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27 septembre 2024

Ballerina : trailer du spin-off de John Wick, avec Ana de Armas

Retardé plusieurs fois, Ballerina est désormais calé à juin 2025 dans les salles françaises. L’attente est encore longue pour découvrir le spin-off de John Wick signé Len Wiseman, avec Ana de Armas dans le rôle principal, mais la première bande-annonce a de quoi nous rassurer. On y retrouve quelques têtes connues (Ian MacShane, qui reprend le rôle de Winston ; Anjelica Huston, la « Directrice » vue dans John Wick 3), des nouvelles (Norman Reedus) et une foultitude de scènes d’action qui mettent l’eau à la bouche. Ana de Armas semble plutôt bien s’en sortir dans la peau de cette jeune femme élevée comme une assassin, qui se met en quête des meurtriers de sa famille. La séquence où son personnage lutte contre un lance-flammes à l’aide d’une lance à incendie vaut son pesant de cacahuètes. 

Cerise sur le gâteau, l’apparition de Keanu Reeves en John Wick à la toute fin. Ana de Armas lui demande : « Comment puis-je suivre votre exemple ? » Et lui de répondre : « Apparement, tu as déjà commencé. » Allez, c’est vendu, on sera au cinéma le 4 juin 2025 pour voir Ballerina.

16 avril 2024

Ballerina : les premières images du spin-off de John Wick réunissent Ana De Armas et Keanu Reeves

Lors du CinemaCon de Las Vegas la semaine dernière, les toutes premières images en mouvement de Ballerina ont été dévoilées à un public de happy few. Un journaliste de SlashFilm qui était dans la salle confirme que ce spin-off de John Wick se déroulera entre le troisième et le quatrième film. Réalisé par Len Wiseman (Die Hard 4), le film racontera la quête de vengeance d’une ballerine, jouée par Ana de Armas, dont la famille a été assassinée. Au casting, on retrouvera également Anjelica Houston, Ian McShane, Gabriel Byrne et Lance Reddick (qui a pu tourner ses scènes avant sa mort l’année dernière). 

La vidéo présentée au CinemaCon montre Ana de Armas, recouverte de tatouages, seule dans une pièce face à une ballerine en jouet. Puis on la découvre en train de s’entraîner au combat, avec en fond sonore la voix d’Anjelica Huston (de retour dans la peau de la « Directrice » vue dans John Wick 3). On retrouve le Continental avant sa destruction et le personnage d’Ana de Armas y fait le plein de munitions avant d’aller casser des gueules. Quelques plans d’elle dans la neige, armée jusqu’aux dents, et d’autres de Norman Reedus (on ne connaît pas encore son rôle) en action. 

Puis l’on découvre une course-poursuite en voiture au milieu de la nuit, où Armas utilise un lance-flammes et crame une bagnole de ses ennemis lancée à pleine vitesse. Le journaliste décrit la scène comme incroyablement « badass ». Cerise sur le gâteau, l’apparition de Keanu Reeves en John Wick à la toute fin. Armas lui demande : « Comment je peux faire ce que tu fais ? » Et lui de répondre : « J’ai l’impression que tu le fais déjà. » Vous avouerez que c’est un peu stylé.

Ballerina est désormais prévu pour le 4 juin 2025 chez nous, au cinéma.

22 février 2024

John Wick : Ballerina, le spin-off avec Ana de Armas, repoussé d'un an

La bagarre, ce ne sera pas pour tout de suite. Spin-off de la saga John Wick centré sur le groupe de danseuses-tueuses vues dans l'épisode 3, Ballerina voit sa sortie repoussée d'un an tout pile. Réalisé par Len Wiseman (Underworld, Die Hard 4), avec Ana de Armas, Keanu Reeves et Norman Reedus au générique, le long métrage sortira désormais le 6 juin 2025 aux États-Unis.

The Hollywood Reporter affirme que ce long report est dû aux tournages de scènes d'action additionnelles, qui seront supervisées par Chad Stahelski, réalisateur des quatre John Wick.

Rien n'a encore été annoncé pour la France, mais on peut imaginer que Ballerina sortira au même moment. Même si aucune date n'avait été calée pour l'Hexagone lorsque le film d'action devait arriver en 2024. Il va donc falloir s'armer de patience avant de découvrir l'histoire de cette jeune femme élevée comme une assassin qui se met en quête des meurtriers de sa famille.

Gabriel Byrne, Anjelica Huston, Ian McShane et le regretté Lance Reddick sont également au casting du film écrit par Emerald Fennell (Promising Young Woman, Saltburn), dont l'action se déroulera entre les intrigues de John Wick 3 et 4.

31 août 2023

Ana de Armas et la bande-annonce mensongère de Yesterday : la justice a rendu son verdict

Quand le marketing d'un film est jugé trompeur ! C'est une affaire étonnante qui avait été lancée à l'initiative de deux spectateurs : attaquer en justice un studio pour bande-annonce mensongère !

Le film en question n'est autre que Yesterday, mis en scène par Danny Boyle. Deux fans de Ana de Armas se sont plaints d’avoir loué le film Yesterday après avoir vu Ana de Armas dans la bande-annonce, mais problème, l'actrice n'y apparaît pas : toutes les scènes avec la comédienne ont été coupées du film terminé et sorti sur les écrans.

Dans un premier temps  le juge fédéral avait rendu un verdict dans cette affaire, sous-entendant que les studios de cinéma pourraient désormais être poursuivis en vertu des lois sur la fausse publicité pour avoir publié des bandes-annonces de films jugées “trompeuses”.

Pendant le procès, Universal, avait cherché à rejeter l’affaire en arguant que les bandes-annonces ont droit à la protection du premier amendement en tant qu’“œuvre artistique et expressive” et devraient donc être considérées comme un discours “non commercial”. Mais le juge a rejeté cet argument, affirmant qu’une bande-annonce est un “discours commercial” et est donc soumise aux lois californiennes sur la publicité mensongère et la concurrence déloyale.

Finalement, ce même juge fédéral a balayé l'affaire. Stephen Wilson a rejeté la plainte pour "fausse déclaration". Le cas a été clos définitivement. Universal n'aura donc pas à faire face à des poursuites, et cette décision devrait cesser d'inquiéter les studios sur les conséquences possibles de leur stratégie marketing.

Rappelons que les scènes avec Ana de Armas, qui représentaient une brève sous-intrigue (le héros du film tombait amoureux d'elle après l'avoir croisée sur un plateau télé), avaient été coupées suite à des projections test.

05 octobre 2022

Comment Ana de Armas est devenue Marilyn Monroe dans Blonde

Netflix vient de mettre en ligne un peu de "magie du cinéma". Au fil d'une vidéo accélérée de 40 secondes, on peut voir Ana de Armas se transformer littéralement en Marilyn Monroe. 

Le processus pour Blonde est impressionnant et demandait visiblement une certaine patience à l'actrice. Car en réalité, ce n'est évidemment pas 40 secondes qu'il fallait aux artistes de la production pour réaliser une telle prouesse, mais 2h30 ! Chaque matin, Ana de Armas passait ainsi entre les mains de Jaime Leigh McIntosh, cheffe du département coiffure et Tina Roesler Kerwin, cheffe du département maquillage de Blonde :

"On a utilisé une séance avec des images fixes comme base. Cela nous a permis d''essayer de nombreuses couleurs différentes et de déterminer ce qui fonctionnait", expliquent-elles en sus dans une interview à Variety. "Cela nous a permis de déterminer ce qui fonctionnait le mieux en noir et blanc, par opposition à la couleur".

McIntosh et Kerwin précisent dans la foulée qu'au-delà de la pure ressemblance physique, l'idée était de faire "ressortir la Marilyn enfouie dans Ana. Pas seulement de poser les cheveux et le maquillage de Marilyn sur Ana. Notre mission a été de définir notre Marilyn et de la définir du mieux que nous pouvions".

Blonde, d'Andrew Dominik, est à voir sur Netflix.

03 octobre 2022

Blonde sur Netflix : Ana de Armas a peur de voir ses scènes de nu atterrir sur les réseaux

Disponible depuis le 28 septembre sur Netflix, Blonde est une adaptation du best-seller du même nom de Joyce Carol Oates, qui retrace l'enfance tumultueuse, l'ascension fulgurante et les histoires d’amour complexes de Marilyn Monroe. 

Dans cette relecture audacieuse de la vie de Norma Jeane/Marilyn Monroe, le réalisateur Andrew Dominik brouille la frontière entre réalité et fiction et explore l’écart majeur entre sa personnalité publique et la personne qu’elle était dans l’intimité.

C'est l'actrice Ana de Armas qui incarne la star hollywoodienne disparue et qui se donne à corps perdu dans les moments les plus sombres de la vie personnelle et de la carrière de Marilyn Monroe. Si l'actrice cubaine est fière de sa performance, il y a bien un sujet qui l'inquiète quant à la sortie du film.

C'est lors d'une interview pour Variety, dans laquelle elle revenait sur la question de la vie privée et le fait d'être scrutée par les paparazzi sur sa vie amoureuse, qu'Ana de Armas a soulevé une question qui l'inquiète. Celle de ce que les gens peuvent faire de certains passages de Blonde où elle est dénudée.

L'actrice a peur qu'avec la mise en ligne sur Netflix ces passages n'atterrissent sur Internet, hors contexte, à cause de personnes malintentionnées : 

"J'ai fait des choses dans ce film que je n'aurais jamais faites pour quelqu'un d'autre, jamais. Je l'ai fait pour elle [Marilyn Monroe] et je l'ai fait pour Andrew [Dominik]. [...] Je sais ce qui va devenir viral, et c'est dégoûtant.

C'est bouleversant rien que d'y penser. Je ne peux pas le contrôler, vous ne pouvez pas vraiment contrôler ce qu'ils font et comment ils sortent les choses de leur contexte. Je ne pense pas que cela m'a donné des doutes, cela m'a juste donné un goût amer de penser à l'avenir de ces séquences."

Blonde avec Ana de Armas : le film Netflix accusé d'être anti-avortement

Attention, spoilers. Il est conseillé d'avoir vu le film Blonde avant de poursuivre la lecture de cet article.

Déjà même avant sa sortie, Blonde était sujet à de nombreuses polémiques. Et depuis sa mise en ligne sur Netflix, le faux biopic sur Marilyn Monroe signé Andrew Dominik continue de déchaîner les passions. Entre les scènes de sexe et les séquences violentes, le long-métrage divise autant le public et la critique.

Mais l'un des sujets du film qui ressort depuis qu'il est disponible sur la plateforme américaine est la manière dont Blonde traite l'avortement. On peut voir Marilyn, incarnée par Ana de Armas, subir deux avortements illégaux, et ce contre son gré. Et ces deux actes médicaux l'ont profondément bouleversée et traumatisée.

Ce qui provoque de vives réactions, outre la violence de l'acte, c'est des séquences en CGI de "fœtus" qui s'adressent directement à Marilyn. Alors qu'elle est enceinte, l'un d'eux lui demande : "Tu me feras pas de mal, cette fois ?", laissant entendre qu'il ne veut pas qu'elle le tue par le biais d'un avortement.

Le film sort dans un contexte particulier puisqu'il est mis en ligne trois mois après la décision de la Cour suprême américaine de révoquer Roe v. Wade, l'arrêt historique de 1973 qui protégeait le "droit des femmes à avorter". Désormais, les États sont libres de définir la politique relative à l'avortement dans leur juridiction.

Alors, les différentes séquences d'avortement dans Blonde et cette représentation d'un "fœtus" qui culpabilise sa génitrice et remet en cause l'avortement ont été vivement critiquées par les militants du droit à l'avortement.

Parmi les voix qui se sont exprimées, il y a celle de Caren Spruch, la directrice nationale de l'engagement des arts et du divertissement du Planned Parenthood (PPFA), l'un des principaux regroupements de planification familiale aux États-Unis, relayée sur Hollywood Reporter :

"Alors que le cinéma et la télévision façonnent la compréhension de nombreuses personnes sur la santé sexuelle et reproductive, il est essentiel que ces représentations décrivent avec précision les véritables décisions et expériences des femmes.

Alors que l'avortement est un soin de santé sûr et essentiel, les fanatiques anti-avortement contribuent depuis longtemps à la stigmatisation de l'avortement en utilisant des descriptions médicalement inexactes des fœtus et de la grossesse. Le nouveau film d'Andrew Dominik, Blonde, renforce leur message avec un fœtus parlant en CGI, représenté comme un bébé complètement formé."

Pour Caroline Spruch, Blonde est un mauvais exemple de représentation et dénote dans une industrie qui est en pleine réflexion quant à son rôle concernant les sujets sociétaux aussi importants et leur représentation montrée au public, surtout quelques mois après la révocation de l'arrêt Roe v. Wade.

"Planned Parenthood respecte la licence et la liberté artistiques. Cependant, les fausses images ne font que renforcer la désinformation et perpétuer la stigmatisation autour des soins de santé sexuelle et reproductive. Chaque issue de grossesse - en particulier l'avortement - doit être décrite avec sensibilité, authenticité et précision dans les médias.

Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour que toutes les personnes qui se font avorter puissent se voir à l'écran. Il est dommage que les créateurs de Blonde aient choisi de contribuer à la propagande anti-avortement et de stigmatiser les décisions de santé des gens à la place."

De son côté, le réalisateur Andrew Dominik se défend d'avoir réalisé un film "pro-life" (nom qui désigne le mouvement regroupant associations et personnes, souvent proches des mouvements religieux, qui sont opposées au droit à l'avortement, à l'euthanasie ou encore à certaines formes de contraceptions).

Le cinéaste s'est exprimé à ce sujet dans une interview pour The Wrap :

"Ce que dit le film, c'est qu'elle ne voit pas la réalité. Elle voit ses propres peurs et désirs projetés sur le monde qui l'entoure. Vous voyez constamment qu'elle réagit à une histoire qu'elle porte en elle. Et je pense qu'en quelque sorte ce désir de regarder "Blonde" à travers le prisme de Roe v. Wade est collectif.

Ils ont l'intention de voir Blonde comme un démon parce qu'ils sentent que les libertés des femmes sont compromises, mais ce n'est pas vraiment à propos de ça. Je pense qu'il est très difficile pour les gens de faire abstraction des histoires qu'ils portent en eux et de voir les choses de leur propre gré. Et je pense que c'est vraiment le sujet du film. Les dangers de cela. Mais vous savez, il est difficile pour les gens de pouvoir jongler entre deux idées dans leur esprit. C'est soit noir soit blanc."

Le réalisateur conclut en expliquant que le contexte de sortie de Blonde joue pour beaucoup dans la perception du film :

"Je pense que le film est assez nuancé en fait, et je pense que c'est très complexe, mais cela ne rentre pas dans les cases. Les gens sont évidemment préoccupés par les pertes de libertés. Mais, je veux dire, personne ne s'en serait soucié si j'avais fait le film en 2008, et personne ne s'en souciera probablement dans quatre ans. Et le film n'aura pas changé."

01 septembre 2022

Blonde sur Netflix : Ana de Armas critique l'interdiction aux moins de 18 ans de son nouveau film

C’est l’un des événements de la rentrée. Attendu pour le 28 septembre prochain, Blonde d’Andrew Dominik adapte le roman éponyme de Joyce Carol Oates et retrace la vie tragique de Marilyn Monroe. Dans la peau de l’icône hollywoodienne, Ana de Armas apparaît presque méconnaissable. Voilà plusieurs années que le projet fait parler de lui. La raison ? De nombreuses séquences crues.

Les dirigeants de Netflix ont notamment insisté pour que le réalisateur revoie son montage. Andrew Dominik refuse de céder et voit son film classé NC-17, une des plus hautes interdictions possibles aux États-Unis. En France, c’est l’équivalent d’une interdiction aux moins de 18 ans. Interviewée pour le magazine L’Officiel, l’actrice principale revient sur cette décision qu’elle juge injuste et incompréhensible.

“Je n’ai pas compris pourquoi cela s’est passé. Je peux vous citer de nombreux films ou séries qui sont bien plus explicites que Blonde. Mais pour bien raconter cette histoire, c’est important de montrer ces moments de la vie de Marilyn qui ont fait d’elle ce qu’elle est devenue. On se devait de l’expliquer.”

Elle poursuit : “Tout le monde au casting savait que l’on allait explorer des endroits inconfortables. Je n’étais pas la seule.” L’une des scènes les plus redoutées par les dirigeants de la plateforme concerne un viol particulièrement graphique.

En février dernier, le cinéaste Andrew Dominik expliquait que Blonde était un film “exigeant”. “Si le public n’aime pas, ce n’est pas mon p*tain de problème. Il n’est pas fait pour plaire à tout le monde”, lançait-il sur ScreenDaily. Avant son arrivée sur Netflix, le long métrage sera présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au festival de Deauville.

21 juillet 2022

James Bond : "Pas besoin d'une femme en 007" pour Ana de Armas

Sorti en octobre 2021, Mourir peut attendre a récolté 774 millions de dollars de recettes mondiales, offrant à Daniel Craig un dernier succès dans le smoking du super-espion de Sa Majesté.

Cependant, un autre agent secret lui a volé la vedette le temps d'une séquence cubaine à couper le souffle, Ana de Armas, alias Paloma.

Interrogée par The Sun, la comédienne de 34 ans a évoqué l'éventualité d'un Bond féminin, et l'idée ne lui plaît pas vraiment.

"Il n'y a pas besoin d'une femme James Bond", a-t-elle asséné. "Il ne devrait y avoir besoin de voler le personnage de quelqu'un d'autre pour le féminiser", a poursuivi l'actrice.

"Il existe des romans, qui nous entraînent dans tout un monde de fantasmes dans lequel gravite James Bond. Par conséquent, ce que j'aimerais, c'est que les rôles féminins dans les films 007 soient mis en scène d'une façon différente", a-t-elle expliqué.

"Il faut qu'on leur donne plus de substance et une vraie reconnaissance. C'est ce qui me semble plus intéressant plutôt que de renverser les choses", a précisé Ana de Armas.

Son partenaire dans Mourir peut attendre, Daniel Craig, partage la même opinion à ce sujet. "La réponse est très simple", a déclaré le Britannique au micro de RadioTimes.

"Il devrait simplement y avoir de meilleurs rôles pour les femmes et les acteurs de couleur. Pourquoi une femme devrait-elle incarner James Bond quand on pourrait trouver des rôles aussi bons que James Bond, mais pour une femme ?", avait-il martelé.

Autrement dit, l'agent secret imaginé par Ian Fleming doit rester un homme, les scénaristes devant juste s'employer à tisser des rôles originaux et de qualité équivalente pour les femmes.

Si Bond rime encore au masculin, on notera que Mourir peut attendre est un volet qui accorde une belle importance aux femmes. D'abord avec des personnages forts incarnés par Ana de Armas et Lashana Lynch, cette dernière récupérant dans le film le fameux matricule 007.

Ensuite avec la présence au scénario de Phoebe Waller-Bridge (Fleabag). "Elle a un humour diabolique. Son influence imprègne une grande partie de ce film", a déclaré Craig à son sujet, toujours pour RadioTimes.

"Elle a tenu cette ligne fantastique qui est de le faire rester un thriller et d'être aussi très drôle. Mais Phoebe n'est pas venue pour changer Bond. Elle est venue pour pimenter les choses, c'est sûr, mais elle est fan de Bond, elle n'allait pas l'emmener dans une direction différente."

Quoi qu'il en soit, il va falloir s'armer de patience avant d'entendre reparler de l'agent secret sur grand écran. La productrice historique des films James Bond, Barbara Broccoli, a récemment déclaré que le nouveau visage de 007 ne serait pas connu avant au moins 2 ans. 

"Nous réinventons le personnage et cela prend du temps. Je dirais que le tournage ne démarrera pas avant deux ans", a-t-elle confié.

Par ailleurs, Broccoli avait également partagé son avis au sujet d'un 007 féminin dans les colonnes de The Guardian. "C'est un personnage masculin. Il a été écrit en tant qu'homme et je pense qu'il le restera probablement.

Et c'est très bien. Nous n'avons pas à transformer des personnages masculins en femmes. Créons simplement plus de personnages féminins et adaptons l'histoire à elles", avait-elle souligné.

En attendant, vous pourrez retrouver Ana de Armas dès le 22 juillet sur Netflix dans The Gray Man.

12 juillet 2022

Blonde : l’autrice du livre valide le biopic de Marilyn Monroe avec Ana de Armas

Le biopic d’Andrew Dominik sur Marilyn Monroe est tiré de son roman, Blonde, sorti en 2000. Aussi, on pourra lui reprocher de ne pas être objective. Toujours est-il que l’immense écrivaine Joyce Carol Oates a rendu un vibrant hommage au film, qui sortira en septembre prochain sur Netflix, depuis le Festival du film fantastique de Neuchâtel (via Variety). 

“Andrew Dominik est un réalisateur très brillant. Je crois qu’il a réussi à montrer l’expérience de Norma Jeane Baker en prenant son point de vue, plutôt que de le voir de l’extérieur, avec un regard de male gaze. Il s’est immergé dans sa perspective. 

Elle est devenue mondialement célèbre, mais ce n’est pas une identité avec laquelle on peut vivre. Ca a rapporté beaucoup d’argent à beaucoup d’hommes, mais peu pour elle-même. Quand elle est morte, à l’âge de 36 ans, elle n’avait même pas assez d’argent pour un enterrement digne de ce nom". 

Si Joyce Carol Oates appelle Marilyn Monroe par son nom de baptême, Norma Jeane Baker, ce n’est pas par hasard. Pour comprendre le calvaire qu’a vécu l’actrice, il faut être conscient du poids de cette double identité qui l’écrasait, et que Ana de Armas a su parfaitement retranscrire selon elle. 

"Se transformer en Marilyn lui prenait des heures. Ana de Armas, la merveilleuse actrice qui l’incarne, passait je crois quatre heures au maquillage. Quand vous les voyez à l’écran, elles n’existent pas vraiment. C’est comme une image fantastique, mais en faire un mode de vie c’est endurer une sacrée angoisse.  

Quand Marilyn a vieilli, on continuait à lui donner les rôles que jouerait une jeune starlette, et elle se sentait humiliée. On ne peut pas continuer à jouer le rôle de blonde idiote à l’approche des 40 ans. Certains disent qu’elle s’est suicidée. Je ne pense pas forcément ça. Je pense qu’elle a pu mourir de quelque chose comme le désespoir extrême." 

Blonde sera à voir sur Netflix à partir du 23 septembre. Le film est classé NC-17 (interdiction aux moins de 17 ans) aux Etats-Unis. 

17 juin 2022

Le film Blonde, avec Ana de Armas, a enfin une bande-annonce et une date de sortie

C’est un des films les plus attendus sur Netflix. Blonde du réalisateur néo-zélandais Andrew Dominik retracera la vie de Marilyn Monroe, d’après le best-seller de Joyce Carol Oates. Le grand public pourra enfin découvrir le film le 23 septembre sur Netflix. Il aura fallu s’armer de patience. Avant même sa sortie, le film a fait jaser dans les couloirs d’Hollywood depuis la fin de son tournage.

C’est Ana de Armas, véritable révélation du dernier James Bond, Mourir peut attendre, qui incarne l’icône glamour, tragiquement disparue en 1962. Pour raconter l’histoire personnelle de Marylin Monroe, Andrew Dominik a fait le choix de partis pris forts. Ce n’est pas l’ascension et une version édulcorée de la vie de Marylin qui l’intéresse ici. Il a fait le choix du récit intime. Le réalisateur parle d’un film exigeant.

Jugé trop explicite, pour ses scènes de sexe – dont une comprenant un cunnilingus pendant des menstruations et une autre illustrant un viol – il aurait choqué les dirigeants de Netflix. C’est la raison qui a longtemps été invoquée pour justifier sa mise en attente. Après négociations avec la firme de Los Gatos, le film sera classifié comme interdit aux moins de 17 ans.

Alors qu’une annonce de date de sortie était attendue par le tout Hollywood, les espoirs se sont peu à peu dirigés vers le festival de Cannes. Les cinéphiles de tous bords estimant que la Croisette serait le parfait écrin pour accueillir le sulfureux biopic.

Mais finalement l’édition 2022 s’est déroulée sans Blonde. Thierry Frémeaux, le délégué général du festival, en avait expliqué les raisons en avril dernier, quelques jours avant de dévoiler la sélection. En effet, il n’a pas réussi à convaincre Netflix de sortir le film d’Andrew Dominik en salles en France et de son côté, Netflix a refusé que le film soit présenté hors compétition.

Sur ces premières images, c’est une Marilyn tourmentée qu’on découvre. Véritable objet de fascination, traquée par la presse et les photographes et profondément seule. C’est pourtant par un grand éclat de rires, comme un pied de nez au monde, que se conclut ce premier teaser.

Blonde sera disponible le 23 septembre sur Netflix. 

25 mai 2022

Netflix dévoile la bande-annonce de The Gray Man, avec Chris Evans, Ryan Gosling et Ana de Armas

Deux des plus grandes stars du cinéma se font face dans la bande-annonce du nouveau film original Netflix ! Dans The Gray Man, Ryan Gosling prête en effet ses traits à l’agent de la CIA Sierra Six, traqué par Lloyd Hansen (Chris Evans), un ancien espion passé dans le camp ennemi. Un véritable duel à mort va s’engager entre les deux hommes, dans un déluge d’action à grand spectacle !

Tiré d’une histoire originale, The Gray Man est le nouveau film réalisé par Joe et Anthony Russo, le duo derrière deux des plus gros succès de tous les temps au box-office : Avengers Infinity War et Endgame. Leurs retrouvailles avec Chris Evans permettent à l’interprète de Captain America de s’illustrer cette fois-ci dans le rôle d’un méchant impitoyable… et moustachu !

Outre ses deux superstars, The Gray Man pourra également s’appuyer sur un casting d’impressionnantes têtes d’affiche : Ana de Armas (Mourir peut attendre), Regé-Jean Page (Les Chroniques de Bridgerton), Jessica Henwick (Matrix : Résurrection) ou encore Wagner Moura (Narcos).

Le film d'action The Gray Man sera disponible en exclusivité sur Netflix dès le 22 juillet prochain !

08 mars 2022

Bande-annonce d'Eaux profondes avec Ana de Armas et Ben Affleck

"Pourquoi est-ce que maman est différente quand elle est entourée par d’autres gens ?" Rien ne va plus dans le couple formé par Ben Affleck et Ana de Armas. Pour tenter de raviver la flamme, ils ont décidé de vivre une union libre. Enfin surtout madame, nous montre la bande-annonce d'Eaux Profondes (Deep Water en VO), le nouveau thriller érotique d’Adrian Lyne, de retour 20 ans après son dernier film. 

Monsieur vit mal la situation, et les choses ne vont pas tarder à s’envenimer. Le corps d’un jeune amant de son épouse est retrouvé inerte dans la piscine de la maison pendant une réception entre amis. Et il devient le principal suspect. Où est la vérité ? Rendez-vous le 18 mars sur Amazon Prime Video pour le découvrir. 

25 janvier 2022

Yesterday : : Ana de Armas coupée au montage du film ? Deux fans attaquent Universal

Au pays où les affaires judiciaires sont un vrai business lucratif pour des armées d'avocats, il arrive de temps à autre sur le bureau d'Hollywood des plaintes plutôt étonnantes. Comme celle que viennent de déposer deux fans d'Ana de Armas contre Universal, rapporté par Variety.

La raison ? Ayant loué sur Amazon Prime le film Yesterday de Danny Boyle, ils ont peu goûté le fait que la comédienne a été coupée au montage du film, alors qu'elle figure dans la bande-annonce. Le scénariste du film, Richard Curtis, avait d'ailleurs regretté cette coupe au montage.

"C'était une coupe très traumatisante, parce qu'elle était brillante dedans" avait-il lâché au site Cinemablend, dans un entretien publié en 2019. "C'est une de ces choses qui arrivent sur nos scènes préférées d'un film, mais nous avons dû les couper pour le bien de l'ensemble".

Toujours est-il que les deux plaignants, Conor Woulfe, 38 ans et originaire du Maryland et Peter Michael Rosza, 44 ans, originaire de San Diego, attaquent donc la Major pour tromperie, et demandent 5 millions de dollars au titre du préjudice estimé.

Cette plainte n'est pas sans rappeler celle qui avait été déposée en 2011 par une femme américaine contre District Film, le distributeur du film Drive de Nicolas Winding Refn.

Elle aussi avait estimé que la bande-annonce du film avait laissé entendre une oeuvre dans la veine d'un Fast & Furious. En clair, ca manquait pour elle de poursuites, cascades à gogo et voitures hyper tunées... "Drive partage très peu de similarités avec des courses-poursuites visibles dans un film d'action, [...] et il y a peu de scènes de conduites " précisait la plainte.

Tant qu'à charger la mule, la plainte affirmait en outre que Drive "comporte un racisme diffamatoire envers les membres de la communauté juive, faisant ainsi la promotion de la violence à l'encontre de la communauté juive"... L'interessée tenta même de battre le rappel pour que sa plainte se transforme en Class Action, sans succès.

Ce type de plainte est-il abusif ? Fondé ? Est-ce une spécificité propre aux Etats-Unis, ou bien la même chose est-elle possible en France ? Une bande-annonce d'un film peut-elle devenir une publicité mensongère ?

Nous avons contacté pour avis deux avocats. Elisabeth Marrache, du cabinet Marrache Avocat, spécialisé sur les divers domaines de la création et notamment en droit d’auteur et du numérique; ainsi que Frédéric Calinaud, fondateur du cabinet du même nom en 2013. Entretiens croisés.

Elisabeth Marrache : En France, il n’y a pas encore eu de cas de plainte à ce sujet. C’est une démarche très anglo-saxonne pour le moment de faire un recours pour « non satisfaction » ou « non promesse tenue ». Pour le moment, les tribunaux américains n’ont pas jugé qu’une bande-annonce rentrait dans le cadre de l’application du code de la consommation américaine.

Intégrer une mention « images non contractuelles », c’est compliqué : une bande-annonce est considérée comme une œuvre cinématographique et comme un outil d’auto promotion, et pas comme un outil publicitaire. Elle n’a pas une qualification d’œuvre publicitaire en France. De fait, on échappe aux recours de publicité trompeuse ou déloyale.

La définition de la bande-annonce et le régime de la bande-annonce n’est pas prévu par le code du cinéma. Il n’y a pas de définition stricte. C’est une zone floue. Le CNC est compétent en termes de classification vis-à-vis du public auquel s’adresse la bande-annonce. Mais il n’a pas la compétence pour juger de la qualité du contenu et si les images correspondent au film.

La question, en France, se pose plus sur le droit d’auteur que sur l’intérêt du public. L’angle juridique qui m’aurait intéressé, c’est celui d’un cinéaste qui poserait un recours pour atteinte à son droit moral ou non-respect de son œuvre vis-à-vis d’une bande-annonce. On serait là sur une problématique de dénaturation d’une œuvre originale. Mais pour le moment, il n’y a pas eu de jurisprudence.

Frédéric Calinaud : Il y aussi une différence entre choisir les images qui vendent le mieux un film ou une ambiance, chercher à faire passer un film pour ce qu’il n’est pas pour vendre des billets, et chercher à volontairement dérouter le spectateur pour l’amener sur des fausses pistes en termes de scénario. Ce qui est le cas sur Avengers.

La limite est très ténue entre la volonté de vendre et la démarche de ne spoiler ou de surprendre le spectateur. Juridiquement, c’est compliqué à déterminer. Le cas Avengers relève du pur marketing. On s’adresse à un public très averti qui passe des heures à décrypter, décoder et commenter chaque image.

C’est quelque chose d’assez récent cette démarche de décrypter des bandes-annonces. Et donc d’y trouver des images qui ne sont pas dans le film final, ou qui sont modifiées. Mais si on remonte l’histoire du cinéma, énormément de bandes-annonces de classiques ont sans doute le même souci. Même chose pour les photos d’exploitation qui étaient à l’époque affichées devant les cinémas. Et personne ne criait au scandale, personne ne s’est senti floué de ne pas retrouver une image précise dans le film.

Le phénomène est surtout exacerbé par le web, par le fait qu’un blockbuster à trois ou quatre bandes-annonces sans compter les bandes-annonces internationales… Peut-être que cette surenchère visuelle a généré une surenchère dans la frustration.

Elisabeth Marrache : La question au final, c’est qui aurait intérêt à agir et contre qui se retourner. Ce qui est complexe, encore plus quand on sait que les bandes-annonces varient d’un pays à l’autre en termes de contenu et de durée. Il faut aussi ajouter à cela que tout le monde ne comprend pas un film de la même façon…

Indiquer « images non-contractuelles » dénature dès lors la notion même d’œuvre. C’est le propre d’une œuvre de laisser la place à l’imagination : enfermer une bande-annonce dans des clauses contractuelles risquerait de contractualiser toutes les étapes de la création. Je ne pense pas que ce soit la solution de tout légiférer. Surtout en matière d’œuvre artistique.

29 octobre 2021

John Wick : Ana de Armas dans le spin-off ?

Les producteurs de John Wick ont sans aucun doute vu Mourir peut attendre. Et, comme la quasi-totalité du public, ils sont tombés sur le charme de Paloma, jouée par Ana de Armas. Car l'actrice cubaine est aujourd'hui en négociations pour être la tête d'affiche de Ballerina, spin-off de la saga d'action emmenée par Keanu Reeves.

Mis en scène par Len Wiseman (Underworld, Die Hard 4), le long métrage se focalisera sur ce personnage aperçu dans John Wick 3 : une jeune tueuse en quête de vengeance envers les assassins de sa famille. En mai dernier, le nom de Chloë Grace Moretz circulait pour l'incarner, mais c'est finalement Ana de Armas qui pourrait porter le film.

Et recroiser Keanu Reeves, à qui elle a donné la réplique (et joué quelques mauvais tours) dans Knock Knock d'Eli Roth ? Aux dernières nouvelles, il n'était pas exclu que l'acteur fasse un caméo, tout comme la Directrice incarnée par Anjelica Huston.

Pour le moment, Ballerina n'a pas encore de date de sortie. Mais la saga se poursuivra en mai 2022 avec John Wick 4, dont le tournage, passé par Paris, vient de s'achever.