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27 février 2025

The Surfer : bande-annonce avec Nicolas Cage

Un homme revient sur la plage de son enfance pour y surfer avec son fils, mais un gang local les menace. C'est le point de départ de The Surfer, nouveau long métrage porté par l'iconique Nicolas Cage !Le film, mis en scène par Lorcan Finnegan (révélé par Vivarium), avait reçu un accueil de folie à Cannes, dans le cadre d'une Séance de minuit exaltée !

Le film, mis en scène par Lorcan Finnegan (révélé par Vivarium), avait reçu un accueil de folie à Cannes, dans le cadre d'une Séance de minuit exaltée !

Après 6 minutes de standing-ovation cannoise, Nicolas Cage, très touché par l'accueil, avait pris le micro sous les vivats des festivaliers pour hurler une des répliques du film : un inoubliable "Mangez le rat !!! Mangez le rat !!!"

Sur le papier, The Surfer semble nous entraîner dans le revenge movie. Vengeance + Nicolas Cage : un cocktail idéal pour cette projection nocturne en somme. C'est pourtant un tout autre spectacle qui a été proposé aux spectatrices et spectateurs du Grand Théâtre Lumière.

De vengeance, il n'y en a pas dans The Surfer. Ou peu. Il y a en revanche un trip dément pour le personnage principal. Une véritable descente aux enfers sous l'implacable soleil australien alors qu'il refuse de quitter le parking de la plage et s'obstine à errer sur le bitume pour récupérer sa planche dérobée par les surfeurs ou attendre un hypothétique coup de fil garantissant un prêt immobilier.

Le résultat ? Un véritable cauchemar éveillé, halluciné et hallucinant, dans lequel Nicolas Cage pousse les "potards à fond", rappelant son interprétation culte de The Wicker Man. Avec un énorme potentiel de memes internet à la clé ! Pour illustrer la folie de son anti-héros, Lorcan Finnegan se livre à de nombreuses expérimentations formelles, que ce soit sur la colorimétrie, le montage, les effets de caméra ou le travail sur les images qui semblent se gondoler sous l'effet de la folie et de la chaleur.

Le cinéaste irlandais parvient d'ailleurs, et c'est l'un des points forts du long métrage, à rendre palpable la température ambiante. Nicolas Cage a chaud. Très chaud. Il peine à se mouvoir, il a soif, il transpire. Et nous avec lui. Le film est suffocant et poisseux, comme pouvaient l'être Que Dios Nos Perdone (2017) ou Chute libre (1993). Cette dernière référence est d'ailleurs centrale, puisque The Surfer se situe au croisement (improbable) du film avec Michael Douglas, de Point Breaket de la Nouvelle Vague australienne des années 70, convoquant notamment le Wake in Fright de Ted Kotcheff.

Comme nous l'écrivions en mai dernier depuis Cannes, il y a aussi un peu de Fight Club dans The Surfer. Du moins de Tyler Durden. Le groupe de surfeurs des "Bay Boys", situé quelque part entre le gang masculiniste et la secte aux ordres de son charismatique gourou des vagues Julian McMahon (ex Charmed / Nip/Tuck / F.B.I.), rappelle ainsi le culte malsain que David Fincher avait illustré autour de la figure du personnage nihiliste campé par Brad Pitt en 1999.

La date de sortie française de The Surfer n'a pas encore été communiquée.