Un chercheur en physique nucléaire, Armstrong, rompt sans explications avec sa fiancée et assistante, Sarah, avant de se rendre à un congrès à Copenhague. Intriguée, elle le suit et découvre qu'il part en réalité pour Berlin-Est. Décidée a comprendre, elle prend le même avion et se rend compte que le professeur semble avoir choisi de vivre a l'Est...
Ce pitch, c'est celui du thriller d'espionnage Le Rideau déchiré mis en scène par le Britannique Alfred Hitchcock. Sortie en salles en 1966, cette oeuvre sur fond de guerre froide, portée par Paul Newman et Julie Andrews, deux des plus grandes stars hollywoodiennes de l'époque, se distingue par la solidité de son intrigue et par un suspense allant crescendo (normal lorsque c'est le maître du genre qui est aux commandes), notamment avec une scène de bus particulièrement efficace.
Et puis il y a LA scène. Si Alfred Hitchcock a signé nombre de séquences éprouvantes tout au long de son illustre carrière, celle du meurtre dans Le Rideau déchiré est sans doute la plus marquante. Longue et réaliste, particulièrement pénible, elle ne vous laissera pas indifférents.
Comme souvent dans ses films, Alfred Hitchcock fait un caméo. On peut ainsi apercevoir le cinéaste, au début du film, assis dans le hall de l'Hôtel d'Angleterre, et entendre en fond The Funeral March of a Marionette, musique de Charles Gounod plus connue pour être le thème de la série... Alfred Hitchcock présente !
On notera enfin pour l'anecdote qu'un certain Steven Spielberg était dans les parages lorsqu'Hitchcock tournait Le Rideau déchiré sur les plateaux d'Universal. Il put l'observer travailler durant quelques minutes avant, comme il l'expliquait au micro de nos confrères du Figaro, de se faire renvoyer par un membre de l'équipe du film !
Le Rideau déchiré ce soir sur Arte à 20h55





