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11 septembre 2025

Bad Bunny révèle pourquoi il ne passera pas par les États-Unis pour sa tournée

Bad Bunny s’inquiète pour sa communauté. Le rappeur, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, est originaire de Porto Rico, un territoire non incorporé des États-Unis. Et pour les concerts outre-Atlantique de sa tournée, l’artiste de 31 ans a choisi de rester sur son île natale, sans se rendre sur le continent. Un choix que le chanteur de DTMF a en partie justifié par son inquiétude à l’égard de ses fans hispaniques face aux raids de la police migratoire ordonnés par l’administration de Donald Trump pour saisir et renvoyer rapidement les migrants en situation irrégulière.

Le rappeur aurait lui-même constaté ce phénomène en juin dernier, partageant dans ses Stories Instagram des images d’officiers stationnant près de SUVs à San Juan, Porto Rico, qu’il a associés à la police fédérale américaine de l’immigration (ICE), comme l’a rapporté The Independent. Lorsque le magazine i-D lui a demandé récemment si son absence des États-Unis était liée à ces raids, Bad Bunny a confié qu’ils faisaient partie des « nombreuses raisons » derrière sa décision. « Aucune d’elles n’est motivée par la haine », a-t-il toutefois précisé.

« Je me suis produit là-bas à de nombreuses reprises. Tous les concerts étaient réussis et ils étaient tous formidables. J’ai adoré me connecter aux Latinos qui vivent aux États-Unis », a-t-il affirmé, rappelant que ses fans américains pouvaient aussi se rendre sur son île pour assister à ses shows. Mais le chanteur craint le risque d’attirer plus facilement la police sur le continent. « Il y a ce problème avec cette putain d’ICE qui pourrait se trouver à l’extérieur (de ses concerts). C’est quelque chose dont nous avons parlé et qui nous a beaucoup préoccupés », a-t-il admis.

Plusieurs stars ont critiqué les raids de la police migratoire, particulièrement en Californie où ils ont donné lieu à des manifestations et émeutes. Kim Kardashian, originaire de Los Angeles, a été parmi les premières célébrités à s’y opposer, déplorant sur Instagram l’aspect « inhumain » de ces raids sur des personnes « innocentes et travailleuses » faisant partie « des murs de cette ville », qui abrite une grande communauté hispanique. L’actrice Eva Longoria a fait écho aux paroles de la star de téléréalité, admettant sur TikTok que les images des raids étaient « difficiles à voir », tandis que la chanteuse et comédienne Selena Gomez a fondu en larmes sur Instagram face aux « attaques » subies par son « peuple ».