En pleine promotion du film Moi qui t’aimais, dans lequel elle incarne Simone Signoret, Marina Foïs enchaîne les interviews.
Ce samedi 27 septembre 2025, elle était l'invitée du Journal inattendu sur RTL aux côtés de Stéphane Boudsocq. Un entretien au cours duquel elle n'a pas manqué de déplorer le "manque d’empathie" face au sort des migrants, "surtout dans ce pays où les Français sont tous très attachés à leur culture, à leur terre, à leur région".
Au micro de nos confrères, la quinquagénaire s'est dite surprise par "l’incapacité à se projeter dans ces histoires de gens qui se déracinent, pour des raisons économiques, politiques, familiales".
"On est dans des questions de survie. Ils abandonnent leur famille, leur terre, leur culture, c’est un déchirement, parce qu’ils n’ont sans doute pas le choix. Pourquoi eux, ils n’auraient pas le droit d’avoir des perspectives que nous, on s’accorde ? Comment fonctionne le principe de hiérarchisation de l’être humain qui fait que toi, tu as le droit à une vie décente et pas toi ?", a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre : "Je ne vais pas, moi, dans ma situation de privilégiée, dire aux gens que tout va bien, mais la France est un pays qui fonctionne à plein d'endroits. Le Français n’est pas menacé parce qu’il y a quelqu’un qui arrive, qui a faim, qui a froid, et qui a besoin d’un travail. Surtout dans un pays où l’on manque de main-d’œuvre. Une famille syrienne qui s’installe dans un village, elle fait marcher l’école, elle fait rouvrir la boulangerie… Ça, c’est une réalité dont on ne parle jamais." Des propos qui ont alors suscité une vague d'indignations.
Sur les réseaux comme sur le plateau de TBT9, les citoyens ont en effet donné leur avis sur la vision de Marina Foïs.
Et Matthieu Delormeau n'a pas été tendre avec la comédienne. "Pour moi, c'est une honte parce que c'est toujours pareil. Quand des Afghans ou des Syriens quittent leur pays pour des raisons horribles, évidemment, on ne les met pas dans le 6ᵉ ou dans le 7ᵉ arrondissement à Paris… on les met en périphérie, dans des hôtels, etc. Elle ne les voit absolument pas, elle n'y est pas confrontée, elle ne sait pas ce que ça veut dire et je ne pense pas qu'elle partage son appartement de 150 m² avec un Syrien", a-t-il ainsi lancé en colère.
"Donner des leçons comme ça à des gens qui le vivent de près, c'est aberrant", a conclu le chroniqueur avant que Géraldine Maillet ne prenne le relai et ne détruise, à son tour, l'actrice. Une polémique est née...
