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20 octobre 2025

Le bassiste et membre fondateur de Limp Bizkit est mort à 48 ans

Le groupe de metal Limp Bizkit, créé dans les années 1990 à Jacksonville, pleure l’un de ses membres fondateurs, Sam Rivers. Le bassiste est décédé à l’âge de 48 ans.

« Aujourd’hui nous avons perdu notre frère. Notre camarade de groupe. Notre battement de coeur », ont écrit le chanteur Fred Durst, le guitariste Wes Borland, le batteur John Otto et DJ Lethal (platines) dans une publication sur Instagram, qui ne précise pas la cause de la mort de Sam Rivers.

Il « n’était pas seulement notre bassiste, il était de la magie pure… Dès la première note que nous avons jouée ensemble, Sam a amené une lumière et un rythme qui n’auraient jamais pu être remplacés. Son talent était naturel, sa présence inoubliable, son cœur gros comme ça », ajoutent les musiciens. « Ta musique ne s’arrête jamais », ont-ils écrit, rendant hommage à une « véritable légende des légendes ».

Limp Bizkit, groupe de nu metal - prononcer « new » à l’anglaise - aux accents rap, créé en 1994 par Sam Rivers et Fred Durst, a sorti son premier album « Three Dollar Bill, Y’all » en 1997.

Le troisième opus, « Chocolate Starfish and the Hot Dog Flavored Water », avait obtenu un disque d’or pour ses ventes en France (100.000 exemplaires).

Sam Rivers, qui avait quitté le groupe en 2015 l’avait rejoint en 2018, participant au dernier album en date du groupe « Still Sucks » (2021).

09 octobre 2024

Limp Bizkit réclame 200 millions de dollars de royalties impayés à son label Universal Music

Limp Bizkit traîne le label Universal Music (UMG) devant les tribunaux. Le leader du groupe de nu métal américain, Fred Durst, a déposé plainte hier à Los Angeles contre le géant de la musique, qui appartient en partie à la famille Bolloré, pour des cas présumés de « fraude » sur les royalties du groupe.

D’après Billboard, le musicien de 54 ans réclame désormais plus de 200 millions de dollars à UMG. Dans sa plainte, préparée avec une nouvelle équipe d’avocats depuis le mois d’avril, le chanteur dénonce une approche « systémique », « frauduleuse » et « délibérément conçue » pour « dissimuler » les droits d’auteur des musiciens et soutirer leurs profits afin de les « garder pour soi ».

« La création par UMG d’un tel système, alors qu’il se présente comme une entreprise fière d’investir dans ses artistes et de les protéger, rend la découverte par les plaignants du système d’UMG d’autant plus effroyable et troublante », indiquent les documents. D’après l’équipe juridique du chanteur, cette approche présumée de royalties « retenues à tort » pourrait même concerner « des centaines d’artistes ».

Limp Bizkit aurait tout de même tenté d’obtenir des explications auprès d’UMG avant de se pencher sur l’affaire et d’intenter une action en justice. À l’époque, des responsables du label auraient simplement affirmé au groupe que l’absence de redevances était due au fait que les stars n’avaient pas encore dépassé les 43 millions de dollars d’avances pour leurs albums.

Pourtant, les albums du groupe, créé dans les années 1990, se sont écoulés à des millions d’exemplaires et certains de ses tubes continuent de générer des « millions d’écoutes par mois juste sur Spotify ». En prime, depuis cette plainte, Limp Bizkit et le label de son leader, Flawless Records, auraient finalement reçu quelques millions de dollars de royalties. Autant d’indices qui ont éveillé les soupçons des avocats de Fred Durst.

« Malgré ce "retour" en force, le groupe n’avait toujours pas reçu le moindre centime de redevances de la part d’UMG jusqu’à ce qu’il intente une action en justice contre UMG, ce qui amène à se demander comment tout cela peut bien être vrai… », ont-ils souligné. « Le fait qu’UMG n’ait pas publié de relevés de royalties, en particulier entre 1997 et 2004 - période où le groupe était au sommet de sa gloire et où il enregistrait des ventes record pour ses albums les plus populaires - suggère qu’UMG dissimulait intentionnellement le montant réel des ventes, et donc des redevances, dues à Limp Bizkit afin de conserver injustement ces bénéfices pour lui-même. »

Sans surprise, le groupe souhaite également annuler ses accords avec le label à l’issue du versement des « 200 millions de dollars » de royalties qu’il réclame.