Depuis le mouvement Me Too et la libération de la parole autour des agressions sexuelles, le nombre d’actrices qui dénoncent le harcèlement, des actes ou propositions déplacées ou les agressions sexuelles qu’elles ont vécues se multiplie peu à peu. Et c’est désormais le nom d’Elsa Lunghini qui s’ajoute à cette longue liste. On le sait, l'actrice, star d’Ici tout commence, a débuté sa carrière très jeune. Elle avait été vue au cinéma dès ses 7 ans dans le film Garde à vue de Claude Miller. L'ancienne rivale de Vanessa Paradis avait ensuite débuté une carrière musicale alors qu’elle était adolescente en 1988. Son titre Un roman d’amitié, chanté en duo avec Glenn Medeiros, avait connu un succès immédiat.
À tel point que l'ex de Bixente Lizarazu s’était acheté un appartement à l’âge de 17 ans seulement. Une carrière commencée très jeune qui lui aura permis de gagner de l’argent mais qui aura eu également comme effet de lui laisser l’image d’une “petite fille” dans l’esprit des Français. "Les gens m'ont vue longtemps comme une petite fille, mais je vieillissais beaucoup plus vite que l'image qu'on donnait de moi. Je voulais m'imposer en tant que femme", déclarait-elle lors d’un entretien accordé à Libération en 2023.
Dans une nouvelle interview accordée cette fois-ci à Télé-Loisirs, Elsa Lunghini a évoqué une nouvelle fois les débuts précoces de sa carrière en se souvenant des propositions parfois déplacées qui lui avaient été faites. "Mon entourage a été extrêmement important pour moi. J'ai toujours bénéficié d'une grande protection de la part de mes proches, qui servaient de bouclier aux agressions extérieures de toutes sortes”, lâche-t-elle, avant de préciser ce qu’elle entend par ces agressions.
"J'ai parfois été confrontée à des situations délicates, notamment avec des hommes de 50 ou 60 ans qui se permettaient de m’inviter à boire un verre ou à dîner alors que je n'avais que 13 ans. Ces invitations étaient évidemment déplacées et, malheureusement, nous savons ce qui est arrivé à d'autres jeunes comédiennes dans des situations similaires...", a conclu Elsa Lunghini.