La France a perdu l'une de ses icônes du ballon ovale. Le 24 novembre dernier, Christophe Dominici est décédé à l'âge de 48 ans, dans des circonstances qui restent encore floues. Quelques jours plus tard, le 2 décembre, une première cérémonie religieuse a été organisée à Boulogne-Billancourt, puis une seconde cérémonie a eu lieu le 4 décembre, à Hyères. Christophe Dominici repose désormais dans le caveau familial, aux côtés de sa grande sœur Pascale, décédée dans un accident de la route.
Ce lundi 7 décembre, le parquet de Nanterre a communiqué les résultats de l'analyse toxicologique prodiguée sur le quintuple champion de France. "Les premiers résultats des analyses toxicologiques indiquent l'absence de produits stupéfiants ou d'alcool dans le sang de la victime", a indiqué le parquet de Nanterre à Actu Hauts-de-Seine. En revanche, des traces de "médicaments psychotropes en concentration peu élevée" ont été retrouvées. Ces médicaments sont des somnifères ou des anxiolytiques, dont la nature n'a pas été précisée.
Ainsi, les analyses effectuées "ne permettent pas d'en savoir plus sur la cause volontaire ou non de la chute de la victime", dont le corps a été retrouvé près du parc de Saint-Cloud. En revanche, L'Équipe qui s'est procurée les résultats des analyses toxicologiques révèle une autre information grâce au témoignage d'un proche de Christophe Dominici. Quelques jours avant sa mort, l'ancien sportif avait été victime d'une " bouffée délirante " liée à un manque de sommeil. "Il se disait notamment poursuivi par des hommes en uniforme et armés, qu'il assimilait à des policiers d'une brigade anti-criminalité ou des gendarmes de l'unité d'élite du GIGN", apprend-on, rapporte Voici.