Le concours Miss France traverse une tempête inédite. Dans son livre Miss France : du rêve à la réalité, Hubert Guérin, dernier collaborateur de Geneviève de Fontenay, dévoile de lourds témoignages anonymes d’anciennes Miss, relatant des agressions sexuelles. Des récits glaçants qui brisent l’image de conte de fées du concours et qui ont poussé le comité Miss France à réagir officiellement.
Face à cette polémique, plusieurs anciennes reines de beauté se sont exprimées. Parmi elles, Laury Thilleman, Miss France 2011, a tenu à clarifier sa propre expérience et à adresser un message de soutien à celles qui auraient pu être victimes.
Sur son compte Instagram, Laury Thilleman a publié un message clair le 9 septembre. ‘‘Je ne connais pas Hubert Guérin et n’ai jamais été contactée par cette personne. Durant mon année de Miss France, je n’ai été ni victime, ni témoin d’aucune forme d’agression.” Elle ajoute néanmoins : ‘‘J’apporte tout mon soutien à celles qui en auraient besoin et les invite à porter plainte, à en parler à des personnes de confiance.”
Dans cette même story, l’ancienne reine de beauté a également tenu à réaffirmer sa confiance envers l’institution. ‘‘J’apporte mon soutien à la société Miss France ainsi qu’à Frédéric Gilbert.’’ Ce témoignage tranche avec les révélations chocs rapportées dans le livre et met en lumière la pluralité des vécus au sein du concours.
Alors que les extraits du livre d’Hubert Guérin alimentaient déjà la polémique, le comité Miss France a publié un communiqué le 5 septembre signé par son président Frédéric Gilbert. Celui-ci rappelle que les faits rapportés remontent à une époque antérieure à la reprise du concours par Endemol puis Banijay. Mais le ton est ferme. ‘‘Toute forme de violence sexuelle, d’abus ou de harcèlement est inacceptable et condamnable.”
Le comité de Miss France encourage les victimes présumées à saisir la justice et réaffirme vouloir préserver l’image d’un concours célébrant les femmes dans le respect et la dignité. Une réponse officielle qui cherche à protéger l’institution tout en affichant une solidarité de principe envers celles qui auraient subi ces violences.



