Guillaume Meurice, célèbre pour son humour incisif et ses chroniques sur France Inter, s'est récemment retrouvé au cœur d'une polémique. L'humoriste a été mis à pied après avoir fait une blague jugée déplacée sur Benyamin Netanyahou. Après avoir qualifié le Premier ministre israëlien de "nazi sans prépuce", provoquant une forte polémique, Guillaume Meurice avait réitéré quelques mois plus tard, se pensant protégé par une décision de justice, qui avait classé l'affaire sans suite.
En conséquence, Guillaume Meurice avait été convoqué pour un entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire. La direction de France Inter a estimé que ses propos allaient à l'encontre de la ligne éditoriale de la station et pouvaient nuire à son image. L'humoriste avait alors été reçu par les ressources humaines de la radio, et attendait depuis la décision.
Ce mardi 11 juin, Guillaume Meurice a annoncé publiquement que son contrat avait été rompu de manière anticipée pour faute grave par la direction de Radio France. Cette information, relayée par l'AFP après une annonce de l'humoriste lui-même, est la conclusion d'un long chapitre.
Le chroniqueur n'a pas réagi publiquement en dehors de cette annonce faite à l'AFP. Guillaume Meurice n'était plus apparu à l'antenne depuis le 28 avril et était soutenu, depuis plus d'un mois, par bon nombre de ses collègues. Djamil Le Shlag avait notamment démissionné en direct, dans Le grand dimanche soir. Aymeric Lompret, autre humoriste chargé des chroniques dans l'émission, boudait également la radio depuis la mise à l'écart de son ami. Charline Vanhoenacker, présentatrice du programme et proche de Guillaume Meurice, n'a pas encore réagi à cette annonce.
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