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02 août 2025

Même si l’allemand est sa langue maternelle, Arnold Schwarzenegger n’a pas eu le droit de doubler son propre personnage dans la saga Terminator

Cela peut sembler surprenant, mais malgré le fait qu’Arnold Schwarzenegger parle couramment allemand, sa langue maternelle, il n’a pas été autorisé à prêter sa propre voix au Terminator dans les versions germanophones du célèbre film de James Cameron. Et la raison est inattendue : son accent jugé trop “campagnard”.

Originaire du petit village de Thal en Autriche, Schwarzenegger parle un allemand teinté de sonorités régionales. Lorsqu’est venu le moment de doubler la saga Terminator pour le public allemand, on aurait pu croire qu’il serait le choix le plus naturel pour incarner lui-même le T-800, ce robot devenu légendaire. Mais les producteurs ont pris une autre direction.

En effet, son accent autrichien, typique des régions rurales, ne correspondait pas à l’image qu’on voulait donner d’un robot du futur. En Autriche et en Allemagne, certains dialectes sont fortement marqués et peuvent donner une impression “provinciale” ou peu sophistiquée à l’oreille du grand public. L’idée qu’un cyborg ultra-avancé venu du futur s’exprime comme un habitant d’un petit village a donc été jugée inappropriée.

C’est finalement Thomas Danneberg, célèbre doubleur allemand, qui a prêté sa voix à Schwarzenegger dans Terminator. Il a non seulement interprété le T-800 avec gravité et autorité, mais est aussi devenu la voix allemande attitrée d’Arnold dans de nombreux autres films culte comme Predator, Total Recall ou True Lies. Danneberg a ainsi accompagné la carrière de l’acteur pendant des décennies, jusqu’à Terminator Genisys en 2015.

Une ironie du sort, donc, pour celui qui a incarné l’un des personnages les plus iconiques du cinéma : il n’aura jamais eu l’occasion d’entendre son personnage parler sa langue d’origine à l’écran avec sa propre voix.

04 juin 2025

Patrick et Arnold Schwarzenegger évoquent les accusations de népotisme les visant

Patrick Schwarzenegger fait le même métier que son père Arnold, et cela en énerve certains.

L’un est une star bien connue du cinéma d’action tandis que l’autre a commencé à percer sur le petit écran grâce à son rôle dans la série dramatique The White Lotus. Au regard des exploits de la star de Terminator et de la descendance de la mère de son fils, Maria Shriver, nièce de l’ancien président américain John F. Kennedy, il est peu surprenant que des accusations de népotisme aient été portées à l’encontre du comédien de 31 ans en marge du succès de la série de HBO.

Ces dernières ont par ailleurs inquiété les créateurs du show.

« (Le créateur de The White Lotus) Mike White a dit que (le nom Schwarzenegger) venait avec un bagage, l’idée que lorsque vous avez des parents qui réussissent comme c’est le cas pour toi et maman, cela ajoute un niveau supplémentaire à ce que les autres pensent », a expliqué Patrick Schwarzenegger à son père lors d’un échange avec Variety. « Mike s’inquiétait de ce que les autres diraient s’il me choisissait. Et c’est ce qu’ils ont fait - ils s’en sont souciés ; les gens ont dit que j’avais obtenu le rôle grâce à toi et à maman. »

Cette inquiétude a également traversé l’esprit de l’acteur, qui comptait bien ne pas laisser son patronyme prendre le dessus sur sa réputation.

« Au début de ma carrière, je me suis parfois demandé s’il était judicieux de prendre un pseudonyme », a-t-il avoué. Mais le jeune homme s’est ravisé avec un peu de recul : « Il m’a fallu un certain temps pour arriver à un point où j’étais moins préoccupé par le fait de vivre dans votre ombre que par le fait de vouloir faire les choses comme je pensais devoir les faire ».

Heureusement, Patrick Schwarzenegger a choisi de conserver son nom de famille. Une décision qui a ravi son père ! « Je suis content que tu aies gardé ton nom, parce que maintenant je peux m’en attribuer le mérite », s’est amusé ce dernier.

En plus de 50 ans de carrière au cinéma, la star de Commando a eu le temps de constater des exemples de « népotisme » où certains descendants de célébrités sont parvenus à se dissocier de leurs parents aux yeux du public grâce à leurs exploits. L’acteur de 77 ans a utilisé comme exemple l’actrice Jamie Lee Curtis, fille des comédiens Tony Curtis et Janet Leigh. « Tu as rejoint une liste très courte de personnes », a-t-il souligné auprès de son fils. « Tu sais, Jamie Lee Curtis - je pense qu’elle est l’une des plus grandes actrices de l’histoire. Si vous montrez que vous avez de la substance, vous pouvez vous débarrasser de l’idée de népotisme. »

04 avril 2025

Fubar : La série avec Arnold Schwarzenegger aura une saison 2

En 2023, après plus de quarante ans de carrière au cinéma (entrecoupée de ses deux mandats de Gouverneur de Californie), Arnold Schwarzenegger a fait ses débuts comme acteur principal de série dans Fubar, une production Netflix. Cette comédie d’action le met en scène dans le rôle d’un père de famille espion, découvrant que sa fille exerce secrètement le même métier que lui.

Fubar est en quelque sorte un remake de son propre film True Lies, à ceci près qu’il est ici question d’un père et d’une fille et non d’un couple marié. Nommée cette année aux Oscars pour son rôle dans Un parfait inconnu, Monica Barbaro incarne Emma Brunner, la fille de Schwarzy. Un duo qui fonctionne bien à l’écran, et que les fans seront heureux de retrouver dans la nouvelle saison du programme.

Cette nouvelle saison accueillera une invitée de marque, en la personne de Carrie-Anne Moss. La Trinity de la saga Matrix prêtera ses traits à l’espionne est-allemande Greta Nelson, qui est également une ancienne conquête de Luke (Schwarzenegger). Dans quel camp se rangera ce visage du passé, alors que les Brunner vont devoir faire face à une nouvelle menace ?

La diffusion de cette nouvelle saison de Fubar est prévue pour le 12 juin prochain sur Netflix.

21 septembre 2024

Pas d'Arnold Schwarzenegger dans le prochain Terminator ? Une piste est à l'étude pour relancer l'une des plus grandes sagas de science-fiction

James Cameron, maître du box-office avec la saga Avatar, a de la suite dans les idées ! Le réalisateur a affirmé son intention de ressusciter la franchise Terminator au cinéma, malgré l'échec cuisant de Genisys et Dark Fate.

Même s'il reste très mystérieux sur la forme que pourrait prendre le film, James Cameron a donné quelques informations de taille. Comme il l'explique au magazine Empire, le nouveau volet en préparation aura pour changement majeur de n'inclure aucun des personnages des films précédents, et n’inclura pas l'iconographie de la saga non plus.

Il s'explique : "Vous perdez un nouveau public car ces nouveaux spectateurs ne s'intéressent pas à ce que vous pensez être ce qui pourrait les intéresser. C'est le danger aussi évidemment avec Avatar mais je crois que nous avons prouvé quelque chose pour le public nouveau".

Cela voudrait dire que ni Arnold Schwarzenegger, ni Linda Hamilton ne seraient de l'aventure. Cameron veut se concentrer sur de nouveaux personnages principaux. .

Interrogé par The Hollywood Reporter, il y a quelques semaines, le metteur en scène canadien avait indiqué : "Je travaille sur mon propre projet Terminator. Cela n'a rien à voir avec la nouvelle série. Comme dans le cas des Chroniques de Sarah Connor, [les créateurs de Terminator Zero] ont parfois abordé des choses avec lesquelles j'avais joué de manière totalement indépendante. Il y a donc une certaine curiosité. Ce n'est pas une curiosité brûlante, mais, évidemment, ce serait bien de voir le projet aboutir", a-t-il indiqué.

"C'est totalement confidentiel. Je ne veux pas avoir à envoyer un agent robotique potentiellement dangereux si vous en parliez, même rétroactivement", a-t-il poursuivi, avec une touche d'humour.

Toutefois, le cinéaste et producteur n'a pas non plus clairement affirmé qu'il réaliserait lui-même ce projet Terminator au cinéma.

Pour rappel, il a auparavant mis en scène les deux premiers épisodes avant de passer le relais à Jonathan Mostow pour Le Soulèvement des Machines, McG pour Renaissance, Alan Taylor pour Genisys et Tim Miller pour Dark Fate.

À noter que James Cameron avait aussi abordé le sujet du bout des lèvres lors d'une conférence en décembre dernier : "Si je devais réaliser un autre long-métrage Terminator et, peut-être, essayer de relancer la franchise, je me concentrerais sur le côté intelligence artificielle et moins sur des mauvais robots devenus fous. C'est en discussion mais rien n'a encore été décidé", avait-il confié.

Pour le moment, le cinéaste est très occupé avec la post-production d'Avatar 3 et le tournage du 4ème volet. James Cameron a d'ailleurs tenu à clarifier ses propos datant de juillet 2022 ; il évoquait le fait de passer peut-être le flambeau à un autre réalisateur pour les suites d'Avatar.

"Bien sûr que je vais les réaliser. Absolument. Je veux dire, ils vont devoir se lever tôt pour m'arrêter. J'ai plein d'énergie, j'aime faire ce que je fais. Pourquoi ne le ferais-je pas ? Et ils sont écrits, d'ailleurs. J'ai relu les scénarios il y a un mois. Ce sont des histoires passionnantes. Il faut les mettre en scène. Quelqu'un d'autre le fera uniquement si je me fais renverser par un bus ou que je me retrouve dans un poumon d'acier", a-t-il affirmé avec assurance.

Pour le moment les dates de sorties des suites de la saga sont les suivantes : Avatar Fire and Ash arrivera le 17 décembre 2025. Le 4ème épisode débarquera le 19 décembre 2029 et le 5ème opus nous sera offert le 17 décembre 2031.

29 avril 2024

Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone se remémorent le temps où ils étaient des rivaux

S’il y a bien une rivalité qui a fait les beaux jours du cinéma d’action dans les années 80 et 90, c’est celle qui opposait Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone. Et alors que la hache de guerre est enterrée depuis bien longtemps, les deux « haltères ego » peuvent aujourd’hui se dire combien ils avaient eu conscience dès le départ que cette compétition, parfois grotesque, les poussait vers l’avant.

« Il n’y a pas de doute là-dessus : Il m’a beaucoup aidé dans ma carrière parce que j’avais un objectif que je pouvais poursuivre », a concédé le Terminator, avant de laisser la parole à Rambo lors d’une interview vidéo conjointe avec TMZ diffusée par la Fox.

« Quand il est arrivé, je me suis dit qu’il y avait enfin quelque chose qui me motivait », a enchaîné Sylvester Stallone. « Dès que je l’ai vu, j’ai eu l’impression de deux mâles alpha qui s’affrontaient. Parce qu’il apparaissait, si j’ose dire, comme une concurrence, une menace, quel que soit le mot que vous voulez utiliser. »

Une rivalité qui a rapidement payé puisque, dès 1977, Sylvester Stallone avait décroché l’Oscar du Meilleur film pour Rocky tandis qu’Arnold Schwarzenegger avait été élu Nouvelle star de l’année lors des Golden Globes.

25 mars 2024

Daniel Beretta: la voix française d'Arnold Schwarzenegger s'est éteinte à l'âge de 77 ans

Un mois après la disparition d'Alain Dorval, célèbre voix française de Sylvester Stallone, son "adversaire" s'est éteint. Daniel Beretta, qui a prêté sa voix à Arnold Schwarzenegger sur une trentaine de films des années 1980 à 2010 est décédé dans la nuit de vendredi à samedi.

Ce week-end, sa famille a confirmé sa disparition, sa fille Barbara Beretta expliquant qu'il était "mort dans son sommeil" dans sa maison d'Ajaccio. Christophe Mondoloni, l'adjoint au maire de la ville corse, a précisé à l'AFP avoir été touché par la disparition de cet "Ajaccien de cœur, installé ici depuis 50 ans", précisant que "Daniel était très investi au niveau culturel, de bon conseil pour les comédiens insulaires".

Au départ, Daniel Beretta rêvait de faire carrière dans la musique, formant notamment un duo avec Richard de Bordeaux dans les années 1960. Il a ensuite écrit "La Rua Madureira" avec Nino Ferrer, et collaboré avec Mireille Mathieu, entre autres. Il a joué dans sa première pièce dès 1967, en remplacement de Michel Delpech pour Copains clopants. C'est en partie grâce à son talent pour le chant qu'il a par la suite débuté dans le doublage : il a été choisi pour être la voix française du héros de l'opéra rock Jesus Christ Superstar (1972), justement parce qu'il pouvait à la fois jouer la comédie et interpréter en français les parties chantées.

Apparaissant physiquement dans de multiples rôles au cinéma ou à la télévision, par exemple Un été sauvage (1970) de Marcel Camus, La poursuite implacable (1973) de Sergio Sollima ou Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau, Daniel Beretta est devenu le doubleur français principal d'Arnold Schwarzenegger en 1988 pour Double détente. A la demande de la star américaine ! Il avait raconté à l'AFP en 1994 avoir été validé par Schwarzy en personne, conquis par sa voix au téléphone.

Daniel Beretta a alors doublé Schwarzy sur tous ses films jusqu'à la toute fin des années 2010 : Total Recall, Terminator 2 et ses suites, Last Action Hero, True Lies, Expendables... mais aussi lors d'interviews télévisées françaises de la star, ou quand celle-ci faisait de drôles de caméos, par exemple en tant que "président Schwarzenegger" dans Les Simpson – le film, ou dans des jeux vidéo faisant référence à sa carrière, tels que Terminator 3 ou Age of Conan. Il été remplacé par Thierry Hancisse sur les derniers projets de l'acteur, son dernier doublage d'Arnold remontant à La Légende du dragon, en 2019.

En plus d'être la voix française officielle de Schwarzenegger, Daniel Beretta a doublé Rutger Hauer (Impact Imminent, péril en mer...), Liam Neeson (K-19, Battleship...), Ernie Hudson (Oz, New York Police Judiciaire...) ou Dolph Lundgren (Etat d'urgence) à plusieurs reprises. Il a également marqué les jeunes spectateurs avec ses voix de Lumière, personnage clé de La Belle et la Bête des studios Disney (1992) ou du Maire de L'Etrange de Monsieur Jack, ainsi que d'un public plus âgé : il a doublé Batou dans plusieurs adaptations de Ghost in the Shell, et a participé aux jeux vidéo Splinter Cell en tant que Sam Fisher.

Daniel Beretta avait 77 ans.

18 janvier 2024

Arnold Schwarzenegger : l’acteur américain détenu plusieurs heures à l’aéroport de Munich

Mercredi 17 janvier 2024, Arnold Schwarzenegger a été retenu pendant plusieurs heures à l’aéroport de Munich (sud de l’Allemagne). L’ancien acteur et gouverneur de Californie a dû faire face aux douanes alors qu'il n'avait pas déclaré un bijou de valeur.

Une expérience qui ne devait pas être très agréable. Mercredi 17 janvier 2024, Arnold Schwarzenegger a été retenu plusieurs heures à l’aéroport de Munich (sud de l’Allemagne) alors qu'il n'avait pas déclaré à la douane une montre de valeur destinée à la vente. Le célèbre acteur âgé de 76 ans venait d'arriver des Etats-Unis lorsqu'il a dû faire face à la douane. Les objets de valeur dépassant un certain prix doivent souvent être déclarés lors d'un voyage international.

Un porte-parole de la douane, Thomas Meister, avait indiqué à l'AFP que la montre qui était portée par Arnold Schwarzenegger devrait rester à Munich. Il a également expliqué qu'une procédure pénale pour fraude fiscale contre l’ancien gouverneur de Californie avait été engagée.

15 décembre 2023

Le Contrat : Arnold Schwarzenegger a été forcé de jouer dans ce film

Alors qu'il était en train de devenir une énorme star après Conan le barbare et Terminator, Arnold Schwarzenegger a été forcé de tourner un film d'action bourrin mal reçu ! 

Le Contrat de John Irvin fait partie des pires films de l'acteur bodybuildé, mais pourquoi a-t-il été obligé de le faire ?

A l'époque, Arnold Schwarzenegger était sous contrat avec le producteur italien Dino De Laurentiis. Ce dernier lui a offert sa chance en lui confiant le rôle de Conan le barbare dans le film éponyme et sa suite, Conan le destructeur, mais leur collaboration s'est mal terminée.

Le financier a contraint l'acteur à tourner quatre semaines (au lieu d'une) sur le film Kalidor, la légende du talisman, dans lequel il ne devait jouer qu'une courte apparition, transformant le film - intitulé "Red Sonja" en VO - en un film avec Schwarzenegger en tête d'affiche.

Après cette filouterie, Schwarzenegger comprend qu'il doit se détacher du producteur pour poursuivre sa carrière comme il l'entend. Il accepte donc de tourner le film Le Contrat à la condition d'être libéré du sien avec De Laurentiis. Le titre français est un bon moyen mnémotechnique pour se rappeler de cette anecdote !

Le Contrat raconte comment Mark Kaminsky, ex-agent du FBI viré pour sa brutalité, est contacté par son ancien chef pour infiltrer un gang mafieux dirigé par un certain Patrovina, et éliminer ses membres un par un. Kaminsky accepte, espérant que cette mission lui permettra de réintégrer le Bureau.

Dino De Laurentiis espère que le succès du Contrat lui permettra de gagner suffisamment d'argent pour financer Total Recall, qu'il compte adapter sur grand écran avec Patrick Swayze, au détriment de Schwarzy, qui adorerait jouer le rôle de Doug Quaid.

Finalement, Le Contrat est un échec critique comme public, précipitant la faillite du producteur et mettant fin à ses rêves d'adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick.

Un projet pas perdu pour tout le monde, puisque les droits du livre SF seront vendus à la société Carolco Pictures, qui l'adaptera en 1990 avec un certain... Arnold Schwarzenegger ! Une belle revanche pour l'acteur !

20 novembre 2023

Pourquoi Arnold Schwarzenegger n'est pas revenu dans la franchise Predator ?

Le label "culte" est souvent galvaudé, assaisonné à peu près à toutes les sauces. Mais ici, sur une icône du film d'action des années 80 comme Predator, il mérite plus que jamais d'être employé.

Première collaboration entre Arnold Schwarzenegger et le metteur en scène John McTiernan, ce mélange absolument parfait de SF / action / horreur tourné en pleine jungle mexicaine introduit une créature devenue un emblème de la pop culture.

Avec ses effets spéciaux impressionnants pour l'époque, ses orgies de fusillades, son escouade de gros bras garantis 100% machos, dont chacune des répliques est connue sur le bouts des doigts par les fans ("s’il peut saigner... On peut le tuer", "aiguise-moi ça", "j'ai pas le temps de saigner"...), Predator est un monument du film badass comme on n'en fait plus.

Une époque déjà lointaine qui fleurait bon les actioners peuplant les rayons des vidéo-clubs. Mais si beaucoup de ses congénères sont tombés au champ d'honneur, le Predator de John McTiernan n'accuse absolument pas le poids des ans.

Hélas, c'est peu dire que la franchise a été en déclinant au gré des opus suivants, entre les crossover Alien Vs Predator, le Predators de 2010 ou The Predator sorti huit ans plus tard, et réalisé par Shane Black, qui incarnait Hawkins dans le film de 1987. Si le solide Prey a singulièrement rehaussé le niveau, le film a atterri directement sur la plateforme Disney+.

Arnold Schwarzenegger a exprimé à plusieurs reprises son intérêt à reprendre son rôle du mercenaire Dutch et à combattre à nouveau le Predator. Il en fut même question à l'origine dans Predator 2. Mais au final, rien n'a été fait, ce qui était principalement dû au fait que Schwarzenegger n'était pas satisfait de l'ampleur de son rôle...

En l'occurrence celui qui fut offert par Shane Black dans The Predator : Arnie devait y faire une apparition. Trop peu pour l'acteur, comme il l'a expliqué dans une interview accordée à Yahoo en avril 2017 :

"Ils m'ont demandé [d'y participer], j'ai lu le script, et je n'ai pas aimé, quelle que soit l'offre qui m'était faite. Je ne ferai donc pas le film. A moins qu'ils ne réécrivent le script, ou qu'ils en fassent un rôle plus consistant. En l'état actuel, c'est non. Je ne ferai pas ce film".

Le lendemain de la publication de cette interview, Shane Black avait tenu a réagir sur X (anciennement Twitter), laissant entendre qu'il allait dans le sens de l'acteur : "Je lui ai parlé, je pense que c'était parce qu'il estimait n'avoir pas assez de choses à faire. Pas assez de présence dans le film".

06 novembre 2023

Arnold Schwarzenegger révèle avoir payé un coach pour effacer son accent autrichien

En arrivant aux États-Unis, Arnold Schwarzegger n’avait pas oublié d’apporter son accent autrichien dans sa valise. Même s’il avait la carrure parfaite, l’élocution de cet homme d’action demeurait un frein pour certaines productions.

“J’avais un coach d’anglais, un coach d’acting, un coach en élocution et un coach spécialisé dans la suppression d’accent, qui est décédé à ce jour, sinon je lui aurais demandé un remboursement. “, a déclaré Schwarzenegger lors du Graham Norton Show.  

Ce qui est drôle, c’est tout ce qu’ils ont dit. Les producteurs d’Hollywood, les réalisateurs et tous les génies disaient que c’était un obstacle pour moi alors que c’est devenu un atout. ", a ajouté Schwarzenegger.

Il faut noter que les premiers rôles phares de la carrière de l’acteur, Conan le Barbare et Terminator, ont été renforcés par son accent épais. L'acteur se remémore les mots de James Cameron, ce dernier soulignant l’élocution signifiante pour le rôle d’un androïde.

 “Ce qui a fait fonctionner Terminator et pourquoi il a réussi, c’est parce que Schwarzenegger parle comme une machine “, affirmait le réalisateur à la sortie du premier film, en 1984.

Lors de cette discussion, le journaliste n'a pas manqué d'aborder sa rivalité au box-office avec Sylvester Stallone. Les deux acteurs sont devenus des icônes du cinéma d’action pratiquement en même temps puisque Terminator et Rambo sont sorti durant la même période.

“Nous étions des rivaux du cinéma, nous avons poussé la compétition à l’extrême – nous devions tous les deux avoir le meilleur corps, nous devions tuer plus de gens dans nos films et nous devions avoir les plus grosses explosions“, se souvient Schwarzenegger.

L'acteur souligne alors que l'investissement commun dans la chaîne de restaurants Planet Hollywood les a beaucoup rapprochés.

"Puis, lorsque nous avons tous deux investi dans Planet Hollywood, nous avons commencé à faire le tour du monde ensemble pour en faire la promotion et nous sommes devenus des amis fantastiques. C’est un grand être humain et nous sommes maintenant inséparables."

30 octobre 2023

Conan le barbare, avec Arnold Schwarzenegger, ressort en 4K dans un coffret collector

Le sang va couler ! Conan le Barbare (John Milius, 1982) et sa suite Conan le Destructeur (Richard Fleischer, 1984) vont être édités dans un tout nouveau coffret collector The Conan Chronicles en édition limitée. Le Cimmérien est le rôle qui a propulsé Arnold Schwarzenegger en superstar planétaire et Arrow Films, l’éditeur du coffret, propose une toute nouvelle restauration 4K à partir des négatifs des deux blockbusters. 

Conan le Barbare sera disponible en trois versions différentes : la version cinéma de 127 minutes, la version “international cut” de 129 minutes ainsi que la version longue de 130 minutes. L’image s’accompagnant du son, les deux films bénéficient d’une restauration audio remixée en Dolby Atmos. De nombreux bonus sont également disponibles : des commentaires audio originaux des réalisateurs John Milius et Richard Fleisher, mais également des commentaires inédits par l’historien du cinéma Paul M. Sammon.

Des personnalités du cinéma ont été spécialement interviewées pour l’occasion comme le directeur artistique William Stout, le chef costumier John Bloomfield, Colin Arthur et Ron Hone en charge des effets spéciaux, les animateurs Peter Kuran et Katherine Kean ainsi que le réalisateur Robert Eggers (The Witch, The Northman) et les auteurs John Walsh (Conan le Barbare : l'histoire d’un film culte) et Alfio Leotto. Le coffret comprend également le documentaire Conan Unchained : The Making of Conan, datant de 2000. 

Ca n’est qu’un échantillon du nombre impressionnant d’interviews et participations de la part de l’équipe du film, de spécialistes sur le sujet ou d’autres personnalités du cinéma. Bien évidemment, coffret collector oblige, il renferme des posters recto-verso des deux films, douze cartes postales recto-verso collector ainsi qu’un livret illustré. Le coffret The Conan Chronicles est édité par Arrow Films et sortira le 16 janvier 2024. Il est déjà disponible en précommande.

26 octobre 2023

Arnold Schwarzenegger veut du « sang jeune » aux prochaines élections présidentielles américaines

Les Américains s’apprêtent bientôt à élire le prochain locataire de la Maison-Blanche, et pour Arnold Schwarzenegger, l’élu devrait être jeune. Le Terminator commence à en avoir visiblement marre de devoir choisir entre des personnes au crépuscule de leur vie.

« J’espère simplement que l’Amérique trouve du sang jeune. Parce que moi, je trouve cela un peu bizarre que nous ayons une bataille aujourd’hui entre des gens qui approchent des 80 ans ou les ont tout juste, et non des gens dans les 40-50 ans ou même plus jeunes et leur laisser une chance de faire du bon travail », explique Arnold Schwarzenegger à la BBC.

A 80 ans, Joe Biden compte bien se présenter à sa réélection pour le camp démocrate. Et côté républicain, Donald Trump, 77 ans, espère bien diriger de nouveau le pays malgré toutes les affaires dans lesquelles il est empêtré. On peut donc considérer qu’Arnold Schwarzenegger n’est pas du tout fan de ces candidats autoproclamés.

Cependant, sa théorie sur le besoin de jeunesse pour renouveler la politique américaine a des limites… quand il s’agit de lui ! Lors de son entretien, l’acteur de 76 ans n’a pas caché qu’il aurait aimé se présenter aux élections présidentielles américaines de 2024. Or, n’étant pas né sur le sol américain, l’Autrichien naturalisé depuis quarante ans qu’il est ne peut pas concourir à la magistrature suprême. Cependant, si tel était le cas, il l’assure, il ferait « un bon président ».

Néanmoins il ne compte pas se battre pour changer la loi, car ce serait un « peu égoïste » de sa part.

11 juillet 2023

Pour Arnold Schwarzenegger, le Terminator est « devenu une réalité »

Pour Arnold Schwarzenegger, il ne fait plus de doute que James Cameron a prédit le futur avec sa saga Terminator. Lors d’un événement organisé en parallèle de la parution d’un livre à sa gloire sobrement intitulé ARNOLD, l’icône hollywoodienne a exprimé ses craintes face à l’intelligence artificielle (IA).

Pour l’acteur et homme politique, la réalité n’est plus très loin de rejoindre la fiction. « Aujourd’hui, tout le monde est effrayé [par l’IA], et par la direction que ça prend. Et ce film, Terminator, parle des machines qui acquièrent une conscience et se soulèvent », a-t-il déclaré lors de cet événement couvert par le NME.

L’acteur a souligné la clairvoyance de James Cameron, le film ayant été réalisé en 1984, à une époque où l’IA était encore du domaine de la science-fiction.

« En quelques décennies, c’est devenu une réalité. Ce n’est plus de la fantaisie ou une projection futuriste. C’est là », a ajouté Arnold Schwarzenegger avant de continuer son éloge de James Cameron.

« C’est juste un scénariste extraordinaire et un réalisateur incroyable », a-t-il poursuivi. « Mon seul crédit pour le personnage est de l’avoir interprété comme je l’ai interprété. Mais c’est James Cameron qui a créé ce personnage. Et il l’a si bien écrit, comme il a si bien écrit le film, que ça fait de lui le réalisateur numéro un dans le monde entier. »

19 juin 2023

Fubar sur Netflix : la série avec Arnold Schwarznegger renouvelée pour une saison 2

Le roi de l’action a de beaux restes. Le 25 mai dernier, Arnold Schwarzenegger a dévoilé sur Netflix Fubar, sa toute première série mettant en scène un agent secret en équipe avec sa fille sur les traces d’un redoutable trafiquant.

Entre règlements de comptes familiaux et choc des générations, cette comédie d’action renoue avec l’esprit divertissant du cinéma des années 80.

Bien que propulsée dès sa sortie en tête du classement des programmes les plus consultés sur la plateforme, la série n’a pas pour autant convaincu les fans les plus inconditionnels de Schwarzenegger. En témoigne sa note spectateurs sur AlloCiné de 3,3/5, comprenant aussi bien des critiques dithyrambiques que des avis plus négatifs, voire complètement hostiles.

Tandis que la série a bénéficié d’une importante couverture promotionnelle, avec notamment un clip intronisant Schwarzy comme nouveau responsable de l’action chez Netflix, l’avenir de la série était resté en suspens alors qu’aucune saison supplémentaire n’avait été annoncée par la plateforme.

Mais la venue de l’équipe de la série à l’événement Tudum au Brésil ce week-end a donné l’occasion idéale à Netflix d’annoncer qu’une saison 2 de Fubar verrait bel et bien le jour.

Une bonne nouvelle pour les fans de la série (visiblement plus nombreux qu’on ne le croit) mais également pour Schwarzenegger, qui s’est réjoui sur les réseaux sociaux de retrouver prochainement sa "famille Fubar".

La première saison de la série Fubar est à retrouver dès à présent sur Netflix.

06 juin 2023

Arnold Schwarzenegger : ce pseudonyme utilisé par l'acteur à ses débuts

Arnold Schwarzenegger est sans doute l'un des acteurs les plus connus du grand public. Grand adepte du culturisme, son impressionnante musculature lui permet de dérocher un ticket doré pour Hollywood et de collaborer avec plusieurs cinéastes reconnus comme James Cameron, Paul Verhoeven ou encore Ivan Reitman. À partir des années 1980, celui qui deviendra plus tard gouverneur de Californie de 2003 à 2011 devient une vedette culte du cinéma d'action et apparaît dans plusieurs sagas telles que Terminator et Expendables. Durant cette période, l'acteur entretien d'ailleurs une forte rivalité avec Sylvester Stallone, son principal concurrent dans l'industrie avec qui il noue finalement une amitié au début des années 1990.

Avant de connaître le succès, Arnold Schwarzenegger naît en Autriche de parents catholiques pratiquants et reçoit une éducation stricte de la part de son père militaire. C'est grâce à son titre de Mr. Univers en 1967 que le jeune homme quitte son village natale pour rejoindre les États-Unis où il tourne dans son premier long-métrage, Hercule à New York, sorti en 1970. Lors de ses premiers pas devant la caméra, l'interprète désormais âgé de 75 ans se voit obligé de changer sa véritable identité pour adopter un autre nom, comme le révèle le documentaire Arnold, disponible ce mercredi 7 juin 2023 sur la plateforme Netflix.

Au générique, il n'est pas Arnold Schwarzenegger mais Arnold Strong. L'ex-époux de Maria Shriver utilise ce pseudonyme sur les conseils de l'équipe de production du film qui le pousse à mettre en avant son activité de bodybuilder afin de séduire le public. Pour les mêmes raisons, il est également poussé à travailler sur son accent autrichien bien trop prononcé pour les téléspectateurs américains. "Les américains veulent entendre leurs idoles parler comme John Wayne, pas comme vous", se souvient Arnold Schwarzenegger dans ledit documentaire qui abordera entre autres son histoire adultère et son fils illégitime.

29 mai 2023

Arnold Schwarzenegger raconte comment son père l’a rendu accro au sport dès son plus jeune âge

Aujourd’hui encore, Arnold Schwarzenegger ne démarre pas une journée sans faire un minimum d’exercices. Un véritable mode de vie qu’il doit avant tout à son éducation, et plus particulièrement à son père.

« Vous savez, je ne me considère pas comme quelqu’un de discipliné. Parce que faire du sport le matin est quelque chose que je fais depuis que je suis petit », a expliqué à Entertainment Tonight l’acteur qui, à 75 ans, revient dans la nouvelle série d’action-comédie sur Netflix, intitulée FUBAR.

« Je me souviens que mon père me disait, “ Tu ne peux pas prendre ton petit-déjeuner en premier, tu dois le gagner. Tu dois faire 200 abdos et autant de pompes. ” C’est comme ça que j’ai grandi et c’est toujours ce que je fais aujourd’hui. »

Mais pour l’icône hollywoodienne, il ne s’agit plus de faire du sport pour obtenir ou garder son physique hors normes, mais tout simplement pour se sentir bien.

« J’ai juste besoin d’avoir mon heure de sport et puis de faire un peu de vélo histoire de maintenir mon cardio », a poursuivi Arnold Schwarzenegger.

« Ça vous permet juste de vous sentir bien, peu importe ce que vous faites. Que vous fassiez une série, un film ou même que vous soyez en train d’écrire un livre ou de préparer un discours. Peu importe ce que vous faites, vous avez besoin de vous sentir en forme et plein d’énergie. » 

24 mai 2023

Arnold Schwarzenegger est content de la façon dont son divorce de Maria Shriver s’est déroulé

En 2011, Maria Shriver demandait le divorce à Arnold Schwarzenegger. Ce dernier avait révélé l’existence d’un fils caché né de sa liaison avec Mildred Baena, la femme de ménage de la famille. L’an passé, soit plus d’une décennie après, ils sont enfin parvenus à se mettre d’accord sur les termes de la procédure. Une issue qui satisfait l’acteur et homme politique qui a aujourd’hui retrouvé le bonheur avec une autre femme.

« Le divorce a été très, très difficile au départ. Mais à l’arrivée vous passez à autre chose. J’ai une petite amie merveilleuse, Heather Milligan, qui réussit très bien dans sa carrière. Je suis très fier d’elle et je l’aime », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé au Hollywood Reporter pour la promotion de Fubar, sa nouvelle série Netflix.

D’ailleurs le personnage qu’Arnold Schwarzenegger campe dans cette série d’espionnage n’est pas sans rappeler sa propre histoire. Il y incarne en effet un homme dont le mariage ne fonctionne pas, et ce, précisément parce qu’il n’est pas fidèle. Une résonance autobiographique que l’acteur reconnaît volontiers.

« On dirait un documentaire. La différence avec la série, c’est qu’il n’a pas l’impression d’être infidèle parce que le fait de séduire des agents de la CIA fait partie de son travail, a poursuivi l’icône hollywoodienne. Mais en ce qui concerne mon mariage, tout est ma faute. Cet échec m’appartient. Et puis, dans la série, il est encore complètement amoureux de son épouse. » 

22 mai 2023

Arnold Schwarzenegger revient sur l'échec de Last Action Hero

Arnold Schwarzenegger est synonyme de film d’action et superproductions légendaires. Mais au-delà de Terminator et Total Recall, toute la filmographie de l’acteur n’a pas fait l’unanimité et certains projets n’ont pas rencontré le succès escompté. Parfois injustement, selon le principal intéressé… surtout en ce qui concerne Last Action Hero.

Dans une interview accordée à The Hollywood Reporter, via MoviePilot, l’ancien gouverneur de Californie revient sur l’échec de cette comédie d’action fantastique de 1993 réalisée par John McTiernan qui a sombré dans l’oubli.

"Il a été assassiné avant d’avoir été vu. C’était littéralement une attaque politique parce que je faisais campagne pour [George H.W. Bush] mais Bill Clinton a gagné. Last Action Hero était génial – ce n’était pas fantastique mais c’était sous-estimé. Maintenant, de plus en plus de gens le voient et disent : ‘J’adore ce film.’ Je reçois les chèques résiduels donc je sais que c’est vrai. Il a rapporté de l’argent – c’est toujours une chose importante pour moi. Parce que c’est du show ‘business’, non ?"

Pour rappel, le film suit les aventures de Danny Madigan (Austin O’Brien), un jeune cinéphile de onze ans qui, grâce à un ticket magique, peut se transporter dans le monde – fictif – de son personnage de film d’action préféré. Ce dernier, Jack Slater (Arnold Schwarzenegger), est un croisé des temps modernes et, ensemble, ils affrontent le danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnées s’emparent du ticket et atteignent New York, où le crime paie encore plus qu’au cinéma.

Histoire de politique ou pas, le film est aussi connu pour avoir rencontré plusieurs obstacles lors de sa phase d’écriture. Last Action Hero bénéficiait au départ d’un scénario original de Zak Penn et Adam Leff, destiné à parodier les films d’action typiques comme ceux écrits par Shane Black. Ironiquement, le studio a ensuite demandé à ce dernier de réécrire le film. Plusieurs scénaristes (non crédités) ont ensuite retravaillé le scénario – dont Carrie Fisher – si bien que l’histoire finale diffère fortement de l’originale.

Le long métrage a fini ainsi par échouer au box-office n’ayant rapporté “que” 137.3 millions de dollars contre un budget de 85 millions. Trente ans plus tard, Last Action Hero reste toutefois une parodie de film d’action fun et sous-estimée qu’on vous propose de découvrir si ce n’est pas déjà fait.

17 mai 2023

Arnold Schwarzenegger dit adieu à Terminator

C'est le rôle qui fait de lui une superstar, au coeur des années 1980. Alors champion de bodybuilding, l'Autrichien Arnold Schwarzenegger débarque à Hollywood pour faire l'acteur et crève l'écran en Terminator. Un personnage qui lui collera à la peau toute sa vie et qu'il jouait encore 30 ans plus tard, dans Terminator (en 2019). Mais cette fois, il dit adieu aux cyborgs.

Après être apparu dans six films Terminator, Arnold Schwarzenegger annonce qu'il arrête : "La franchise n'est pas terminée. Mais moi, j'en ai fini", dit-il dans le Hollywood Reporter. "J'ai compris le message des fans, ce message clamé haut et fort que le monde veut passer à autre chose, à une autre version de Terminator. Quelqu'un doit trouver une bonne idée maintenant..."

Arnold Schwarzenegger fait ici référence aux flops des deux derniers opus. Il explique : "Terminator a été grandement à l'origine de mon succès, donc j'aurai toujours beaucoup d'affection pour cette saga. Les trois premiers films étaient super. Mais après, il y a eu le numéro 4, Salvation, dans lequel je ne jouais pas parce que j'étais Gouverneur de Californie à cette époque. Ensuite, il y a eu Terminator : Genisys et Terminaor : Dark Fate, qui n'ont pas été à la hauteur, en ce qui me concerne. Nous le savions à l'avance parce qu'ils n'étaient tout simplement pas bien écrits", résume l'acteur.

Terminator : Dark Fate, marqué par le retour de Linda Hamilton, s'est largement planté au box-office, avec seulement 261 millions de dollars de recettes mondiales.

La suite de Jumeaux est morte selon Arnold Schwarzenegger

La récente apparition de Arnold Schwarzenegger et Danny et DeVito au dîner des correspondants de la Maison Blanche est visiblement la seule suite de Jumeaux à laquelle on aura droit ! 35 ans après le film culte qui réunissait les improbables frères Benedict, le deuxième volet se fait toujours désirer et son Schwarzy, le projet est même mort.

Dans une interview avec The Hollywood Reporter, Schwarzenegger rejette la responsabilité de l'abandon de Triplets sur Jason Reitman, fils du réalisateur de Jumeaux, Ivan Reitman, qui n'a pas repris le projet à la mort de son père :

"Jason Reitman a tout foutu en l'air ! Il a littéralement arrêté le projet à la mort de son père. Son père voulait de le faire, vraiment le faire. Moi aussi je voulais le faire vraiment. Danny DeVito y tenait également. Nous avions le financement. Mais quand son père est décédé, Jason a dit qu'il n'avait "jamais aimé l'idée" - alors il l'a enterrée."

Arnold Schwarzenegger et Danny et DeVito ne se retrouveront donc pas pour Jumeaux 2, mais un autre film devrait réunir le duo culte : "On développe un autre film avec Danny", dit-il mystérieusement. "C'est tellement fun de travailler avec lui et il est tellement talentueux."

Rappelons qu'Ivan Reitman devait réaliser Triplets, mais il est mort, à 75 ans, en 2022. Son fils, Jason Reitman, a repris ses SOS Fantômes pour Ghostbusters: Afterlife en 2021 et il tourner actuellement la suite.