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15 septembre 2024

Il y a 35 ans, les fans de Batman critiquaient Michael Keaton avant même d'avoir vu le film de Tim Burton

Avec le recul, le choix de Michael Keaton pour le rôle de Batman/Bruce Wayne dans le blockbuster de Tim Burton de 1989 est une évidence. Ténébreux, conflictuel et maladroitement charismatique, la performance de l’acteur dans la peau du super-héros adoré de DC a placé la barre très haut pour les itérations suivantes – un rôle qu’il reprendra dans Batman, le défi et The Flash en 1992 et 2023, respectivement. Bien que plusieurs autres acteurs aient incarné le héros depuis, son interprétation du personnage a perduré auprès du public, certains la louant comme l’une des meilleures de la franchise.

Et pourtant en 1988, suite au succès de la réinterprétation sombre du personnage de Frank Miller dans la bande dessinée bien-aimée, The Dark Knight Returns, les fans avaient envie d’une approche sombre et maussade de tout ce qui touchait à Batman. En conséquence, lorsque Michael Keaton a été annoncé comme ayant devancé certaines stars majeures pour le rôle convoité dans le film très attendu de Tim Burton, son casting a été accueilli avec scepticisme par les fans dévoués en raison de la réputation de l’acteur pour ses rôles comiques.

Michael Keaton était en effet un choix “audacieux” comme il l’a lui-même récemment déclaré dans une récente interview rétrospective de sa carrière pour le magazine GQ : “Quand ils ont dit ‘Nous pensons faire Batman’, j’ai dit : ‘Attendez, vous pensez faire un film sur Batman ?’”, a déclaré Keaton. “Le fait que Tim ait dit : ‘Ce type, je veux ce type’… Le fait que les gens s’en soucient autant d’une manière ou d’une autre est toujours déconcertant. Mais c’était un geste audacieux de sa part. Nous avions aussi une bonne relation de travail depuis Beetlejuice, donc il sentait que lui et moi pouvions nous entendre et travaillerions bien ensemble.”

Mais la réaction négative à son casting a été rapide et féroce. Selon Vulture, Warner Bros. a été inondé de dizaines de milliers de lettres pleines de colère, tandis que les tabloïds ont capitalisé sur la controverse avec des titres en première page. Certains fans interrogés, eux, n’ont pas manqué de le traiter de “mauviettes”, de critiquer sa carrure pas assez musclée et son côté pas assez “macho".

Face à la controverse, Tim Burton s’est précipité pour défendre son acteur principal, déclarant au New York Times : “J’avais envisagé de très bons acteurs à la mâchoire carrée, mais je ne les voyais pas enfiler un costume de Batman. Vous regardez Michael et vous voyez toutes sortes de choses se passer à l’intérieur.”

En parallèle, craignant que la réaction négative au casting de Michael Keaton puisse affecter l’accueil du film, Warner Bros. n’a pas non plus perdu de temps pour tenter d’apaiser les inquiétudes des fans. Le studio a notamment mandaté le co-créateur de Batman, Bob Kane, chargé de donner au film un soutien retentissant. Ce dernier a ainsi décrit le méchant Joker (Jack Nicholson) comme “un tueur maniaque” et a déclaré au Wall Street Journal : “Le film n’est pas du tout une comédie. Ce sera un mélodrame lourd.” Jeff Walker, consultant marketing chez Warner Bros., a fait écho aux sentiments de Kane, affirmant que malgré quelques rires occasionnels grâce au personnage de Nicholson, “rien à propos de Batman n’est une blague.”

Malgré ces déclarations de la part d’initiés, ce n’est finalement qu’à la sortie de la bande-annonce du film que les avis ont commencé à changer – et que l’attente s’est créée alors qu’une frénésie marketing, la “Bat-Mania”, s’est emparée des fans. Bien que plutôt minimalistes, ces premières ont donné au public un aperçu du héros, de son ennemi juré, de la Batmobile et de Gotham City et le tour était (presque) joué. Comme le rapportait le New York Times en avril 1989, la bande-annonce a été accueillie par “des applaudissements et souvent des acclamations avec sa succession d’images électrisantes.”

Avec la machine marketing d’Hollywood qui tournait à plein régime, Batman est sorti en salles le 23 juin 1989, engrangeant 40 millions de dollars et établissant le record du week-end d’ouverture le plus rentable de l’époque. Largement salué par le public et les critiques, le film est devenu le plus gros succès de l’année en rapportant 411 millions de dollars au box office mondial et en décrochant un Oscar pour ses décors.

Quant à Michael Keaton, les fans jusque-là pessimistes ont fini par oublier ou par renoncer à leur indignation concernant son casting, notamment face au succès massif du film. Et alors que le film a reçu un People’s Choice award en 1990, c’est sur scène, lors de son discours d’acceptation aux côtés de Jack Nicholson, que Michael Keaton a décidé de faire taire ses détracteurs.

“Je veux aussi dire quelque chose en réponse à tous les gens qui écrivaient ces notes, qui envoyaient ces cartes et ces lettres, vous savez, qui disaient que je ne pouvais pas faire le travail. Et j’aimerais juste dire, quand vous venez d’une famille comme la mienne et que vous venez d’où je viens, tout ce que vous avez à faire c’est de me dire ‘non bébé’. Alors continuez à envoyer ces cartes et ces lettres.”

Remerciant toutes les personnes impliquées dans le film et ceux qui ont aidé son rêve à devenir réalité, Michael Keaton a quitté la scène après avoir répondu de la meilleure façon possible : en critiquant ses ennemis avec sarcasme et en laissant Jack Nicholson bouche bée !

L’année dernière Mark Hamill a déclaré au magazine Wired que la réaction négative à laquelle Keaton a dû faire face concernant son casting pour Batman est en partie ce qui l’a inspiré à accepter le rôle de la voix du Joker dans Batman : la série animée, diffusée de 1992 à 1995. Hamill a été largement acclamé et adoré par les fans pour sa performance dans le rôle du méchant de Batman. Voir Keaton surmonter la réaction négative pour devenir un Batman emblématique a donné à Hamill la confiance dont il avait besoin pour que les fans de bandes dessinées soient prêts à accepter l’acteur de Luke Skywalker dans le rôle du Joker.

“J’avais une confiance qui m’a vraiment aidé car il y avait ce grand tollé autour du fait que Michael Keaton allait jouer Batman”, a déclaré Hamill à l’époque. “‘Oh, c’est M. Mom, c’est un acteur comique.’ Je veux dire, ils ne l’avaient même pas vu [dans le rôle] et ils ne savaient pas à quel point il allait devenir génial. Mais il y a eu une grande controverse.”

Des décennies plus tard, l’interprétation du héros par Michael Keaton continue de susciter des éloges tandis que les nouvelles incarnations du héros, elles, restent toujours un sujet controversé – Ben Affleck ou Robert Pattinson par exemple – avant que le public ne se laisse convaincre une fois le projet terminé.

L’acteur, en pleine promotion de Beetlejuice Beetlejuice a d’ailleurs récemment partagé une anecdote sur le plateau du Tonight Show de Jimmy Fallon racontant la réaction inestimable d’un enfant après l’avoir vu dans un aéroport peu de temps après la sortie de Batman. Le petit garçon, qui était tout fou auprès de ses parents, s’est arrêté net une fois qu’il a repéré l’acteur, comme l’a expliqué ce dernier en imitant l’enfant passant d’une expression joyeuse à la surprise totale envahissant son visage. Michael Keaton a poursuivi en disant qu’il avait sûrement dû dire à ses parents qu’il avait vu Batman mais que ces derniers n’ont pas dû le croire.

05 septembre 2024

Tim Burton a enfin son étoile à Hollywood

En plein marathon promotionnel pour Beetlejuice Beetlejuice (qui sortira le 11 septembre au cinéma), Tim Burton a reçu cette semaine sur étoile sur le Walk of Fame. Un honneur qui a visiblement touché le cinéaste américain de 66 ans, devenu très populaire auprès du public dès la fin des années 1980 grâce au premier Beetlejuice, puis à Edward aux mains d'argent, ses deux Batman ou encore Ed Wood et Sleepy Hollow.

Tim Burton était entouré de plusieurs acteurs de son nouveau film pour l'occasion : sa compagne Monica Bellucci, ainsi que Winona Ryder, Michael Keaton et Danny de Vito, qu'il a tous dirigés à plusieurs reprises.

Voici un best-of en photos et vidéos de cette journée mémorable, accompagné de la traduction de deux discours forts prononcés en son honneur.

"Tim a une vision et une compréhension uniques du cœur des hommes, commence Winona Ryder pour rendre hommage au réalisateur qui l'a révélée au grand public grâce à Beetlejuice, en 1988. Il sait parler comme personne de ceux qui sont incompris, qui sont étranges et bizarres. Il ne fait pas que les comprendre, il les célèbre. Qu'ils soient hors-normes, terrifiants ou hilarants, il leur offre de la profondeur, de l'humour, ainsi qu'une certaine galanterie. Il leur donne de la dignité. Ses héros, ce sont toujours ce genre de personnages à la marge, qu'il adore."

"On a parcouru le monde entier pour présenter Beetlejuice Beetlejuice et on n'arrêtait pas de me demander ce que ça fait de travailler avec Tim Burton, poursuit-elle. Décrire notre collaboration, c'est au fond assez difficile. Travailler avec Tim, c'est être invitée à entrer dans son imagination, dans son art. Personnellement, c'est l'une des choses les plus sacrées de ma vie. Je lui serais toujours reconnaissante pour tout ce temps passé dans son univers.

Sur le plan personnel, Tim, ton amitié a été un énorme cadeau pour moi. Quand je t'ai rencontré, j'étais cette gamine bizarre, et tu m'as aidée à affirmer ma voix, à avoir confiance en moi, à ne pas me soumettre à la conformité. Ton esprit créatif et inclusif m'a montré à quoi ressemblait une véritable collaboration artistique. En d'autres termes, tu m'as fait comprendre que le fait d'être une fille bizarre, ce n'était pas seulement ok, que c'était quelque chose à célébrer. Que c'était même plutôt cool. Tu as porté ce flambeau pour nous tous, les gens bizarres. Partout, tu nous as aidé à nous sentir acceptés, tu nous a montré qu'on avait de la valeur. Pour tout ça, je te remercie du fond du cœur."

Michael Keaton a ensuite lui aussi pris la parole, pour évoquer en détails leur collaboration sur Beetlejuice, mais aussi son soutien sans failles lorsqu'il l'a choisi pour incarner Batman.

"Vous voyez, avec Tim quand on commence un projet, en général on prend le scénario, puis (il le pose au sol) on le met de côté en se disant qu'on va plutôt inventer des trucs !, s'amuse d'emblée l'acteur. Désolé pour les répétitions, il y a deux ou trois choses que je vais vous dire ici que j'ai déjà racontées. Alors : les premières fois que j'ai rencontré Tim, on me l'avait présenté comme un jeune réalisateur talentueux, et notre échange fut parfaitement plaisant, mais quand on m'a demandé comment ça s'était passé, j'ai été obligé de répondre : 'C'est un mec super... mais je n'ai aucune idée de ce qu'il raconte !' (rires) Ce genre de discussions a eu lieu plusieurs fois, et il m'a aussi montré ses dessins, ce qui a fait que je l'aimais encore plus. J'adorais ce mec, et je comprenais qu'il avait une vision (à propos de Beetlejuice), mais je n'étais pas sûr de la comprendre. Cinq films plus tard, et après l'avoir côtoyé pendant 30 ans, je n'ai toujours aucune idée de ce qu'il raconte ! (rires). Non, sérieusement, je ne le comprends pas, mais je le ressens. Sur chaque film, je le ressens. Winona parlait tout à l'heure des 'weirdos', eh bien comptez-moi parmi vous ! Moi aussi, je me sens parfaitement à l'aise à côté de ce gars-là. Travailler avec lui, c'est tout simplement du bonheur."

"Je me souviens très bien de mon premier jour sur le plateau de Beetlejuice, détaille-t-il ensuite. J'avais plein d'idées, j'avais bossé ce personnage dans mon coin, et on n'avait pas encore fait de répétitions avec Tim. Je me rappelle parfaitement de mon appréhension, je me disais : 'J'espère que ce que je vais proposer va fonctionner.' Et là, Tim m'a proposé de faire le tour du plateau. J'ai d'abord vu les têtes réduites, je me suis dit : 'Oh. Ok.' Tous ces décors étaient tellement incroyables. Je me suis senti complètement à mon aise, et depuis, ce sentiment n'a plus jamais changé. C'est tellement bien d'être entouré d'art comme ça, et de faire partie d'un tel univers. C'est rare, et pourtant je l'ai ressenti à chaque fois que j'ai retravaillé avec Tim.

(Keaton salue alors ses partenaires de jeu de Beetlejuice, avant de parler à nouveau du cinéaste).

Tim a une telle ouverture d'esprit. Ainsi qu'une absence de prétention. Il existe des artistes prétentieux, mais là, c'est plutôt qu'il pense autrement, qu'il propose des choses inhabituelles tout le temps. Je suis sûr que c'est pareil pour les surréalistes ou les cubistes. Bref, quand il m'invite dans son monde, je suis sensible à tout cela.

Je voudrais parler un peu de Batman, à présent. Il m'avait présenté le scénario, c'était après Beetlejuice, et il m'a imposé au studio. Il a dit : 'Je veux ce mec en Batman.' Les réactions ont été dingues. Je ne les comprendrais jamais vraiment, d'ailleurs. Ce casting rendait tout le monde fou, la presse... Et Tim continuait de me soutenir. Le fait qu'il insiste autant pour moi, c'est quelque chose de très spécial, évidemment. En plus, ça a inspiré d'autres gens par la suite. Il y a des tas de personnes qui aujourd'hui font des films de super-héros, qui en tirent de gros profits, et qui sont influencés par les choix de Tim, par sa vision de ce à quoi pouvait ressembler ce genre de films. Il a tout changé. Je l'ai répété des centaines de fois, et c'est vrai.

Qui aurait pu penser que ce mec de Burbank et moi, ce petit gars d'un patelin de Pennsylvanie, allaient se réunir et créer tout cela ? Bon, peut-être que nous, on a pu y croire (rires). Alors pour citer n'importe comment Humphrey Bogart dans Casablanca : 'Tim, je crois que c'est le début d'une belle amitié.' Merci mon pote, t'es le meilleur."

29 août 2024

5 ans après avoir joué dans Dumbo, le film de Tim Burton, Michael Keaton regrette encore sa prestation

Si l'on met de côté son tout premier long métrage Pee Wee Big Adventure, c'est aux côtés de Michael Keaton que Tim Burton a fait son entrée dans les salles obscures.

Alors qu'il débutait sa carrière de cinéaste à la fin des années 80, et avant que Johnny Depp ne devienne son nouvel acteur fétiche, le futur maître du cinéma fantastique avait ainsi offert à Keaton le premier rôle de son célèbre Beetlejuice, et surtout celui de Batman dans ses deux adaptations des aventures du Chevalier Noir.

Tout récemment, après 27 années à poursuivre leurs carrières respectives chacun de son côté, les deux hommes se sont doublement retrouvés. En effet, alors que Beetlejuice Beetlejuice sortira dans nos salles le 11 septembre prochain, Tim Burton avait proposé à Michael Keaton de prêter ses traits à V.A. Vandevere, le Mr Loyal de son Dumbo en prises de vues réelles, adapté du célèbre classique Disney et sorti en 2019.

Pourtant, malgré un accueil plutôt positif de la part des fans (et une note, le comédien américain semble encore aujourd'hui très mécontent de sa prestation, ainsi qu'il l'a tout récemment confié au micro du New York Times.

"J'aime tellement travailler avec Tim, je ne pense pas que nous ayons vraiment analysé pourquoi nous allons bien ensemble, mais c'est le cas", a-t-il commencé par déclarer avant de déplorer son travail sur Dumbo.

"Je pense que je l'ai déçu sur un film, mais ça ne concerne que moi, et cela me trotte dans la tête encore aujourd'hui. J'ai été incapable sur Dumbo. J'étais nul dans Dumbo."

Des paroles que Tim Burton, également présent lors de l'interview, s'est immédiatement empressé de désavouer.

"Je ne sais même pas de quoi tu parles", a-t-il simplement ajouté.

24 août 2024

Sans Mercredi sur Netflix, Tim Burton aurait déjà pris sa retraite

La carrière de Tim Burton s'étend sur près de quarante ans. Une longévité parsemée de grands succès critique et public, de Batman à Edward aux mains d'argent, mais aussi quelques échecs. Dans un entretien accordé à Variety à l'occasion de la promotion de Beetlejuice Beetlejuice, le cinéaste star révèle que sans la série Netflix Mercredi avec Jenna Ortega, il aurait certainement arrêté la réalisation pour de bon.

"À l'époque du COVID, j'ai eu le sentiment qu’il y avait un changement, où tout était en pleine évolution. Et donc, plutôt que de me laisser entraîner là-dedans, j'ai juste travaillé sur mes propres sentiments, sur moi-même, explique-t-il. Puis Mercredi est arrivé. Cela m'a reconnecté à l'envie de créer des choses. Nous sommes partis en Roumanie et c'était comme un camp de santé créatif. Ça s'est si bien passé."

Il poursuit : "Honnêtement, après Dumbo, je ne savais plus. Je pensais que ça aurait pu se terminer là, vraiment. J’aurais pu prendre ma retraite (...) Mais [l'expérience de Mercredi] m’a redonné de l'énergie. Quand vous arrivez à Hollywood, vous essayez d’être responsable de ce que vous faites avec le budget, mais parfois vous risquez de vous perdre un peu. Cela a renforcé mon sentiment qu’il était important que je fasse ce que j'avais envie de faire."

Dès sa sortie, en novembre 2022, la série Mercredi est devenue un phénomène mondial, transformant son actrice principale, Jenna Ortega, en superstar auprès du jeune public. Le programme est même devenu le plus grand succès de toute l'histoire de Netflix pour une série anglophone - dépassant ainsi Stranger Things.

Tim Burton réalise quatre des huit épisodes de la première saison et devrait réaliser le premier épisode de la saison 2 - actuellement en tournage en Irlande.

21 avril 2024

Le Seigneur des Anneaux version Tim Burton, voilà à quoi ça ressemblerait

De temps à autre, les fans aiment à imaginer leurs sagas et autres œuvres préférées dans une nouvelle version, à quoi elles auraient pu ressembler, réalisées par un autre cinéaste au style bien défini par exemple. Aujourd’hui, c’est au tour du Seigneur des Anneaux d’être ré-imaginé à la sauce Tim Burton et le résultat est carrément convaincant !

Le Seigneur des Anneaux est l’une des sagas, littéraires et cinématographiques, les plus influentes de tous les temps. Non seulement les romans de J.J.R. Tolkien ont inspiré le monde de la littérature fantastique dans son ensemble, mais leur adaptation sur grand écran, signée Peter Jackson, a, de son côté, révolutionné le monde du cinéma et des effets spéciaux, posant de solides bases pour les générations à venir.

On ne peut donc pas imaginer un autre réalisateur à la tête de cette entreprise monumentale que Peter Jackson. Mais la chaîne YouTube Hello Medusa, elle, l’a fait. Et si Le Seigneur des Anneaux avait été réalisé par Tim Burton ? C’est la question qu’elle a posée tout en proposant sa version animée (à l’aide de l’IA) de ce que cela aurait pu donner – et c’est plutôt impressionnant ! Le style de Tim Burton étant bien défini, on s’y croirait vraiment...

Au programme donc, ambiance noire, gothique et quelque peu sinistre, des marionnettes en 3D et des yeux globuleux (encore plus que d’habitude pour Gollum, il fallait le faire !) : le tout rappelle Les Noces funèbres (2004) ou encore Frankenweenie (2012), avec un petit clin d’œil à L’Étrange Noël de M. Jack (1993).

29 février 2024

Beetlejuice 2 a rendu Tim Burton "heureux" selon Jenna Ortega

Beetlejuice, Beetlejuice sortira le 4 septembre 2024, et en attendant un premier teaser, Jenna Ortega dévoile quelques détails du tournage dans les pages de Vanity Fair. La jeune comédienne a été choisie par Tim Burton pour incarner Astrid Deetz, la fille de Lydia (Winona Ryder) et petite fille de Delia (Catherine O'Hara) dans cette suite toujours réalisée par le même cinéaste, 36 ans après la sortie du premier opus. Et également portée par Michael Keaton, de retour dans le costume rayé du bio-exorciste excentrique.

Cette nouvelle version est écrite par Alfred Gough et Miles Millar, les auteurs de la série Mercredi sur laquelle Jenna avait déjà été dirigée par Burton. Mais à en croire la comédienne, le cinéaste était plus heureux sur le plateau du film que sur celui de la série de Netflix... Pourtant, ils avaient déjà l'air de bien s'y amuser :

"Ce tournage, ce fut la célébration du fait que tout le monde revenait pour tourner avec des effets en dur, comme à l'époque, raconte-t-elle à propos de Beetlejuice 2. C'est probablement le tournage sur lequel j'ai vu Tim le plus heureux. Il applaudissait en regardant les rushs, il hurlait de rire, c'était vraiment très agréable."

A propos des effets spéciaux en numériques limités au strict minimum (ce qui avait déjà été promis par Michael Keaton), Jenna Ortega raconte que la ville fictive de Winter River a été reconstruite "en dur", ce qui a participé à l'enthousiasme collectif de l'équipe. Elle révèle en revanche que les scènes au sein de ces décors rebâtis sur les bords du fleuve Connecticut ont dû être mises en boîte très rapidement, puisque la Warner Bros. avait interdiction de tourner durant la grève des acteurs, qui a éclaté juste avant la fin des prises de vue.

"Ils ont reconstruit Winter River, c'était dingue, détaille-t-elle. Tous les gens qui vivaient dans le coin étaient surexcités. Mais on a dû finir toutes nos scènes au cœur de Winter River avant que la grève n'éclate, car ils devaient ensuite détruire ce décor. Je me rappelle de cette énergie super bizarre sur le plateau lors de cette dernière semaine de tournage. Pour la plupart des membres du casting, qui revenaient dans le Vermont pour l'occasion, c'était étrange cette sensation de rush alors que c'était en même temps un moment émouvant pour eux. De revoir cette maison, d'être tous réunis comme à l'époque et de s'appeler une nouvelle fois par les noms de leurs personnages..."

Parmi les petits nouveaux au casting de Beetlejuice, Beetlejuice, il y aura aussi Monica Bellucci, Willem Dafoe et Justin Theroux.

02 février 2024

L'Attaque de la femme de 50 pieds : Tim Burton fera le remake

Le 11 septembre, Beetlejuice sera de retour au cinéma. Toujours sous la houlette de Tim Burton. Et tandis qu'une première affiche a été dévoilée en même temps que le titre de la suite, le réalisateur s'apprête à voir les choses en grand pour son projet suivant.

En très grand même, puisqu'il va réaliser un remake de L'Attaque de la femme de 50 pieds, classique du cinéma fantastique sorti en 1958, en plein boum des longs métrages à base de monstres gigantesques.

Dans l'original, qui a déjà fait l'objet d'un remake avec Daryl Hannah en 1993, il était question de la rencontre entre Nancy Archer (Allison Hayes) et un extra-terrestre. Mais personne ne voulait la croire jusqu'à ce qu'elle se mette à grandir pour atteindre la taille de 50 pieds (soient 15 mètres) et semer la panique dans sa ville, en se vengeant de ceux qui l'ont faite souffrir, son mari en tête.

Nourri aux films fantastiques et d'épouvante dans sa jeunesse, Tim Burton a sans aucun doute chéri ce long métrage sorti l'année de sa naissance. Et il n'est pas si surprenant de le voir s'attaquer à un remake lui qui, avec Ed Wood et Mars Attacks !, a déjà rendu hommage au cinéma d'exploitation de cette époque.

L'identité de la scénariste est en revanche plus étonnant puisqu'il s'agira, selon Deadline, de Gillian Flynn, romancière à qui l'on doit les livres qui ont inspiré Gone Girl ou la série Sharp Objects.

Saluée, entre autres, pour ses personnages féminins, elle peut pleinement inscrire ce remake dans son époque et lui permettre de ne pas négliger l'aspect féministe de l'histoire avec sa plume redoutable. Et son alliance avec le talent visuel de Tim Burton ne peut qu'intriguer, en attendant une date de sortie.

14 novembre 2023

La Planète des Singes : le film de Tim Burton n'aura jamais de suite

Il arrive qu'à Hollywood, les stars lâchent un film en cours de route ou partent avant le naufrage. Tim Burton, lui, est resté aux manettes de La Planète des singes, qu'il s'était engagé à faire, mais a juré qu'on ne l'y reprendrait plus.

Sa version de La Planète des singes était un reboot avant que ça ne soit à la mode, mais aussi des masques mal fichus (au point que les acteurs n'entendaient pas les directives) au lieu de la performance capture du Seigneur des Anneaux et surtout un film lancé avec une date de livraison du produit fini très compliquée à atteindre !

Le réalisateur et son équipe ont fait ce qu'ils pouvaient pour parvenir à avoir un Planète des singes diffusable pour la date de sortie imposée à l'été 2001. Au box-office mondial, le film totalise 362,2 millions de dollars, soit près de 630 millions d'aujourd'hui, ajustés à l'inflation. Il est toujours à ce jour le 2e plus grand succès de la franchise derrière La Planète des singes : L'Affrontement (2014). La question d'une suite se pose donc.

A l'époque, les critiques de la presse sont correctes, résultant en un 3,2 étoiles sur 5 en moyenne sur AlloCiné, et le public est à peu près aligné avec 2,9 sur 5. Cela marque tout de même une déception pour la Fox, qui hésite à lancer une suite. Même si la fin du film est ouverte, Tim Burton, lui, n'a clairement pas envie de rempiler :

"Je préférerais me jeter par la fenêtre plutôt que de m'imaginer le faire. Je vous le jure !"

Une déclaration un peu mélodramatique, que le réalisateur avait sorti le 16 août 2001, soit une semaine AVANT la sortie du film en France, au micro du Guardian. Burton avait rejoint le projet au printemps 2000 et avait dû attendre octobre de la même année pour avoir la validation complète du budget et du film par le studio, ce qui lui a laissé un souvenir amer :

"Voici ce que je ferais différemment : [j'aurais] le p***in de feu vert dès le début afin de ne pas tourner en rond pendant six mois sans qu'aucun travail positif ne soit accompli."

Malgré ce succès, Tim Burton sait qu'il a déçu une partie du public. et même s'il n'arrêtera jamais de tourner, il aura du mal dans les années 2000 à connaître à nouveau les succès de ses débuts, que cela soit avec Big Fish, Charlie et la chocolaterie, Les Noces funèbres ou Sweeney Todd.

Quant à la franchise Planète des singes, elle a décollé quelques années plus tard avec La Planète des singes : Les Origines et ses deux suites. En mai 2024, la Fox sortira un nouvel opus, La Planète des singes : Le nouveau royaume, qui se déroule "plusieurs générations après" la dernière trilogie en date.

24 août 2023

Monica Bellucci fait de rares confidences sur sa relation avec Tim Burton

Le cinéma a souvent été le début de relations amoureuses. On a toutes et tous déjà organisé un rencard dans une salle obscure, où le temps d’une scène on finissait par se rapprocher de l’être aimé, et on finissait par sauter le pas. Chez les stars aussi le cinéma rapproche. On ne compte plus les couples qui se sont formés après une rencontre sur des plateaux de tournages, ou durant des festivals. On pense bien sûr à Angelina Jolie et Brad Pitt, et leur relation qui est née en plein milieu du tournage du long métrage Mr & Mrs Smith, ou bien de Blake Lively qui a fait la rencontre de Ryan Reynolds sur le plateau de Green Lantern.

C’est le cinéma qui a aussi rapproché Monica Bellucci et Tim Burton. Les deux artistes se sont rencontrés il y a presque un an lors du festival Lumière qui a lieu à Lyon chaque année. Une rencontre qui s’est transformée en coup de foudre, et que nous avons révélée le 21 février dernier. Depuis, le couple a officialisé sa relation, et Monica Bellucci s’est même exprimée sur son amour pour le réalisateur d’Edward aux mains d’argents, comme elle le fait de nouveau cette semaine dans un entretien pour Harper’s Bazaar Espagne.

En juin dernier, Monica Bellucci s’est confiée sur sa relation avec Tim Burton dans une interview qu’elle a accordé au magazine Elle, dans laquelle elle évoque être amoureuse du réalisateur : “Ce que je peux dire… C’est que je suis heureuse d’avoir rencontré l’homme, tout d’abord. C’est une de ces rencontres qui arrivent rarement dans une vie (...) Je connais l’homme, je l’aime, et maintenant je vais rencontrer le réalisateur, c’est une autre aventure qui commence. Moi, j’aime Tim”.

Cette semaine, Monica Bellucci évoque de nouveau son amour pour Tim Burton dans une interview pour le magazine Harper’s Bazaar Espagne, dans laquelle elle a des mots tendres pour son compagnon : “J’ai trouvé en Tim un esprit merveilleux. J’ai rencontré une âme spectaculaire”. Une tendre déclaration de la part de l’actrice qui s’apprête à travailler avec Tim Burton sur le tournage du film Beetlejuice 2, la preuve qu’entre Monica Bellucci et Tim Burton l’amour c’est aussi bien au cinéma, comme dans la vraie vie.

24 octobre 2022

Tim Burton se livre sur sa carrière

"Je n'ai pas l'habitude que les gens m'accueillent de cette façon. D'habitude, ils courent dans l'autre direction en hurlant." C'est avec humour que Tim Burton tente de camoufler son émotion devant la ferveur d'un public venu en nombre pour l'applaudir au Festival Lumière, à Lyon.

Après plus de 40 ans de carrière, le réalisateur reçoit le 14e Prix Lumière. Il succède ainsi à Martin Scorsese, Francis Ford Coppola ou encore Jane Campion. Le lendemain de cette grande cérémonie, Tim Burton a tenu une conférence de presse, près de l'Institut Lumière, pour répondre aux questions des journalistes venus du monde entier.

Tim Burton a été questionné sur son lien avec son jeune public, toujours aussi important, dans un contexte où l'industrie tente de ramener la nouvelle génération dans les salles. "On m'a toujours dit que mes films étaient trop sombres pour les jeunes, mais quand j'étais adolescent, j'aimais les choses étranges, cela me faisait du bien. C'est le cas pour beaucoup d'entre eux aujourd'hui et il n'y a rien de plus beau et de plus gratifiant pour moi."

Plus tard, Tim Burton est revenu sur son travail avec Johnny Depp et sur une rumeur de projet dans lequel il pourrait interpréter un personnage gay. Le cinéaste dément cette information et affirme que, même si aucun film n'est en cours pour le moment avec l'acteur, il ne ferme pas la porte à une nouvelle collaboration.

Longtemps interrogé au sujet de Beetlejuice 2, Tim Burton a clarifié les choses en expliquant que rien n'était d'actualité. "Je suis sûr et certain de faire un film seulement quand je suis sur le tournage. Je travaille sur des idées, ici et là, mais c'est encore trop tôt. L'avenir nous le dira."

Après l'échec relatif de son Dumbo, le cinéaste s'est également exprimé au sujet du studio et il ne mâche pas ses mots : "Mon histoire avec eux est complexe. J'ai été engagé et viré plusieurs fois, mais avec Dumbo, j'avais l'impression de travailler dans un gros cirque horrible et j'avais besoin de m'en échapper. C'est pourquoi je pense que c'est fini avec Disney. Ce film est assez autobiographique d'une certaine manière."

Le réalisateur s'est tourné vers un autre géant, Netflix, pour la mini-série Mercredi, consacrée à l'adolescente de la famille Addams - sortie prévue le 23 novembre. Quand on lui demande ce qu'il a trouvé de différent chez le géant du streaming, il répond : "Aucune différence. Maintenant, Netflix est devenu un studio classique, avec des cadres qui vous disent quoi faire."

Au sujet de Marvel, Tim Burton est plutôt direct : "C'est devenu très homogène. Il y a moins de place pour des choses différentes. Ils n'ont pas besoin de moi, ils ont ce qu'il faut et j'ai déjà du mal avec un seul univers, alors imaginez avec le multivers !"

Enfin, l'auteur est revenu sur son premier amour : l'animation et plus particulièrement le stop motion. Sans dévoiler un projet concret, Tim Burton explique qu'il y reviendra assurément un jour.

04 octobre 2022

Et si le Batman de Tim Burton était un film muet en noir et blanc ?

Le 29 septembre dernier, c'était le "Silent Movie Day", ou le jour des films muets, destiné à mettre la lumière sur cette forme de cinéma disparue. Et pour marquer le coup, le réalisateur de documentaires Ben Crew a posté sur Twitter un montage du film Batman de Tim Burton de 1989. Crew a sorti l'audio du film et lui a donné un peu de style pour le faire correspondre aux films muets d'autrefois,

Paradoxalement, cela offre une petite cure de jouvence au classique de Burton, qui prend soudainement des airs bluffants de chef-d'oeurvre des années 1920. Dans la foulée, Ben Crew applautit les talents de narration et d'esthétique de Tim Burton, notant à quel point le film fonctionne même sans le son : "Quand on parle du génie visuel de Burton... Son film fonctionne toujours aussi bien, même sans le son !" 

07 juin 2022

Mercredi : La série Netflix de Tim Burton se dévoile

Mercredi Addams vue par Tim Burton. La rencontre entre ces deux univers est évidente et se concrétise enfin avec la sortie du tout premier aperçu de Mercredi. Habitué du grand écran, le réalisateur collabore pour la première fois avec la plateforme et revient aux séries - format qu’il avait exploré brièvement plus tôt dans sa carrière.

Dans cette nouvelle adaptation, Jenna Ortega - apparue récemment dans Scream - interprète l’adolescente cynique et désenchantée. La série de huit épisodes, entièrement centrée sur elle, suit ses aventures à la Nevermore Academy alors qu’une série de meurtres menace la ville et ses habitants. Pour Mercredi, c’est le moment de mener l’enquête et d’aller à la rencontre des forces du mal.

Aux côtés de l’actrice, on retrouve l'oscarisée Catherine Zeta-Jones dans le rôle de la matriarche, Morticia, et Luis Guzmán dans celui de Gomez. Gwendoline Christie (Game of Thrones, Star Wars : Le Réveil de la force) et Thora Birch (American Beauty, The Walking Dead) font également partie du casting.

Surtout, la série Netflix marquera le retour de Christina Ricci dans le monde de la famille Addams. Pour le grand public, Mercredi c’est elle. L’Américaine a interprété le personnage à deux reprises dans les films de Barry Sonnenfeld en 1991 et 1993. L’actrice ne retrouvera pas les traits de l’héroïne aux tresses, mais son personnage est encore tenu secret. 

16 septembre 2021

Mercredi sur Netflix : Gwendoline Christie rejoint la série de Tim Burton

Mercredi, la nouvelle série La Famille Addams développée par Netflix, agrandit son casting avec la présence confirmée de Gwendoline Christie dans l’adaptation en prises de vues réelles signée Tim Burton. L’ancienne interprète de Brienne dans Game of Thrones rejoint notamment Catherine Zeta-Jones et Luis Guzmán, respectivement choisis pour camper Morticia et Gomez Addams.

La comédienne britannique, également vue en Capitaine Phasma dans la postlogie Star Wars, incarnera Larissa Weems, proviseure de l’Académie Nevermore, qui entretient une profonde rancune envers son amie d’enfance Morticia Addams. Rappelons que c’est la jeune actrice Jenna Ortega (Ellie dans You) qui prêtera ses traits à l’héroïne-titre, auparavant incarnée par Christina Ricci dans les deux films signés Barry Sonnenfeld.

Créée par le dessinateur Charles Addams, La Famille Addams a fait l’objet d’une première adaptation télévisée en 1964 ; ce bijou télévisuel en noir et blanc, encore considéré comme un classique, a ensuite inspiré deux longs métrages au début des années 90. Ces récentes années, c’est en animation que la licence a fait son retour sur les écrans (La Famille Addams 2 : une virée en enfer, le 13 octobre prochain au cinéma).

La série Mercredi réalisée par Tim Burton sera prochainement diffusée seulement sur Netflix.