Artus devient Cyrano de Bergerac dans Les Caprices de l’enfant roi

Fort de ses 11 millions d'entrées pour Un p’tit truc en plus, Artus change de registre et passe au classique en se mettant derrière le nez, que dis-je, la péninsule de Cyrano de Bergerac.

Pour Michel Leclerc, il sera le célèbre écrivain du XVIIe siècle, entré dans la postérité grâce au roman d'Edmond Rostand. Car on oublie que Cyrano a réellement existé et le réalisateur du Nom des Gens a brodé autour de lui une fiction historique librement inspirée de personnages réels : on y retrouvera D'Artagnan, Anne d'Autriche, le jeune Louis XIV, Molière et Madeleine Béjart dans une drôle de comédie historique ambitieuse intitulée Les Caprices de l’enfant roi.

Le tournage a débuté ces derniers entre les Pays de la Loire et l’Île-de-France. Le synopsis détaille :

"1651. Louis (pas encore XIV) est un jeune adolescent. Alors que la Fronde menace, sa mère Anne d’Autriche décide d’exfiltrer son fils pour le mettre à l’abri et le remplace par un sosie. Louis est confié par D'Artagnan à Cyrano de Bergerac qui le cache au sein de la troupe de théâtre de Madeleine Béjart et Molière. Tandis que Madeleine et Cyrano se découvrent une passion commune pour le jeune Molière, Louis découvre la vie et ses plaisirs, l’art et le travail, le courage et la stratégie, tout ce qui fera de lui le Roi Soleil."

Artus aura la lourde tâche de succéder à Gérard Depardieu, dernier interprète français de Cyrano de Bergerac au cinéma (en 1990 pour Jean-Paul Rappeneau). Il avait remporté le César du Meilleur acteur.

Autour d’Artus, on retrouvera au casting Julia Piaton dans le rôle de Madeleine Béjart, Nemo Schiffman en Molière, Niels Hamel Brochen en jeune Louis XIV, Franck Dubosc en D’Artagnan, Doria Tillier en Anne d’Autriche et Suzanne de Baecque en Grande Demoiselle.

Le film est coécrit par Michel Leclerc et Baya Kasmi, d’après une idée originale d’Alexandre Castagnetti et Leclerc lui-même.

Les Caprices de l’enfant roi sortira en salles courant 2026.

Artus veut tourner un western avec Sayyid El Alami

Pour préparer la sortie en salles de La Pampa, le premier film très réussi d'Antoine Chevrollier (Le Bureau des légendes, Oussekine...), Artus et Sayyid El Alami étaient invités dans l'émission Beau Geste, animée par Pierre Lescure. Ce dernier a pu avoir quelques infos sur le prochain film de l'acteur-réalisateur après le carton plein d'Un p'tit truc en plus, sa comédie aux 11 millions d'entrées à présent nommée aux César. Il n'en dit pas trop pour le moment, mentionnant simplement une comédie western. A la Duels à Davidéjonatown, comme son spectacle qui a connu un joli succès depuis 2017, sur scène et à la télévision ? C'est ce qu'il avait laissé entendre à nos confrères d'Allociné, en comparant aussi son concept au cinéma de Mel Brooks (La Folle histoire de l'espace, Frankenstein Jr...), dont il est fan.

"Pour mon prochain film j'ai envie de faire un western barré, confiait Artus. Je suis en train de l'écrire. Je n'ai pas encore de casting, je n'ai pas l'histoire, j'ai juste l'envie de voyager dans un univers qu'on ne voit pas assez souvent. Je rêve de faire un film à la Mel Brooks, comme Le shérif est en prison. Ce sont des films un peu fous. J'ai 2-3 autres pistes mais je pense que c'est celui-ci qui va se faire. Il y a 90% de chances pour que je fasse ce film."

Auprès du Parisien, il avait expliqué avoir envie de retrouver toute sa troupe d'acteurs porteurs de handicaps d'Un p'tit truc en plus : Boris Pitoëff, Marie Colin, Sofian Ribes, Théophile Leroy, Mayane Sarah El Baze... "Vous serez tous dans le prochain ! Y aura un petit clin d'œil dans tous les cas", promettait-il.

Cette fois, c'est vers son partenaire de jeu de La Pampa qu'il se tourne, assurant qu'il lui a écrit un rôle. "De cowboy ?", demande Lescure. "Il sera Indien, rétorque-t-il. J'ai hâte, parce que je sais que je vais le sortir de sa zone de confort. Le gars un peu beau comme ça... Tu vas voir, on va aller chercher des choses rigolotes." "Moi aussi j'ai hâte !", clame Sayyid.

Artus : l’humoriste dépense 10.000 euros… pour perdre 35 kilos !

Figure incontournable de l'humour en France, Artus multiplie les projets depuis ses débuts dans le show business. En parallèle de la promotion de ses spectacles et films, il se prête régulièrement au jeu des interviews et aborde parfois des aspects plus personnels de sa vie.

En octobre dernier, c'est dans les pages du Monde que le réalisateur d'Un p'tit truc en plus a parlé de son poids.

"Je suis en plein régime, cette fois, je fais le keto [le régime cétogène], des lipides, mais zéro glucide (...) Je fais ripaille chaque mois avec des copains. J’aime les excès, alors je fais attention", avait-il confié avant d'ajouter : "Je sais que mon poids fera sans cesse du yoyo."

Concentré sur sa perte de poids, Artus a finalement réussi à atteindre son but. "Pour la première fois de ma vie, à 37 ans, je me sens en place. J’ai posé mon sac à dos, cette angoisse de ne pas savoir de quoi les lendemains seront faits, j’ai arrêté de courir après ce besoin de sécurité", avait ajouté le comédien.

Avant le tournage de La Pampa (2025), l'acteur affichait une physionomie bonhomme, rappelant ses débuts difficiles, notamment dans Le Bureau des Légendes. "Avec mes 140 kilos, j’avais pris l’habitude de trimballer l’image du gros mec sympa", avait-il indiqué dans les colonnes de Libération en octobre dernier.

Et de confier sur les ondes de RTL : "Je ne crois pas à ce truc de ce dire 'je suis très gros et je m'assure comme ça' (...), ça n'existe pas quelqu'un de 90 ans qui fait 150 kilos. Je l'ai fait pour un film, La Pampa, et je suis très content de l'avoir fait pour ça".

Pour atteindre son objectif, Artus n'a pas hésité à faire appel à un professionnel. "Baptiste, le meilleur coach du monde" : "Il fait aussi la nutrition. Je le remercie du fond du cœur. Il n'a jamais lâché. Il va jusqu'au bout. Je l'aime", écrivait-il récemment.

En plus du coach, l'acteur a-t-il réellement "dépensé 10 000 euros pour une cure d’amincissement en Allemagne ?" Eh bien la réponse est oui !

"J'ai perdu 35 kilos pour tourner dans La Pampa. La nourriture est mon seul vice, et je devrais toujours surveiller mon poids. Dans la vie, si tu m'enlèves le sexe et la bouffe, je quitte le projet (sourire)", a révélé Artus dans Le Parisien Week-End.

Une décision qu'il ne regrette pas : "Je vis beaucoup mieux, je n'ai plus mal au dos, je respire mieux, mes analyses sanguines sont meilleures".

Artus à cœur ouvert sur sa sexualité

Il est devenu un acteur reconnu par ses pairs. Avec le film Un p’tit truc en plus, Artus a réussi à propulser sa carrière d’humoriste sur le grand écran. Et il n’est pas prêt de s’arrêter là, puisqu’il sera à l’affiche de long-métrage d’Antoine Chevrollier, La pampa, dans lequel il va incarner le rôle d’un homosexuel. Dans le cadre de la promotion de ce projet, Artus a donné une interview au magazine Têtu.

Le compagnon de Sarah est alors revenu sur sa vie sexuelle. “J’ai toujours été très ouvert là-dessus. Je suis hétéro, mais j’ai expérimenté beaucoup de choses sexuellement, sans jamais me mettre de barrières, et j’ai déjà eu des relations avec des mecs”. Artus qui se dit hétérosexuel, ne ferme tout de même pas la porte à une expérience avec les hommes : “Peut-être que je me trompe, et qu’un jour j’aurai le coup de foudre pour un gars”. 

Toutefois, Artus se dit très amoureux de son épouse Sarah, épousée en juin 2024. Dans cet entretien, l’humoriste décrit sa femme comme “psychopathe du rangement”. Mais entre les deux tourtereaux, le début de leur relation n’a pas été si facile : “A notre rencontre en 2016, cela a été compliqué. J’étais pacsé, elle était mariée” confiait-il au Figaro. 

Si aujourd’hui, ils ne se sentent pas prêts à avoir un enfant, les deux tourtereaux ont une vie bien remplie :  “Les copains ont toujours droit à une attention délicate. C’est le petit truc en plus de la maison : entre une Orientale qui a grandi au milieu des grandes tables improvisées et Artus, ancien chef cuisinier, la table est conviviale.”

Artus se dit très heureux avec sa compagne : “Sarah est une femme de l’ombre, lui est dans la lumière. Il ne range jamais ses affaires, elle est maniaque. Elle lui apporte un cadre, lui une forme de folie”, précisent nos confrères du Figaro. “Artus essaye de garder les pieds sur terre. L’équilibre familial et amical est important”, avait indiqué Sarah. “Il ne nous manque que des enfants, des petites choses qui courent”, confirme le comédien.

Ainsi, il n’a pas hésité à se confier à cœur ouvert sur sa vie sexuelle. Comme à son habitude, Artus a répondu franchement aux questions sur son intimité. 

Artus revient sur l'accueil cannois de Un p'tit truc en plus

Sorti le 1er mai dernier, Un p'tit truc en plus est le plus gros succès de l'année au box office français avec pas moins de 10,7 millions d'entrées, permettant au film d'Artus de même faire son entrée dans le top 10 des comédies françaises les plus vues de tous les temps, juste derrière Le Corniaud et ses 11,7 millions d'entrées.

L'acteur - réalisateur a fait l'objet d'un portrait dans le journal Libération, intitulé Artus, un p'tit trac en plus, alors qu'il assure la promotion de son dernier one man show. L'occasion pour lui de revenir justement sur l'accueil cannois de son film, sans prendre de pincettes, dénonçant l'hypocrisie du milieu du cinéma vis-à-vis de la comédie en France. Une présentation non prévue d'ailleurs et qui avait fait beaucoup réagir, notamment parce que les marques de luxe avaient refusé d'habiller les acteurs et actrices, avant qu'une solution soit finalement trouvée.

"Le film était déjà à cinq millions d'entrées, quand Thierry Frémaux en était encore à se renseigner pour savoir lequel de la bande était Artus. On a bien vu qu'on faisait chier tout le monde, dans un cadre où la comédie reste perçue comme une sous-culture, avec ce que cela induit d'hypocrisie lorsque la popularité atteint un niveau tel qu'on ne peut plus vous ignorer" lâche-t-il. "La critique n'aurait pas été la même si le film avait été signé Vincent Dedienne ou Panayotis Pascot, qui, eux, ont la carte. C'est ainsi".

Et d'ajouter, histoire d'enfoncer un peu plus le clou : "j’observe également que Louis de Funès, ex-paria de l’intelligentsia, a été célébré quarante ans après sa mort à la Cinémathèque. De même que je prédis un statut 'culte' à la bande à Fifi dans quinze ans".

Pour Louis de Funès, il n'y a depuis longtemps plus de débat. Pour le futur statut culte de la bande emmenée par Philippe Lacheau, rendez-vous dans 15 ans.

Depuis qu'il a été révélé dans l'émission de divertissement On ne demande qu'à en rire, Artus s'est donné pour mission d'amuser le public, même avec des sujets graves. Il traite ainsi régulièrement du handicap sous toutes ses formes, sujet qui lui tient à cœur. Et qui lui a inspiré son premier film en tant que réalisateur : Un p'tit truc en plus.

Le pitch ? Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.

Artus a co-écrit ce projet avec Milan Mauger (La Vie sera belle, Sans rancune !) et il est porté par lui-même, Clovis Cornillac, Alice Belaïdi ou encore Marc Riso. Ils sont entourés de comédiens atteints d'une forme de handicap, comme par exemple le syndrome de la Tourette, qui pousse la personne malade à dire à voix haute toutes les insanités qui lui passent par la tête.

Sortie prévue le 1er mai au cinéma.

Bande-annonce de Menteur, avec Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément et Louise Coldefy

Et si vos mensonges devenaient réalité ? C'est le postulat de départ de Menteur, la nouvelle comédie d'Olivier Baroux. 

Porté par Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément et Louise Coldefy, le long-métrage suit Jérôme, un menteur compulsif. Sa famille et ses amis ne supportent plus ses mensonges et font tout pour qu’il change d’attitude.

N’écoutant pas ce qu’on lui reproche, Jérôme s’enfonce de plus en plus dans le mensonge jusqu’au jour où une malédiction le frappe : tous ses mensonges prennent vie. Commence alors pour un lui un véritable cauchemar.

Tourné à Nice, dans les célèbres studios de la Victorine, la comédie est la treizième réalisation d'Olivier Baroux à qui l'on doit notamment la saga Les Tuche, qui en 4 films, a fait venir plus de 14 millions de spectateurs dans les salles françaises.

Menteur est l'adaptation française de la comédie québécoise homonyme d'Émile Gaudreault. Emmené par Louis-José Houde et Antoine Bertrand, le long-métrage a été un véritable succès au Canada en totalisant 6 millions de dollars.Très vite les producteurs français se sont intéressés au film et Gaumont en a acheté les droits d'adaptation. 

Menteur sort dans nos salles le 13 juillet prochain.

Bande-annonce de J'adore ce que vous faites, avec Gérard Lanvin et Artus

Alors que Gérard Lanvin s’apprête à tourner l’un des films les plus importants de sa carrière dans le sud de la France, son chemin croise celui de Momo Zapareto… pour son plus grand regret. Car Momo est fan, très fan, trop fan ! Pour Gérard, le cauchemar ne fait que commencer…

Voici le point de départ de J'adore ce que vous faites, comédie reposant sur le tandem Gérard Lanvin - Artus, dont la bande-annonce vient d'être dévoilée.

J'adore ce que vous faites a été présenté en avant-première hors compétition à l'Alpe d'Huez. La comédie à la mécanique efficace, et reposant sur un tandem drôle et attachant, multiplie les clins d'oeil au monde du cinéma, en nous emmenant dans les coulisses de la vie d'un acteur, en l'occurrence celle de Gérard Lanvin, qui a bien entendu été romancée pour les besoins du scénario.

Gérard Lanvin était récemment dans Envole-moi de Christophe Barratier, sorti en mai 2021, puis on a pu entendre sa voix grâce au personnage de Clay Calloway dans le film d'animation à succès Tous en scène 2, et il est attendu bientôt au générique de la première série française produite sur Apple TV+, Liaison, avec Vincent Cassel et Eva Green.

Quant à Artus, il était récemment à l'affiche de Si on chantait et Pourris gâtés, ainsi que la série Le Bureau des légendes sur Canal+.

J'adore ce que que vous faites est le 4ème long métrage de Philippe Guillard, après Le fils à Jo (2011), On voulait tout casser (2015), et Papi Sitter (2020). Philippe Guillard est un ancien joueur de rugby à XV, devenu depuis journaliste, scénariste, réalisateur et écrivain.

J'adore ce que vous faites sort au cinéma le 18 mai 2022.