Le nouveau roman de J.K. Rowling vient de sortir et traite de la transphobie – un sujet brûlant qui la concerne. Cependant, elle dément vouloir régler ses comptes avec ses détracteurs, avec qui elle a eu parfois de violentes démêlées, y compris avec certaines stars des films tirés de ses ouvrages.
The Black Ink Heart (en V.O) est le nouvel opus de sa série de récits policiers écrits sous son pseudonyme de Robert Galbraith, Les Enquêtes de Cormoran Strike. Dans cet ouvrage, publié chez Grasset en France, une créatrice de dessins animés sur YouTube du nom de Edie Ledwell est prise à partie pour racisme et transphobie par des trolls et des fans pour des propos que tient un de ses personnages animés, un ver hermaphrodite. Le cyberharcèlement, avec « doxing », et les menaces sont violentes contre la dessinatrice jusqu’au jour où on la retrouve poignardée à mort dans un cimetière.
Dans la vraie vie, J.K. Rowling a été vivement critiquée pour s’être moquée d’un article contenant l’expression « personnes qui ont leurs règles » – périphrase pour inclure les hommes trans qui ont leur règle car cet article, un éditorial, évoquait uniquement les personnes qui ont leurs règlent et non les femmes cis ménopausées – et la publication d’un essai, JK Rowling Writes about Her Reasons for Speaking Out on Sex and Gender Issues. Elle y développe les raisons pour lesquelles elle s’exprime sur les questions de sexe et de genre. Un essai très mal accueilli par la communauté transgenre, notamment.
Pourtant, l’autrice assure que son dernier roman a été écrit avant les événements « advenus l’année dernière » et n’est pas une réponse à sa situation. « Le premier jet du roman était terminé lorsque certaines choses se sont produites », a-t-elle affirmé durant l’émission The Graham Norton Radio Show de Virgin Radio UK.