Cécile de France revient sur son nom à particule : “Je n’ai rien à voir avec l’aristocratie”

Cécile de France, une représentante de l’aristocratie sur les grands écrans ? Absolument pas. Toujours aussi discrète sur sa vie privée, l’actrice n’a pourtant pas hésité à se livrer pour rétablir la vérité. En interview avec Madame Figaro  fin décembre, on l’interroge sur son nom d’aristocrate. Elle répond que cela ne pourrait pas être plus loin de la réalité. "Je ne sais pas d’où vient mon nom", concède-t-elle, "Je n’ai pas analysé mon arbre généalogique, mais je peux vous dire que je n’ai rien à voir avec l’aristocratie belge." Bien au contraire, ses parents s’occupaient d’un café, où Benoît Poelvoorde avait d’ailleurs ses habitudes.

Celle qui approche de la cinquantaine se rappelle avec humour que sa vie tenait plus de C’est arrivé près de chez vous que de la noblesse. "Mes parents tenaient un café, habitaient dans une cité, et ils ont connu de longues périodes de chômage. Ils étaient jeunes, un peu anars et très ouverts ", se souvient-elle pour le quotidien. C’est d’ailleurs cette ouverture d’esprit qui lui a permis de se lancer pleinement dans le métier d’actrice, affirme-t-elle : "Ils ont tout de suite vu que le théâtre me faisait vibrer, me rendait heureuse. Ils ont cru en moi, et j’ai pu suivre beaucoup de cours de théâtre amateur durant toute mon adolescence." Un pari gagnant pour la Belge, qui a depuis remporté deux Césars.

Quand on l’interroge sur ses deux enfants, Cécile de France demande que l’on ne dévoile pas leur nom. Elle n’a pas non plus de réseaux sociaux. L’actrice tient à son aura de mystère. Un choix qu’elle explique dans les pages de Madame Figaro : "Si je me dévoilais trop, j’aurais peur que les réalisateurs ne puissent plus me rêver dans leur personnage. Je perdrais cette liberté artistique." Celle qui a côtoyé les plus grands d’Hollywood prend comme exemple Tilda Swinton, une autre actrice qui a su séparer sa vie professionnelle et personnelle. Elle s’explique : "J’ai envie de continuer à voyager à travers tous les styles, les genres. Rester comme une page blanche ou une matière première pour pouvoir endosser plein de rôles différents... et ne jamais m’ennuyer à refaire la même chose." Vous ne la trouverez pas non plus au premier rang des défilés de la Fashion Week, assure-t-elle : "Je veux rester à ma place d’actrice, pas être une célébrité, je suis avant tout une comédienne qui est arrivée par le théâtre."

Bande-annonce de Par Amour, avec Cécile de France

Sarah (Cécile de France), 40 ans, doit jongler avec ses deux fils de 6 et 9 ans et un mari souvent absent. Le burn out guette et un jour, l’aîné disparaît sur la plage. Sarah le retrouve de longues minutes plus tard, trempé et mutique. Désormais obsédé par le contact de l’eau, il croit entendre des extraterrestres dès qu’il plonge la tête dans son bain… 

Elise Otzenberger (Lune de miel) réalise ce drame influencé par Steven Spielberg (époque Rencontres du troisième type et E.T.) et Jeff Nichols (époque Take Shelter et Midnight Special) où une mère ira jusqu’au bout pour soutenir son fils. Présenté en ouverture du dernier festival de La Roche-sur-Yon, Par Amour sortira le 15 janvier au cinéma.

Cécile de France se livre cash sur la chirurgie esthétique

C’est en 2001, que Cécile de France a été révélée au public, grâce à son rôle dans L’art délicat de la séduction. Dans cette comédie romantique réalisée par Richard Berry, la talentueuse artiste belge a donné la réplique à l'acteur et humoriste Patrick Timsit. Dès lors, la comédienne a enchaîné les succès avec des longs-métrages tels que L’auberge espagnole et Haute Tension. Dans le cadre de son prochain film Second Tour prévu ce mercredi 25 octobre dans les salles de cinéma, Cécile de France a accordé une interview exclusive à nos confrères de RTL. Dans l’émission Le Journal inattendu diffusée ce samedi 21 octobre, elle est revenue sur sa peur de vieillir et a donné quelques détails concernant son rapport à la chirurgie esthétique.

Dès les premières minutes de son entretien, Cécile de France a confié une nouvelle fois sa peur de vieillir dans l’industrie cinématographique : “Il y a des jours, oui, et des jours, pas du tout, parce que je suis effectivement émerveillée de voir cette révolution culturelle, philosophique, qui est en train de se passer, qui est profonde et qui positive sur la vision de la femme”. Dans la suite de ses confessions, elle a admis ceci : “Est-ce qu'il me reste juste encore deux ans ou pas ? Il y a effectivement cette invisibilité de la femme de 50 ans qui est aujourd'hui un problème. C'est l'âge où la femme est à sa maturité intellectuelle, je trouve, la plus belle, donc c'est l'occasion de pouvoir raconter plein d'histoires avec des personnages de femmes qui ont cet âge-là”, a-t-elle mis en avant. Au micro de Nathalie Renoux, l'actrice de Mademoiselle de Joncquières n’a pas mâché ses mots concernant la chirurgie esthétique : “Je ne toucherai jamais à mon visage.” C’est sans filtre, que Cécile de France a admis son refus total de faire appel à la chirurgie esthétique et a conclu avec une note positive : “Et je trouve important de montrer à toutes les spectatrices pour qu'elles puissent s'identifier, que mon personnage résonne en elles, qu'elles se reconnaissent dans un vrai être humain qui vieillit normalement, en assumant complètement son âge.”