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14 octobre 2024

Jean-Marc Morandini sur CNews : son plateau complètement déserté

Jean-Marc Morandini a connu un début de semaine particulier. L'animateur de l'émission Morandini Live sur C News en 10h30 et 12h, s'est retrouvé seul sur son plateau, en direct, ce lundi 14 octobre.

Consacrée à la fois à l'actualité des médias mais aussi aux sujets d'actualité et de politique, Jean-Marc Morandini reçoit des invités pour évoquer ces différents sujets. Mais ces derniers n'ont pas pu être à l'heure aujourd'hui. En cause : la présence du Roi de Belgique à Paris.

Aux alentours de 11h ce matin, Jean-Marc Morandini a pris la parole pour expliquer à ses téléspectateurs la situation. "Regardez, autour de moi, il n'y a personne" lance-il face caméras. Avant de donner quelques détails. "Pour tout vous dire, nous sommes situés près de la place de l'Etoile, près des Champs-Élysées, et tout le quartier est entièrement bloqué par la police" explique-t-il.

"Il y a le Roi des Belges, qui visiblement est en France, qui va être reçu par Emmanuel Macron avec une cérémonie place de l'Étoile. Résultat : tout le monde est bloqué, on ne peut pas traverser les rues, on ne peut rien faire pour l'instant. Donc les invités sont en cours de route. (...) Ils vont arriver tout au long de l'émission, mais c'est cela aussi, la réalité de Paris" a continué le journaliste et animateur. En effet, la circulation dans la capitale est un véritable casse-tête, les conditions de circulation et autres travaux sont régulièrement pointés du doigt par les parisiens. "Ils cherchent à passer, ils cherchent à nous rejoindre depuis une demie heure maintenant et c'est totalement impossible, voilà la réalité des faits" a conclu Jean-Marc Morandini.

Finalement la situation a dû se débloquer puisque le député Alexis Izard et la journaliste Catherine Rambert étaient présents en plateau quelques minutes plus tard, pour notamment évoquer les hommages à Samuel Paty et Dominique Bernard ou encore sur la prise de parole de la maman de la petite Lola.

30 août 2023

Jean-Marc Morandini condamné à 6 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel

La sentence est tombée ce mardi 29 août. Le tribunal judiciaire de Paris a rendu son verdict concernant Jean-Marc Morandini. L'animateur de CNews était jugé pour "harcèlement sexuel" à l'encontre d'un jeune comédien et "travail dissimulé" dans le cadre du tournage de la web-série Les faucons, qu'il produisait. Pour ces faits, il a été condamné à six mois de prison avec sursis, comme l'indique Le Parisien. Sa peine est assortie d'une obligation de soins psychologiques et de trois ans d'inéligibilité. Quant à sa société de production, elle devra régler 10 000 euros d'amende. Comme l'a indiqué l'une de ses avocates, l'animateur de 57 ans ne s'est pas présenté à l'audience qui a eu lieu ce jour, préférant laisser ses représentants s'exprimer pour lui.

L'affaire avait éclaté le 12 juillet 2016, après une enquête du magazine Les Inrockuptibles portant sur les castings de la série Les Faucons. Plusieurs acteurs avaient déclaré avoir échangé des courriels avec une certaine Catherine Leclerc, censée être la directrice de casting, laquelle leur demandait de fournir des photos les montrant nus, parfois même en se masturbant.

En réalité, l'enquête avait révélé que cette identité avait été utilisée par plusieurs membres de la société de production de Jean-Marc Morandini, voire par l'animateur lui-même. Par ailleurs, de nombreuses heures n'avaient pas été correctement déclarées ni payées selon le magazine. L'animateur avait immédiatement réagi en portant plainte pour diffamation, se disant "sous le choc" de ces affirmations.

Peu après le verdict, les avocats de Jean-Marc Morandini ont publié un communiqué sur son blog, faisant part de leur décision de faire appel. "Il a toujours nié avec force et constance les accusations de harcèlement (...) Un tel jugement va à l’encontre des déclarations de la seule partie civile reconnaissant à plusieurs reprises le comportement 'respectueux' de Jean-Marc Morandini et 'jamais le moindre geste déplacé', déclarant également de façon réitérée ne pas s’être senti harcelé. Cette décision va également à l’encontre de l’attitude de la partie civile qui n’a pas cessé de contacter Jean-Marc Morandini pour prendre de ses nouvelles et alors même qu’était réclamée par l’un de ses avocats et en son nom la somme de 60.000 euros pour 'retirer sa plainte'", peut-on notamment y lire. L'affaire est donc loin d'être terminée.