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17 janvier 2025

Le film 2012 a été interdit en Corée du Nord

Le film 2012 de Roland Emmerich, qui raconte la bataille d'un groupe de survivants à la suite d'un cataclysme planétaire, est une oeuvre à très grand spectacle qui en met plein les yeux et qui a remporté un succès considérable au box-office avec près de 800 millions de dollars engrangés dans le monde. Mais c'est aussi un film qui n'a pas été du goût de tout le monde !

Ainsi, la prestigieuse NASA considère-t-elle 2012 comme le film le plus idiot qui soit. Quant à la Corée du Nord, elle a tout bonnement annulé sa sortie en salles, et ce pour une raison que sans doute peu d'entre vous connaissent.

Si le long métrage, qui puise son inspiration d'une prophétie popularisée par le mayanisme selon laquelle la fin du monde interviendrait en 2012, a été interdit en Corée du Nord, alors dirigé par Kim Jong-il, c'est parce que cette fameuse année est très importante pour le pays asiatique. Le 15 avril 2012 marquait en effet le 100e anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, le fondateur de la nation et grand-père de l'actuel dirigeant Kim Jong-un.

Selon The Telegraph, Kim Jong-il avait désigné l'année 2012 comme celle qui permettrait à la Corée du Nord "d'ouvrir les grandes portes et de devenir une superpuissance." Pas question donc qu'un film donnant une image négative de cette période soit distribué sur le sol nord-coréen. Jugé offensant par le gouvernement, le film emmené par John Cusack a donc été purement et simplement interdit de diffusion.

Et malheur à celui ou celle qui se serait trouvé en possession d'une copie du film ! Ainsi que le rapporte Time, tout citoyen nord-coréen agissant de la sorte aurait été accusé de "grave provocation contre le développement de l'État" avec le risque d'être condamné à une peine allant jusqu'à cinq ans de prison.

09 janvier 2025

2012 : le film catastrophe avait créé la panique parmi les spectateurs

Et si la fin du monde était pour 2012 ? Si aujourd’hui, on rigole de cette prophétie qui a fait rage au début des années 2000, à l’époque, c’était un tout autre sujet. Car selon le calendrier maya, le 21 décembre 2012 devait marquer la fin d’un cycle, et donc celui de la Terre.

Plusieurs chercheurs ont étudié les phénomènes qui ont été prédits et censés frapper la planète. Ils ont ainsi commenté plusieurs modifications terrestres possibles : changements cataclysmiques, inversion des pôles magnétiques, activité solaire hors norme, bouleversements climatiques et crise écologique…

Si tout cela n’est finalement pas arrivé, la prophétie maya s’est relevée être un formidable sujet de fiction dont s’est emparé Hollywood. En 2009, Roland Emmerich - spécialiste du genre à qui l’on doit notamment Independence Day et Le Jour d’après, réalise le film 2012. Et s’il n’est pas resté dans les annales - malgré des effets spéciaux particulièrement réussis - la campagne marketing qui a accompagné la sortie du film a beaucoup fait parler.

Columbia Pictures n’a pas fait les choses à moitié en faisant la promotion de 2012, jouant sur la peur réelle des gens pour les convaincre de venir en salles - et ça a fonctionné, le film a cartonné. Dans la première bande-annonce en langue US, dans laquelle on voit un tsunami balayer l’Himalaya, le spectateur est invité à aller chercher la vérité sur cette prophétie en ligne.

Les studios ont en parallèle lancé un “faux” site, "Institute for Human Continuity", sur lequel chacun pouvait trouver des conseils pour se préparer au mieux aux bouleversements qui allaient frapper la Terre en décembre 2012.

On pouvait également y lire que les scientifiques ont confirmé à 94% que la prophétie était réelle. Si certains ont compris qu’il ne s’agissait que d’une "blague", d’autres ont réellement paniqué en découvrant cette histoire de calendrier maya. Et la sortie du film au cinéma a continué d’alimenter cette paranoïa.

Au point de pousser la NASA à intervenir. L’agence américaine a commencé à recevoir de nombreux emails de personnes inquiètes : “L’agence reçoit tant de questions de gens terrifiés à propos de la fin du monde en 2012 que nous avons dû créer un site spécialement dédié à briser ce mythe. C’est une décision sans précédent”, avait déclaré Donald Yeomans, alors spécialiste en dynamisme des systèmes solaires à la NASA.

Fort heureusement, cette histoire s’est rapidement tassée et l’humanité a survécu à 2012. Depuis, le long-métrage de Roland Emmerich a été considéré par la NASA comme “le film de science-fiction le plus idiot jamais imaginé”. Et ça, c’est très fort.

14 juin 2023

Le film 2012 est le moins réaliste de tous selon la NASA

Lors d'une conférence donnée au laboratoire californien Jet Propulsion en 2011, des experts de la NASA ont partagé la liste des films de science-fiction qu'ils jugeaient les plus réalistes et les moins réalistes. Il ressort de leur travail que le film 2012, sorti en 2009 et réalisé par Roland Emmerich, est le plus idiot de tous les films de SF.

Il faut rappeler que ce classement a pris place dans un contexte bien particulier. A l'époque, en 2011, beaucoup de gens étaient persuadés que la fin du monde serait pour 2012, en se fondant notamment sur la théorie diffusée dans le film d'Emmerich.

Dans ce long métrage, le calendrier maya prévoit la destruction de la Terre au 21 décembre 2012, le noyau terrestre commence à chauffer de façon inhabituelle et des séismes fleurissent un peu partout.

A l'approche de l'année 2012, la NASA commence alors à recevoir en masse des emails de personnes inquiètes de cette fin du monde prédite par le film, comme le confiait Donald Yeomans, alors spécialiste en dynamisme des systèmes solaires à la NASA :

"L'agence reçoit tant de questions de gens terrifiés à propos de la fin du monde en 2012 que nous avons dû sortir un site spécialement dédié à briser ce mythe. C'est une décision sans précédent."

Le choix de la NASA de placer le film d'Emmerich en première position a sans doute été guidé par ce contexte d'instabilité et pour rassurer les populations.

Les films de SF les moins réalistes (à daté de 2011):

1. 2012 (2009)

2. Fusion (2003)

3. Armageddon (1998)

4. Volcano (1997)

5. Poursuite (1996)

6. À l'aube du 6ème jour (2000)

7. Que sait-on vraiment de la réalité !? (2004)

Les films de SF les plus réalistes (à daté de 2011) :

Mais la NASA sait aussi reconnaître quels sont les films les plus plausibles proposés par Hollywood :

1. Bienvenue à Gattaca (1997)

2. Contact (1997)

3. Metropolis (1927)

4. Le Jour où la Terre s'arrêta (1951)

5. La Femme sur la lune (1929)

6. La Chose d'un autre monde (1951)

7. Jurassic Park (1993)

La NASA ferait-elle ce classement aujourd'hui ? Y verrait-on Blade Runner 2049, Interstellar, Ex Machina, Seul sur Mars ou Ready Player One ? Quels seraient les moins réalistes des films de science-fiction d'une liste post-2011 ? A vos claviers !

05 juillet 2020

2012 sur TF1 : pourquoi cette année-là symbolisait-elle la fin du monde ?

"Nous étions prévenus", rappellent les quelques mots placardés sur les affiches promotionnelles de 2012. Le film de Roland Emmerich puise son inspiration d'une prophétie popularisée par le mayanisme, cet ensemble de croyances issues de la mythologie maya. Selon une interprétation moderne, le calendrier de la civilisation précolombienne arriverait à son terme fin 2012. Plusieurs chercheurs ont donc étudié les phénomènes prédits censés frapper la planète. Certains auteurs comme Lawrence E. Joseph, John Major Jenkins et Daniel Pinchbeck ont ainsi commenté plusieurs modifications terrestres possibles : changements cataclysmiques, inversion des pôles magnétiques, activité solaire hors norme, bouleversements climatiques et crise écologique... Autrement dit : la fin du monde.

Bien évidemment, de telles prédictions n'ont pas manqué d'alimenter les théories complotistes. L'événèment a engendré une résurgence de discours apocalyptiques. Partout sur les réseaux sociaux et sur Youtube ont émergé des contenus alarmistes développés par des groupuscules se revendiquant de la sphère scientifique. La campagne de marketing autour du film, sorti 3 ans avant l'année fatidique, n'a pas aidé à calmer les ardeurs. Elle s'est notamment accompagnée de la mise en ligne d'un site scientifique fictif, The Institute for Human Continuity, appelant les populations à se préparer au pire...

La date tant redoutée approchant et le public commençant à prendre la chose bien trop au sérieux, la NASA s'est sentie obligée de réagir aux rumeurs grandissantes de fin du monde. "L'Agence reçoit tellement de questions de personnes terrifiées que nous avons dû monter un site pour déconstruire ces mythes. Ce n'était encore jamais arrivé" a déclaré Donald Yeomans, représentant au sein de l'organisation américaine, au site The Australian. Dans la même interview, il aurait également ajouté qu'un groupe d'experts de l'organisation américaine désignait 2012 comme "le film de science-fiction le plus absurde" en raison de sa propension à "tirer parti des inquiétudes du public envers la supposée fin du monde". Depuis, la NASA s'est désolidarisée de ces derniers propos impliquant une liste des films de science fiction les moins réalistes, en témoigne cet article du Guardian.

Afin de calmer un public affolé, l'Agence a donc publié le 22 décembre 2012, sur son site officiel, un communiqué revenant sur les différentes raisons pour lesquelles la fin du monde n'a pas eu lieu. Outre les nombreuses réponses apportées à cette prophétie en particulier, le communiqué aborde des sujets un peu plus généraux sur lesquels il y a encore confusion pour le commun des mortels et qui risqueraient de ressurgir avec de nouvelles prédictions. Nous voilà rassurés !