A 87 ans, Claude Lelouch est l’un des réalisateurs les plus prolifiques de sa génération. Depuis le 31 octobre dernier, son dernier film, Le Cinéma c’est mieux que la vie est projeté dans les salles obscures. Dans une interview accordée à La Tribune Dimanche ce 10 novembre, le cinéaste qui est marié avec Valérie Perrin, est revenu sur son ancienne relation avec l'actrice regrettée Annie Girardot.
Au moment de la naissance de leur amour, les deux artistes sont déjà en couple et mariés. Ainsi, Claude Lelouch et Annie Girardot prennent la décision de taire cette relation : "Parce qu'elle était mariée et moi aussi ! C'était très compliqué, mais notre histoire reste un souvenir sublime.", explique-t-il.
Claude Lelouch avoue avec aisance avoir eu plusieurs relations amoureuses en dehors de ses mariages. "On est fidèle tant qu'on n'a pas trouvé mieux", confie-t-il. D’ailleurs, dans son livre Ces années-là, le réalisateur avait décrit sa relation avec la comédienne comme "un amour interdit et intense".
"C'était magique. Elle est la première femme mûre que j'ai rencontrée. Cette histoire a été intense et échevelée. On s'est aimés follement entre deux portes, entre deux avions, entre deux hôtels. On se lovait dans la transgression la plus aboutie", écrivait-il. Le cinéaste précisait d’ailleurs ne jamais avoir été "célibataire une seconde de toute [sa] vie". "Ce sont toujours les femmes qui sont venues me chercher, je n’ai jamais eu besoin de draguer".
Ainsi, Claude Lelouch décrit les femmes comme des “hommes réussis” et aime ainsi “prendre en charge” celles qu’il porte dans son cœur. "Toutes les femmes aiment être regardées. On voit bien tout le mal qu’elles se donnent. Alors, si un homme les regarde, ça ne fait de mal à personne." Une vision qui ne fait pas du tout l’unanimité en France. Mais Claude Lelouch n’en a que faire.
Pour lui, ce qui compte c’est l’amour de l’autre, inconditionnel, et sans faire entrer en compte l’avis des autres. Une ode à l’amour sans limite ni frontière qui a certainement provoqué quelques relations chez les lecteurs de La Tribune Dimanche.