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28 octobre 2024

Heat : Al Pacino confirme que le lieutenant Hanna est accro à la coke

Al Pacino vient de publier ses mémoires, et au sein de ce livre intitulé Sonny Boy, il confirme une théorie de fans concernant l'un de ses films cultes, Heat. Dans ce thriller de Michael Mann, il interprète le lieutenant Vincent Hanna, obsédé par son enquête sur le malfrat Neil McCauley (joué par Robert De Niro). Un rôle dans lequel le comédien de Scarface et de L'Impasse est particulièrement exubérant. Il a notamment effrayé son partenaire de jeu Hank Azaria lors du tournage d'une scène culte, au cours de laquelle il se met à hurler sur un suspect.

Proposant pas mal d'impros au cinéaste, Al Pacino a clairement incarné son personnage comme étant accro à la cocaïne, mais il ne reste plus de trace évidente de cet aspect de la personnalité de Hanna dans le montage final. Invité dans le podcast de Marc Maron pour parler de son ouvrage, l'acteur de 84 ans confirme l'existence d'une scène au cours de laquelle le public aurait dû voir ce personnage consommer explicitement de la drogue, mais il explique que le réalisateur a finalement décidé de la couper au montage.

"Pleins de gens n'étaient pas au courant, raconte-t-il. J'ai dû cacher ça pendant plus de 20 ans, mais je crois qu'il y a une bonne raison (pour laquelle la consommation de drogue n'est finalement pas dans le film). Je jouais de toutes façons quelqu'un de très nerveux, tendu. Et dans ma version, il prenait de la cocaïne, oui, mais je ne sais pas si c'était le cas du véritable gars dont on s'est inspirés pour le film ? En tout cas, le personnage que j'ai composé en consommait, oui."

Pour Pacino, le fait que son personnage soit accro à une telle substance était importante pour comprendre toutes les facettes de sa personnalité :

"Vous savez, au départ il y avait une scène où j'allais dans un club et on me voyait clairement en prendre. On me voyait sniffer, et je suis certain que ce personnage avait de bonnes raisons de faire ça."

Mann a-t-il préféré couper cette séquence plus explicite pour ne pas montrer une image trop négative de son modèle, le vrai policier qui a inspiré le lieutenant Hanna ? Al Pacino n'en dit pas plus à ce sujet à propos de Heat. En revanche, il s'amuse du fait que malgré ce rôle "fou", et celui de Tony Montana dans Scarface, il n'a jamais consommé ce genre de drogue :

"Jamais de la vie, je me dois de le dire. Personne ne me croit, mais je le dis quand même car c'est la vérité : je n'ai jamais pris de coke de toute ma vie."

Il y a deux ans, au moment où Michael Mann s'apprêtait à publier la suite/préquel de Heat en roman, Pacino avait déjà évoqué le sujet de l'addiction de son personnage lors d'une présentation du film, tout juste restauré en 4K, animée par Christopher Nolan. Il a aussi soumis l'idée d'engager Timothée Chalamet si Michael Mann voulait adapter son livre sur grand écran. Le comédien de 27 ans incarnera-t-il bientôt à son tour le lieutenant Hanna ?

21 octobre 2024

Al Pacino se dévoile sans détour dans ses mémoires

"Aujourd’hui, j’en suis à un moment de ma vie où je ne cesse de repenser à cette période de ma jeunesse. Jamais je n’aurais imaginé que je reviendrais sur ces évènements, et encore moins que je le créditerais d’une telle énergie positive..."

Ainsi écrit Al Pacino façon Proust cherchant à sublimer un passé pourtant fracturé de partout, refuge d'une vie passée dans la lumière des phares de l’industrie du spectacle. Ces mémoires s’ouvrent et se referment donc dans les quelques rues du South Bronx où Sonny Boy - surnom donné par sa mère - a fait les quatre cents coups avec sa petite bande : Cliffy, Bruce et Petey, tous morts jeunes à cause de la dope.

Pacino, né en 1940 au sein d’une famille italo-américaine très modeste, se voit en miraculé et se demande encore : "Pourquoi moi, suis-je encore là ?".  Entre un père absent et une mère fragile psychologiquement bientôt suicidée, Pacino n’a pas eu une enfance facile et les pages qu’il consacre à cette période ont plus à voir avec Oliver Twist que Le côté de Guermantes.

Pour le reste, celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur les tournages de trois Parrains, Serpico, Un après-midi de chien ou Scarface auront de quoi se nourrir, mais avouons-le d’emblée cela reste plutôt anecdotique. Plus frustrante est la façon dont il survole sa filmographie plus tardive. Ainsi son travail avec Michael Mann (Heat, Révélations...) tient en quelques lignes lapidaires. Pas grand-chose non plus sur L'impasse de Brian de Palma, The Irishman de Martin Scorsese ou Once Upon a Time in Hollywood de Tarantino. Pacino est plutôt sympa avec tout le monde et chaque cinéaste, à quelques rares exceptions près, se voit gratifié d’un "talentueux", "formidable", "doué"...

On sent bien à la lecture de ses mémoires que le théâtre est la grande affaire de sa vie. C’est à Tchekhov, découvert presque par hasard à l’âge de quinze ans dans un vieux théâtre du Bronx, et à Shakespeare qu’il doit son salut. Le talent de tout acteur doit se mesurer sur les planches en équilibre sur une corde raide où il faut chaque soir tout refaire d’un seul geste et non sur un plateau de cinéma où tout peut se rejouer inlassablement et morcelé.

Et ce n'est pas un hasard si le film dont il parle avec peut-être le plus de chaleur et de tendresse est son Looking for Richard (1996), hybridation entre captation théâtrale, répétitions et réflexions sur la mise en scène autour du Richard III de Shakespeare. L’expérience décevante d’un point de vue commercial aura au moins donné un sens à son travail à un moment où sa carrière s'étiolait faute de rôles à sa hauteur et d'une motivation personnelle en berne. Sur ce point Pacino ne triche pas. L'auteur affectionnera toujours plus le Shylock du Marchand de Venise que Michael Corleone ou Tony Montana.

Outre Tchekhov et Shakespeare, deux mentors ont guidé son parcours : son agent Marty Bregman, celui qui ne s’est pas remis "d’avoir loupé Dustin Hoffman" et son guide spirituel Charlie Laughton (rien à voir avec l’auteur de La nuit du chasseur). "Quand tu n’as plus ton père, tu es toujours en train de t’en chercher un", écrit-il. Pacino, chien fou et indompté un peu bordélique dans sa vie personnelle et professionnelle, leur doit presque tout.

L’acteur n’est pas tendre avec lui-même et décrit sans détour son incapacité à gérer son argent, sa dépendance à l’alcool voire à la drogue, ses errances, sa vie sentimentale erratique, son refus de jouer le jeu du système retardant ainsi sa consécration par ses pairs (son récit de sa soirée aux Oscars pour Serpico shooté au Valium assis à côté d’un Jeff Bridges médusé, est très drôle)

Il s'étend sans complaisance sur la dernière partie de sa vie consacrée principalement à entretenir un train de vie dispendieux pour satisfaire sa famille. Celles et ceux qui râlaient l’année dernière de ne pouvoir se délester de 450 euros pour une "Evening with Pacino" à la salle Pleyel de Paris seront rassurés d’apprendre que même Pacino n’y croyait pas vraiment. Il voyait la chose comme un bon filon pour renflouer ses caisses. Ces Mémoires participent sans aucun doute de ce projet sans qu'il faille l'en blâmer pour autant. L'ensemble tient la route et dessine en creux un portrait sensible de son auteur.

Au fond, ce qui transparaît ici, c’est l’absence de cynisme d’un acteur légendaire débraillée (Pacino se moque de sa dégaine dans l'album photo présent dans son livre), extralucide sur lui-même. Il est un Michael Corleone un peu barré qui se méfie des lauriers et de la gloire, conscient qu'il restera toujours le petit gars de Bronx refusant de rentrer manger sa soupe pour rester avec ses potes du quartier. La vie d'adulte, qui plus est lorsque tout le monde vous regarde, confisque votre espace de liberté.

De sa rencontre avec Marlon Brando sur le tournage du Parrain, le jeune Pacino aura surtout retenu l’image d'un ogre solitaire se bâfrant de poulet entre deux prises les mains pleines de sauce. "C’est comme ça qu’agissent les vedettes de cinéma ? On peut donc faire n’importe quoi..." Sauf que des gars comme eux transforment les "n'importe-quoi" en cathédrales.  

17 octobre 2024

Comment Al Pacino a dû revoir ses choix de films après avoir perdu tout son argent

On peut être Al Pacino et ne plus avoir d'argent sur son compte. Dans ses mémoires, Sonny Boy, actuellement en kiosque, la légende vivante du cinéma américain raconte avoir été contraint d'adapter sa carrière après avoir perdu tout son argent, trompé par un comptable corrompu qui a finalement passé sept ans et demi en prison pour avoir organisé une arnaque dans le genre pyramide de Ponzi, qui a fait perdre toutes ses économies à l'acteur oscarisé, passé de 50 millions de dollars en banque à... zéro dollar.

Al Pacino raconte qu'à l'époque, en 2011, il payait "une somme ridicule pour louer une grande maison de luxe à Beverly Hills." Puis il a emmené toute sa famille "faire en voyage en Europe, via un jet privé avant de louer un étage entier dans un grand hôtel de Londres"

En rentrant chez lui, il a constaté que ses comptes bancaires n'avaient pas du tout évolué malgré ses grosses dépenses régulières. "Et je me suis dit, c’est simple. C’est clair. Je le sais. Le temps s’est arrêté. Je suis foutu". Al Pacino avait compris que son comptable truquait les comptes. "J’étais fauché. J’avais 50 millions de dollars, et puis plus rien. J’avais des biens, mais je n’avais plus d’argent."

L'acteur précise ensuite comment se répartit l'argent des cachets à Hollywood, pour expliquer sa relative fortune :

"Dans ce milieu, quand vous gagnez 10 millions de dollars pour un film, ce n’est pas 10 millions dans votre poche. Parce qu’une partie va à vos avocats, vos agents, le publiciste et le gouvernement. Ce n’est pas 10 mais 4,5 millions de dollars dans votre poche. Mais vous vivez au-dessus de ça parce que vous êtes riche. Et c’est comme ça que vous perdez tout. C’est très étrange, la façon dont ça se passe. Plus vous gagnez d’argent, moins vous en avez. C'est complètement dingue ce que je pouvais dépenser. Mon paysagiste gagnait 400 000 dollars par an et, je n’exagère pas ! Cela n’a fait qu’augmenter."

Sauf que plus l'argent sortait, moins l'argent rentrait. Al Pacino ne pouvait plus faire le héros comme à la grande époque de Heat. Les rôles ont commencé à se raréfier. "

Je n’étais plus un jeune homme, donc je savais que je n'allais pas gagner autant d’argent en jouant dans des films qu'auparavant. Les gros salaires auxquels j’étais habitué ne tombaient plus. J'avais fait la bascule et j’avais plus de mal à trouver des rôles."

Al Pacino raconte ainsi avoir adapté sa carrière d'acteur à cette faillite : "Avant je faisais des films dans lesquels je savais que je pouvais apporter quelque chose au rôle. Ce fut le cas avec Ocean's 13, même si le film en lui-même fut un désastre au final", confie l’acteur. Mais quand l'argent a manqué, il a dû abandonner toutes ambitions artistiques et a commencé à accepter des rôles qui lui offraient beaucoup d’argent. C’est pourquoi il s'est ainsi retrouvé dans la comédie lourdingue Jack et Julie (2012) signée Adam Sandler : "Jack et Julie a été le premier film que j’ai fait après avoir perdu mon argent. Pour être honnête, je l’ai fait parce que je n’avais rien d’autre", écrit-il, refusant de casser du sucre sur le dos du long métrage pour autant. "Adam Sandler me voulait et ils m’ont payé cher pour ça. Alors je suis allé le faire et ça m’a aidé. J’adore Adam, c’était merveilleux de travailler avec lui et c’est devenu un ami cher. Il se trouve aussi qu’il est un excellent acteur et un chouette type."

Al Pacino a finalement levé son veto contre les pubs, tournant peu après une publicité pour un café avec le réalisateur Barry Levinson.

14 octobre 2024

Al Pacino raconte sa première rencontre dégoûtante avec Marlon Brandon

Alors qu'il vient de souffler 84 bougies, Al Pacino va sortir ses mémoires. Son livre, Sonny Boy, relate entre autres sa première rencontre avec Marlon Brando sur le tournage du film Le Parrain, en 1972. Une rencontre étrange, à base de poulet et de sauce italienne aux champignons...

A la demande du réalisateur Francis Ford Coppola, le jeune acteur a été contraint de déjeuner avec son camarade, déjà légendaire : "En réalité, je ne voulais pas lui parler. Je pensais que ce n’était pas nécessaire", écrit Pacino dans un extrait de son livre publié dans The Guardian. "Le simple fait d’y penser me mettait mal à l’aise. Honnêtement, ça me terrifiait. C’était le plus grand acteur de notre époque. J’ai grandi en admirant des légendes comme lui, des icônes plus grandes que nature, à l’image de Clark Gable et Cary Grant. Ces acteurs étaient célèbres à une époque où la célébrité avait encore du sens, avant que cette aura ne se fane. Mais Francis a insisté. Alors je l’ai fait."

Al Pacino décrit ainsi leur première véritable discussion sur le plateau, lors du tournage de la scène où Michael Corleone rend visite à son père, Vito, dans un hôpital abandonné. "Il était assis sur un lit d’hôpital, et moi sur un autre. Et il me posait des questions : d’où je venais ? Depuis combien de temps je faisais ce métier ?" Mais Pacino avoue avoir eu du mal à se concentrer, distrait par le comportement de Brando pendant ce repas improvisé : "Il mangeait du poulet à la cacciatore (sauce au vin et aux champignons) avec les mains... Ses mains étaient couvertes de sauce rouge, tout comme son visage. Je ne voyais que ça. Peu importe ce qu’il disait, mon esprit était rivé sur ce spectacle. Il parlait – glouglou, glouglou, glouglou – et j’étais complètement hypnotisé."

Le repas englouti par la star ne manqua pas de perturber Pacino : "Je me demandais ce qu’il allait faire de ses os de poulet. Je priais pour qu’il ne me demande pas d'aller les jeter à la poubelle. Finalement, il s’en est débarrassé, sans bouger de son lit. Il m’a lancé un regard interrogateur. Moi, je pensais : 'Qu’est-ce qu’il va faire de ses mains ?' Je m’apprêtais à lui proposer une serviette quand, soudain, il a frotté ses mains pleines de sauce sur les draps blancs du lit d’hôpital, sans même y réfléchir, et il a continué à parler."

Abasourdie par l'attitude décontractée (voire un peu crade) de Marlon Brando, son camarade du Parrain avoue avoir alors pensé : "C'est donc ainsi que se comportent les stars de cinéma ? Tu peux faire ce que tu veux... Quand notre déjeuner s'est terminé, Marlon m'a regardé avec ses yeux doux et m'a dit : 'Ouais, gamin, tu vas t'en sortir.' J'ai été élevé pour être poli et reconnaissant, alors j'ai probablement simplement dit merci. J'étais trop effrayée pour dire autre chose."

Malgré cette séquence lunaire, Al Pacino reste admiratif de la performance du Parrain, la principale raison du succès intemporel du film selon lui : "Marlon m'a montré de la générosité, et il l'a partagée avec le public", écrit-il dans Sonny Boy. "C'est ce qui rend son jeu si mémorable et si touchant. Nous rêvons tous d'avoir quelqu'un comme Don Vito à qui nous pouvons nous adresser. Tant de gens sont maltraités dans cette vie, mais si vous avez un parrain, vous avez quelqu'un vers qui vous tourner, quelqu'un qui réglera les problèmes."

07 octobre 2024

Al Pacino est (presque) mort du COVID

C'est ce qu'on appelle une expérience de mort imminente. En 2020, Al Pacino a contracté le COVID-19. Alors âgé de 80 ans, il est tombé gravement malade et il s'en est fallu de peu pour que la star de Scarface ne passe l'arme à gauche.

"Je ne me sentais pas bien - inhabituellement pas bien. J'ai eu de la fièvre, et je me suis déshydraté et tout. Alors j'ai demandé à quelqu'un de m'envoyer une infirmière" raconte Al Pacino dans une interview avec le New York Times, à l'occasion de la sortie de son autobiographie, Sonny Boy. 

"Un instant j'étais assis chez moi et l'instant d'après, je n'avais plus de pouls. Mon coeur s'était arrêté. L'ambulance est arrivée. J'avais environ six ambulanciers dans mon salon, et deux médecins qui portaient ces tenues qui semblaient venir de l'espace. C'était assez choquant d'ouvrir les yeux et de voir ça ! Tout le monde était autour de moi, et ils disaient : 'Il est de retour. Il est là'."

Quand il repense à ce moment où il est quasiment mort, l'acteur avoue ressentir un drôle de sentiment : "C'était vraiment : un moment tu es là, celui d'après tu n'es plus là ! Wow ! Et zéro souvenir. Rien. Il ne reste en mémoire qu'une bouillie étrange."

Dans une autre interview avec PEOPLE, il tempère : "Je ne pense pas que je sois mort. Tout le monde pensait que j'étais mort. Mais comment pourrais-je être mort ?"

Al Pacino conclut en avouant ne pas "avoir vu de lumière blanche ni rien. Il n'y a rien là-dedans. Comme le dit Hamlet, c'est juste « être ou ne pas être... » Mais vous connaissez les acteurs : ça fait bien de dire que je suis mort une fois !"

Rappelons qu'Al Pacino a aujourd'hui 84 et vient d'avoir un quatrième enfant, avec sa petite amie, Noor Alfalah, âgée de 30 ans.

06 juin 2024

Francis Ford Coppola dévoile la vidéo de l'audition d'Al Pacino pour Le Parrain

Quelques jours après l'accueil très mitigé de Megalopolis, son dernier film, à Cannes, Francis Ford Coppola rappelle au monde qu'il a quand même fait Le Parrain et qu'il a révélé un certain Al Pacino !

Le cinéaste a publié sur son YouTube la vidéo d'audition de l'acteur en 1972, alors âgé de 32 ans. Al Pacino se fond dans la peau de Michael Corleone. Et Coppola écrit :

"Ce qui est intéressant ici, c'est de noter qu'on m'avait dit que Pacino n'était pas bon pour le rôle parce qu'il était trop petit et trop débraillé. Nous lui avons donc fait couper les cheveux et l'avons habillé de manière plus simple et plus classique. Puis ces mêmes critiques dit qu'il était devenu tellement propre sur lui qu'il avait perdu une partie de son attrait naturel. J’ai réalisé qu’ils ne voulaient tout simplement pas d’Al, qu’il soit grand ou petit, débraillé ou classique. La première coupe de cheveux « trop débraillée » lui a été offerte par ma femme Ellie. Pour la seconde coupe, nous sommes allés chez un coiffeur local et quand il a découvert que c'était pour un acteur du Parrain, il a eu une crise cardiaque (le coiffeur a vraiment eu une crise cardiaque et a ensuite été transporté à l'hôpital...)."

26 décembre 2023

Al Pacino : "C'est le rôle le plus difficile que j'ai jamais joué !"

Formé par Charles Laughton, un des plus grands comédiens de théâtre, puis à l'Actors studio par Lee Strasberg qui deviendra son mentor, Al Pacino est l'un des plus grands acteurs du cinéma américain et du cinéma tout court, ayant incarné des personnages entrés depuis longtemps dans la légende du 7e art. Formé à "la méthode" propre à l'Actors Studio, Pacino est connu pour délivrer un jeu très intense et physique.

Comme ce fut le cas sur l'un des chefs-d'oeuvre de sa filmographie, Un après-midi de chien de Sidney Lumet, en 1976. Sorti très fatigué du tournage du Parrain II, cela ne l'empêcha pas de très peu se nourrir, très peu dormir chaque nuit et prendre quotidiennement des douches glacées afin de se glisser au mieux dans la peau de son personnage.

Si son interprétation dans le film de Lumet est à juste titre considérée comme une des meilleures compositions de l'acteur, son exigence vis-à-vis de lui-même fut telle qu'il s'effondra un jour sur le tournage, terrassé par la fatigue : il fut immédiatement hospitalisé. Durant les deux années qui suivirent, il se consacra au théâtre. Plus reposant pour lui.

Dans cette immense carrière au long cours, même si inévitablement en dents de scie, quel est le rôle que Pacino considère comme le plus difficile ? Il donnait la réponse en 2015 dans un entretien accordé au Guardian (via The Independent) : "le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain a été, et reste le rôle le plus difficile de ma carrière. Je ne le voyais pas comme un gangster, je sentais que son pouvoir était sa qualité énigmatique".

"Je voulais être remplacé ; je me demandais ce que je faisais là. Je ne me sentais pas désiré. Jouer demande de la confiance. Vous devez sentir qu'on vous veut dans le rôle" racontera des années après Pacino. A la première du film de Francis Ford Coppola, il fut d'ailleurs tellement nerveux et mal à l'aise qu'il se bourra de tranquilisants.

"Je suis profondément honoré d'avoir fait ce film. Vraiment. Une oeuvre pour laquelle j'ai eu la chance d'en faire partie. Mais ca m'a pris toute une vie pour l'accepter et avancer. Ce n'est pas comme si j'avais joué Superman" déclarait Pacino en 2022, alors que l'on célébrait les 50 ans du film.

Une oeuvre dans laquelle Pacino délivre effectivement une des plus grandes compositions de l'Histoire du cinéma américain, et du cinéma tout court.

19 octobre 2023

Barry Levinson va réaliser le film sur l'assassinat de JFK avec Al Pacino

Le cinéaste Barry Levinson (Rain man ; Good Morning Vietnam) s’associe avec le scénariste David Mamet (Les Incorruptibles, Des hommes d'influence) pour un prochain film traitant de l’assassinat de JFK par la pègre de Chicago (via Deadline). Le projet est à peine annoncé qu’il brille déjà par son casting de stars, dont Al Pacino. 

Assassination raconte l'histoire du parrain mafieux Sam Giancana qui aurait fomenté l’assassinat du président John F. Kennedy pour le punir de sa traîtrise. Le chef d’Etat aurait été aidé par la mafia pour entrer à la Maison Blanche, puis leur aurait tourné le dos en promettant de faire tomber le crime organisé.

Aux côtés d'Al Pacino, il y aura aussi Viggo Mortensen, John Travolta, Shia LaBeouf, Rebecca Pidgeon et Courtney Love. Un casting pareil dirigé par un cinéaste détenant un Oscar et deux Ours de la Berlinale, dans un film écrit par scénariste vainqueur d’un Prix Pulitzer assure déjà un certain nombre d’atouts au projet. 

La dernière collaboration entre Levinson et Mamet était en 1997 pour le film Des  hommes d’influence. Le réalisateur de 81 ans semble très actif en ce moment puisqu’en plus d’Assassination, son film The Wise Guys, une autre histoire de Mafia, mais cette fois avec Robert De Niro, a une date de sortie en salles prévue pour janvier 2024.

07 septembre 2023

Al Pacino se sépare de sa compagne de 29 ans, quelques mois après la naissance à leur enfant

Leur romance aura été de courte durée. Le 30 mai dernier, la presse américaine révélait que la compagne de Al Pacino, Noor Alfallah, âgée de 29 ans, était enceinte de huit mois. Le comédien et sa compagne avaient été aperçus ensemble pour la première fois en avril 2022 à Los Angeles. La jeune femme est notamment connue pour sa relation avec Mick Jagger, le leader des Rolling Stones, entre 2017 à 2018. Le Daily Mail a par la suite révélé que la jeune femme avait d'autres personnalités connues dans son tableau de chasse telles que Nicolas Berggruen ou encore Clint Eastwood. Une rumeur que la jolie brune avait démentie dans les colonnes de Page Six. "Il n'y a pas de relation, nous ne sortons pas ensemble. Il n'y a pas de relation. Nos familles sont amies et c'est tout", déclarait-elle. D'après un proche, la relation entre Noor Alfallah et Al Pacino auraient commencé juste avant la pandémie de la Covid-19. "Elle est avec Al depuis un certain temps et ils s'entendent très bien. La différence d'âge ne semble pas être un problème, même s'il est plus âgé que son père", indiquait une source à Page Six.

En donnant naissance à son enfant, le 15 juin dernier, un petit garçon prénommé Roman Pacino, Noor Alfallah et Al Pacino balayaient d'un revers selon lesquelles leur couple n'était pas du solide. C'était sans compter sur leur rupture, annoncé ce jeudi 7 septembre, par le magazine Hello!. Trois mois seulement après avoir accueilli leur bébé, le comédien et sa compagne ont décidé de se séparer. Plusieurs médias ont affirmé que la jeune femme avait déposé une demande pour obtenir la garde physique de son fils Roman. Selon des documents juridiques consultés par le média The Blast, la mère de famille propose à l’acteur un droit de visite "raisonnable" et "un droit de regard sur les décisions importantes concernant la santé du bébé ou son éducation". Si la pension alimentaire n'a pas (encore) été évoquée par la jeune femme, cette dernière exige néanmoins qu'Al Pacino paie l'intégralité des frais juridiques. 

16 juin 2023

Al Pacino papa pour la quatrième fois à 83 ans : sa jeune compagne a accouché

La famille s’agrandit. Ce jeudi 15 juin 2023, Noor Alfallah, la compagne de l’acteur Al Pacino a accouché selon nos confrères de TMZ. De 54 ans sa cadette, la jeune femme vient ainsi de mettre au monde son premier enfant et de donner à la star son quatrième bambin. À 83 ans, l’acteur va devoir pouponner. “Ravis de cette naissance”, les deux parents gardent pour l’instant le secret du sexe et du prénom de leur nouveau-né. La date de naissance de l’enfant est également un mystère puisque TMZ précise que les deux parents ont été aperçus au restaurant à Los Angeles. Dans leur voiture, un siège auto pour bébé. Il n’empêche que cette naissance comble de bonheur Al Pacino. 

Ce dernier est désormais amoureux et heureux. En effet, en 2020 l’acteur a vécu une séparation très douloureuse avec l’actrice Meital Dohan. « Al Pacino et Noor ont commencé à se voir pendant la pandémie », a révélé une source proche au tabloïd américain. « L’âge ne semble pas poser un problème même s’il est plus vieux que son père. Elle fréquente la jet-set, et elle vient d’une famille riche ». Âgée de 29 ans, elle a déjà une petite carrière au cinéma derrière elle. En 2018, elle a produit son premier film avant de réaliser un long-métrage, baptisé Brosa Nostra. 

Mais c’est surtout pour ses histoires d’amour que la jeune femme s’est fait connaître. En effet, elle a entretenu une romance avec Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stone. Al Pacino a quant à lui trois autres enfants, issus de précédentes relations. L’aînée, Julie Marie (née en 1989), est la fille de Jan Tarrant. Il a également des jumeaux nés le 25 janvier 2001, prénommés Anton James et Olivia Rose, avec l’actrice américaine Beverly D’Angelo , avec qui il a eu une relation de 1997 à 2003. 

02 juin 2023

Al Pacino bientôt papa à 83 ans : l'acteur demande un test de paternité

Après Robert De Niro devenu papa pour la septième fois à l'aube de ses quatre-vingts ans en mai dernier, c'est l'octogénaire Al Pacino qui s'apprête à pouponner. La nouvelle rapportée par plusieurs médias américains comme TMZ, Hollywood Reporter ou People Magazine a été confirmée dans la foulée par les représentants de l'acteur. Déjà père de trois grands enfants, une fille aînée nommée Julie Marie, née de ses amours avec Jan Tarrant, et des jumeaux, Olivia Rose et Anton James, issus de sa relation avec Beverly D’Angelo, l'américain accueillera prochainement un quatrième enfant avec sa compagne Noor Alfallah, âgée de 29 ans.

La jeune femme de plus de cinquante ans sa cadette et qui évolue également dans le milieu du cinéma serait enceinte de huit mois. Toutefois, avant d'être célébré, cet heureux événement a d'abord fait l'objet de quelques doutes du côté de l'interprète de Scarface. Pas certain d'être véritablement le géniteur du bébé à naître, ce dernier aurait réclamé un test de paternité afin de s'en assurer. D'après les informations rapportées par Page Six, Al Pacino rencontrerait en effet des problèmes de fertilité depuis plusieurs années et aurait ainsi été particulièrement surpris par la grossesse de sa partenaire.

Auprès du tabloïd britannique, plusieurs sources proche de l'entourage d'Al Pacino indiquent que ce dernier serait confronté à des problèmes médicaux qui engendreraient normalement une infertilité. Vraisemblablement "choqué" lorsqu'il a appris que l'ex de Mick Jagger avec qui il se serait mis en couple durant la pandémie était enceinte, il lui aurait ainsi demandé de réaliser un test ADN pour confirmer sa paternité. Une fois réalisé, ledit test est catégorique : Al Pacino est bel et bien le parent biologique du nouveau-né. 

31 mai 2023

Al Pacino bientôt papa pour la quatrième fois à l'âge de 83 ans

2023 est-elle l'année du papy-boom ? Il y a quelques semaines, le monde entier, un peu stupéfait apprenait que Robert de Niro était devenu papa pour la septième fois. C'est le 8 mai dernier que le comédien fétiche de Martin Scorsese avait révélé cette naissance alors qu'il accordait une interview à ET Canada à l'occasion de la sortie du film About My Father, de Laura Terruso, sorti aux Etats-Unis ce 26 mai. L'acteur, âgé de 79 ans, n'avait à ce moment livré aucun détail sur le sexe ou le prénom de l'enfant. Mais quelques jours plus tard, l'heureux papa avait dévoilé sa septième merveille, une adorable fille prénommée : Gia Virginia Chen-De Niro née de ses amours avec sa compagne Tiffany Chen.

Dans le sillage de Robert De Niro, Al Pacino qui a célébré son 83e anniversaire le 25 avril dernier s'apprête lui aussi à pouponner. De Niro garde toutefois un peu d'avance car le bébé à naître ne sera que le quatrième de l'acteur vu dans Le Parrain ou Scarface.

L'information a été rapportés par plusieurs médias américains, parmi lesquels TMZ, Hollywood Reporter ou People Magazine. La future maman avec qui Al Pacino est en couple depuis plus d’un an, est Noor Alfallah, et elle est âgée de 29 ans. La jeune femme serait enceinte de 8 mois. Al Pacino est déjà papa de jumeaux Olivia Rose et Anton James, nés il y a 22 ans de sa relation avec l’actrice et chanteuse Beverly D’Angelo. Il est aussi le papa de Julie Marie, 33 ans, née de sa relation avec sa professeur d’art dramatique Jan Tarrant. Pour l'heure, le sexe du bébé n'a pas encore été dévoilé par les futurs heureux parents.

Il y a quelques années le comédien avait évoqué sa paternité et la façon dont il s'engageait avec ses enfants. Emouvant celui qui avait été abandonné par son père quand il était bébé avait déclaré : "J'ai très vite su que je ne voulais pas être un père comme le mien. Je voulais être là. J'ai trois enfants. Je suis responsable d'eux. Je fais partie de leur vie. Quand je ne suis pas là, c'est perturbant pour moi et pour eux".

21 avril 2023

Al Pacino préfère Le Parrain I au Parrain II

Avant sa venue à la Salle Pleyel à Paris la semaine prochaine pour une rencontre exceptionnelle avec son public, Al Pacino s’est réuni avec l’avocat David Rubenstein à New York pour une discussion autour de sa carrière, première partie d’une série de conférences “sur les personnes qui nous inspirent”.

Au moment d’évoquer la trilogie du Parrain, dont le premier film avait fait de lui une star internationale en 1972, Al Pacino a demandé au public qui avait vu la série The Offer, diffusée en début d’année sur Paramount, qui revient sur la création du Parrain de Francis Ford Coppola au début des années 1970. “Je l’ai regardé, et je peux vous dire qu'il n'y a pas la moitié des choses racontées qui sont véridiques. C’était choquant.” Pacino est revenu sur le premier jour du tournage, où “Diane Keaton et moi-même étions bourrés, et on se disait ‘C’est terminé. Nos carrières sont finies. C’est un désastre’”.

L’avocat américain a ensuite posé une question très personnelle à l’acteur, sur une éventuelle frustration d’avoir perdu l’Oscar face à Marlon Brando dans le rôle de Don Vito Corleone, moins présent dans le premier film mais nommé dans la catégorie meilleur acteur. Pacino fut quant à lui nommé dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle pour le rôle de Michael Corleone. “Comment avez-vous pu penser ça ? Je n’étais pas contrarié, vous vous foutez de moi ? (...) [Je n’ai pas été à la cérémonie des Oscars] pour une autre raison. Je n’en peux plus d’entendre parler de ça !”

Sur IMDB, les deux premiers volets du Parrain se placent respectivement 2ème et 4ème du classement des meilleurs films de tous les temps, avec 9,2 de moyenne pour le premier film et 9 pour le second. Pourtant, pour Al Pacino, le choix entre les deux films est vite fait : “Le Parrain est plus divertissant. Le Parrain 2 correspond plus à une étude, à quelque chose de personnel pour Francis Ford Coppola. Le Parrain 1, je l’ai revu récemment, il se passe toujours 2 ou 3 choses dans une seule scène. On est toujours dans l’histoire. Tu ne sais pas ce qu’il peut se passer après, c’est du storytelling sous sa meilleure forme. Le Parrain 2 est plus linéaire et très différent, plus sombre et plus lent. Mais je dois tout de même dire que c’est un grand film”, argumente l’acteur.

Est-ce que, de manière générale, Le Parrain 2 est supérieur au premier ? “Non, je ne pense pas. Je dirais que le film est plus artistique, peut-être. Je ne sais pas. Je n’essaye pas d’être plus modeste ou quoi que ce soit parce que je partage l’affiche avec Robert de Niro, mais en même temps, c’est un film complètement différent”, estime Al Pacino, près de 50 ans après la sortie du film.

21 mars 2023

Al Pacino : l'acteur sera sur scène pour une soirée exceptionnelle en France 

En octobre 2018, Al Pacino, à l’invitation de Richard Caillat, directeur de théâtres et producteur de spectacles, avait subjugué le Théâtre de Paris lors de deux shows exceptionnels. Et il est de retour le 25 avril prochain à la Salle Pleyel, à Paris. Dans An Evening With Al Pacino, l'artiste évoquera ses plus grands rôles au théâtre et au cinéma, le tout illustré par des extraits de films culte ainsi que des images inédites et plus personnelles. L'occasion de retracer son parcours, d’enfant du Bronx aux scènes mythiques de Broadway. "Le théâtre m’a sauvé la vie", dit-il en se rappelant ses débuts.

L'acteur a créé et incarné les personnages les plus mythiques du 7e art dans plus de quarante films. De Scarface, Serpico, Heat, Donnie Brasco, à la trilogie Godfather, il a reçu à plusieurs reprises les plus grandes distinctions : Oscar, Golden Globe, Tony Award, Emmy Award. Ces dernières années, il a croisé la route de deux autres monstres sacrés du cinéma avec qui il n’avait étrangement jamais travaillé : Quentin Tarantino (Il était une fois à Hollywood) et Martin Scorsese (The Irishman). Avec un tel parcours, n'importe quel mortel prendrait la grosse tête, mais Al Pacino, lui, reste sensible à la plus belle des reconnaissances : celle du public.

16 août 2022

Johnny Depp va réaliser un film sur Modigliani, produit par Al Pacino

Après le procès très médiatisé qui l’a opposé ces derniers mois à son ex-femme Amber Heard, Johnny Depp semble vouloir redonner un coup d’accélérateur à sa carrière. Débarqué de la franchise Les Animaux fantastiques, habitué à voir ses derniers films (City of Lies, Waiting for the barbarians, Minimata) exploités de façon confidentielle, l’acteur de 59 ans retrouve ces jours-ci les plateaux de tournage. Alors qu’il joue actuellement Louis XV dans le Jeanne du Barry de Maïwenn, on apprend via The Hollywood Reporter qu’il compte réaliser l’année prochaine un film sur le peintre et sculpteur Modigliani.

Produit par Depp, Barry Navidi et Al Pacino, ce long-métrage sera le premier que Depp réalisera en un quart de siècle : son coup d’essai, The Brave, dans lequel il jouait aux côtés de Marlon Brando, remonte en effet à 1997. Cette année-là, Depp donnait d’ailleurs également la réplique à son futur producteur, Al Pacino, dans Donnie Brasco. Depuis, il n’avait réalisé que des clips, pour Babybird ou Vanessa Paradis.

Adapté de la pièce de Dennis McIntyre par Jerzy et Mary Kromolowski, le film se concentrera sur 48 heures de la vie d’Amedeo Modigliani, à Paris, en 1916, à un moment décisif de son existence.

"Je suis incroyablement honoré, et rempli d’humilité, à l’idée de porter à l’écran la saga de la vie de monsieur Modigliani, a déclaré Johnny Depp. C’était une vie d’adversités, qui ont finalement été surmontées – une histoire humaine universelle à laquelle tous les spectateurs pourront s’identifier."

Barry Navidi et Al Pacino ont travaillé ensemble sur plusieurs films, dont Salomé, une adaptation d’Oscar Wilde mise en scène par l'acteur de Scarface en 2013. "Ce projet est très cher au cœur d’Al, a déclaré Navidi. Al m’a fait découvrir la pièce Modigliani il y a de nombreuses années et j’en suis instantanément tombé amoureux. C’est une tranche de la vie de Modi et pas une biographie." Le casting du film est encore inconnu et le tournage est annoncé pour le printemps 2023.

20 juin 2022

Al Pacino veut que Timothée Chalamet joue son rôle dans le nouveau Heat

La suite de Heat sortira en librairie en août prochain, écrite par Michael Mann, le réalisateur du film culte sorti en 1995 au cinéma. Cela fait deux ans que son équipe principale devait se réunir pour une projection, et après plusieurs reports liés à l'épidémie de Covid, Al Pacino, Robert De Niro et Art Linson, le producteur de Heat, ont enfin pu participer à une session de questions-réponses avec le public du festival de Tribeca. Le metteur en scène était présent, mais à distance, participant à la rencontre en vidéo car il a été touché par le Covid juste avant l'événement.

Cette projection en 4K a ravi le public, écrit Variety dans son compte-rendu de la soirée, détaillant que de nombreux spectateurs connaissant le film par coeur ont scandé ses répliques cultes au beau milieu de sa diffusion, mais aussi au cours du Q&A, ce qui a parfois déstabilisé Al Pacino. L'interprète du Lieutenant Vincent Hanna a tout de même passé une bonne soirée, et fait quelques révélations. Si la suite de Heat est adaptée au cinéma, il aimerait par exemple que la version jeune de son personnage soit interprétée par Timothée Chalamet, alias Paul Atreides dans Dune. "C'est un acteur merveilleux. Et il a un super look", considère Pacino.

A la question "Comment vous êtes-vous préparés pour ces rôles ?", c'est son partenaire De Niro qui a fait le show en rétorquant avec un sourire : "J'ai braqué quelques banques...". Le duo a aussi confirmé, plus sérieusement, qu'ils n'avaient pas répété la fameuse scène de dialogue dans le café, qui a marqué leur première rencontre à l'écran : "Al et moi n'avons pas répété cette séquence. On trouvait que ce serait mieux de la tourner directement." Pacino confirme : "J'ai souvent répondu aux gens qui me demandaient ce que ça faisait de travailler avec Rob : 'On peut faire ce qu'on veut avec lui.' Peu importe ce que vous jouez, il va vous écouter et réagir en fonction de ce que vous faites, il sera connecté à vous. c'est un vrai luxe de travailler avec quelqu'un comme ça. Car peu importe ce que vous faites, il réagira à cela. Il est toujours là, prêt à jouer avec vous. Je trouve que c'est comme un match de tennis. Dans nos film, il faut toujours maintenir la balle au-dessus du filet pour qu'elle atteigne l'autre personne. Cela offre un bon rythme si vous écoutez bien."

De Niro a aussi profité de la rencontre pour remercier le cinéaste pour "son attention aux détails. Il prend le temps de bien faire, et c'est ça qui rend ses films si spéciaux." Ce à quoi Pacino, qui a lui-même réalisé des films, rétorque : "Et n'oubliez jamais les monteurs ! J'ai toujours l'impression qu'ils arrivent à me rendre plus beau que je ne le suis. C'est quelque chose que je conseille aux acteurs, producteurs, réalisateurs et monteurs : regardez le film avant qu'il soit entièrement monté, car il est difficile de revenir sur quelque chose une fois que c'est fait. Alors que si vous êtes bien attentif dès le début de la fabrication du film, il y a une chance que quelqu'un vous écoute."

Ultime question à propos de Heat : le film de Michael Mann pourrait-il être refait de nos jours ? "Il y a un tas de plus mauvais films que Heat qui le sont, alors pourquoi pas lui ?", répond le producteur du tac au tac. Conscient de l'évolution du cinéma au fil du temps, notamment avec l'arrivée des plateformes de streaming, Pacino ajoute : "Netflix a fait The Irishman, donc c'est jouable, même si cela reste difficile de monter un tel film. Je crois que Netflix, Amazon ou un autre service de streaming pourrait refaire un blockbuster tel que Heat, et même qu'ils se battraient pour le faire."

21 mars 2022

Le Parrain : quand Al Pacino consolait un Francis Ford Coppola en larmes sur le tournage

Ce mois-ci, Le Parrain célèbre en majesté les 50 ans de sa sortie américaine. Outre un fabuleux coffret 4k de la trilogie de Francis Ford Coppola, cet anniversaire est accompagné comme il se doit par une large couverture médiatique d'une partie du casting et du réalisateur, qui évoquent leurs souvenirs de tournage. Et les anecdotes entourant la création de ce film entré dans l'Histoire du cinéma ne manquent pas.

Le réalisateur lui-même nous en avait d'ailleurs raconté plusieurs, notamment concernant Marlon Brando, que la Paramount ne voulait pas parce qu'il était alors considéré comme un empoisonneur au Box Office. Comment le chat que carresse l'intéressé s'était retrouvé dans le film, et même sur une affiche du film; ou encore les difficultés à imposer Al Pacino dans le rôle de Michael Corleone, alors que les Executives du studio n'étaient pas du tout convaincu.

En parlant d'Al Pacino d'ailleurs, outre une très longue interview publiée dans le New York Times à propos du film, l'acteur évoque une anecdote moins connue, rapportée par Variety. Un moment où Pacino fut témoin d'une scène où, épuisé face aux tensions constantes avec la Paramount, Coppola a fondu en larmes après que la Paramount lui avait interdit de faire une seconde prise d'une scène; fameuse d'ailleurs.

"Vous vous souvenez de la scène des funérailles avec Marlon ? C'était en fin de journée, le soleil se couchait. Donc moi, naturellement, je suis content parce que je rentre chez moi boire quelques verres. J'étais en chemin vers ma caravane de tournage en me disant que j'avais été plutôt bon ce jour-là. Je n'avais que très peu de dialogues, pas d'obligation, c'était bien. [...] Donc je reviens à ma caravane. Et là, je vois Francis Ford Coppola, assis sur une pierre tombale, pleurant comme un bébé. Il pleurait vraiment beaucoup."

L'acteur poursuit : "Je me suis approché de lui, et je lui ai dit : "Francis, que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il se passe ?" Il m'a répondu : "ils ne veulent pas me laisser faire une seconde prise !" Pour Pacino, voir pleurer ainsi Coppola parce que le studio lui avait interdit de faire une seconde prise de la scène des funérailles, fut la preuve manifeste de l'attachement viscéral et passionné du cinéaste envers son oeuvre.

"Je suis profondément honoré d'avoir fait ce film. Vraiment. Une oeuvre pour laquelle j'ai eu la chance d'en faire partie. Mais ca m'a pris toute une vie pour l'accepter et avancer. Ce n'est pas comme si j'avais joué Superman".

Pacino fut très mal à l'aise avec le succès. Ses débuts dans Le Parrain, le rôle qui le mettra définitivement sur orbite, furent très difficiles pour lui. "Je voulais être remplacé ; je me demandais ce que je faisais là. Je ne me sentais pas désiré. Jouer demande de la confiance. Vous devez sentir qu'on vous veut dans le rôle" racontera-t-il. Le temps a heureusement depuis fait son oeuvre, et Pacino a délivré dans ce film une des plus grandes compositions de l'Histoire du cinéma américain, et du cinéma tout court.