Le réalisateur de Halloween Ends répond aux critiques

De l'avis général, la fin n'est pas très réussie. Halloween Ends souffre de mauvaises critiques depuis sa sortie en salles il y a 8 jours. Les derniers moments de Jamie Lee Curtis en Laurie Straude n'ont pas plu, alors le réalisateur David Gordon Green monte au créneau pour défendre son travail.

"Quand on vous dit : construisez le film de vos rêves sur ce terrain de jeu et avec ces personnages, chacun peut faire quelque chose de différent qui a du sens pour lui. Chacun l'appréciera à sa manière. C'est ce que j'ai fait" confie-t-il dans une interview à MovieMaker.

"Pour chaque coup pris, pour chaque mauvais retour, vous avez aussi des gens qui vous remercient d'avoir transporter le film vers de nouveaux horizons, afin de garder la saga vivante."

Derrière la conception de la dernière trilogie, Green explique n'avoir "jamais envisagé de faire un film uniquement consacré à Laurie Strode et Michael Myers. L'idée qu'il devrait s'agir d'une bagarre finale entre les deux, d'un ultime affrontement, ne nous a même jamais traversé l'esprit ! On a plutôt eu envie de raconter une histoire d'amour", poursuit le réalisateur, évoquant celle entre la petite-fille de Laurie, Alyson (jouée par Andi Matichak) et Corey Cunningham (Rohan Campbell). L'histoire d'un baby-sitter blâmé à tort puis ostracisé pour la mort d'un enfant qu'il surveillait et ce faisant, "on a pu explorer ce qui peut créer un psychopathe, sans avoir à entrer dans une backstory psychologique de Michael Myers".

Halloween Ends est actuellement en salles. Le film n'a rapporté que 80 millions de dollars  de recettes dans le monde pour l'instant.

Halloween Kills : quelle interdiction en France pour le film avec Jamie Lee Curtis ?

Quand Michael Myers passe, les habitants d'Haddonfield trépassent. Et ça n'est pas avec Halloween Kills que les choses changent. Il ne s'agit pas là d'un spoiler, dans la mesure où presque chaque épisode de la saga initiée par John Carpenter en 1978 (seul le troisième opus fait exception) suit la même trame. Avec ou sans Laurie Strode sur le chemin du boogeyman.

Trois ans après avoir repris la franchise en main, avec un opus déjà très violent, David Gordon Green remet le couvert grâce à Halloween Kills. Un film qui va encore plus loin dans la barbarie que son prédécesseur, avec une poignée de meurtres inventifs, ce qui lui vaut une interdiction aux moins de 12 ans assortie d'un avertissement. 

C'est plus que le film précédent, qui était "seulement" interdit aux moins de 12 ans, sans avertissement. Mais ça n'est pas le record de la franchise. Car le reboot signé Rob Zombie en 2007 avait écopé d'une interdiction aux moins de 16 ans.

En attendant la sortie d'Halloween Ends, troisième et dernier volet de la trilogie de David Gordon Green, il est le seul à avoir obtenu cette classification, alors qu'aucun film de la franchise n'est descendu en-dessous de l'interdiction aux moins de 12 ans.