En France, deux femmes ont été condamnées en septembre 2024 à une amende de 500 € avec sursis pour avoir diffusé des rumeurs à l'encontre de Brigitte Macron. De l'autre côté de l'Atlantique, Lady Gaga gère les attaques transphobes avec beaucoup plus de distance.
En effet, la chanteuse et actrice née Stefani Joanne Angelina Germanotta a expliqué cette semaine dans "What's Next ? The Future with Bill Gates" sur Netflix, pourquoi elle n'avait jamais voulu corriger ceux qui disaient qu'elle était un homme.
Âgée de 38 ans aujourd'hui, elle s'est souvenue : "Quand j'étais au début de la vingtaine, il y avait une rumeur selon laquelle j'étais un homme". Et d'ajouter qu'en faisant le tour du monde, en tournée notamment, il y a une question qui revenait souvent. Et c'était : "Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?"
Aujourd'hui, Lady Gaga peut le dire : "La raison pour laquelle je n'ai pas répondu à la question est parce que je ne me sentais pas être une victime avec ce mensonge".
Engagée depuis des années, l'interprète de "Born this way", a ajouté : "Mais j'ai réfléchi à ce qu'il en était d'un enfant qui en serait accusé et qui penserait qu'une silhouette publique comme moi en serait honteuse".
Au final, la jeune femme a pris une sage décision. Elle s'en explique d'ailleurs : "Ce que je dis, c'est que j'ai été dans des situations où fixer une rumeur n'était pas dans l'intérêt du bien-être d'autres personnes". Par conséquent, elle a décidé d'utiliser cette fake news, pour en faire une performance.
Artiste jusqu'au bout des ongles, Lady Gaga assume que ce qu'elle montre "c'est la chose la plus réelle que vous verrez à mon sujet". Et d'ajouter d'ailleurs : "C'est tellement plus réel que toutes les rumeurs".
Et à ceux qui ne comprennent toujours pas ce que Lady Gaga raconte, elle avait déjà répondu, en 2011, de façon plus imagée. Dans l’émission 60 minutes sur CBS, elle avait déclaré à Anderson Cooper, cash : "Pourquoi diable vais-je perdre mon temps et donner un communiqué de presse pour savoir si j'ai ou non un pénis ? Mes fans s'en fichent, et moi aussi".