Jodie Foster et la France, c’est une véritable histoire d’amour. L’actrice, qui forme un couple de cinéma dans Vie Privée, à l’affiche le 26 novembre, ne cesse d’évoquer au fil de sa promo ses liens profonds avec la France.
Entre l’appartement sur l’île Saint-Louis qu’elle a vendu il y a dix ans, et sa sœur qui n’a pas quitté Paris depuis ses 22 ans, comme elle le confiait à Madame Figaro, l’actrice est comme un poisson dans l’eau dans l’Hexagone. Au point que celle qui « déteste » parler de politique s’est risquée pour La Tribune Dimanche à évoquer la situation actuelle outre-Atlantique. Et le constat est sans appel ; la vie « difficile » dans son pays rend les gens « pleins d’angoisse et de souffrance ».
L’actrice oscarisée est donc heureuse d’avoir pu échapper à ce climat hostile le temps d’un tournage. « C’était génial de quitter un peu la confusion civile, de pouvoir parler de choses un peu plus intellectuelles et avec de l’humour », assure-t-elle. Toutefois, l’icône hollywoodienne de 63 ans jette des ponts entre les deux continents. « Ici ou là-bas, on a envie de s’entendre, de se parler, de se moquer… mais pas de se battre ».
Selon elle, le public aurait besoin « de films légers avec un humanisme très romantique ». « Je le ressens fortement aux États-Unis », a-t-elle partagé. Malgré tout, Jodie Foster « reste obsédée par la culture américaine » et ne compte pas forcément développer d’autres projets en France, elle qui voudrait se « focaliser sur la réalisation ». « Pourquoi et comment nous, les Américains, sommes devenus ce que nous sommes ? Ayant pu vivre ailleurs et en prenant du recul, j’ai toujours eu envie de creuser cette question », a-t-elle expliqué. Vie Privée, de Rebecca Zlotowski, rassemble à l’écran Jodie Foster, Daniel Auteuil, Vincent Lacoste, Virginie Efira et Mathieu Amalric.





