28 avril 2023

Du 28 avril au 4 mai, sur Prime Video

Vendredi 28 avril

Citadel, saison 1

Bed Rest

Mardi 2 mai

White House Plumbers

Sur Disney+ du 28 avril au 4 mai

Séries

Mardi 2 mai :

Une lueur d’espoir – saison 1

Mercredi 3 mai :

How I Met Your Father – saison 2, épisode 12

The Great North – saison 3, épisode 16

Mémoire fatale – saison 1, épisode 5

Pocoyo – saison 3

Jeudi 4 mai :

Star Wars : Visions – volume 2

Star Wars: Les aventures des petits Jedi

Films

Vendredi 28 avril :

Peter Pan & Wendy

Documentaires

Vendredi 28 avril :

Elizabeth II : Une vie, un règne

Mercredi 3 mai :

Ed Sheeran : la somme de tout – 4 épisodes

Psy Summer Swag 2022

Le temple disparu de l'empire Inca

Le film Même pas mal ! va avoir une suite

En 2004, Ben Stiller et Vince Vaughn déboulaient au cinéma avec une comédie totalement déjantée et devenue culte avec les années : Même pas mal ! A l'époque, la presse louait la folie du film et employait les termes suivants : "crétin", "politiquement incorrecte", "régressive"...

Cette comédie, qui avait rassemblé près de 300 000 spectateurs en France, met en scène deux personnages allumés, Peter LaFleur et White Goodman, tandem qui va se lancer dans une compétition impitoyable de... dodgeball.

Après plusieurs annonces d'une potentielle suite, celle-ci semble la bonne ! Deadline annonce qu'un scénariste a été recruté pour écrire ce volet numéro 2. Il s'agit de Jordan VanDina, qui a déjà collaboré avec Vince Vaughn, sur le film The Binge, sorti sur Disney+. Il n'y a pas de réalisateur annoncé pour le moment.

Vince Vaughn sera bel et bien de retour au casting, selon les informations de Deadline. Le retour de Ben Stiller n'est pas confirmé pour l'instant, mais aux dernières nouvelles, sa présence était pressentie. Interrogé en décembre dernier sur le sujet, dans les colonnes de The Hollywood Reporter, Vince Vaughn avait indiqué : "Ils parlent de cette suite depuis toujours et puis j'ai eu une idée qui était amusante et le studio l'aime bien, donc nous verrons où cela nous mènera. Je crois que Ben [Stiller] est prêt à le faire..."

Rappelons que de vraies-fausses retrouvailles avaient déjà eu lieu en 2017, pour une vidéo caritative, et les acteurs originaux étaient revenus pour l'occasion.

Même pas mal ! avait rapporté 168 M$ dans le monde pour un budget de 20 millions de dollars. La comédie est actuellement disponible sur Disney+, en VOD et DVD.

Les Schtroumpfs au cinéma : et la nouvelle Schtroumpfette sera Rihanna

Si le Super Bowl et les Schtroumpfs ont en commun la première lettre de leur nom, il n'y a visiblement qu'un pas entre les deux. Et Rihanna va le prouver. Après avoir fait le show à la mi-temps de l'événement sportif, la superstar de la chanson va prêter sa voix à la Schtroumpfette. Dans une comédie musicale animée qu'elle produira et pour laquelle elle écrira des titre inédits.

Ce n'est pas la première fois que la petite héroïne bleue crée par Peyo dans ses bandes-dessinées aura une voix chantante au cinéma, puisque Katy Perry lui prêtait la sienne, en version originale, dans les deux films sortis en 2011 et 2013. Avant de céder le micro à Demi Lovato dans le dernier opus en date.

Attendu le 12 février 2025 dans nos salles, ce Schtroumpfs nouveau ne sera pas nécessairement une suite des trois films précédents. S'il faut avouer que les informations à son sujet soient peu nombreuses, il est déjà acquis qu'il sera réalisé par Chris Miller.

Pas le compère de Phil Lord et metteur en scène de La Grande aventure Lego, mais le réalisateur de Shrek 3 et du Chat Potté, qui s'aventure hors de Dreamworks. Avec Rihanna, qui inscrira une seconde adaptation de bande-dessinée dans sa filmographie, après avoir participé au Valérian de Luc Besson.

27 avril 2023

Jean-Luc Reichmann, bouleversant, revient sur le lourd handicap de sa sœur

Jean-Luc Reichmann, c'est un sudiste au cœur gros comme ça. C'est un homme qui, chaque jour, partage ses valeurs, sa positivité, ses éclats de rires mais aussi ses failles, parfois, avec un naturel déconcertant et une simplicité incontestable. Pour toutes ces raisons, il est l'un des animateurs préférés des Français. Ce n'est donc pas un hasard, ni un coup de chance. C'est une place qu'il a su gagner dans le cœur des téléspectateurs, année après année. Et on peut dire qu'il y est très bien installé. A tel point qu'il n'en repartira sûrement jamais.

Habitué à se confier également en dehors des plateaux télé, celui qui anime les 12 coups de midi, a réitéré l'expérience. Il a en effet répondu aux questions de Yahoo, qui a recueilli son témoignage lourd de sens. Dans celui-ci, le binôme de Zette a parlé de différences. De la sienne, avec l'angiome dont il est atteint (sa tache sur le nez), mais aussi et surtout du handicap de sa sœur, sourde depuis sa naissance. Jean-Luc Reichmann a toujours pris soin d'elle, comme il prend soin des enfants dans Léo Mattéï, et l'a surtout aidée à voler de ses propres ailes.

C'est donc au micro de Yahoo que Jean-Luc Reichmann a expliqué qu'il a adapté sa voix de sorte à ce que sa sœur puisse l'entendre, et le comprendre : "Elle n'a pas de voix donc je suis obligé d'ouvrir la mienne [...] J'ai fait de la radio pendant très longtemps, ma sœur ne pouvait pas m'écouter. Je me suis mis à sa place, j'ai mis des bouchons dans les oreilles pour essayer de prendre ce timbre plus grave", a-t-il expliqué.

L'animateur a par la suite confié la grande évolution de sa sœur, qui a souhaité devenir caissière à 40 ans. Un choix que Jean-Luc Reichmann a redouté de par son handicap, mais qui s'est finalement très bien passé. Les clients sont avertis par un badge qu'elle porte, indiquant "Veuillez articuler car je suis sourde. Parlez-moi en face, autrement je ne vous comprends pas". Elle tenait la caisse dite "lente", destinée aux personnages âgées. Et cela se passait très bien comme le confie son frère protecteur : "C'est la seule caisse pleine, tout le monde s'y agglutine, c'est un truc de tarés [...] Elle prenait le temps de leur parler. Ça a été la libération de la parole pour elle et pour son entourage", a-t-il livré avec fierté. 

Amandine Pellissard : sa neuvième grossesse ne se passe pas comme prévu

La grossesse d'Amandine Pellisard ne se passe pas comme prévu. Depuis le début d'année, les Pellissard sont constamment au centre de l'attention. Ils ont tout d'abord annoncé leur reconversion, dans les contenus érotiques. Une décision qui a fait réagir sur les réseaux sociaux, notamment puisqu'ils sont les parents de huit enfants. Plus récemment, c'est Alexandre Pellissard qui a révélé la neuvième grossesse de son épouse. Toutefois, cette dernière rencontre de nombreuses complications. Ce dimanche 23 avril, c'est une Amandine Pellissard très inquiète qui est apparue sur son compte Instagram. "Tout allait bien et je perds du sang d'un coup", a-t-elle débuté. "Vous êtes nombreux à m'envoyer des messages parce que vous avez vu qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas", a poursuivi Amandine Pellissard qui apporte ensuite des précisions sur son état de santé. "Je me suis levée, tout allait bien, je n'avais rien de particulier, pas mal au ventre, rien à signaler de particulier le matin. Tout allait bien jusqu'à midi et deux à peu près" a-t-elle expliqué. Mais que s'est il passé ?

Amandine Pellissard était très inquiète et elle n'a pas hésité à le faire savoir à ses abonnés. La mère de famille précise ensuite : "J'ai mal au ventre, je n'ai absolument aucune douleur abdominale. Donc je vais m'habiller après le déjeuner, et juste avant d'aller m'habiller je passe aux toilettes, pareil, tout va bien. Pas de pertes bizarres, rien du tout", a-t-elle expliqué. Toutefois, c'est par la suite que cette dernière a rencontré des difficultés. "Et à partir de là je me mets dans mon lit, en position fœtale, et je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, et je ne pense plus, je suis dégoûtée, je suis dépitée", a-t-elle poursuivi, en larmes. "Alex évidemment il s'inquiète, il revient régulièrement voir comment ça va, si j'ai reperdu du sang, et à priori non je ne perds pas de sang", a précisé la candidate de Familles nombreuses. Si elle est très inquiète, Amandine Pellissard assure ne pas vouloir se rendre aux urgences. "Quand j'ai fait ma fausse couche en 2020 il faut savoir qu'ils m'ont prise en charge de façon catastrophique", a-t-elle conclu. Une période qui s'annonce très compliquée.

La neuvième grossesse d'Amandine Pellissard ne semble pas être de tout repos puisque ce n'est pas la première fois que la mère de famille explique être au plus mal. Le 5 avril dernier, elle avait confié à ses abonnés ne pas aller bien. "Depuis ce matin je peux rien avaler et je suis pas bien du tout", avait-elle commencé avant de poursuivre :  "Ça fout en l'air, je suis comme les filles, complètement affaiblie. On est au bout de notre vie...". En légende de sa story, la mère de famille avait simplement précisé : "Les nouvelles ne sont pas top". Mais qu'arrive-t-il à Amandine Pellissard ? Une nouvelle grossesse dont elle rêvait mais qui semble être un peu plus compliquée que prévu. Quelques heures plus tard, Amandine Pellissard a indiqué être rassurée, affirmant que tout était rentré dans l'ordre.

Camille Cerf enceinte pour la première fois : elle révèle le sexe de son bébé

La vie de Camille Cerf va changer en 2023. Radicalement. Sur Instagram ce mercredi 26 avril, l’ancienne Miss France 2015 a annoncé une heureuse nouvelle : elle attend son premier enfant ! “Cela fait 5 mois qu’avec Théo Fleury nous gardons précieusement un petit secret”, a-t-elle écrit sur le réseau social, plus heureuse que jamais. Après Alicia Aylies qui va devenir maman dans quelques semaines, c’est au tour de la grande copine d’Iris Mittenaere d’emprunter le chemin de la maternité. Mais ce bébé n’était pas forcément une bonne nouvelle pour Camille Cerf, qui n’avait pas le désir d’être maman aussi tôt.

“On n'avait pas forcément prévu d'en avoir si vite. Ou d'en avoir tout court. Moi, je n'ai jamais ressenti cette envie viscérale de devenir maman. Même petite, je ne jouais pas à la poupée”, a raconté l’ancienne protégée de Sylvie Tellier dans les colonnes de Gala. Théo Fleury a profité de cet entretien pour révéler comment sa compagne lui a annoncé la nouvelle. "Un soir, elle m’a dit : 'assieds-toi sur le canapé'. Puis elle m’a tendu une belle boîte matelassée. Dedans, il y avait un test de grossesse, positif. Je lisais beaucoup d’inquiétude dans les yeux de Camille. Face à cette nouvelle. Et face à ma réaction. Je l’ai prise dans mes bras, on s’est regardés… C’était beaucoup d’émotion, a-t-il déclaré. J’étais très heureux mais je lui ai dit que c’était son corps et que, quelle que soit sa volonté, je l’accompagnerai", s’est-il souvenu.

Mais la nuit porte conseil. Et au réveil le lendemain, Camille Cerf et Théo Fleury sont tombés d’accord : ils voulaient garder ce bébé ! Un mystère demeurait maintenant, le sexe de cet enfant. Si le futur papa rêvait d’avoir une fille, la future maman rêvait d’avoir des jumelles. “J'ai moi-même une jumelle, Mathilde, et ce n'était que du bonheur", a précisé l’ancienne reine de beauté. Et finalement, c’est un petit garçon qui s’est lové dans le bidon de la jeune femme. “À la première échographie, la gynécologue nous a dit que c'était une fille avec une probabilité de 95%. Et à la deuxième, qu'elle ne pouvait plus rien nous dire. Au final, on ne l'a appris que début avril : j'attends un garçon !", a annoncé Camille Cerf. Et la fameuse rencontre est prévue pour août !

Black Mirror revient enfin sur Netflix avec une saison 6

Attendue depuis près de quatre ans, au point que de nombreux fans désespéraient qu’elle puisse réellement voir le jour, la saison 6 de Black Mirror s’apprête enfin à débarquer sur Netflix ! En juin prochain, les nouveaux épisodes de la série anthologique seront disponibles sur Netflix, avec notamment Aaron Paul et Salma Hayek au casting.

Le scénariste Charlie Brooker est à nouveau aux manettes de la série, originellement diffusée sur la chaîne britannique Channel 4 (saisons 1 et 2) avant de devenir dès 2016 un programme original exclusif Netflix.

Parmi les épisodes les plus marquants du programme, L'Hymne national (épisode 1 saison 1) au cours duquel le Premier ministre anglais se voit contraindre à se filmer en pleine relations sexuelles avec un porc, ou encore Chute libre (épisode 1 saison 3) qui met en scène une société où les individus sont classés selon un système de notes totalement subjectives.

Les cinq premières saisons de l’anthologie Black Mirror sont à retrouver dès à présent en exclusivité sur Netflix. 

Netflix : la série Sweet Tooth de retour avec une saison 2

En juin 2021, les abonnés de Netflix faisaient la connaissance de Gus (Christian Convery), un jeune garçon mi-cerf, mi-humain. Surnommé Sweet Tooth pour son attirance pour les choses sucrées, il se lance après la mort de son père dans une aventure fantastique aux côtés de Jepperd (Nonso Anozie). C’est dans un monde dévasté par un terrible virus qu’ils tentent de s’en sortir.

Gus n’a qu’une idée en tête : retrouver sa mère, Birdie. Il découvre lors de son périple qu’il a été créé en laboratoire comme bon nombre d’enfants-hybrides… Le petit garçon n’a pas le temps de digérer cette information qu’il se fait capturer par le terrible Général Abbot (Neil Sandilands). Jeppard se fait tirer dessus par ses soldats, et est laissé pour mort… C’est ainsi que s’achevait la saison 1.

Netflix met en ligne la saison 2 de Sweet Tooth ce 27 avril et elle s’annonce explosive, si l'on en croit la bande-annonce. Gus, toujours enfermé, va s’entourer d’autres enfants-hybrides pour mener la rébellion. Mais le Général Abbot, qui a appris que ces petites têtes blondes étaient le secret pour éradiquer le virus H5G9, compte bien les garder sous la main. Ce dernier souhaite avoir le pouvoir et décider de qui survit.

Parallèlement à cela, Jeppard - toujours vivant - va tenter de retrouver Gus et les autres enfants grâce à Aimee (Dania Ramirez). Ils pourront très probablement compter sur l’aide de Birdie, toujours vivante, qui a appris que son fils la cherchait. Les fans n’attendent qu’une chose : les retrouvailles entre les deux personnages.

Ces nouveaux épisodes devraient nous révéler encore plus de choses sur le virus H5G9 et la raison pour laquelle les enfants-hybrides ont été créés et comment ils peuvent aider à sauver le monde.

Apple TV+ : le film Ghosted bat des records malgré des avis désastreux

Meilleur démarrage pour un film Apple TV+ depuis le lancement de la plateforme. C’est ainsi que Deadline titre son article sur le lancement record de Ghosted, film d’espionnage à la sauce comédie romantique porté par Chris Evans et Ana de Armas.

Selon le média américain, qui se base sur des chiffres de Samba Tv, il aurait été vu par 328 500 foyers dans les deux jours qui ont suivi son lancement. Si on le compare à d’autres longs-métrages de la plateforme, il dépasse donc Finch (Tom Hanks) et ses 228 500 visionnages, la comédie de Noël Spirited avec Will Ferrell et Ryan Reynolds (174 000 vues) et Tetris sur l’histoire de la création du jeu (88 000 vues).

Ces chiffres ne concernent bien évidemment que les Etats-Unis et sur deux jours d’exploitation. Le calcul se fait - comme pour Netflix - sur un visionnage d’1 minute seulement. AppleTV+ n’a pas réagi à ces chiffres mais selon Deadline, le score pourrait même aller au-delà. Surtout qu’il faut compter tous les autres territoires.

Il faut dire que la plateforme a misé sur une combinaison gagnante avec Ghosted en réunissant deux acteurs bankables - amis dans la vie et qui se sont donné la réplique deux fois dans le passé - Chris Evans et Ana de Armas. Ajoutez à cela une touche de comédie, de romance et d’espionnage, et vous avez un film qui peut plaire à un très grand nombre.

Si le synopsis et sa distribution ont convaincu les abonnés d’AppleTV+ de lancer le film, ce dernier a globalement déçu. Avec des notes très moyennes de 35/100 sur Metacritic, de 5,8/10 sur Imdb et de 2,5/5 sur AlloCiné (spectateurs), on ne peut pas dire que le pari soit réussi de ce côté-là. "Film nanardesque" (panpantutues), "parfaitement dispensable" (Last Action Zero), "scénario bourré d'incohérences" (Sato)... peut-on même lire sur sa fiche.

Bande-annonce de Mystère à Venise, avec Michelle Yeoh et Camille Cottin

Et de trois pour Agatha Christie et Kenneth Branagh ! Le cinéaste irlandais a mis en scène une troisième adaptation de la star du roman policier. Après Le Crime de l'Orient Express (2017) et Mort sur le Nil (2022), voici Mystère à Venise qui dévoile ses premières images.

Présenté comme un "thriller surnaturel" par 20th Century Studios, Mystère à Venise met fortement l'accent sur son côté horrifique dans cette première bande-annonce. Le film est inspiré de la nouvelle d’Agatha Christie Le Crime d’Halloween (également connue sous le titre La Fête du potiron et transposée dans La Cité des Doges). Il est scénarisé par Michael Green (Logan).

Quelle sera l'intrigue du film ? Dans la Venise sinistrée de l'après-guerre, la veille de la Toussaint, un terrifiant mystère va marquer le retour d’Hercule Poirot sur le devant de la scène.

En exil volontaire dans la Sérénissime, Poirot, désormais à la retraite, assiste à contrecœur à une séance de spiritisme dans un palazzo désaffecté et soi-disant hanté. Lorsqu’un des invités est assassiné, le célèbre détective se retrouve propulsé dans un sinistre monde empli d'ombres et de secrets...

Le film rassemble un large casting international, parmi lequel on retrouve une Française qui s'est déjà illustrée dans plusieurs productions étrangères, aussi bien côté cinéma que séries : Camille Cottin !

Après Stillwater avec Matt Damon, House of Gucci avec Adam Driver et Lady Gaga, ou encore la série Killing Eve avec Jodie Comer et Sandra Oh, Camille Cottin ajoute donc une nouvelle ligne à son CV international.

Autour de Camille Cottin et Michelle Yeoh, on peut reconnaitre dans cette bande-annonce Kenneth Branagh (devant et derrière la caméra donc), Kelly Reilly (L'Auberge Espagnole, Yellowstone), ou encore Jamie Dornan (Fifty Shades of Grey, Belfast).

Tina Fey (30 Rock), Jude Hill (Belfast), Ali Khan (Le seigneur de Bombay), Emma Laird (Mayor of Kingstown), Riccardo Scamarcio (Caravage) et Kyle Allen (West Side Story) sont aussi au casting.

Mystère à Venise sortira en France le 13 septembre 2023. 

Sylvester Stallone met en garde contre la folie musculaire

Depuis près de 50 ans, Sylvester Stallone incarne des héros testostéronés et ultra musclés sur grand écran. Mais ses entraînements intensifs et répétés pour conserver une silhouette bien charpentée ont-ils pu lui porter préjudice à long terme ?

Alors qu'il était récemment à l'affiche de la série Tulsa King (disponible sur Paramount+), le célèbre interprète de Rocky Balboa a posté sur son compte Instagram un message mettant en garde ses fans contre l'acharnement musculaire.

Une pratique qui selon lui, à l'instar de toutes les activités qui sont pratiquées avec excès, est susceptible de causer des dommages physiques.

"FLASHBACK. Pas étonnant que mon dos me fasse mal ! Lorsque vous vous entraînez, rappelez-vous que chaque exercice a des conséquences sur le long terme", a-t-il ainsi écrit.

"Les genoux, les coudes, les épaules, les chevilles, les poignets, le cou. Si vous les poussez trop loin, ces mouvements éprouvants reviendront vous hanter. C'est pourquoi j'ai toujours dit que le fait de vous mettre en très grande forme vous tuera ! Lol."

Un petit message préventif que Stallone a agrémenté de son humour habituel, en attendant de revenir à l'écran dans la saison 2 de Tulsa King et dans la série documentaire La Famille Stallone, bientôt disponible sur Paramount+.

La sélection de Catherine Corsini à Cannes fait réagir les professionnels du cinéma

A moins de 20 jours du lancement du 76ème Festival de Cannes, la polémique enfle autour du film Le Retour, signé par la réalisatrice Catherine Corsini. En cause, des accusations portées à l'encontre de la cinéaste et de deux membres de son équipe pour harcèlement ainsi qu'un possible non respect des règles sur la protection des comédiens mineurs.

Catherine Corsini et une partie de son équipe ont publié un communiqué en réponse à ces accusations. Elles sont présumées innocentes.

La polémique est loin de s'éteindre puisqu'après des hésitations et un examen de "la situation de l'œuvre", le conseil d'administration du Festival de Cannes a pris la décision de réintégrer le film à la compétition.

Une décision qui a fait réagir plusieurs collectifs, dont le Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma (SPIAC) et le Collectif 50/50, qui "œuvre à la parité, l'égalité et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel".

Pour le SPIAC, "cautionner ce genre de pratiques en sélectionnant [le film] au Festival de Cannes est une insulte à l'ensemble des équipes artistiques et techniques qui participent à la crétion des films et au rayonnement de notre cinématographie."

Le Collectif 50/50 se dit quant à lui "consterné" en précisant que le procureur de la République a été saisi en novembre 2022 par le CNC "sur le contexte sexualisé de ce tournage avec des actrices et acteurs adolescent.e.s.".

Le producteur Marc Missonnier a pris position et appelle au boycott du film de Catherine Corsini :

"Comment les pouvoirs publics, le Ministère de la Culture, le gouvernement, le Conseil d’Etat, la Cour des Comptes, le CNC, la mairie de Cannes, peuvent ils accepter une chose pareille ? Curieux de voir aussi comment les Américains vont réagir à ce choix, eux qui vont se retrouver côte à côte avec ce film et qui vont être interpellés à ce sujet. Pour ce qui me concerne, mon choix est fait : #BoycottCannes".

Le 76ème Festival de Cannes se tiendra du 16 au 27 mai prochain.

Jafar Panahi : après 14 ans d'interdiction, le réalisateur a enfin quitté l'Iran

Pour le réalisateur iranien Jafar Panahi, c'est la page d'un roman long et pénible qui se tourne. En vigueur depuis 14 ans, son interdiction de quitter le territoire a été subitement levée, et il ne s'est pas fait prier pour s'envoler hors d'Iran, vers une destination non communiquée, comme l'a annoncé son épouse sur les réseaux sociaux.

Arrêté et emprisonné le 11 juillet dernier, en marge d'une manifestation pour réclamer la libération de ses confrères et compatriotes Mohammad Rasoulof et Mostafa Al-Ahmad, Jafar Panahi avait été libéré, sous caution, le 3 février de cette année. Et ce alors qu'il venait d'entamer une grève de la faim pour dénoncer les conditions de son incarcération.

Condamné en 2009 à six ans de prison et vingt années d'interdiction de réaliser ou écrire des films, quitter le pays ou s'exprimer dans les médias, car accusé de propagande contre le régime alors en place, et notamment son soutien envers le mouvement de protestation contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, Jafar Panahi est désormais libre.

Si sa situation ne l'avait pas empêché des mettre des films en scène, de les présenter en festival et même d'y être récompensé (Ours d'Or à Berlin pour Taxi Téhéran, Prix Spécial du Jury à Venise pour Aucun ours), le réalisateur brillait par son absence et faisait figure de symbole dans le milieu artistique.

Comme le russe Kirill Serebrennikov (Leto, La Femme de Tchaïkovski), qui avait réussi à quitter son pays en 2022, il aura désormais plus de latitude pour faire du cinéma et présenter lui-même chacun de ses oeuvres.

26 avril 2023

Jazz Correia enceinte de son quatrième enfant : sa demande originale pour le prénom du bébé

2023 est une année que n’oubliera jamais Jazz Correia. Le 14 février dernier, alors qu’elle était en vacances en Thaïlande, la star de la JLC Family a appris qu’elle attend son quatrième enfant. Une heureuse nouvelle que la chérie de Laurent Correia a annoncée sur Instagram le jeudi 20 avril. Et pour cette grossesse, la maman de Chelsea, Cayden et London a décidé de faire le ramadan. “Ça a été hyper dur ce ramadan pour moi car j’ai jeûné en étant enceinte. J’avais des vomissements de fou. J’ai eu très faim. Je ne vais pas vous mentir, tout le monde a juste soif, mais moi j’ai eu très, très faim. J’avais la dalle, les crocs. Mais je voulais m’accrocher. Bien évidemment, ça a été fait en toute sécurité. Ma gynécologue a approuvé ma demande, elle m’a dit qu’on va se voir régulièrement pour voir que le bébé se développe bien. Que ça n’impacte pas sa santé et que, s’il n’y a pas de problème, on pouvait continuer. Donc je suis très contente, ça n’a absolument pas impacté mon bébé et j’ai pu faire l’intégralité de mon jeûne. A part deux jours très honnêtement, où j’ai dû faire un test de diabète et un autre des prises de sang”, révélait la soeur d’Eva Queen à sa communauté.

Il faut dire que pour ce quatrième bébé, Jazz avait très peur d’annoncer son existence à son mari. “J’étais tellement stressée, je n’avais rien vu venir. Et j’avais peur que Laurent me dise que quatre, c’était trop”, expliquait la starlette. Dans une vidéo postée sur son compte Instagram, Jazz révélait que Laurent est persuadé que cet enfant est une petite fille. D’ailleurs, l’influenceur a déjà une idée sur le prénom de cet enfant. “Tu l’appelleras Samui”, lui a-t-il dit dans cette vidéo, en référence à l’île de Koh-Samui en Thaïlande, où ils vont souvent en vacances.

Ce mercredi 26 avril sur Instagram, Jazz a fait appel à ses abonnés pour l’aider à trouver le prénom de son quatrième bébé. “Je veux toute votre créativité pour m’aider à trouver le nom de Baby 4. Très original, voire un mot, un prénom jamais entendu, avec une des lettres de la JLC”, a demandé Jazz à sa communauté.

Décès de Harry Belafonte à 96 ans

Il était “l’un des artistes noirs les plus novateurs de l’histoire” des États-Unis et “il a utilisé sa célébrité pour catalyser le changement social”, retient The Wall Street Journal. Le chanteur, acteur et militant Harry Belafonte est mort, le mardi 25 avril, d’une insuffisance cardiaque à son domicile de New York, a annoncé son agente dans un communiqué. Il avait 96 ans.

Né à Harlem en 1927 et élevé en Jamaïque durant une partie de son enfance, “le beau, talentueux et prolifique M. Belafonte” est devenu, “dans une Amérique marquée par la ségrégation”, l’une des célébrités “les plus influentes de l’après-guerre, transcendant les barrières raciales grâce à [ses albums], ses films et son militantisme”. Sa carrière “très diversifiée” lui a d’ailleurs valu une série de récompenses, dont les quatre prix majeurs de l’industrie du divertissement (les Emmys, les Grammys, les Oscars, les Tonys).

Avec des chansons à succès comme Day-O (The Banana Boat Song) et Jamaica Farewell, “il a presque à lui seul suscité un engouement pour la musique des Caraïbes”, se souvient pour sa part The New York Times, qui poursuit ainsi :

“À une époque où la ségrégation était encore très répandue et où les visages noirs étaient encore rares sur les écrans, grands et petits, l’ascension de M. Belafonte à l’échelon supérieur du show-business a été historique. Il n’était pas le premier artiste noir à transcender les frontières raciales ; Louis Armstrong, Ella Fitzgerald et d’autres avaient atteint la célébrité avant lui. Mais […] pendant quelques années, personne dans le monde de la musique, Noir ou Blanc, n’a été plus grand que lui.”

“Aussi important qu’il ait été dans le domaine du divertissement”, dans lequel “il a contribué à mettre la musique africaine et le calypso au premier plan des médias américains”, “il l’a été tout autant dans la lutte pour les droits des Africains-Américains”, note The Root, un magazine en ligne s’adressant en premier lieu au lectorat noir américain qui le qualifie de “légende des droits civiques”. “Proche de Martin Luther King Jr. et soutien financier de nombreux mouvements sociaux importants”, il était “l’un des principaux organisateurs de la marche historique sur Washington, en 1963”.

Sa mort a déclenché un torrent d’hommages, dont ceux de Joe Biden, de Barack Obama ou encore d’Oprah Winfrey, rapporte USA Today. Dans un communiqué relayé par Ebony, le président des États-Unis a salué un “Américain révolutionnaire qui s’est servi de son talent, de sa notoriété et de sa voix pour racheter l’âme de notre nation”.

The Flash : nouvelle bande-annonce


Encore un super-héros perturbant la timeline… La nouvelle bande-annonce de The Flash montre que le film très attendu mettant en scène Ezra Miller relève le défi d’adapter la mini-série de comics Flashpoint et sa réalité alternative. Grâce à ses pouvoirs, Barry Allen réalise qu'il peut changer le passé, et donc sauver sa mère. Mais la Speed Force est une source d'énergie instable, et en jouant avec le temps, Barry cause involontairement la création d'un multivers et se retrouve dans une réalité alternative sans métahumains. Car changer le passé signifie changer le futur... Le redoutable Zod de Michael Shannon, adversaire de Superman dans son dernier film en solo, et ses amis kryptoniens sont de retour, pour conquérir la Terre par la violence. 

Barry doit alors constituer une nouvelle équipe de choc qui l'aidera à réparer le multivers. L'un de ses nouveaux alliés n'est autre que le Batman de Michael Keaton, qui décide de sortir de sa grotte. Une version alternative de Barry est également de la partie. Enfin, The Flash présente également Sasha Calle dans le rôle de Supergirl. 

 The Flash - dans l'esprit de James Gunn et Peter Safran - est censé être le film réinitialisant le DC Universe. Beaucoup d’enjeux donc pour son réalisateur Andrés Muschietti, qui porte en quelque sorte l’avenir des studios DC sur ses épaules. On vous laisse également apprécier la bande-annonce japonaise qui, dans une toute autre ambiance, offre des images inédites, dont l’apparition de Ben Affleck en Chevalier Noir. Car selon les rumeurs, le film présentera des caméos de héros DC bien connus, avec également Gal Gadot reprennant son rôle de Wonder Woman. The Flash sortira exclusivement au cinéma le 14 juin prochain en France.

Netflix annule la série Big Mouth

Elle avait été saluée par la presse et par les spectateurs pour sa manière d’aborder des sujets tabou - tels que la puberté et le sexe - de manière frontale, mais avec une vraie finesse d’écriture. Big Mouth vient d’être annulée par Netflix après plus de 7 années passées à l’écran. Mais bonne nouvelle pour les fans, ils pourront faire leurs adieux dans une saison 8 qui sera diffusée courant 2024 sur la plateforme.

Big Mouth suit un groupe d'adolescents qui découvrent les affres de la puberté et des premiers émois amoureux. La série s’en amuse et caricature ce passage de la vie sans aucun filtre. Le tout est trash, drôle et à ne pas mettre devant les yeux d’enfants même s’il s’agit d’animation. On y parle aussi d’addiction à la drogue, de cyber-harcèlement et de sexualité multiple. Avec 8 saisons, il s’agit à l’heure actuelle de la série Netflix qui a connu la plus longue longévité (devant Grace et Frankie et ses 7 saisons).

La série fait aussi partie des meilleures productions de Netflix si l’on se fit à son excellente note spectateurs AlloCiné qui est de 4,1/5. Chacune de ses saisons se compose de 10 épisodes d’une vingtaine de minutes. Un format efficace, surtout pour ceux qui aiment binge-watcher.

Face au succès de Big Mouth, Netflix avait lancé un spin-off en 2022 intitulé Human Resources. Elle lève le voile sur la vie quotidienne des "monstres hormonaux", "chats de la dépression", "sorciers de la honte" et autres créatures qui aident les humains à traverser chaque étape de leur vie. Cette dernière connaît d’ailleurs le même sort que sa série-mère puisqu’elle vient d’être annulée à l’issue de la saison 2, attendue dans les prochains mois.

Charlie Sheen de l'acteur dans la série How To Be A Bookie, pour la plateforme Max

Acteur à la carrière en dents de scie et aux nombreuses frasques, Charlie Sheen s’apprête à faire son retour sur le petit écran avec Chuck Lorre, le créateur de Mon oncle Charlie. Une nouvelle surprenante si l’on se remémore l’histoire compliquée des deux hommes. Leur nouveau projet, intitulé How To Be A Bookie, est annoncé comme une série comique pour la plateforme Max - anciennement HBO Max.

Pour comprendre les enjeux de ce retour à la télévision, il faut revenir en 2011. À cette époque, Charlie Sheen est la star de Mon oncle Charlie, série à succès de CBS qui s'étend sur 8 saisons. Problème : l’acteur cumule les polémiques.

Son addiction à l’alcool et à la drogue, les accusations de violences conjugales et les crises de colère sur le plateau compliquent ses relations avec l'équipe. Intouchable, la star n’est pas vraiment inquiétée jusqu’au jour où une violente altercation éclate avec le créateur, Chuck Lorre.

Charlie Sheen profère des insultes à son encontre. La CBS met la production en suspens fin février 2011 avant de rompre le contrat de l’acteur quelques semaines plus tard. Évincé, il devient persona non grata à Hollywood, avant d’être finalement remplacé, deux mois plus tard, par un autre comédien : Ashton Kutcher.

La série se poursuit donc sans Charlie Sheen et pendant quatre nouvelles années. La fin de Mon oncle Charlie arrive en 2015 avec la sortie de la douzième - et donc dernière - saison.

Huit ans se sont écoulés. La star de Wall Street semble s’être assagie et ce retour signe un nouveau chapitre dans l’histoire du duo Sheen-Lorre, loin des polémiques et des rancœurs du passé. Pour cette raison, How To Be A Bookie devient d’ores et déjà l’une des séries les plus attendues de l’année.

Le Seigneur des Anneaux : la série Amazon accusée de plagiat

Décidément, les temps sont durs pour la série Le Seigneur des Anneaux... Alors qu’un récent rapport nous apprenait que seulement 37 % des abonnés Prime Video qui l’ont commencée ont terminé son visionnage et que des associations pour la protection des animaux ont dénoncé la mort d'un cheval sur le tournage de la seconde saison, voici que Les Anneaux de Pouvoir fait de nouveau l'actualité, cette fois-ci au sujet d’une sombre accusation de plagiat.

L’écrivain Demetrious Polychron réclame en effet la somme de 250 millions de dollars à la plateforme Amazon, qu’il accuse d’avoir repris illégalement des éléments de son roman, The Fellowship Of The King: The War Of The Rings (La Communauté du Roi : La Guerre des Rois, en français).

Le manuscrit du livre (présenté comme le premier opus d’une saga censée s’étaler sur sept livres) s’est vu refuser en 2019 d’être publié par l’association Tolkien Estate, en charge des intérêts de l’œuvre du romancier J.R.R. Tolkien. C’est donc par le biais de l’autopublication que l’écrivain a fait paraître son livre en septembre 2022… quelques jours à peine après le lancement de la série sur Prime Video !

Demetrious Polychron accuse notamment la série Amazon d'avoir repris à son compte l’un de ses personnages; Elanor. Néanmoins dans le roman, cette dernière est présentée comme la fille de Sam Gemegie, tandis que dans Les Anneaux de Pouvoir ce personnage appartient aux Piévelus, une race considérée comme ancêtre aux Hobbits.

Notons qu’Elanor est un personnage créé par Tolkien, à propos duquel Demetrious Polychron ne peut donc proclamer aucun droit de propriété. La plateforme Prime Video ne devrait pas être inquiétée par ces accusations, qui en l’état ne semblent reposer sur aucun élément concret. D’autant que les deux œuvres ne se déroulent pas à la même époque, et suivent deux intrigues totalement différentes.

Pire, Demetrious Polychron pourrait se voir reprocher d’avoir publié un livre mettant en scène des personnages dont il ne dispose pas des droits… au contraire de la série Amazon qui dispose, quant à elle, des droits d'adaptation des Annexes de la trilogie Le Seigneur des Anneaux !

Effet immédiat de cette accusation, le roman The Fellowship Of The King: The War Of The Rings n’est désormais plus disponible à la vente sur le site Amazon. Il n’est également pas à écarter que les accusations de plagiat se retournent contre Demetrious Polychron, et qu’aucun des six autres romans de sa saga ne puissent voir le jour.

La première saison de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir est à retrouver dès à présent sur Prime Video.

Des films à la carte générés par une intelligence artificielle ? Joe Russo y croit

Le sujet de l'Intelligence Artificielle prend de plus en plus de place à tous les niveaux, et commence à s'immiscer dans le cinéma. Interrogé sur le sujet, à l'occasion d'un entretien avec Collider, Joe Russo, co-réalisateur d'Avengers : Endgame, a partagé son analyse critique de l'ampleur que pourrait prendre cette technologie.

"Je fais partie du comité de plusieurs entreprises d’intelligence artificielle. Je parle de mon expérience, de ce point de vue, et je peux vous affirmer qu'une Intelligence Artificielle est développée justement pour vous protéger des IA. Et malheureusement, nous sommes dans un monde comme ça, et nous aurons besoin des IA dans nos vies, parce que, peu importe si nous sommes à l'aise avec le fait qu’elles se développent ou non, nous allons être projetés dans ce futur. La question à se poser, c’est comment allons nous nous protéger dans ce futur ?"

Mais pour Joe Russo, il y a clairement une façon de tirer parti de cette technologie, et est clairement amener à se développer. Au point de permettre, peut être, à terme, des films générés par le spectateur directement !

"Vous pouvez utiliser l’intelligence artificielle pour changer le storytelling, poursuit-il dans Collider. Dans un jeu, un film ou une série, l’histoire évolue constamment. Avec l’IA, vous pouvez arriver chez vous et sauvegarder l’intelligence artificielle sur votre plateforme de streaming. Et si vous vous dites : "J'aimerais regarder un film où je pourrais voir mon avatar avec celui de Marilyn Monroe. Je veux que ce soit une romance parce que la journée a été difficile", et cela permet d’avoir une histoire très efficace avec un personnage qui imite la voix. Et désormais vous avez une comédie romantique avec vous-même qui dure 90 minutes. Vous pouvez personnaliser votre histoire avec qui vous voulez…"

Ces déclarations de Joe Russo interviennent alors qu'un Festival français a récemment primé un film généré en partie par une intelligence artificielle. Il s'agit d'un court métrage primé dans le cadre du Nikon Film Festival 2023, qui se tenait le 21 avril dernier.

Le jury a récompensé la mise en scène d'un film court, réalisé par Anna Apter, /Imagine. Dans les colonnes du Figaro, Alexandre Astier, président du jury, a commenté ce choix : "/Imagine a donné lieu à une grande discussion. C'était déjà bon signe : il y a des tas de films dont on a n'a pas envie de causer ! Et celui-là a quand même posé quelque chose d'assez unique. Ok : une IA a été utilisée pour faire le film, mais je ne trouve pas pour autant que ce soit un film «réalisé par une IA». L'intelligence artificielle est accompagnée d'une intelligence du texte, qui est d'origine humaine. Et c'est la chose la mieux réussie du film. Celui-ci est ainsi l'une des plus chouettes représentations de la créativité humaine et des limites de l'IA."

Cet entretien d'Alexandre Astier se démarque cependant des propos tenus par Joe Russo. Le réalisateur de Kaamelott ne pense pas que l'IA pourrait égaler le travail créatif d'un autre. "J'ai essayé Midjourney, ChatGPT… Midjourney pose effectivement un problème parce qu'il pique et rassemble le style d'artistes reconnus. On peut en revanche l'utiliser comme un mood board, un tableau d'ambiance. C'est ce que je fais là. J'imagine un décor composé avec des choses spécifiques : l'IA rend un premier jet qu'il est nécessaire de retravailler, de corriger. Cela m'aide à réfléchir. Mais ce n'est pas quelque chose que je présente à mon équipe – même quand le décor en question est très abouti. Cela intimiderait la créativité des gens avec qui je travaille et je ne veux surtout pas brider le travail de direction artistique. Idem pour ChatGPT, qui peut imiter le style d'auteurs anglo-saxons, à la manière de Joseph Campbell par exemple. J'ai refait de cette façon deux-trois scènes, pour voir. Ça marche bien. Mais n'importe quel consultant en scénario sait aussi faire ça. Il y a sans doute une place pour que les IA deviennent nos copains de route ou nos assistants. Cependant, au bout du compte, ce n'est pas une IA qui signe, mais un être humain."

Le débat devrait à n'en pas douter se poursuivre sur le bon usage à faire de ces nouvelles technologies !

Hokusai : un célèbre peintre japonais au centre d'un biopic à voir au cinéma

Japon, XVIIIème siècle. Alors que le pouvoir impérial impose sa censure sur les artistes, le jeune Shunrô, apprenti peintre, est exclu de son école à cause de son tempérament impétueux et du style peu conventionnel de ses estampes. Personne n’imagine alors qu’il deviendra Hokusai, célèbre auteur de la Grande vague de Kanagawa.

Katsushika Hokusai est né en 1760 dans les quartiers populaires d’Edo – l’ancien nom de Tokyo - et montre très tôt des dispositions pour le dessin. Après s'être formé dans plusieurs écoles, il publie ses premiers recueils et prend au tournant du XIXème siècle le nom d’Hokusai (littéralement "l’atelier du nord" en hommage à l’étoile polaire qui incarne la divinité bouddhique Myôken). Il publie en 1814 le premier des 15 volumes des "Hokusai Manga", recueils de dessins aux sujets variés (faune, flore, courtisanes, marchands, scènes de guerres...) qui constituent aujourd’hui de précieux témoignages sur la vie à l’époque d’Edo.

C’est en 1830, à l’âge de 70 ans, qu’il publie son chef-d’œuvre, les Trente-six vues du Mont Fuji, série d’estampes de paysage née de ses nombreux voyages à travers le Japon et dans lequel on retrouve le plus emblématique de ses travaux, La Grande Vague de Kanagawa. Les difficultés financières et l’incendie qui ravage son atelier en 1839 n’auront pas raison de son obsession pour le dessin : véritable bourreau de travail, Hokusai meurt à l’âge de 89 ans en laissant derrière lui plus de 30 000 dessins.

L'œuvre la plus connue de Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa, est aussi l'œuvre phare de l’ukiyo-e (qui signifie "images d’un monde éphémère et flottant"), mouvement artistique auquel se rattachent les estampes gravées sur bois. Elle a été produite à de nombreux exemplaires, dont le nombre exact est inconnu. Elle fait partie d’une série de quarante-six représentations du mont Fuji (nommées paradoxalement les Trente-six vue du Mont Fuji). Fermement ancrée dans l’imaginaire collectif et la pop culture comme l’un des symboles les plus évidents de la culture japonaise, elle est représentative du style unique d’Hokusai et de son apport à l’art japonais et européen.

Le réalisateur ne voulait pas représenter Hokusai comme une personnalité qui serait au-dessus du commun des mortels, mais le montrer au contraire comme un être humain normal : "Je voulais à tout prix éviter d'en faire le biopic d'un homme hors du commun. C'était quelqu'un de remarquable, mais il n'était pas inaccessible, il a dû faire des efforts et a connu des difficultés. J'ai pris la liberté d'imaginer que la jalousie et l'esprit de compétition avaient peut-être été le moteur de sa créativité."

"Le processus de production des peintures japonaises traditionnelles n'implique pas beaucoup de mouvement. Plutôt que d'avoir recours à des artifices de mise en scène pour le rendre spectaculaire, j'ai essayé de montrer la particularité de chaque peintre à travers la façon dont il tient ses pinceaux, par exemple", précise Hajime Hashimoto. Le film a été supervisé par Daisuke Mukai, de l'Université des Arts de Tokyo, qui a montré aux acteurs comment tenir leur pinceau et qui, en examinant les différents œuvres, était chargé de signaler toute éventuelle incohérence ou manque de naturel dans le film.

Pour les scènes de fabrication d'estampes, l'équipe a fait appel à des artisans contemporains, qui ont été filmés pendant toutes les étapes. Le réalisateur se souvient : "J'ai été impressionné de voir que les techniques ancestrales de production des estampes ont été fidèlement transmises jusqu'à nos jours, et que des tirages réalisés de la même manière qu'à l'époque d'Edo ont pu être utilisées dans le film."

Hokusai jeune est incarné par Yûya Yagira, lauréat en 2004, à seulement 14 ans, du Prix d’Interprétation Masculine du Festival de Cannes pour Nobody Knows de Hirokazu Kore-eda. On a depuis pu le voir dans Destruction Babies, Asakusa Kid où il campe Takeshi Kitano jeune, et la série Gannibal.

Burning Days : ce thriller a fait polémique en Turquie

Prix Spécial du Jury de la 3e édition de la Mostra de Venise avec Abluka - Suspicions, le metteur en scène turc Emin Alper est de retour avec Burning Days.

Présenté en compétition dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2022, ce thriller politique haletant suit Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible qui vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.

Le film emmené par Selahattin Paşalı se divise en deux parties. La seconde, pleine de suspense, est une véritable réflexion sur la violence. L'idée initiale que Emin Alper avait en tête était de décrire un idéaliste solitaire luttant contre l’élite corrompue d'une ville. Le réalisateur s'est inspiré des récentes expériences politiques de son pays.

Il explique : "On peut toujours avoir le courage et l'envie de se battre contre des politiciens corrompus et autoritaires, mais quand on voit que ces gens sont populaires et qu’ils sont réélus par le peuple encore et encore, on se sent désespéré, et isolé.

Et puis, après un certain temps, on sent que l’on doit surmonter sa dépression et recommencer à se battre, jusqu'au prochain échec. Ces dernières années, nous avons été pris dans un cercle vicieux de ce genre. Non seulement mon pays, mais plusieurs autres connaissent des expériences similaires. J'ai donc décidé d'écrire une histoire pour dépeindre ce cas presque universel et transmettre la solitude des gens qui sont consternés par la montée des populismes autoritaires."

Il ajoute : "Yaniklar, où se déroule l’action du film, est une ville entièrement fictive mais c’est un microcosme de la Turquie. Il fallait créer un microcosme, comme Ibsen l'a fait dans "Un ennemi du peuple". Cette pièce, écrite il y a près d'un siècle et demi, a été l'une de mes grandes inspirations."

Tourné en Anatolie, Burning Days aborde le sujet de la pénurie d'eau. Véritable problématique dans cette région. Emin Alper explique : "La pénurie d'eau en Turquie devient de plus en plus problématique. Et les dolines - ces formes d’érosion brutales et circulaires - constituent un vrai problème en Anatolie centrale. Avec la disparition des nappes phréatiques, le nombre de dolines augmente rapidement et crée un réel danger pour les populations. Mais malgré ce danger, la surconsommation d'eau se poursuit.

Les populistes sont populaires car ils jouent toujours sur les besoins les plus facilement exploitables des populations. Ils proposent des solutions factices à ces besoins immédiats en profitant de l’aveuglement des gens et de leurs préjugés. Ainsi, le problème de l'eau de Yaniklar pourrait être celui de la terre acquise en détruisant les forêts amazoniennes, du pétrole qui est censé rendre tout le monde riche, ou même des immigrants qui sont prétendument la source de tous les problèmes. Ces gouffres béants symbolisent les fosses dans lesquelles les populistes nous entraînent".

Mais le long-métrage aborde aussi d'autres thématiques telles que le viol et l'homophobie. Un sujet qui a d'ailleurs fait polémique lors de la sortie du long-métrage en Turquie. Burning Days a été critiqué par le gouvernement et le ministère de la Culture turc a exigé le remboursement des aides accordées au film, soit 100 000 euros, arguant que le scénario avait été modifié sans leur consentement.

Interrogé à ce sujet par France Info, le producteur du film Nadir Operli explique : "Avec le succès du film, des journaux pro-gouvernementaux ont commencé à écrire que nous avions donné un scénario au ministère de la Culture puis tourné un film totalement différent. Mais c’est un mensonge !"

Dès lors, l'équipe du film a appelé les spectateurs à aller voir massivement le film afin de pouvoir payer le ministère de la culture. Et l'appel a été entendu puisque le long-métrage cumule plus de 250 000 entrées.

Le cinéaste déclare dans les colonnes des Inrockuptibles: "Pour mes films, j’étais plutôt habitué à 30 000 places. Certaines personnes ont acheté des dizaines de billets, et les ont mis à disposition des spectateurs sur les réseaux sociaux. Il s’est créé un engouement que nous ne maîtrisons plus”.

Dans le dossier de presse, Emin Alper précise : "Malheureusement l'homophobie est forte en Turquie. C'est même devenu une politique du gouvernement ces dernières années. Jusqu'en 2020, la communauté LGBTI+ avait gagné en visibilité et s'était fait entendre en Turquie. Mais le gouvernement a lancé une croisade contre la représentation publique des personnes LGBTI+".

Thriller glaçant et hautement politique, Burning Days est à découvrir en salles dès ce mercredi 26 avril.

Cannes 2023 : la réponse de Catherine Corsini à la polémique sur son film Le Retour

Catherine Corsini et son équipe répondent aux accusations. Le Retour, qui marque la troisième participation de la réalisatrice à la Compétition cannoise, est au centre d'une polémique depuis l'annonce de la sélection par Thierry Frémaux, le 13 avril dernier.

Initialement retenu dans la course à la Palme d'Or, le film est finalement retiré de la sélection à la dernière minute, le temps que le conseil d'administration examine "la situation de l'oeuvre", avant de la réintégrer le 24 avril avec d'autres compléments de sélection.

En cause, des accusations relayées par la presse autour de présumés faits de harcèlement reprochés à la cinéaste et deux membres de son équipe, ainsi qu'une possible entorse "grave" à la législation sur la protection des comédiens mineurs.

La cinéaste, sa productrice Elisabeth Perez (CHAZ Productions) et deux comédiens (Esther Gohourou et Denis Podalydès) se sont exprimées dans un communiqué que nous relayons en intégralité ci-dessous.

Sans date de sortie pour le moment, et figurant parmi les vingt-et-un longs métrages en lice pour la Palme d'Or le 27 mai, Le Retour confronte une mère de famille à des souvenirs douloureux en Corse, alors que ses deux filles adolescentes se laissent aller à toutes les tentations estivales.

Communiqué de presse- Chaz Productions - Elisabeth Perez et Catherine Corsini

Nous voudrions d’abord remercier le Festival de Cannes d’avoir confirmé l’invitation faite au film de Catherine Corsini, LE RETOUR.

Des mails anonymes et diffamatoires ont été envoyés à toute la profession et à la presse, contribuant à créer une rumeur extraordinairement dommageable pour le film. Il est heureux que le plus grand festival du monde ait pris le temps d’en vérifier minutieusement la véracité. C’est pourquoi la décision prise de maintenir la sélection du film en compétition a du sens. En l’état des informations qui ont été transmises, une autre décision aurait signé un précédent grave pour le cinéma d’auteur et pour la manifestation elle-même.

Nous saluons le Conseil d'Administration du Festival qui a décidé de préserver la liberté du sélectionneur, Thierry Frémaux, comme la liberté d’expression d’une cinéaste.

Nous voulons redire qu'il n’y a aucune plainte d’aucune sorte déposée contre Catherine Corsini, ni contre la production du film. La seule irrégularité constatée à l’issue d’une enquête du Comité Central d’Hygiène de Sécurité des Conditions de Travail (CCHSCT), que nous avons très tôt reconnue, est un manquement administratif, celui d’une scène non déclarée et donc non visée par la Commission des enfants du spectacle.

En effet, Catherine Corsini a rajouté en cours de tournage une scène entre deux jeunes comédiens du film, de 15 ans ½ et 17 ans. Même si c’était avec leur accord, nous aurions dû la déclarer. Ne pas l’avoir fait constitue une entorse au droit et de fait, la production a été sanctionnée par le CNC. Mais stoppons là les fantasmes! Les adolescents étaient habillés et la scène est filmée sur les visages. Il n’y avait ni attouchement ni contact inapproprié entre eux deux, comme nous avons pu l’entendre ou le lire dans la presse. Le cinéma est l’art de la suggestion. Et ces jeunes gens l’ont compris : sans y être contraints le moins du monde, ils ont refusé coach d’intimité et doublures, qui leur ont pourtant été proposés avec insistance, confiants qu’ils étaient dans la relation qu’ils avaient avec la réalisatrice.

Nous avons toujours été engagées contre toute forme de violence et harcèlement sur les tournages, nous ne les minimisons pas, nous avons été impliquées dès les premières réunions du 50/50. Deux signalements pour gestes présumés inappropriés mettant en cause deux techniciens du film ont donné lieu à des enquêtes internes, transmise au CCHSCT, qu’Elisabeth Perez, en tant que responsable de CHAZ Productions, a mené avec la référente harcèlement du tournage. Le CCHSCT a pu en constater la bonne forme.

Nous remercions les technicien.nes, les acteur.ices du film pour leur appui, leur mots merveilleux et tous leurs témoignages justes et nuancés qui ont permis de rendre compte de ce qu’a été la réalité de ce tournage. Enfin, merci également aux collaborateur.ices d’avant, aux ami.e.s cinéastes et à tous nos partenaires pour leur soutien indéfectible.

Témoignage - Esther Gohourou, comédienne

Cette lettre pour mettre fin à cette histoire car on a beaucoup parlé à ma place, mais pas moi. Pour la scène du jardin qui a été rajoutée aux rôles de Farah et d’Orso. Catherine m’a proposé des doublures et même un coach d’intimité et j’ai refusé, elle a aussi proposé à Harold et lui aussi a refusé. On avait refusé mutuellement avant de se concerter. Elle nous a proposé plusieurs fois mais on a toujours refusé. Durant la scène, ils nous ont mis complète à l’aise et franchement vue que Harold et moi on avait déjà tourné ensemble , donc on était pas gênés. Ils nous ont laissé prendre notre temps et on a mis toutes les choses en place pour qu’on soit bien. On a beaucoup parlé avant de faire la scène, on savait ce qu’on allait devoir tourner, qu’on ne verrait que les visages et qu’on aurait pas à se toucher en vrai. Et c’est ce qui s’est passé. Certaines personnes ont appelé l’assistante sociale du lycée pour dire des choses qui n’avait rien avoir avec ce qui s’est passée donc à elle aussi je lui ai expliqué que tout allait bien, que Harold et moi on avait accepté et que les gens avaient extrapolé la chose. Donc il n’y a aucune raison d’être inquiet ou quoi. Harold va bien et je vais bien. :) Merci de votre compréhension.

Témoignage - Denis Podalydès, comédien

Je découvre l’article d’Anne Diatkine dans Libération sur le tournage du film de Catherine Corsini, « Le Retour » , auquel j’ai participé, et je ne reconnais absolument pas dans ces lignes le plateau que j’ai connu. Certes, j’ai tourné peu de jours. C’était au milieu du tournage, lequel était donc bien engagé. À ce moment, la vie d’un film a pris son rythme et trouvé son atmosphère générale, à moins d’un événement accidentel qui en transforme la nature. Ce rythme et cette atmosphère sont insufflés par la personnalité du réalisateur ou de la réalisatrice, qui se transmet à l’équipe. Selon l’avancée du tournage, difficile ou aisée, inspirée ou laborieuse, tendue ou détendue — qui peuvent dépendre de problèmes inhérents ou extérieurs au projet — l’atmosphère s’avère plus ou moins lourde ou légère, selon que le maître d’œuvre contienne ou diffuse l’anxiété qui est la sienne, l’humour qu’il ou elle peut instiller, le calme qu’il ou elle peut perdre ou conserver. À mi-tournage, on sait, ça ne trompe pas.

Je suis arrivé sur un plateau parfaitement détendu, concentré, travaillant bien et même très bien. De la régisseuse qui est venue me chercher à l’aéroport à Bastia, à la première assistante, tout le monde était calme, volontaire, sans histoire. J’ai retrouvé les jeunes que j’avais croisés au mois d’août pour les lectures, Suzy, Esther et les autres: joyeux, complices, soudés, heureux de tourner ce film. Catherine Corsini aussi accueillante et bienveillante que possible, préparant et tournant ses plans en équipe, sans heurt, sans la moindre tension sinon celle du temps qui passe trop vite, du soleil qui bouge, des erreurs naturelles ou des distractions qui parfois suscitent une impatience. Rien de plus normal. J’ai participé à une centaine de tournage, je sais ce qu’est un plateau miné par des dissensions, des conflits, des non-dits, du harcèlement. On le sent, on le sait tout de suite, tant un plateau de tournage est poreux et transmet par ondes successives tout ce qui s’y passe. À aucun moment de ma présence sur le plateau du Retour je n’ai constaté le moindre problème ni éprouvé le moindre malaise, bien au contraire.

Voilà ce que je peux dire pour ce que j’ai vu et constaté. Je n’étais pas là le reste du temps, mais je suis certain que si un fait grave avait précédé mon séjour sur le film, j’aurais remarqué des indices, croisé un regard, entendu une rumeur, soupçonné quelque chose. Je n’ai donc rien appris pendant ni par la suite. J’ajoute : quand on tourne avec des jeunes, de nombreux aléas surviennent : disputes, écarts, sautes d’humeur, malentendus, gêne sur les scènes d’amour, soulographie excessive... Le cinéma est une expérience toujours intense pour des adolescents. Dans l’article de Libé, tous les faits sont mis sur le même plan comme s’ils ressortaient d’un même malaise, d’un même foyer néfaste. Or si on les prend l’un après l’autre, ils n’ont rien à voir ni ne recoupent la même réalité. Comment mettre sur le même plan un accident survenu au matin d’une nuit de tournage, la problématique d’une scène intime entre deux adolescents qui n’a pas été visée par la commission des enfants du spectacle, l’attitude d’un cascadeur vécue et interprétée comme indécente et les revendications d’une partie de l’équipe. L’addition de ces faits, en réalité hétérogènes, suggère que la responsable est Catherine, dont la tyrannie, la sècheresse de cœur, le cynisme seraient manifestes et prouvés. Quelle absurdité. Catherine est à l’opposé d’un tel portrait. Je ne suis pas un de ses amis ; j’ai de l’admiration pour la réalisatrice et de l’affection pour la femme. Je ne la défends pas par raison clanique ou parce que nous partagerions des intérêts. Je suis simplement révolté par la malveillance incroyable qui soudain s’abat sur elle.