour Noël prochain.