Elle est l’une des voix francophones les plus célèbres, Fabienne Thibeault est aussi l’un des visages incontournables de l’opéra-rock Starmania, écrit et composé par Luc Plamondon et Michel Berger. Le Monde est stone, Un garçon pas comme les autres, Les Uns contre les autres ou encore La Complainte de la serveuse automate sont autant de tubes qui ont fait son succès.
Ce mercredi 4 décembre, elle était sur le plateau de l’émission Chez Jordan De Luxe sur C8. Et si elle a déjà confié publiquement avoir été la cible d’une agression sexuelle, elle a, cette fois, révélé avoir été victime d’un viol quelques années plus tard.
Sur le plateau de Jordan De Luxe, Fabienne Thibeault a expliqué avoir été victime d’une agression "plus grave" que celle évoquée dans le passé. "Celle-là, je n’ai pas envie d’en parler", a-t-elle lancé, toujours traumatisée, des années après. Face à l’insistance de Jordan De Luxe, la chanteuse a finalement raconté qu’elle était âgée d’une trentaine d’années lorsqu’un chanteur célèbre l’a violée. "C’est une longue histoire…", a-t-elle lâché, expliquant qu’elle avait travaillé avec cette personnalité, aujourd’hui décédée.
Pour autant, Fabienne Thibeault n’a jamais parlé publiquement de ce viol. Visiblement mal à l’aise, c’était la première fois qu’elle abordait ce sujet sensible. Aujourd’hui, elle dit avoir tiré un trait sur cette terrible expérience. "Faut tourner la page parfois", a-t-elle conclu, sans révéler le nom de son violeur.
Lors de son précédent passage sur le plateau de Chez Jordan De Luxe, Fabienne Thibeault avait prétendu avoir été victime d’une agression sexuelle dans les années 80 lors festival du film de Montréal. Elle s’était alors retrouvée en compagnie d’un homme de 60 ans dans une chambre d’hôtel. "Il me prend par le bras et tout à coup, on va vers la chambre. Pourquoi il m’emmène dans sa chambre ce mec, me dis-je ? En effet, on avance et me voilà devant une immense baie vitrée, où on a tout Montréal à nos pieds."
Et les choses ont alors rapidement dérapé : "Il me met la bite dans la main […] et me jouit dans la main", avait poursuivi l’ex-vedette de Starmania qui n’avait rien dénoncé à l’époque, ne souhaitant pas porter préjudice aux organisateurs du festival.