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12 juillet 2025

L'homme qui valait trois milliards : le jour où l'équipe de la série culte a fait une macabre découverte sur le tournage dans un parc d'attractions

Le colonel Steve Austin, un astronaute américain chevronné, a fait partie de ceux qui ont marché sur la Lune. Plusieurs mois après, redevenu pilote d'essai pour la NASA, et alors qu'il pilote un engin expérimental, il est victime d'une avarie qui le contraint à un atterrissage en catastrophe. Il ne peut alors éviter le crash de son appareil, et est gravement blessé.

Reconstruit avec des membres bioniques, ce qui lui procure une force immense, une vue perçante, et une rapidité hors norme, il travaille désormais pour l'OSI (Office of Scientific Intelligence), une organisation gouvernementale capable de résoudre toutes sortes d'affaires...

Les plus anciens d'entre vous auront sans doute reconnu le synopsis de la série culte L'homme qui valait trois milliards, créée par Richard Irving et diffusée sur la chaîne ABC entre 1973 et 1978. En France, les téléspectateurs purent découvrirent les exploits de sa tête d'affiche Lee Majors à partir de janvier 1975. Au final, la série tiendra en haleine les téléspectateurs sur pas moins six saisons soit 99 épisodes, et six téléfilms.

Le 8 décembre 1976, sur le tournage de ce qui sera l'épisode 18 de la saison 4, intitulé Carnaval d'espion, les équipes firent une étrange et bien macabre découverte. Prévu pour être partiellement tourné au sein du très ancien (il remonte à 1902 !) parc d'attractions foraines de Nu-Pike situé à Long Beach, en Californie, un caméraman de la série a eu la peur de sa vie.

En préparant le décor dans un coin de la fête foraine, il a déplacé un corps pendu qui était là en guise d'accessoire d'une attraction, provoquant le détachement de l'un de ses bras. En regardant de plus près ce bras qu'il pensait factice, il y avait un os humain. Il ne s'agissait donc pas d'un simple accessoire, mais d'un véritable homme mort...

La machine à remonter le temps se met alors en marche, retraçant l'incroyable parcours de ce corps littéralement momifié. C'est celui d'un homme du nom d'Elmer McCurdy, un fameux bandit pilleur de trains, qui avait volé 46 dollars, deux bouteilles de whisky, un revolver, un manteau et une montre à bord d'un train dans l'Oklahoma, le 4 octobre 1911.

Il avait annoncé à la troupe qui le poursuivait qu'il ne serait pas capturé vivant, fidèle en cela à son surnom : The Bandit Who Wouldn't Give up - le bandit qui n'abandonnait jamais. Il a eu au bout du compte raison : trois jours après ses méfaits, il est débusqué, et tué au cours d'une fusillade : McCurdy fut mortellement touché d'une balle dans la poitrine.

Comme personne n'a réclamé son corps, le croque-mort en charge, un certain Joseph L. Johnson, l'embauma, l'habilla, et plaça son corps en exposition dans un cercueil, dans l'arrière-salle de sa boutique de pompes funèbres. Il refusa de s'en séparer tant qu'il n'avait pas été payé pour ses services. Puis décida d'en faire commerce en le mettant plus en avant dans son échoppe, histoire que ses clients lâchent une pièce pour venir voir cette macabre mise en scène.

Le cadavre embaumé finit par attirer l'attention de deux hommes, James et Charles Patterson, en 1916. Se faisant passer pour des parents du défunt, ils trompent le gérant des pompes funèbres : ils étaient en réalité les propriétaires d'un carnaval itinérant, et souhaitaient mettre le corps d'Elmer McCurdy dans leurs attractions, désigné comme "le bandit qui ne serait jamais capturé vivant".

Le corps embaumé changera plusieurs fois de propriétaires, toujours utilisé dans des foires itinérantes à travers le pays, jusqu'au milieu des années 30. En 1949, il fut placé dans un entrepôt à Los Angeles par son propriétaire et largement oublié.

Ce qui ne l'a quand même pas empêché d'être à nouveau revendu en 1968 au créateur du Hollywood Wax Museum, qui l'acheta pour le compte de deux Canadiens, qui l'ont exhibé dans leur parc d'attractions situé près du Mont Rushmore. Mais le corps embaumé a largement subi les outrages du temps. Les deux rapportèrent au propriétaire du Wax Museum le corps d'Elmer McCurdy, trop mal en point.

Trop abîmé pour être exposé, il fut alors vendu à l'un des actionnaires du parc d'attraction Nu-Pike de Long Beach en Californie, qui l'accrocha comme un pendu dans une de ses attractions. Avant que ses restes ne soient finalement découverts par la production de la série L'homme qui valait trois milliards, le corps d'Elmer McCurdy restera suspendu ainsi quatre ans.

Ce n'est qu'après l'autopsie pratiquée par le médecin légiste de Los Angeles, le 9 décembre 1976, que l'on a pu reconstituer toute l'extraordinaire -et triste- histoire de la dépouille d'Elmer McCurdy. Qui finira par trouver un repos dans la dignité.

Le 22 avril 1977, Elmer McCurdy fit son ultime voyage, pour être enterré au cimetière Summit View de Guthrie, dans l'Oklahoma. Pour s'assurer que le cadavre ne sera pas à nouveau volé, le médecin légiste de l'État a fait couler deux mètres cubes de ciment sur le cercueil avant que la tombe ne soit refermée.

18 décembre 2024

Les Rois maudits : la mini-série adaptée sur grand écran en 2026

Le producteur Dimitri Rassam, déjà à la tête de sa propre société de production Chapter 2, vient de lancer Yapluka, une nouvelle structure de production et de distribution soutenue entre autres par M6 et Pathé. L'ambition du producteur est de bâtir avec Yapluka "un line-up européen fort et ambitieux", comme il l'explique dans un entretien à Variety. Et pour commencer, Rassam prévoit une adaptation des Rois maudits au cinéma -enfin, pour le moment du premier livre de la saga littéraire (sept tomes parus entre 1955 et 1977) de Maurice Druon, intitulé Le Roi de fer. L'histoire de la France au 14ème siècle, avec Philippe le Bel, des Templiers, des complots, des nobles, des chevaliers des tortures... et l'une des grosses inspirations de George R.R. Martin pour Game of Thrones.

Les Rois maudits a déjà été adapté deux fois à la télévision, en 1972 par Claude Barma et en 2005 par Josée Dayan dans une grande fresque frisant le nanar (avec des décors psyché de Philippe Druillet !). La version Rassam sera réalisée, comme il se doit, par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, scénaristes des Trois mousquetaires (6 millions d'entrées en deux films) et réalisateurs du Comte de Monte-Cristo, ce dernier ayant atteint les 9,3 millions d'entrées en France cette année.

En attendant des nouvelles du troisième film Les Trois mousquetaires qui pourrait arriver en 2027, place au Druonverse, après le Dumasverse. "Nous allons soutenir cette nouvelle franchise avec Chapter 2, Fargo Films et Pathé Films", explique Rassam à Variety. "Ce sera une adaptation d'une série de livres que je rêve de porter sur grand écran depuis que je les ai lus, adolescent, il y a trente ans."

 Un petit fun fact pour la route ? Gérard Depardieu a joué dans Les Rois maudits en 2005 (il jouait le dernier Grand maître des Templiers, Jacques de Molay), dans Le Comte de Monte-Cristo à la télé en 1998, et il incarnait Porthos dans L'Homme au Masque de fer avec DiCaprio la même année... 

Bref, pour en revenir à notre sujet, pas encore de casting, ni de date de sortie (le tournage doit commencer en 2026) pour ce Rois Maudits nouvelle génération, mais vu les génériques des Trois mousquetaires et de Monte-Cristo, il faut s'attendre à du lourd. L'article de Variety précise en passant qu'il s'agira du premier projet en anglais de Delaporte/de La Patellière, donc attendez-vous à quelque chose d'international. Et merci à Dimitri Rassam de nous donner le mot de la fin (provisoire) : yapluka.

07 octobre 2024

Madame est servie n’aura finalement pas droit à sa suite

C’est un petit coup dur pour ceux qui ont grandi dans les années 80 et 90 avec Madame est servie, sitcom hilarante devenue culte. Alors qu’une suite était annoncée en 2022, on apprend via The Hollywood Reporter qu’Amazon Freevee (une plateforme dérivée d’Amazon disponible seulement aux États-Unis) a décidé de couper court au projet.

En France, Madame est servie a été une des séries phares de M6. Les fans y ont découvert un nouveau modèle familial et social. Chaque jour, on y suivait une famille américaine pas tout à fait comme les autres. La mère Angela (géniale Judith Light) est célibataire, c’est aussi une femme active qui réussit dans la publicité.

Pour s’occuper de sa maison, de son fils Jonathan (Danny Pintauro) – et accessoirement de sa mère croqueuse d’hommes Mona (Katherine Helmond) – Angela engage un homme à tout faire, Tony (Tony Danza). C’est un ancien champion de base-ball qui élève seul sa fille Samantha (Alyssa Milano) et a décidé de quitter Brooklyn pour offrir un meilleur cadre de vie à sa fille adorée.

Toutes les représentations traditionnelles et classiques ont été bouleversées avec cette série drôle et moderne. C’est une femme seule et en pleine réussite sociale qui est cheffe de famille. Et un homme qui devient son employé de maison. Un schéma qui, 40 ans plus tard, est resté hors normes.

Le projet de suite devait faire revenir Tony et sa fille Samantha sur le devant de la scène. Et bien entendu, les vedettes de la série originale, Tony Danza et Alyssa Milano, étaient censées reprendre leurs rôles.

La suite avait donc trouvé sa place chez Freevee en 2022. 32 ans après la fin de Madame est servie, on devait retrouver Samantha Micelli, aujourd'hui mère célibataire vivant dans la maison où elle a grandi dans la série originale, avec son père, aujourd'hui à la retraite.

On ne connaît pas les raisons de cette annulation mais selon Deadline, le projet n’est pas définitivement enterré. Il émane de Sony Pictures Television, qui détient les droits de la série originale et travaille sur la suite depuis 2020. Bien qu'il n'ait pas encore été présenté à d'autres plateformes, le projet est toujours en cours au sein du studio, selon certaines sources. L’espoir est donc encore permis.

05 juin 2024

Vanessa Paradis : pourquoi sa famille lui avait demandé de mentir sur son âge dans l'Ecole des fans

Vanessa Paradis a passé presque toute sa vie sous les projecteurs. En 1987, à la sortie de son premier tube Joe le taxi, elle n'était âgée que de quatorze ans. Le morceau, qui lui avait été écrit par Étienne Roda-Gil – à qui on doit également Magnolia for ever de Claude Français – et Franck Langolff, avait occupé la première place du Top 50 pendant 11 semaines consécutives. Le titre s'était même offert un Top 3 en Angleterre, un succès qu'aucune autre chanson française n'avait connue depuis Je t'aime... moi non plus, le tube de Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

Depuis, Vanessa Paradis n'a plus jamais quitté les tapis rouges, s'illustrant aussi bien dans la chanson que dans la mode - elle est égérie Chanel depuis 1991 - ou le cinéma. Sans compter sur ses histoires d'amour médiatisées, notamment avec l'acteur Johnny Depp, père de ses enfants Lily-Rose et Jack, avec qui elle a été en couple de 1998 et 2012. Mais bien avant de devenir l'immense vedette qu'elle est aujourd'hui, Vanessa Paradis avait fait sa toute première apparition dans l'Ecole des fans, l'émission culte présentée par Jacques Martin.

Souvenez-vous : c'est en 1981 que la petite Vanessa avait démontré ses talents en chant sur la scène de l'Ecole des fans. La fillette blonde qu'elle était alors avait choisi d'interpréter le morceau Emilie Jolie du conte musical éponyme. Mais ce que certains ignorent, c'est que Vanessa Paradis avait à l'époque menti sur son âge, et ce, à la demande sa famille ! C'est ce que révèle le producteur Fabien Lecoeuvre dans le documentaire Retour à l'école des fans, diffusé sur C8 ce mercredi 5 juin.

"Elle n'a pas sept ans, elle a huit ans et demi. Et pourquoi elle annonce sept ans ? Parce que Didier Pain, son oncle, il lui dit : 'Tu annonces que tu as sept ans parce que la réglementation du concours a été réorganisée'. On ne voulait plus prendre des enfants qui avaient au-delà de 8 ans", explique-t-il dans un extrait dévoilé en avant-première. Un mensonge nécessaire aux yeux de l'oncle de Vanessa Paradis, qui ne rêvait alors que de montrer au monde entier l'immense talent de sa nièce.

29 mai 2024

43 ans avant Ryan Gosling, The Fall Guy, c'était lui !

Vous avez adoré The Fall Guy, emmené par Ryan Gosling et Emily Blunt ? Alors vous devez absolument jeter un oeil sur la série L'Homme qui tombe à pic, programme culte des années 80 qui a inspiré le long métrage !

Si vous avez grandi dans les années 80 et passé des heures devant votre petit écran, vous n'avez pas pu passer à côté de L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy en VO), série diffusée entre 1981 et 1986 sur la chaîne ABC et emmené par l'acteur américain Lee Majors. L'histoire ? Celle de Colt Seavers, cascadeur à Hollywood, qui profite de ses talents pour arrondir ses fins de mois en étant chasseur de primes. Aidé de son célèbre pick-up, de son cousin Howard et de la belle Jody, il a souvent pour mission de traquer des fugitifs pour les confronter à la justice...

Créée par l'incontournable Glen A. Larson (Magnum, K 2000, Manimal…), la série L'Homme qui tombe à pic est un programme incroyablement divertissant, comme les années 80 savaient si bien nous le proposer. De l'action, de l'humour, un générique VF culte qui entre immédiatement en tête (Je suis l'homme qui tombe à piiiiiic, Je suis l'homme qui vient de loiiiiiiin..., vous l'avez ?), un héros ultra-cool... Tel est le programme de ce show feuilletonnant dans lequel Lee Majors excelle.

En plus d'être acteur, cascadeur et joueur de football américain, Lee Majors est également chanteur. Celui qui a également tenu la vedette de L'Homme qui valait 3 milliards prête ainsi sa voix pour le générique country (en VO) de L'Homme qui tombe à pic.

A noter que de très nombreuses stars sont venues faire une petite apparition dans L'Homme qui tombe à pic, parmi lesquelles James Coburn, Farrah Fawcett (épouse de Lee Majors jusqu’en 1982), Richard Burton, Jack Black, Tony Curtis, Tom Selleck ou encore Lou Ferrigno (le tout premier Hulk), preuve de l'extrême popularité de ce show.

16 mars 2023

Ce feuilleton américain atteint les 60 saisons

Des jours et des vies n’est pas prête de tirer sa révérence. Peacock vient en effet de renouveler la série pour deux saisons supplémentaires, permettant ainsi au feuilleton d’attendre au moins sa soixantième saison.

Cette commande de deux salves d’épisodes supplémentaires offre à la série un renouvellement beaucoup plus serein que ce qu’elle avait pu connaître ces dernières années, les accords en NBC (la chaîne qui diffusait Des jours et des vies jusqu’en 2022) et Sony Pictures Television (qui distribue le feuilleton) se faisant toujours sur le fil du rasoir. La faute à des audiences en baisse qui affectent tous les soaps américains.

En 2021, la production de Des jours et des vies avait été interrompue, le temps que NBC et Sony négocient un renouvellement, qui avait finalement abouti à une commande de deux saisons supplémentaires, permettant ainsi au feuilleton de se poursuivre jusqu’en 2023.

Mais il semblerait que Peacock, qui a repris les droits de diffusion de Des jours et des vies en septembre dernier, ait confiance en l’avenir de la série. La plateforme américaine indique que le feuilleton a toujours été dans son top 10 des séries les plus regardées.

Avec ce renouvellement, Des jours et des vies devient l’une des séries les plus longues de l’histoire de la télévision, derrière General Hospital (diffusée depuis 1963) et le feuilleton anglais Coronation Street (lancée en 1960).

01 novembre 2022

Un remake de la série Maguy avec Marina Foïs et Jonathan Cohen pour Amazon Prime Video

Amazon Prime Video a choisi de redonner vie à la sitcom française emblématique des années 80, Maguy, qui mettait en scène Rosy Varte dans le rôle-titre et Jean-Marc Thibault dans celui de son mari.

Pour rappel, Maguy racontait le quotidien de Maguy Boissier, une quinquagénaire active et dynamique, entourée de son mari Georges et leur femme de ménage Rose dans la bourgade du Vésinet, en banlieue parisienne.

Du haut de ses 333 épisodes, diffusés entre 1984 et 1992 sur Antenne 2, la série aux rires enregistrés a marqué les esprits de toute une génération et s’apprête donc à revenir sur nos petits écrans à la conquête d’un public nostalgique ou de nouveaux fans intrigués.

Pour incarner le rôle principal, c’est Marina Foïs qui a été choisie. Face à elle, on retrouvera Jonathan Cohen dans la peau de Georges. Un duo qui ne laisse présager que du bon et qui n’en est pas à leur première collaboration puisqu’ils se sont déjà donné la réplique en 2019 dans la comédie Énorme de Sophie Letourneur.

Également annoncé au casting, Sébastien Thoen participera en parallèle à l’écriture du show. Comme le rapporte Le Figaro, il dévoile quelques infos au sujet de la série à venir :

“Aujourd’hui, Maguy manifeste dans la rue contre l’inflation et fume du CBD. Presque, elle vendrait des armes !”, a-t-il déclaré.

Sébastien Thoen a également annoncé vouloir s’amuser à détourner ce personnage culte et même établir un parallèle “avec l’esprit de la série Family Business sur Netflix” : voilà qui promet !

08 août 2022

Magnum : mort de l'acteur Roger E. Mosley

Son visage était bien connu des fans de la série Magnum. Roger E. Mosley incarnait le pilote d'hélicoptère Theodore "Terry" Calvin dans la série télévisée. Ami de Thomas Magnum, Rick et Higgins, son personnage apparaît entre 1980 et 1988 dans 156 épisodes des 162 qui composent la série. Le comédien est décédé à l'âge de 83 ans ce dimanche matin. Les causes de son décès ne sont pas connues.

Né en décembre 1938 à Los Angeles, Roger E. Mosley a grandi dans le quartier de Watts, qui sera tristement célèbre pour les émeutes qui s'y déroulèrent en août 1965 et firent 34 morts. Après de petits rôles dans des séries en 1971-1972 et celui d'un chauffeur de poids lourds dans le formidable film policier Les Flics ne dorment pas la nuit, il commencera à se faire remarquer dans Le Mac, un classique de la Blacksploitation.

Si l'acteur a bien tourné dans quelques films, peu nombreux d'ailleurs dans une carrière au long cours, il s'est surtout illustré sur petit écran, avec des rôles dans Kojak, Kung-Fu, Starsky & Hutch, Walker Texas Ranger, Baretta... Dans le reboot de la série Magnum, lancé en 2018, il avait accepté de jouer un petit rôle, mais différent de celui qu'il avait incarné durant huit ans aux côtés de Tom Selleck.

24 septembre 2021

Le Prince de Bel-Air : la chanson Summertime, de Will Smith, va devenir une comédie musicale

Le hasard ne manque pas d'ironie. Alors que le film Summertime signé Carlos Lopez Estrada (co-réalisateur de Raya et le Dernier Dragon pour Disney) vient de sortir dans nos salles, Deadline révèle qu'un projet portant le même titre est actuellement en développement. Et qu'il s'agira également d'une comédie musicale.

Mais l'origine de ce long métrage, qui sera la première réalisation de Peter Saji (Black-ish) pour le cinéma, est pour le moins étonnante. Car il s'inspirera de la chanson "Summertime" de 1991, signée DJ Jazzy Jeff et un certain... Will Smith. Alias le Prince de Bel Air (The Fresh Prince en VO) à l'époque.

Inclus dans l'album "Homebase", le tube est devenu un hymne que l'on associe à l'été, avant d'être récompensé par un Grammy Award il y a 30 ans. Si le synopsis du film n'a pas été dévoilé, Will Smith le produira via sa société Westbrook Studios, en partenariat avec Sony et Screen Gems.

En attendant d'en savoir plus, le projet confirme le regain de forme de la comédie musicale au cinéma actuellement, avec des films comme D'où l'on vient, Annette et Summertime, alors que Tick, Tick... Boom !, réalisé par Lin-Manuel Miranda, sera disponible sur Netflix le 19 novembre.

23 septembre 2021

Goldorak sur ADN : l'anecdote insolite derrière le nom français du robot géant


Goldorak, le robot géant inventé par Go Nagai dans les années 70, est à l'honneur en ce moment ! Le 21 septembre, ADN a mis en ligne les derniers épisodes de la série culte, désormais disponible en intégralité sur la plateforme. Une excellente nouvelle pour voir ou revoir cet anime qui a bercé l'enfance de toute une génération, mais aussi pour le faire découvrir aux jeunes.

Le merveilleux génie de l'infini, comme le qualifiait le générique culte chanté par Noam, fête également les 45 ans de sa première diffusion en France (1978). Pour l'occasion, la Maison de la culture du Japon à Paris lui consacre une exposition, la Goldorak-XPerienZ, qui se tiendra jusqu'au 30 octobre.

L'événement souligne l'importance de l'oeuvre de Go Nagai, pionnière du phénomène manga et japanimation dans l'Hexagone. Goldorak est une série extrêmement riche par les thèmes abordés tout au long des 74 épisodes.

"Il y a un message très pur, très noble. C'est par exemple un certain code d'honneur que véhicule Actarus, le pilote de Goldorak. Il y a aussi l'idée qu'il faut protéger la Terre, que celle ci est fragile et qu'on doit s'entraider entre humains pour repousser des menaces qui risquent de nous détruire", analyse Ivan Jablonka, écrivain et historien, au micro de France Inter.   

Quant à Sarah Hatchuel, auteur de l'ouvrage Goldorak, l'aventure continue (avec Marie Pruvost-Delaspre), elle explique au Point que Goldorak est une "épopée écologiste qui touche au mythe". Selont elle, Goldorak convoque aussi le traumatisme d'Hiroshima et de Nagasaki. "Ce thème du nucléaire est omniprésent dans Goldorak, qu'il s'agisse de la planète d'Actarus ravagée par les radiations ou ces Golgoths qui finissent toujours par exploser dans d'immenses champignons atomiques", confie l'universitaire.

Si le formidable robot des temps nouveaux a tant marqué les esprits, c'est aussi grâce à son nom, tout simplement. Mais d'où vient le terme Goldorak ? Qui a choisi de baptiser le héros métallique de cette manière ? En effet, au Japon, Goldorak est appelé Grendizer, pas très vendeur pour une exportation au pays de Molière.

Nous sommes en 1978. Jacques Canestrier, gérant de Pictural Films, a acheté les droits de l'anime (avec Bruno-René Huchez) pour le diffuser chez Dorothée, dans Récré A2. Il cherche alors rebaptiser la série pour le public français. Pour les personnages humains, c'est facile. L'équipe en charge de l'adaptation choisit des noms liés à l'espace et l'astronomie :  Actarus, Procyon, Alcor, Vénusia... Cependant, pour Grendizer, la tâche est plus délicate. Comment trouver une appellation marquante que le public retiendra aisément ?

Canestrier gratte alors quelques noms de héros bien connus de la pop culture de l'époque, le tout mélangé à des termes présents dans l'anime : Tarzan, Zorro, Drakkar, Goliath, Golem... L'homme d'affaires se creuse la tête, épaulé par Jean-Pierre Steimer, dirigeant de la société de doublage Interfilms.

Ils posent alors sur papier le nom de Goldfinger, titre d'un James Bond sorti en 1965. Un autre héros se glisse dans sa liste : Mandrake, un magicien de BD. Jacques Canestrier décide de mixer ces deux noms, ce qui donne Goldanrak.

Il appelle alors sa fille de 8 ans, Stéphanie, et teste sa trouvaille sur elle. La fillette, qui a du mal à articuler correctement ce nom, trouve plus simple de l'appeler Goldorak. Eurêka, Jacques Canestrier valide cette prononciation ! Un héros mythique venait de naître, grâce à l'aide d'une jeune fille de 8 ans ! Le lundi 3 juillet 1978, Goldorak est diffusé pour la première fois sur le petit écran. Le reste appartient à l'histoire.

16 novembre 2020

Inspecteur Gadget : de quel personnage célèbre est inspiré le héros du dessin animé culte ?

"Eh la qui voilà ?" S’il est un personnage qui incarne à lui seul toute une génération de téléspectateurs, c’est bien l'Inspecteur Gadget ! Tant pour son allure loufoque que pour ses accessoires à gogo, le personnage policier est devenu une véritable icône de la culture populaire, ce malgré sa piètre adaptation cinématographique portée par Matthew Broderick en 1998.

Série intemporelle qui continue de séduire de nouvelles générations de spectateurs, Inspecteur Gadget figure au rang des programmes éternellement rediffusés sur les antennes françaises, preuve d’une popularité continue. Mais si les 86 épisodes de la série sont très certainement connus sur le bout des doigt par le public, il existe toutefois des anecdotes méconnues sur le programme.

Né d’une collaboration américano-franco-nippo-canadienne, la série Inspecteur Gadget a en effet été grandement inspirée par les aventures de l’inspecteur Jacques Clouseau, incarné par l’acteur britannique Peter Sellers dans la série de films La Panthère Rose.

A l’origine, Gadget devait arborer une moustache, détail finalement abandonné pour éviter un éventuel procès pour contrefaçon. L'inspecteur apparaît néanmoins moustachu dans le pilote de la série ; pour pallier à cela, l’épisode (intitulé "Les Sports d'hiver") a finalement été diffusé bien après le lancement du dessin animé, tandis qu’une réécriture partielle de l’intrigue a permis de justifier ce bref changement d’apparence.

La personnalité des deux personnages reste toutefois la même, à savoir une habileté certaine à résoudre des affaires criminelles malgré un caractère excentrique et des comportements gaffeurs presque pathologiques ! Des aventures de l'inspecteur Clouseau à celles de l'Inspecteur Gadget il n'y a donc qu'un pas... ou plutôt une moustache