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10 juin 2024

La maison de production Blumhouse va travailler avec Brandon Cronenberg pour des jeux vidéo

Petite séquence flashback. Fondée en 2000 et principalement connue pour être derrière de nombreuses productions horrifiques, mais pas seulement (elle a notamment coproduit le second film de Damien Chazelle, Whiplash), la maison de production Blumhouse, qui porte le nom de son fondateur, Jason Blum, annonçait en février 2023 la création d'une filiale consacrée au développement de jeux vidéo, ainsi qu'à leurs éditions.

Baptisée Blumhouse Games, elle se concentre notamment à développer des partenariats avec des studios de développement indépendants, pour créer des jeux d'épouvante / horreur, restant en cela en adéquation avec le credo de la maison mère. Et, fidèle également à la logique des budgets ultra maîtrisés de Jason Blum, ceux de ces futurs jeux vidéo ne dépasseront pas les 10 millions de dollars.

A la tête de Blumhouse Games : Zach Wood, un vétéran de l'industrie, notamment passé par les studio Arkhane et Santa Monica (pour rappel, le studio derrière la franchise God of War), épaulé dans sa tâche par Don Sechler, un ancien de Playstation.

Profitant de la conférence du Summer Games Fest ce week-end, Blumhouse Games a annoncé une salve de six jeux en développements.

 Parmi ces titres, on relève tout particulièrement Code Name: Project C. Développé par le studio Half Mermaid Productions, basé à New York, le jeu est conçu par un étonnant tandem.

Sam Barlow, brillant créateur des jeux Her Story (2015) et Telling Lies (2019) dans lesquels il exploite des images en prises de vue réelles, et qui s'était fait connaître pour avoir écrit et conçu les deux jeux de la série Silent Hill développés au Royaume-Uni : Silent Hill: Origins (2008) et Silent Hill: Shattered Memories (2009). Et Brandon Cronenberg, fils de David Cronenberg, réalisateur notamment du cauchemar futuriste Possessor.

Code Name: Project C, dont la catchline est "Le futur est fait pour être brisé", sera de la SF (qu'on imagine teintée d'horreur, logiquement) et réalisé en Full Motion Vidéo, à l'instar des précédentes productions de Sam Barlow citées plus haut. Aucune autre image autre que celle présentée dans le trailer n'a pour le moment été dévoilée.

09 juin 2021

Bryan Fuller prépare un remake de Christine pour Blumhouse

Parmi les nombreuses adaptations de romans de Stephen King, Christine est souvent citée comme l'une des meilleures, aux côtés de Carrie, Misery, Les Evadés, Shining ou La Ligne verte. En 1983, John Carpenter a su tirer le meilleur de cette histoire de voiture tueuse, qui devient si protectrice envers son nouveau propriétaire, qui l'a réparée après des années à être malmenée par ses anciens conducteurs, qu'elle s'attaque à tous ceux qui oseraient s'en approcher d'un peu trop près !

Le studio Blumhouse, spécialisé dans les productions horrifiques (Insidious, Get Out, Split...) vient d'annoncer, en partenariat avec Sony Pictures, le lancement d'un remake, près de 40 ans après sa sortie initiale. C'est Bryan Fuller, le créateur de la série Hannibal, qui en sera le scénariste et réalisateur. Il est encore trop tôt pour connaître le casting de cette nouvelle version, mais la production a précisé que l'histoire ne serait pas modernisée : Christine devrait toujours se dérouler dans les années 1980. Une manière de surfer sur les succès de Stranger Things, Ca, etc. ?

15 février 2021

Paranormal Activity : un reboot en préparation chez Blumhouse

Sorti en 2009 en France, Paranormal Activity a marqué les esprits, terrorisant toute une génération de spectateurs. Tourné pour seulement 15.000 dollars, le film a rapporté 193 millions de billets verts. La société de production Blumhouse est alors devenue la spécialiste du genre épouvante, produisant des films d'horreur à petits budgets devenant des cartons planétaires.

Ainsi, durant près d'une décennie, la saga Paranormal Activity a généré plusieurs suites et un spin-off, The Marked Ones. En tout, les six longs-métrages sortis entre 2007 et 2015 ont rapporté 900 millions de dollars de recettes mondiales. Cinq ans après le 5ème et dernier opus, Blumhouse a annoncé la mise en chantier d'un reboot de la franchise qui a popularisé le found-footage, au même titre que Blair Witch ou Rec.

Christopher Landon, metteur en scène du spin-off The Marked Ones et de Happy Birthdead, va écrire le scénario de ce reboot. Il sera mis en scène par William Eubank, à qui l'on doit le récent Underwater avec Kristen Stewart. Oren Peli, créateur de la franchise, sera aussi de la partie en tant que producteur, en compagnie de Jason Blum.

Cette nouvelle version devrait sortir le 4 mars 2022 dans les salles américaines.

27 octobre 2020

Freaky : sortie décalée pour la comédie d'horreur Blumhouse

Couvre-feu oblige, Freaky, le nouveau long-métrage horrifique du réalisateur d'Happy Birthdead vient à son tour d'être décalé. Le film de Christopher Landon était annoncé au 23 décembre avant de prendre la place laissée vacante par Mourir peut attendre (désormais daté au 31 mars 2021) , le 11 novembre. Universal, qui distribue le film, vient néanmoins d'annoncer que le film de body swap était décalé sans nouvelle date de sortie.

Porté par Vince Vaughn et Kathryn Newton (vu dans Big Little Lies et The Society), Freaky suit Millie, une adolescente de 17 ans qui devient la cible du Boucher, un tueur en série tristement notoire. Lorsque, sous l’effet du poignard antique du Boucher ils se réveillent dans le corps de l’autre, Millie n’a alors que 24 heures pour retrouver son corps afin de ne pas rester coincée pour le restant de ses jours dans la peau d’un tueur en série d’une cinquantaine d’années. Tâche délicate étant donné qu’elle ressemble désormais à une armoire à glace psychopathe, recherché par la police et cible d’une chasse à l’homme locale… alors que le Boucher, lui, dans la peau de la jeune fille, est bien décidé à célébrer un retour en fanfare dans un bain de sang.

10 septembre 2020

Bande-annonce de Freaky, la nouvelle comédie horrifique Blumhouse avec Vince Vaughn dans le corps d'une adolescente

Après Happy Birthdead et sa suite, qui revisitaient la boucle temporelle d’Un jour sans fin en mettant en scène une jeune étudiante qui revivait sans cesse le jour de sa mort, le réalisateur Christopher Landon s’attaque cette fois au body swap, technique narrative qui consiste à faire échanger à deux personnages leur corps. Un concept déjà utilisé dans des comédies comme Freaky Friday, Une nana au poil ou encore Echange Standard.

Dans Freaky, les choses prennent une tournure plus sanglante : on y suit Millie Kessler, une adolescente de 17 ans prise pour cible par le Boucher, un tueur en série tristement notoire. Ses ennuis ne font que commencer puisqu’après avoir été attaquée par lui, Millie se réveille dans le corps du psychopathe et inversement. Il ne lui reste plus que 24h pour retrouver son corps avant de rester coincée à jamais dans celui du Boucher.

Le Boucher est incarné par Vince Vaughn, tandis que l’héroïne est interprétée par Kathryn Newton, vue dans Big Little Lies et The Society sur Netflix. Produit par Jason Blum, Freaky sera visible en salles le 23 décembre prochain. De quoi passer des fêtes de fin d'année mortelles. 

29 juillet 2020

The Vigil : c'est quoi cette nouvelle production Blumhouse ?

Petits budgets pour gros succès. Depuis plus d'une décennie, la recette Blumhouse fait son effet. Des franchises Paranormal Activity et Insidious au très primé Get Out de Jordan Peele, la société de Jason Blum ne cesse de secouer le monde de l'horreur. Leur dernier film, The Vigil, réalisé par Keith Thomas, débarque dans les salles ce 29 juillet 2020 et s'appuie sur une tradition de la religion juive pour offrir aux spectateurs quelques frissons. Présenté au festival de Gérardmer en début d'année 2020, le long métrage suit Yakov (Dave Davis), un jeune homme ayant tourné le dos à la communauté hassidique, mais qui accepte, pour des raisons financières, une mission de shomer (dans la culture juive, le shomer reste près du corps d'une personne décédée le temps d'une nuit, NDLR). Seul et isolé avec ce cadavre recouvert d'un drap blanc, Yakov n'aura d'autre choix que de se confrontrer à un démon venu du passé et à ses peurs les plus profondes.

Avec son tout premier long métrage, Keith Thomas souhaitait "faire quelque chose de différent, qui n'a jamais été fait auparavant". Il est vrai, qu'à quelques exceptions près, la culture juive est peu traitée dans le cinéma de genre. Né d'une mère croyante et d'un père athée, le cinéaste ne s'est intéressé au Judaïsme qu'après le lycée. C'est en lisant de nombreux textes qu'il a découvert le rôle du shomer. "Rester seul dans une pièce avec, pour seule compagnie, un corps sans vie, c'est l'idée parfaite pour un film d'horreur", s'amuse-t-il. Pour aborder ce sujet, il s'est informé auprès de plusieurs membres de la communauté juive : "Je connais quelques shomers et, bien sûr, ils ne trouvent pas ça terrifiant. Ils doivent prier toute la nuit et ne peuvent pas bouger, ni aller aux toilettes, par respect pour le mort."

De l'écriture du scénario au plateau de tournage, la mise en chantier de The Vigil a été plutôt rapide. "J'ai conçu le scénario en trois mois, je l'ai peaufiné pendant six mois et quatre mois plus tard, j'étais derrière la caméra pendant dix-huit jours", explique Keith Thomas. Véritable huis clos, le film repose principalement sur les épaules de son acteur principal, Dave Davis, qui incarne Yakov, le veilleur. "Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai su que c'était lui, se remémore le metteur en scène. Il avait un vrai équilibre, entre force et fragilité, qui était nécessaire au film. De plus, ce n'est pas un rôle très bavard, alors il me fallait un comédien qui soit expressif, que l'on puisse lire la peur sur son visage." Pendant trois semaines, Dave Davis a étudié de nombreux rites auprès de la communauté, au point même de se fondre dans la masse passé quelques jours. 

Pour lui faire face, le réalisateur devait trouver une entité, un monstre. Une tâche plus compliquée qu'il n'y paraît car "la religion juive contient peu de démons". C'est finalement en la présence du Mazik - qui signifie "destructeur" en hébreux - que Keith Thomas a trouvé son inspiration. À l'écran, il le voulait le plus réaliste possible. "J'ai imaginé son apparence, mais je voulais utiliser le moins d'effets numériques possible. Il n'y a que deux plans en CGI dans le film. J'ai même essayé de trouver un acteur qui puisse tourner sa tête à 180°, en vain", précise-t-il. Pour instaurer un vrai climat de peur, le cinéaste mise plus sur le silence et l'attente que les jumpscares. "Le plus important, pour moi, c'est le moment de flottement, où l'on fait durer la tension. C'est comme la lente montée d'un manège à sensations fortes."

Après The Vigil, Keith Thomas s'attaquera à un nouveau projet et pas des moindres : une nouvelle adaptation de Charlie, roman de Stephen King, publié en 1980, et déjà adapté au cinéma quatre ans plus tard avec Drew Barrymore dans le rôle-titre."Lorsque Blumhouse a vu The Vigil à Toronto, ils m'ont proposé cette offre et je ne pouvais pas refuser", se réjouit-il. Le scénario est écrit par Scott Teems, qui signe la suite Halloween Kills, au cinéma en octobre 2021, et se voudra plus fidèle au livre que la première version. "Je suis impatient et c'est un film qui s'appelle Firestarter, alors attendez-vous à voir des gens brûler vifs (rires)."