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23 septembre 2025

Pour la rentrée, Gaumont lance sa plateforme pédagogique pour éduquer les cinéphiles de demain

Pour la rentrée scolaire, la société Gaumont qui fête cette année son 130e anniversaire, s’engage en faveur de la transmission de son patrimoine cinématographique au jeune public.

Gaumont met à disposition des enseignants un kit pédagogique complet, ludique et en libre accès sur le site www.aliceetleon.com. Destiné aux classes de la maternelle à la terminale, cet outil a été conçu pour s’inscrire en cohérence avec les programmes scolaires.

Le kit comprend :

un dossier de 80 pages retraçant l’histoire du cinéma à travers celle de Gaumont, accessible aussi bien pour les enseignants que pour les passionnés de cinéma ;

des activités clé en main sous forme de fiches pratiques couvrant de nombreuses disciplines et thématiques - des clichés sur les femmes au cinéma à l’analyse d’œuvres emblématiques comme Illusions perdues, en passant par des leçons d’optique - ;

des ressources exclusives issues de la collection Gaumont et de GP Archives.

Pour enrichir et compléter cette documentation, Gaumont propose également aux enseignantes et enseignants une sélection de films incontournables de son catalogue – Au Revoir Là-haut, Camille Redouble, Illusions perdues, Les Malheurs de Sophie, Intouchables – à (re)voir en salle avec leurs élèves, accompagnés de leurs ressources pédagogiques.

Ces projections sont l’occasion d’éveiller et d’initier les plus jeunes à l’éducation à l’image. Les dossiers pédagogiques des prochaines sorties seront disponibles par la suite sur la plateforme.

Cette plateforme pédagogique en ligne prend vie à travers deux mascottes inspirées de deux personnages emblématiques de l’histoire du cinéma : Léon Gaumont (1864-1946) fondateur de la société éponyme, et Alice Guy (1873-1968), première réalisatrice de l’histoire du cinéma en France.

Ces deux figures historiques ont été réinterprétées par l’illustratrice Marie Spénale (Wonder Pony, Millie & Catsou à l’Ultra Fiesta, Il y a longtemps que je t’aime), qui en a fait de véritables mascottes attachantes !

Grâce à leurs traits ludiques et expressifs, Alice et Léon accompagnent les élèves dans leur exploration du cinéma, rendant l’apprentissage à la fois vivant et accessible. Ils incarnent à la fois l’esprit pionnier de Gaumont et la volonté de transmettre une passion du cinéma à hauteur d’enfant. Leur présence permet aux enseignantes et enseignants d’aborder ce patrimoine riche mêlant les époques et les styles.

“Avec Alice et Léon font leur cinéma, Gaumont met son histoire au service de l’avenir : celui des jeunes générations à qui nous souhaitons transmettre le goût du cinéma, de la création, et de l’image. En incarnant Léon Gaumont et Alice Guy, nous rappelons que la passion, la curiosité et l’audace sont les moteurs de notre maison depuis 130 ans” explique Sidonie Dumas, directrice générale de Gaumont.

Avec cette plateforme innovante et généreusement dotée, Gaumont réalise un geste fort : faire du patrimoine cinématographique français un levier d’apprentissage, de créativité et d’ouverture culturelle.

21 août 2025

Gaumont fête ses 130 ans !

En 2025, la société Gaumont célèbre 130 ans de cinéma et d’émotions… mais aussi d’innovations ! Une aventure débutée en 1895 grâce à la vision audacieuse et novatrice de Léon Gaumont. Rembobinons…

En 1895, à 31 ans, Léon Gaumont prend les rênes du Comptoir Général de Photographie, une société spécialisée dans la fabrication et la vente de matériel optique et photographique. Pris par l’émulation collective pour la photographie et le cinéma, insufflée par les avancées techniques d’Edison et des frères Lumière, il croit fermement à l’avenir du cinématographe (la première machine permettant de projeter des films, inventée par les frères Lumière). En 1896, il commercialise le chronophotographe ou “Chrono Demeny” (du nom de son inventeur) : une caméra réversible permettant à la fois la prise de vue et la projection de films très courts.

Véritable touche à tout et perfectionniste, Léon Gaumont travaille sur plusieurs innovations techniques majeures, notamment le son avec le chronophone, et la couleur grâce au chronochrome.

En 1905, Gaumont construit un studio de prises de vues cinématographiques, qui servira notamment pour le tournage des premiers films sonores, des phonoscènes projetées grâce au chronophone. Puis, dans les années 1930, Gaumont prend part à la révolution du cinéma sonore avec le système Gaumont-Petersen-Poulsen. Le procédé consiste à enregistrer les sons sur une pellicule de 35 mm et à en synchroniser la diffusion avec un projecteur de film de 35 mm, projetant les images.

Dès 1928, Gaumont parvient tout de même à présenter le premier long métrage sonore de l’histoire du cinéma : L'Eau du Nil, de Marcel Vandal.

Dès la fin du XIXe siècle, Léon Gaumont saisit l’importance de la distribution dans un secteur encore balbutiant. D’abord pour des raisons juridiques, Il fait apposer sur les films produits par sa société, une marguerite en hommage au prénom de sa mère — devenant ainsi l’un des tout premiers à créer un logo reconnaissable dans l’histoire du cinéma. À une époque où les studios restent anonymes pour le grand public, ce geste est novateur.

Gaumont développe rapidement une véritable stratégie publicitaire. Affiches, programmes illustrés, catalogues, projections promotionnelles : tous les moyens sont mobilisés pour valoriser les films de la maison, la société possède même sa propre imprimerie.

En réunissant production, promotion, distribution, diffusion et exploitation au sein d’une même structure, la Société des Établissements Gaumont utilise un modèle intégré novateur et prend part à la révolution qui s’opère dans l’histoire de l’industrie cinématographique française.

Dès 1908, alors que le cinéma forain — ou itinérant — amorce son déclin, Gaumont s’engage dans la diffusion grand public. La société inaugure alors sa première salle parisienne, le Chronophone Gaumont, dans le 2ᵉ arrondissement. Puis, deux ans plus tard, en 1910, naissent les “Actualités Gaumont”, ancêtres du journal télévisé : de courts reportages d’actualité projetés chaque semaine et intégrés directement aux programmes de films, qui informent et fidélisent les spectateurs.

En 1910, Léon Gaumont rachète l’hippodrome de la place Clichy et le transforme en une salle de cinéma monumentale : le Gaumont-Palace, inauguré un an plus tard. Il devient, pendant un temps, la plus grande salle de cinéma au monde avec 6 000 places assises. Peu à peu, la société développe un réseau de salles à travers toute la France.

Léon Gaumont se retire en 1930, à l’avènement du cinéma parlant, et une première mutation voit sa société devenir la Gaumont Franco Film Aubert (GFFA). En 1938, la GFFA devient la Société Nouvelle des Établissements Gaumont (SNEG).

L’arrivée en 1975 de Nicolas Seydoux à la tête de la société marque un tournant décisif. Ce dernier intensifie l’orientation de la société vers les coproductions, la télévision et les marchés internationaux. Son directeur général, Daniel Toscan du Plantier, initie dans cette logique une politique de production européenne ambitieuse, mêlant grands succès populaires et œuvres plus avant-gardistes.

Puis, les années 2000 marquent l’entrée dans l’ère numérique : Gaumont Vidéo est créée en 2003 pour éditer les DVD de son catalogue, suivie en 2004 par la naissance de GP Archives (Gaumont Pathé Archives, fruit du regroupement des catalogues de la Cinémathèque Gaumont et de Pathé Archives conservés depuis 1896), dédiée à la conservation et à la valorisation des fonds historiques de la société.

Dès 2015, la société s’intéresse au streaming et travaille avec les plus gros acteurs du mileu en produisant par exemples Narcos (Netflix), El Presidente (Prime video), Stillwater (AppleTv+), Becoming Karl Lagerfeld (Disney+)

Avant de proposer en 2022 sa propre plateforme : Gaumont Classique. Riche de plus de 200 films en noir et blanc issus de

 son catalogue – courant environ des années 1920 aux années 1960 –, cette nouvelle plateforme apporte un vent de fraicheur au sein d’un marché de la SVOD légèrement saturé. La plupart de ses films sont incontournables et restent introuvables ailleurs en streaming ou très peu diffusés à la télévision.

Gaumont n’a donc cessé de marquer de son empreinte l’histoire du cinéma, en France comme à l’international. Pionnière de l’innovation technique, visionnaire dans ses stratégies de promotion et actrice clé de la diffusion du cinéma auprès du grand public, la société a su anticiper les mutations d’un art en perpétuelle évolution 130 ans durant.

Aujourd’hui, à travers ses actions de restauration, de conservation et de diffusion, Gaumont incarne bien plus qu’une simple société : elle est une mémoire vivante du septième art, mais aussi une force créative en mouvement, tournée vers l’avenir.

23 avril 2025

Gaumont fête ses 130 ans

La Guerre des boutons, cette comédie sur l’enfance et l’amitié adaptée du roman éponyme de Louis Pergaud, a cumulé plus de 9 millions d’entrées au box-office français, faisant d’elle le deuxième plus gros succès de l'année 1962 ! Le film a conquis les spectateurs grâce à ses thématiques universelles et son intrigue originale : la guerre entre deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, qui se battent en arrachant les boutons des vêtements de leurs adversaires.

En plus d’un casting aux petits oignons réunissant les plus grands acteurs de l'époque (Michel Galabru, Yvette Etiévant, Jean Richard…), La Guerre des boutons est entrée dans la postérité notamment grâce à une réplique devenue culte, en raison de sa faute grammaticale volontaire : “Si j’aurai su, j’aurais pas venu”, prononcée par le personnage du Petit Gibus, joué par Martin Lartigue et souvent associée à l’image de l’enfance.

Envie de visionner ce film de référence multigénérationnel, devenu l’un des plus célèbres du cinéma français ? Ça tombe bien : La Guerre des boutons est disponible sur la plateforme Gaumont Classique au côte de plus de 350 films classiques français en noir & blanc !

Le jeu adolescent, l’humour potache, le Paris de l’époque… À son visionnage 45 ans plus tard, on pourrait penser que le film La Boum est devenu un peu kitsch. Pourtant, il est devenu un véritable phénomène de société : celui d’un instantané des années 1980, de ses tenues colorées et extravagantes, de ses idoles (la princesse Diana,, George Michael et Madonna…), de l’apparition du walkman, et, plus que tout, de sa musique disco.

Dès sa sortie en 1980, la bande originale du film composée par Vladimir Cosma rencontre un succès fou en France et au-delà, avec plus de 27 millions de disques vendus. Le titre “Reality”, notamment, devient le slow de l’hiver et se classe N°1 du top 50 dans quinze pays! Une suite 2 ans plus tard viendra ravir les fans du film et continuer de propulser Sophie Marceau dans une carrière prometteuse...

Extirpés du Moyen-Âge et envoyés en 1992 après avoir bu une potion magique, Jacquouille la Fripouille et le comte Godefroy de Montmirail vont vivre des aventures trépidantes, à la recherche de leurs descendants, alternant comique de situation, répliques saugrenues et anachronismes désopilants.

Les deux personnages, incarnés par Christian Clavier et Jean Reno, rappellent Laurel et Hardy par leur opposition morphologique et se sont révélés l’un des duos les plus comiques du cinéma français. Une suite est d’ailleurs programmée d’office en 1998 et un troisième opus sort près de 15 ans plus tard, signe que le duo continue de séduire le public.

De James Bond à Mission Impossible en passant par La Mémoire dans la peau, les films d’espionnage, souvent synonyme d’effets spéciaux spectaculaires et de gros budgets, rencontrent toujours un grand succès. Ils parviennent à conquérir tous les publics par leur rythme haletant, leur suspens, leur enchaînement de scènes d’action et de combat, mais aussi leurs histoires d’amour... C’est donc tout naturellement que la version parodique du genre a rapidement conquis le public, d’abord en Angleterre avec la sortie de Johnny English en 2003, puis en France avec OSS 117 en 2007.

Adaptés de romans écrits par Jean Bruce, la subtilité et le succès des films OSS 117 résident dans la dénonciation comique des clichés, notamment politique avec des ennemis très identifiables (les nazis, les Russes, des fanatiques…), des alliés ambigus, des femmes tour à tour traîtresses et amoureuses et un héros maladroit et peu dégourdi (mais très viril !), en complet décalage avec le monde qui l’entoure.

Gaumont excelle aussi du côté des comédies dramatiques : en 2011, au moment de l’adaptation cinématographique de la vie de Philippe Pozzo di Borgo – tétraplégique depuis 1993 – et de sa relation avec Abdel Yasmin Sellou – son aide à domicile –, personne ne s’était préparé au succès fulgurant de la réalisation d’Éric Toledano et Olivier Nakache. Pourtant, les personnages campés respectivement par François Cluzet et Omar Sy ont conquis le public en cumulant pas moins de 19 millions d’entrées en France.

Véritable raz-de-marée culturel, le film a obtenu de nombreuses récompenses– dont un César du meilleur acteur pour Omar Sy – Intouchables a aussi connu un immense succès à l'étranger (plus de 9 millions d’entrées en Allemagne et 3 millions d’entrées en Italie). Le film a même fait l’objet d’un remake américain avec Bryan Cranston (Breaking Bad) et Kevin Hart : The Upside.

Connue avant tout pour ses films, Gaumont a également su s’imposer dans l’univers des séries !

La société a par exemple produit les six saisons de Narcos, la série phare du catalogue Netflix. Sortie en 2015 et inspirée d’un véritable fait divers, Narcos retrace l'histoire des hommes qui ont risqué leurs vies pour faire tomber Pablo Escobar. Du gouvernement colombien aux agents infiltrés de la DEA, des policiers locaux aux hommes politiques américains, la série retrace avec réalisme la lutte qui a marqué l’histoire mondiale du trafic de drogue. Une citation célèbre de Pablo Escobar est notamment revenue au goût du jour grâce à la série : “ Plata o plomo”, qui signifie littéralement "l’argent ou le plomb" et symbolise bien l’influence du légendaire baron de la drogue.

Six ans après le succès de Narcos, Gaumont a renouvelé l’exploit avec Lupin, l’adaptation contemporaine des aventures du personnage littéraire de Maurice Leblanc. Toujours diffusée sur Netflix, la série met en vedette Omar Sy dans le rôle d'Assane Diop, un personnage librement inspiré du gentleman cambrioleur. En cumulant 70 millions de visionnages les 28 jours suivant sa sortie, la série Gaumont a connu un démarrage particulièrement fort !

En 130 ans, Gaumont a su produire des films et des séries à succès particulièrement variés, qui ont marqué la pop culture mondiale et qui sont encore aujourd'hui bien ancrés dans l’imaginaire collectif des spectateurs. Et bonne nouvelle : la société ne compte pas s’arrêter là !

18 mai 2022

Cannes 2022 : découvrez les films en avant-première dans les cinémas Pathé Gaumont

Envie de voir les films comme si vous étiez sur la Croisette ? Les cinémas Gaumont Pathé renouvellent leur opération pour un week-end spécial placé sous le signe de Cannes dans plusieurs grandes villes de France.   

L'évènement sera proposé au Pathé Opéra Premier à Paris, au Gaumont Rennes, au Gaumont Nantes, au Pathé Bellecour à Lyon et au Gaumont Wilson à Toulouse. 

Au programme, trois jours de films, tous en provenance du Festival, du vendredi 27 au dimanche 29 mai 2022. Au total, 12 longs-métrages présentés lors de la 75ème édition du Festival de Cannes seront proposés dans ces 5 cinémas.

Réservez vos places

LISTE DES FILMS SÉLECTIONNÉS

Vendredi 27 mai

Plus que jamais d'Emily Atef avec Gaspar Ulliel (Un Certain Regard) à 14h

L'Innocent de Louis Garrel (Hors Compétition) à 16h45

Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (Cannes Première) à 19h

As Bestas de Rodrigo Sorogoyen (Cannes Première) à 21h30

Samedi 28 mai

Sans Filtre de Ruben Ostlund (en Compétition) à 14h

Tori et Lokita des frères Dardenne (en Compétition) à 17h

Mascarade de Nicolas Bedos (Hors Compétition) à 19h

La Nuit du 12 de Dominik Moll (Cannes Première) à 22h

Dimanche 29 mai

Leila et ses frères de Saeed Roustaee (en Compétition) à 13h

Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi (en Compétition) à 16h15

Decision To Leave de Park Chan-Wook (en Compétition) à 19h

Boy From Heaven de Tarik Salek (en Compétition) à 21h45