Chris Pine se dit “abasourdi” par l'annulation de Wonder Woman 3

Depuis que James Gunn – actuellement en train de tourner un nouveau Superman – et Peter Safran ont pris la relève des studios DC, l’agenda super-héroïque a été quelque peu chamboulé. La raison ? Les nouveaux patrons comptent bien faire valoir leur vision du DC Universe, ce qui oblige à quelques sacrifices.

Alors que Gal Gadot avait annoncé une suite à Wonder Woman 1984, sorti en 2020, Gunn et Safran ont démenti cette information, arguant que “rien n’a jamais été promis à Gal Gadot concernant Wonder Woman 3”.

Un retournement de situation qui ne semble pas plaire à tout le monde. Parmi les mécontents : Chris Pine, l’interprète de Steve Trevor, le petit ami du personnage de Gal Gadot. Interrogé à ce sujet par Business Insider, l’acteur que l’on connaît également pour Un Mariage de princesse, Into the Woods et la sage Star Trek déclare :

"Je suis abasourdi qu'ils aient dit non à une franchise d'un milliard de dollars et qu'ils aient décidé de changer de cap. Je ne sais pas quel raisonnement il y a derrière cette décision ; c'est au-dessus de mes compétences, mais Wonder Woman est un personnage incroyable. Patty [Jenkins] est une réalisatrice tellement réfléchie.”

D’ailleurs, c’est la réalisatrice et scénariste de Monster et des Wonder Woman, qui l’avait convaincu d’accepter le rôle de Steve Trevor.

"Je n'avais aucune envie de jouer le petit ami, et cela me semblait être un second rôle, raconte-t-il. Puis, en discutant avec Patty, elle m'a dit : ‘Oublie le côté super-héros, c'est une romance, c'est Casablanca, c'est ça le film que je veux faire’. Je me suis dit : ‘Oh, c'est vraiment cool’. Parce que quand est-ce qu’on a vu un film de super-héros qui est une histoire d'amour, en fin de compte ? Cela n'avait rien à voir avec le fait de faire exploser des trucs."

Une relation qui justifie la loyauté sans arrière-pensée de Chris Pine (depuis, Patty Jenkins a d'ailleurs produit Poolman, le premier film réalisé par Chris Pine, encore inédit en France). Attention, spoilers !

Car l’avis de Chris Pine est objectif, et n'a rien à voir avec la perspective probable de perdre son rôle, pour la simple est bonne raison que son personnage, Steve, est mort dans la franchise. Lorsqu’on lui demande s’il pourrait reprendre son personnage s’il s’avérait que James Gunne et Peter Safran changent d’avis, le comédien de quarante-trois ans rétorque : "Moi ? Non. Homie est mort. Steve est gonzo. Ce serait ridicule d'essayer de me ramener”.

Cette décision de DC Studios n'impacte donc pas les plans de carrière de Chris Pine. Pour Gal Gadot et Patty Jenkins, au cœur de la franchise, c’est une autre histoire.

DC Studios dément Gal Gadot : pas de Wonder Woman 3 en vue

D'après ce que j'ai entendu de James et de Peter, nous allons développer un Wonder Woman 3 ensemble" disait Gal Gadot cette semaine, en marge de la promo du film Netflix Agent Stone. Une position que DC Studios a tenu à démentir catégoriquement dans la foulée.

Via Variety, James Gunn et Peter Safran ont fait savoir qu'ils n'avaient actuellement aucun projet pour Wonder Woman au-delà de la série préquelle Paradise Lost en cours de développement pour la plateforme Max. Selon des sources DC citées par Variety, un Wonder Woman 3 n'est pas prévu !

Elles vont même plus loin en soulignant que "rien n'a jamais été promis à Gal Gadot concernant Wonder Woman 3" et qu'il n'y a pas eu de "discussion définitive" sur le transfert de son personnage dans le nouvel univers DC en cours de création.

En clair, l'actrice a mal compris. Ou elle a sur-interprété une disussion avec les deux patrons de DC Studios. En tout cas, selon toutes vraisemblances, Wonder Woman ne fera pas partie du prochain DC Universe.

Gal Gadot confirme un Wonder Woman 3 intégré au nouveau DC Universe de James Gunn

Alors que Warner Bros. a l'ambition de relancer entièrement sa franchise super-héroïque sous la houlette de James Gunn et Peter Safran, les anciens héros DC sont petit à petit mis à la retraite, à l'image de Henry Cavill en Superman, prochainement remplacé. Ce ne sera pas le cas, a priori, de Gal Gadot.

La star israélienne annonce aujourd'hui dans une nouvelle interview avec ComicBook.com, qu'elle devrait bien tourner prochainement Wonder Woman 3. La suite a été annoncée pour la première fois en 2021 et doit être écrite et réalisée par Patty Jenkins, avant d'être mis en stand-by peu après.

Mais Gal Gadot semble assurer que le film se fera et qu'il sera lié au nouveau DC Universe, en collaboration avec les nouveaux boss de DC Studios : 

"J'adore incarner Wonder Woman. C'est un personnage proche et cher à mon cœur. D'après ce que j'ai entendu de James et de Peter, nous allons développer une Wonder Woman 3 ensemble."

Reste à savoir dans quelle mesure cette Wonder Woman, avec tout son historique, pourra s'intégrer à la nouvelle saga DC, aux côtés des nouveaux Superman et Batman.

Notons par ailleurs que Gal Gadot ne donne aucun calendrier. On ne sait pas du tout quand est envisagé la sortie de Wonder Woman 3. Le premier film du nouveau DC Universe sera Superman : Legacy en juillet 2025.

Superman et Wonder Woman effacés du film The Flash

Selon ComingSoon et The Hollywood Reporter, le prochain The Flash, qui devrait sortir le 14 juin 2023, n’inclura plus les caméos de Superman et de Wonder Woman, incarnés par Henry Cavill et Gal Gadot.

Bien qu’elles aient déjà été filmées, les scènes en question auraient ainsi été coupées du film de super-héros avec Ezra Miller en tête d’affiche, un peu plus de six mois avant la date de sortie du film. Il s’agirait là d’une autre étape vers la fin de l’ancien univers étendu de DC pour faire place au nouvel univers créé par les co-PDG de DC Studios, James Gunn et Peter Safran.

La nouvelle survient peu de temps après que Henry Cavill ait annoncé qu’il ne jouerait plus Superman à la suite de conversations avec James Gunn sur l’avenir des adaptations cinématographiques de DC.

Dans cette même optique, le studio a également choisi de ne plus aller de l’avant avec la version de Wonder Woman 3 de Patty Jenkins – deux indicateurs solides qui prouvent bien que DC s’est engagé dans une refonte complète, un redémarrage qui coupera donc tous les ponts avec le régime précédent.

Avec ses remaniements, en plus de la rumeur selon laquelle Jason Momoa quitterait potentiellement Aquaman pour pouvoir jouer le super-méchant Lobo, il semble que le DC Universe qui a commencé avec Man of Steel de 2013 touche réellement à sa fin.

Parmi les quatre films DC confirmés pour 2023, The Flash sera le deuxième à voir le jour sur grand écran le 14 juin. Shazam! La Rage des Dieux devrait sortir le 22 mars, Blue Beetle le 16 août et Aquaman et le Royaume perdu le 20 décembre.

En attendant, les nostalgiques peuvent se rendre sur Amazon Prime Video pour y retrouver Henry Cavill et Gal Gadot dans Justice League ou encore dans le premier volet de Wonder Woman.

Wonder Woman est bien une icône queer selon Lynda Carter

En ce début du mois de juin, Lynda Carter a souhaité un "bon mois des fiertés" à ses "followers", sur Twitter, avec un joli dessin de Wonder Woman et ce commentaire : "Je suis si contente de célébrer avec tous mes amis et fans LGBTQIA+."

Un message qui a entraîné des centaines de messages positifs, mais aussi des réponses plus virulentes, ce qui a poussé l'interprète inoubliable de la super-héroïne dans les années 1970 à poursuivre. Répondant à quelqu'un lui affirmant que "Wonder Woman n'est pas un super-héros pour les gays", elle a répliqué : "Vous avez raison, elle est un super-héros pour les bisexuels !" Puis elle a partagé une interview de Greg Rucka, dans laquelle l'auteur de comics défendait la sexualité de l'héroïne, qui est tombée amoureuse d'un homme, Steve Trevor, tout en ayant eu des relations saphiques lorsqu'elle vivait au sein des Amazones, un peuple composé uniquement de femmes. "Je n'ai pas écrit Wonder Woman, poursuit Carter, mais si vous voulez argumenter qu'elle n'est pas une icône trans ou queer, c'est que vous n'y prêtez pas assez attention." "A chaque fois que quelqu'un vient me dire que WW les a aidés, alors qu'ils cachaient leur homosexualité, cela me rappelle à quel point ce rôle est important", ajoute-t-elle avant de conclure avec une photo d'elle-même prenant la pose en Diana Prince/Wonder Woman. "J'aime recevoir tout l'amour des fans LGBTQ+, aujourd'hui. Alors voici une photo avec une pose que j'appelle 'je suis prête à battre tous vos proches homophobes.' Je rigole. (Vraiment ?) Ahah !"

Au sein de l'interview partagée par Lynda Carter et datant de 2016, Rucka était justement interrogé sur la bisexualité de son héroïne. "Quand vous pensez au concept de Themyscira (ou de 'L'Île du Paradis', qui est uniquement composée de femmes Amazones), la réponse est : 'Comment pourraient-elles ne pas avoir de relations avec des personnes du même sexe ?' On est d'accord ? Cela n'aurait aucun sens logique, sinon. C'est censé être le Paradis, un endroit où l'on vit heureux. Dans ce contexte de vie heureuse, un individu a besoin d'avoir un partenaire, une relation romantique et sexuelle qui l'épanouit. Et les seules options sur cette île sont les femmes. Mais une Amazone ne regarde pas une autre Amazone pour lui dire : 'Tu es gay.' Elles ne le font pas, car ce concept n'existe pas. Vous voulez dire que Diana a déjà été amoureuse d'autres femmes ? Qu'elle a eu des relations avec elle ? Dans mon approche et celle de Nicola, la réponse est oui, évidemment." Au passage, l'écrivain réfutait l'idée qu'elle ait quitté l'île uniquement pour les beaux yeux de Steve Trevor : "Je trouve que cela diminue son héroïsme. Elle ne part pas à cause de Steve. Elle part parce qu'elle veut découvrir le monde, et que quelqu'un de son clan doit y aller. Elle se dit que c'est à elle de faire ce sacrifice."

Wonder Woman 1984 : le réalisateur égyptien Mohamed Diab tacle le film avec Gal Gadot

La prochaine série de Marvel de Disney Plus déplace le MCU en Afrique du Nord, sous la direction du cinéaste  égyptien, Mohamed Diab, qui a réalisé quatre des six épisodes. Plus encore, Moon Knight est un super-héros infusé à la mythologie égyptienne, puisque c'est du Dieu égyptien de la lune, Khonshu, qu'il tire son pouvoir. 

Forcément, la symbolique est grande pour Marvel, qui se tourne vers l'Orient et le monde arabe pour la première fois. Alors Mohamed Diab a fait très attention à la manière dont il a représenté son pays à l'écran : "Dans mon approche, l'Égypte a tenu une grande part, car elle a été dépeinte de manière inauthentique tout au long de l'histoire d'Hollywood. Toujours de manière exotique. Appelons cela de l'orientalisme..." décrypte le réalisateur pour SFX Magazine. "Cela nous déshumanise. Nous sommes toujours à moitié nus, nous sommes toujours sexy, nous sommes toujours méchants, nous sommes toujours exagérés..."

Et Diab de citer concrètement Wonder Woman 1984 comme un exemple récent de l'échec d'Hollywood en Égypte. La suite de Patty Jenkins se déroule en partie là-bas et a été accusée, à sa sortie, de véhiculer des stéréotypes douteux : "Vous ne voyez jamais Le Caire dans les films. Vous voyez toujours la Jordanie utilisée comme décor pour représenter Le Caire, ou bien le Maroc, parfois l'Espagne... Cela nous met vraiment en colère", renchérit Mohamed Diab. "Je me souviens avoir vu Wonder Woman 1984 et il y avait une grosse séquence en Egypte et c'était une honte pour nous. Vous aviez un Cheikh... Non mais sérieux ! Cela n'a aucun sens pour nous. L'Égypte ressemblait à un pays du Moyen Âge. Elle ressemblait au désert."

Ainsi, le cinéaste est en mission pour son pays, avec Moon Knight, tout simplement parce que "l'Egypte fait partie de la série car elle fait partie de la bande dessinée. Cela fait partie de la façon dont le personnage obtient ses pouvoirs. C'est ancré là-dedans. Il y avait certainement de la place pour jouer avec les codes, mais tout en gardant cela aussi authentique que possible, dans le domaine du fantastique. D'ailleurs, même dans les bandes dessinées originales, ils ont fait un excellent travail de recherche et essayé de rendre l'Égypte authentique".

Moon Knight sera lancée le 30 mars prochain, sur Disney+.

Justice League : Gal Gadot confirme que Joss Whedon a menacé sa carrière si elle ne lui obéissait pas

Gal Gadot ne s’était jamais vraiment confiée sur ce qu’il s’était passé pendant le tournage de Justice League. Tout juste savait-on que la star avait eu un accrochage avec Joss Whedon et que le comportement du cinéaste avait mis en colère la star de Wonder Woman. L’actrice avait, jusqu’à présent en tout cas, refusé de sortir de sa réserve. 

Gal Gadot vient cependant de répondre à une interview de la chaîne de télévision israélienne N12. Dans l’entretien, la journaliste Yuna Leibzon rappelle que Joss Whedon s’est permis de donner comme unique indication à l’actrice « d’être belle et de dire ses dialogues ». « Mais vous n’alliez certainement pas le laisser s’en sortir comme ça ? », demande-t-elle. Et Gal Gadot de répondre : « Non. Ce qu’il s’est passé avec Joss c’est qu’il a menacé ma carrière et il m’a dit que si je me permettais de lui répondre, il me pourrirait. Alors j’ai réglé le problème tout de suite, sur le moment ».

On ignore comment Gal Gadot a « réglé le problème » Joss Whedon, mais une chose est sûre : sa carrière ne semble pas avoir souffert de ce conflit avec le cinéaste, alors que celle de ce dernier va très mal. Le créateur de Buffy Contre les Vampires est resté très discret depuis l’émergence des premières allégations sur son comportement « toxique » sur le tournage du blockbuster de DC Comics, par Ray Fisher, qui incarnait Cyborg.

Depuis, d’autres acteurs et actrices ont eux aussi révélé à quel point il leur avait pourri la vie, comme Charisma Carpenter, une des stars de Buffy et de son spin-off Angel. Michelle Trachtenberg, une autre actrice de Buffy contre les Vampires qui était mineure au moment où elle a été choisie pour incarner la petite sœur du personnage titre, a de son côté révélé que le réalisateur n’était pas autorisé à rester seul dans la même pièce qu’elle en raison de certains de ses commentaires.

Wonder Woman 1984 avec Gal Gadot sortira directement en VOD, DVD et Canal+ en France

Le film consacré à la superhéroïne ne connaîtra pas de diffusion dans les salles obscures en France à cause de la crise sanitaire. Vendredi, Warner Bros a annoncé que le blockbuster dans lequel Gal Gadot est en tête d’affiche serait disponible en ligne, sur support physique et sur Canal +.

Le film aurait dû sortir originellement fin 2020, et les salles de cinéma misaient gros dessus. Mais les cinémas ont finalement dû rester fermés en raison de la pandémie. En France, où des centaines de films sont en souffrance en attendant la réouverture des salles, les règles de la chronologie des médias empêchent un film déjà diffusé à la télévision, en ligne ou en DVD, de sortir au cinéma. La major hollywoodienne a donc préféré renoncer au grand écran et privilégier une sortie « le 31 mars en achat digital », sur plusieurs sites, puis le 7 avril « en VOD, DVD, Blu-Ray » notamment, ainsi qu’une « diffusion prochaine et en exclusivité sur Canal+ ».

Après un premier opus qui avait rapporté plus de 800 millions de dollars en 2017, ce deuxième volet, d’une durée de deux heures et trente minutes, est à nouveau confié à la réalisatrice américaine Patty Jenkins et à l’actrice israélienne Gal Gadot. Cette dernière renfile le costume aux couleurs de la bannière étoilée, et revient en 1984, dans l’Amérique du consumérisme triomphant. Elle mène une vie anonyme et tranquille, jusqu’à ce que les évènements l’obligent à chevaucher à nouveau la foudre. Armée de son lasso de vérité, elle doit rétablir la paix, la justice et éviter l’apocalypse.

Warner Bros n’est pas la seule major à devoir composer avec la pandémie. Universal, de son côté, a fait la semaine dernière une croix sur le premier semestre en modifiant les dates de sortie d’une série de films (Les Croods, Fast and Furious, les Minions). Blockbuster le plus attendu par les salles, le James Bond Mourir peut attendre, dont la sortie fait figure d’arlésienne pour le cinéma mondial depuis des mois, est toujours officiellement prévu pour le 6 octobre 2021.