Affichage des articles dont le libellé est Kim Jee-woon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Kim Jee-woon. Afficher tous les articles

11 mai 2023

Teaser de Cobweb, le nouveau film de Kim Jee-woon

Séoul, 1970 : Kim souhaite refaire la fin de son film "Cobweb". Mais les autorités de censure, les plaintes des acteurs et des producteurs ne cessent d’interférer et un grand désordre s’installe sur le tournage. Kim doit donc surmonter ce chaos, pour achever ce qu’il pense être son chef-d'œuvre ultime…

Début février, on découvrait la première image du nouveau film du réalisateur de J'ai rencontré le diable, Kim Jee-woon. Cobweb, traduit en français Dans la toile, marquera ses retrouvailles avec Song Kang-ho, la star de Parasite de Bong Joon-ho. Et maintenant que cette comédie noire se déroulant dans les années 1970 sur un tournage de film complètement chaotique a été sélectionnée au prochain festival de Cannes (hors compétition), The Jokers dévoile son premier teaser.

Alors que l'affiche était très sobre, montrant la star du film dans son siège de réalisateur de fiction, cette première vidéo est un condensé de l'ambiance bordélique promise par le synopsis. Cobweb sera précisément dévoilé sur la Croisette le 25 mai prochain.

Pour patienter, voici quelques propos de Song Kang-ho à propos du cinéaste, tirés de sa filmo commentée du numéro de Première de décembre 2022. A propos du Bon, la brute et le cinglé : « Kim Jee-woon a un humour très original. C’est le roi des variations du genre et c’est ce que j’aime chez lui : chaque film mélange des approches différentes. Dans Le Bon, la Brute et le Cinglé, il y a du western, de l’action, de l’humour et tout s’agrège de façon organique. Le cœur de son cinéma, c’est le rythme. C’est d’ailleurs ce qui fait que travailler avec lui est compliqué : ça requiert de la technicité et une grande concentration, mais le résultat est toujours fantastique. »

08 février 2023

Kim Jee-woon retrouve Song Kang-ho pour Cobweb

On avait perdu de vue Kim Jee-woon depuis quelques années. Le dernier souvenir de lui en France remonte à 2013 avec Le Dernier Rempart, première incursion du cinéaste aux États-Unis avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle titre. Depuis, ses projets sont passés relativement inaperçus dans l’Hexagone : en 2016, il réalise The Age of Shadows, superproduction historique avec Song Kang-ho, projeté une seule fois lors du Festival du film coréen à Paris avant une sortie en VOD. En 2018, il est derrière l’adaptation live du film d’animation Jin-Roh, la brigade des loups, passée directement par la case Netflix, avant un détour par la télévision en 2021 avec la série coréenne Dr. Brain pour Apple TV +, pour laquelle il dirige les 6 épisodes.

Kim Jee-woon revient à ses thèmes chers avec Cobweb, son nouveau film, une comédie noire prenant place dans les années 1970. Song Kang-ho y joue Kim, un réalisateur obsessionnel qui va tenter de sauver son dernier film à travers deux jours de reshoots durant la période de censure qui ravagea le cinéma sud-coréen à l'époque.

C’est la cinquième fois que le réalisateur et l’acteur font équipe depuis 1998, une fois de plus que l’association Bong Joon-ho/Song Kang-ho, que l’on pourrait croire plus fructueuse.

Alors qu’il était le mois dernier au Festival de Gérardmer, où on lui a rendu hommage, Kim Jee-woon s’est longuement exprimé sur sa relation avec Song Kang-ho au cours d’une masterclass sur sa carrière :  “Il a un jeu qui est très moderne. Dans l’histoire du cinéma coréen, il y a un avant et un après Song kang-ho. Avant qu’il n’apparaisse, aucun acteur ne jouait de cette manière-là. Il a un jeu très moderne, très subtil. Mon cinéma est par nature très précis, mais face à lui, face à la manière dont il occupe l’espace, je suis obligé de m’adapter.”, avant d’évoquer également Choi Min-sik, autre acteur fétiche du réalisateur, qui incarne le méchant implacable de J’ai rencontré le diable : “Sur un plateau, je suis très observateur. Je regarde les petits riens qui vont changer les choses. Je me nourris de toute l’équipe. Les deux acteurs qui ont marqué la nouvelle vague coréenne sont Choi Min-sik et Song Kang-ho. Choi Min-sik est un acteur à la technique très classique, de la Méthode, très brûlant, très « chaud ». Au contraire, Song Kang-ho est quelqu’un de moderne, qui a un jeu très froid.”

Cobweb n’a pour le moment pas de date de sortie en France, mais pourrait être présenté au Festival de Cannes en mai prochain, ce qui serait la seconde sélection pour le cinéaste après A Bittersweet Life en 2005.