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11 juin 2024

Guillaume Meurice : l'humoriste licencié de France Inter

Guillaume Meurice, célèbre pour son humour incisif et ses chroniques sur France Inter, s'est récemment retrouvé au cœur d'une polémique. L'humoriste a été mis à pied après avoir fait une blague jugée déplacée sur Benyamin Netanyahou. Après avoir qualifié le Premier ministre israëlien de "nazi sans prépuce", provoquant une forte polémique, Guillaume Meurice avait réitéré quelques mois plus tard, se pensant protégé par une décision de justice, qui avait classé l'affaire sans suite.

En conséquence, Guillaume Meurice avait été convoqué pour un entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire. La direction de France Inter a estimé que ses propos allaient à l'encontre de la ligne éditoriale de la station et pouvaient nuire à son image. L'humoriste avait alors été reçu par les ressources humaines de la radio, et attendait depuis la décision.

Ce mardi 11 juin, Guillaume Meurice a annoncé publiquement que son contrat avait été rompu de manière anticipée pour faute grave par la direction de Radio France. Cette information, relayée par l'AFP après une annonce de l'humoriste lui-même, est la conclusion d'un long chapitre.

Le chroniqueur n'a pas réagi publiquement en dehors de cette annonce faite à l'AFP. Guillaume Meurice n'était plus apparu à l'antenne depuis le 28 avril et était soutenu, depuis plus d'un mois, par bon nombre de ses collègues. Djamil Le Shlag avait notamment démissionné en direct, dans Le grand dimanche soir. Aymeric Lompret, autre humoriste chargé des chroniques dans l'émission, boudait également la radio depuis la mise à l'écart de son ami. Charline Vanhoenacker, présentatrice du programme et proche de Guillaume Meurice, n'a pas encore réagi à cette annonce. 

02 mai 2024

Guillaume Meurice : le chroniqueur suspendu d'antenne et convoqué par Radio France

Le 29 octobre 2023, Guillaume Meurice est-il allé trop loin ? Ce jour-là, l'humoriste a comparé Benyamin Netanyahou à un "nazi sans prépuce" au micro de France inter, lors d'une chronique. Très vite, de nombreuses personnalités réagissent aux propos du chroniqueur radio. C'est le cas de l'actrice Aure Atika qui a partagé son émoi. Par la suite, celui qui s'est fait connaître pour ses micro-trottoirs a été entendu par la police judiciaire. L'Arcom a, dans la foulée, adressé une mise en garde à Radio France après la polémique. Radio France avait même réalisé un communiqué dans lequel elle assurait "assumer" le ton de l'émission et du chroniqueur.

Sur le plateau de Quotidien, le 12 mars dernier, l'auteur du livre Dans l'œil du cyclone avait dénoncé l'instrumentalisation de ses propos. "Si je fais ça, ma chronique s'appelle 'Pardon'. Toutes les semaines, je choque des gens, c'est vraiment notre métier. L'émission est basée là-dessus : l'outrance, la satire politique", a-t-il admis à Yann Barthès, avant d'ajouter : "J'assume ça, on choque des gens toutes les semaines. Si jamais il y avait des thèmes interdits, il fallait me le dire avant, c'est ce que j'ai dit à la direction".

Ce jeudi 2 mai, Guillaume Meurice a pris la parole sur les réseaux sociaux pour annoncer une mauvaise nouvelle à celles et ceux qui le suivent. Sur le réseau social X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France "à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire" après avoir réitéré sa blague à propos du Premier ministre israélien lors d'une chronique diffusée dimanche 28 avril. "Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas aux deux prochaines émissions Le Grand dimanche Soir sur France Inter", a-t-il précisé. Et de conclure : "Il m'est intimé l'ordre de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien. Voilà. Bon bah bisous quand même hein".

Ce même jour, Le Parisien qui cite l'AFP, a mentionné que la direction de Radio France a pris la décision de "suspendre l'écrivain de ses fonctions". Pour rappel, le 22 avril dernier, le chroniqueur de France Inter avait confirmé à Libération que les plaintes qui le visaient – pour provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite – avaient été classées sans suite.