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29 novembre 2025

Mauvaise nouvelle pour Sylvester Stallone ? La saison 4 de Tulsa King se tourne dans le chaos le plus total !

Actuellement notée 4,1 sur 5 par les internautes d’AlloCiné, la série Tulsa King avec Sylvester Stallone est incontestablement une réussite. Grand succès d’audience sur Paramount+, le programme a été renouvelé pour une quatrième saison, et des discussions sont en cours avec la superstar américaine pour renouveler son contrat pour au moins deux saisons supplémentaires.

Malgré cet avenir radieux, la série rencontre actuellement de gros problèmes de production. Pas moins de 26 membres de l’équipe ont été renvoyés peu avant le début du tournage de la saison 4. Aucune justification n’a été fournie, mais cette décision pourrait être liée au rachat de Paramount par Skydance, et aux restrictions budgétaires imposées par la nouvelle direction.

La question du contrôle financier des productions de Paramount+ est d’ailleurs la cause principale du départ prochain de Taylor Sheridan vers NBCUniversal. Crédité comme producteur de Tulsa King, ce dernier est également le créateur de nombreuses séries à succès telles que Yellowstone et Landman.

Ce plan de licenciement a notamment concerné Freddie Poole, doublure de cascade officielle de Sylvester Stallone depuis quatorze ans. Dans un entretien accordé à Variety, il a critiqué non seulement cette vague de renvois, mais également la manière employée pour se séparer de ces employés.

"La manière avec laquelle cela a été fait était non professionnelle et non nécessaire", a-t-il déclaré. "Certains d’entre eux se sont vus demander de laisser leur équipement sur le plateau à la fin du tournage de la saison 3, pour ensuite se voir dire à une semaine de la reprise qu’ils n’ont finalement plus de travail. Je pense que c’est vraiment un crève-cœur."

De récents rapports ont par ailleurs révélé que la quatrième saison a débuté sans showrunner. Les fonctions de référent artistique ont été provisoirement confiées à Scott Stone, un producteur délégué de la série sans expérience en la matière. Voilà qui n’augure donc rien de bon pour le maintien de la qualité du programme…

Actuellement en tournage, la quatrième saison de Tulsa King est à retrouver l’an prochain en exclusivité sur Paramount+.

29 octobre 2025

Lequel de ses films Sylvester Stallone sauverait-il aujourd’hui ? Demolition Man !

Rambo ? Rocky ? Expendables ? Copland ?

Interrogé par GQ sur les rôles les plus marquants de sa carrière, Sylvester Stallone a surpris tout le monde : s’il ne devait en garder qu’un, ce serait Demolition Man !

L'acteur de 79 ans avoue tout l'amour qu'il porte à ce film de science-fiction de 1993 qu’il juge aujourd’hui "presque en train de se réaliser dans notre vie réelle !".

"Je pense que c’était un grand film. C’est l’un des rares qui tient encore vraiment le coup malgré le temps qui passe. D'ailleurs, il est presque en train de se réaliser dans notre monde," confie Stallone, en référence au futur aseptisé et hyper policé décrit dans le film. Il parle même de "gentillisation de la société, où tout est si doux, si docile".

Dans Demolition Man, Stallone incarne John Spartan, un flic brutal cryogénisé et réveillé des décennies plus tard pour traquer son ennemi juré, Simon Phoenix, joué par Wesley Snipes, dans un futur où la violence est bannie. "Je trouve ça très contemporain," insiste Stallone, qui raconte avoir récemment recroisé le réalisateur Marco Brambilla à New York. "C’était vraiment bien fait."

L’acteur en profite pour saluer la performance de Wesley Snipes :

"Wesley était sauvage, plein d’énergie, un excellent combattant. Quand on se battait, il y avait parfois des plaques pour se protéger, et il y allait fort — je le sentais passer ! Il a vraiment creusé son personnage, avec ses cheveux, sa voix, son attitude. Il était au sommet de son art."

Sylvester Stallone rend aussi hommage aux équipes techniques, rappelant que Demolition Man comptait "les deux cascades les plus dangereuses" de toute sa carrière. La première impliquait "une griffe métallique géante", capable de "déchirer un homme si l’hydraulique se détraquait".

Mais la plus risquée, c’était la scène où son personnage est cryogénisé :

"Ils m’ont mis dans une cuve en plexiglas incassable, et ils ont commencé à verser de l’huile chaude jusqu’à ma bouche… Si ça montait plus haut, je ne pouvais plus respirer. Le couvercle était boulonné, impossible de sortir."

Il se souvient même avoir fait tester la résistance après coup : "Les gars ont frappé vingt fois au marteau, ça ne bougeait pas. C’était fou."

Demolition Man avait rapporté près de 160 millions de dollars au box-office mondial et généré plus de 1,7 million d'entrées en France au cinéma. Un film visionnaire et efficace, qui reste un grand classique des 90's... même si l'on ne sait toujours pas comment marchent les trois coquillages !

26 octobre 2025

Sylvester Stallone n'est pas le premier acteur à avoir incarné Rambo au cinéma... 7 ans avant lui, il y a eu Bracelets de sang

Contrairement à ce que beaucoup pensent, Sylvester Stallone n’a pas été le tout premier à incarner Rambo au cinéma – enfin presque ! En réalité, le premier acteur à porter ce nom à l’écran était Tomás Milián.

L’histoire remonte à 1972, année de publication du roman First Blood (intitulé Rambo en France) écrit par David Morrell. L’ouvrage attire l’attention de Milián, un acteur cubain qui s’était fait un nom en Italie grâce aux westerns spaghetti comme Le Dernier face à face ou Providence, mais aussi dans le genre policier avec La Rançon de la peur ou Bandits à Milan. Fasciné par le récit, il envisage alors d’en réaliser une adaptation.

Pour rappel, First Blood narre l’arrivée d’un ancien béret vert dans une petite ville américaine, où le shérif local finit par provoquer des tensions dangereuses avec ce vagabond solitaire.

Mais le projet d’adaptation ne se concrétise pas : trois ans après la sortie du livre, Tomás Milián tente de convaincre des producteurs italiens de porter l’histoire à l’écran, sans succès. Comme l’explique Roberto Curti dans l’ouvrage Italian Crime Filmography, 1968-1980 (via Collider), l’acteur finit par abandonner l’idée de suivre le roman à la lettre. Pourtant, il ne veut pas renoncer complètement au nom : son prochain personnage s’appellera donc Rambo.

C’est ainsi que Milián devient Rambo dans le film Bracelets de sang réalisé par Umberto Lenzi. L’intrigue est totalement différente : Rambo y est un ex-policier biker qui cherche à venger la mort de son ami, tué par deux familles criminelles rivales.

Le scénario n’a rien à voir avec First Blood et s’inspire davantage de l’esprit des westerns de Sergio Leone, où les alliances et trahisons entre bandes successives mènent à la destruction finale. Bref, le seul lien avec le Rambo de Morrell est le nom du personnage principal, imposé par Milián.

Malgré tout, le film connaît un véritable succès en Italie et rapporte 1,5 milliard de lires au box-office.

Ce n’est qu’en 1982 que le roman de David Morrell sera enfin adapté fidèlement au cinéma par Ted Kotcheff, avec Sylvester Stallone dans le rôle principal. La suite vous la connaissez : Rambo devient un énorme succès et engendre deux suites dans les années 1980, avant que les films John Rambo (2008) et Rambo: Last Blood (2019) ne viennent conclure l’histoire du célèbre vétéran.

Si vous souhaitez (re)découvrir Bracelets de sang, il va falloir se tourner vers les potentielles éditions DVD du film. Pour ce qui est de la saga Rambo, vous pouvez la retrouver sur les diverses plateformes dédiées, parfois en streaming ou simplement en VOD.

17 octobre 2025

Premières images de I Play Rocky, avec Anthony Ippolito dans le rôle de Sylvester Stallon

Après avoir incarné Al Pacino dans la série sur les coulisses du Parrain, Anthony Ippolito a été choisi pour se glisser dans la peau d’un autre acteur iconique du cinéma américain, Sylvester Stallone, pour le film I Play Rocky, racontant la genèse de ce qui est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands films de boxe de tous les temps.

Réalisé par Peter Farrelly (Green Book), le film est actuellement en tournage et plusieurs photos du plateau ont été partagées par Entertainment Tonight, révélant la transformation de Anthony Ippolito pour devenir un Rocky plus vrai que nature. Les images dévoilent aussi la présence dans le biopic d’un personnage essentiel dans la vie de Stallone, son chien, Butkus, que l’on a pu voir à l’écran dans Rocky et Rocky II.

Anthony Ippolito donnera par ailleurs la réplique à Stephan James (La Couleur de la victoire, Si Beale Street pouvait parler) dans la peau de Carl Weathers, interprète mythique d'Apollo Creed, mais aussi Matt Dillon (Rusty James, Collision) en Frank Stallone Sr et AnnaSophia Robb (Charlie et la Chocolaterie, Rebel Ridge), choisie pour incarner la femme de Sly de l'époque, Sasha Czack.

Des noms annoncés précédemment auxquels viennent de s'ajouter (via Deadline) P.J. Byrne (Green Book, Le loup de Wall Street) dans le rôle du producteur historique de la saga Irwin Winkler, Toby Kebbell (For All Mankind, Servant) dans celui d’un autre producteur, Robert Chartoff, ainsi que Tracy Letts (Lady Bird, Pentagon Papers) qui campera Sandy Maddox, un personnage inspiré de plusieurs dirigeants de studios hollywoodiens.

Enfin, Jay Duplass (Industry, Transparent) a également rejoint la distribution de l Play Rocky dans un rôle clé, celui du réalisateur John Avildsen qui a remporté l’Oscar de la Meilleure réalisation en 1977 pour son travail sur Rocky.

I Play Rocky, prochainement au cinéma.

28 septembre 2025

Sylvester Stallone voulait prendre sa retraite, mais la série Tulsa King l’a fait changer d’avis

À bientôt 80 ans, Sylvester Stallone prouve qu’il est et restera pour toujours l’une des plus grandes stars hollywoodiennes. Après plusieurs décennies passées comme champion du box-office au cinéma, c’est désormais à la télévision que Sly connaît le succès grâce à la série Tulsa King.

Dans cette production de Taylor Sheridan (Yellowstone), il prête ses traits à Dwight Manfredi, un mafieux new-yorkais trahi par les siens qui décide de fonder son propre empire du crime à Tulsa, dans l’Oklahoma. Un rôle écrit sur-mesure pour Sylvester Stallone, et dont les excellentes audiences ont valu au programme un renouvellement anticipé pour une quatrième saison.

Le succès rencontré par la série a d’ailleurs convaincu l’acteur américain de ne pas prendre sa retraite. À l’origine, Sly n’avait imaginé tourner que deux saisons du programme avant de raccrocher pour de bon. Une décision qui semblait mûrement réfléchie à l’époque, mais qui ne semble désormais plus d’actualité.

"La morale de cette histoire, c’est qu’il ne faut jamais écouter un acteur. S’il tient un succès, il ne va pas s’en aller, c’est trop rare. Je ne voulais faire que deux saisons maximum, et après c’était terminé", a-t-il confié à ScreenRant. "Je me disais : ‘Comment tu peux donner une suite à ça ?’ Et puis, quand c’est sorti, je me suis dit : ‘Tu ne peux pas abandonner ce truc. De toute façon, tu adores les suites, alors vas-y. Oublie ton âge et continue à foncer’."

Une quatrième saison est d’ores et déjà prévue, et d’autres pourraient voir le jour. Le contrat de Sylvester Stallone serait actuellement en cours de négociation pour être prolongé de deux années supplémentaires, laissant donc présager des saisons 5 et 6 de Tulsa King. Et après cela, qui sait si Sylvester Stallone ne réalisera pas son rêve d’apparaître dans l’une des nombreuses suites de Yellowstone en cours de développement ?

Les épisodes de Tulsa King saison 3 sont à retrouver chaque semaine en exclusivité sur Paramount+.

19 septembre 2025

Sylvester Stallone voulait lui-même jouer Rambo jeune en utilisant l’IA

Alors qu’un film préquel sur John Rambo est déjà en développement avec Noah Centineo (La Recrue sur Netflix) dans le rôle du soldat enragé, Sylvester Stallone révèle qu’il aurai, lui aussi, voulu pouvoir raconter la jeunesse du vétéran à l'écran. Comment ? En se rajeunissant numériquement lui-même grâce à l’intelligence artificielle, avec la technologie du "De-Aging", utilisée par exemple sur Harrison Ford pour les premières scènes d'Indiana Jones et le Cadra de la destinée.

Invité du podcast Bingeworthy de The Playlist, l’acteur a raconté avoir pitché un projet de préquel où il aurait retrouvé ses 18 ans par la magie du de-aging numérique :

"Tout le monde m’a pris pour un fou. Mais la technologie est assez sophistiquée pour me replonger dans Saïgon à 18 ans et utiliser la même image. Ce n’est pas un si grand écart."

Parce que pour Stallone, aucun acteur ne pourra vraiment prendre la relève de son Rambo :

"C’est très, très difficile. Il pourra peut-être faire un travail remarquable, mais il devra surmonter le poids du rôle. Je l’ai vécu avec Get Carter (remake du film La Loi du milieu où il reprenait le rôle tenu par Michael Caine) : tout le monde aime l’original, et vous combattez toujours ce préjugé."

Et Rambo n’est pas la seule icône Stallone à revenir sur grand écran. Peter Farrelly prépare I Play Rocky, un drame sur la genèse du premier Rocky, avec Anthony Ippolito dans la peau de Sylvester, alors qu'il décide d'écrire le film. Une annonce qui a surpris Sly : "J’ai été choqué d’apprendre l'existence de ce projet. Je n’ai absolument rien à voir avec ce film. Comme j’ai vécu cette histoire, je pensais pouvoir participer et apporter un peu de mon expérience." Mais le scénario est déjà bouclé, et sa contribution semble inutile...

16 août 2025

Rambo : Sylvester Stallone a refusé que Richard Crenna soit remplacé

Richard Crenna a mené une carrière longue et éclectique, passant de vedette de la sitcom The Real McCoys à des films de guerre tels que La Canonnière du Yang-Tse, en explorant aussi le thriller hollywoodien avec Seule dans la nuit ou encore le polar français avec Un Flic. Pourtant, l’un de ses rôles les plus mémorables reste celui du colonel Sam Trautman, mentor de John Rambo, incarné par Sylvester Stallone, dans la saga légendaire.

Comme le rappelle ScreenRant, à l’origine, plusieurs acteurs étaient pressentis pour les rôles principaux du premier film : Steve McQueen ou Al Pacino pour Rambo, et Kirk Douglas pour Trautman. Douglas a quitté le projet en raison de désaccords sur le scénario, et c’est finalement Richard Crenna qui a repris le rôle, humanisant un personnage plus dur dans le roman, où il finissait même par tuer Rambo.

Crenna fait sa première apparition dans le tout premier volet, où son personnage vient prêter main-forte à la police d’une petite ville dépassée par la violence de l’ex-soldat. Dans Rambo II : La Mission, il rend visite à Rambo en prison pour lui proposer une chance de rédemption : retourner sur le terrain et libérer des prisonniers de guerre au Vietnam. Dans Rambo III, c’est cette fois Rambo qui sauve Trautman, capturé par les Soviétiques en Afghanistan et le film se termine avec les deux amis qui s’enfuient ensemble. Mais lorsque la saga revient sur les écrans des années plus tard, en 2008, avec John Rambo, le colonel est absent – et son absence n’est jamais explicitement justifiée.

Bien qu’il apparaisse brièvement dans des flashbacks, le film ne prend pas le temps d’expliquer cette disparition mais le message est clair. Richard Crenna étant décédé en 2003, cinq ans avant la sortie du film (qui lui sera dédié), son personnage est considéré comme disparu avec lui. Selon Esquire, Stallone lui-même a confirmé ce choix : “Le personnage est mort avec Crenna en 2003.” Lorsqu’on lui a proposé de confier le rôle à James Brolin, il a catégoriquement refusé.

James Brolin aurait pu alors incarner un autre personnage nommé Ed Bumgardener qui existait dans une première ébauche du scénario de John Rambo, en remplacement du rôle du colonel Trautman. Bumgardener, un mystérieux fonctionnaire d’un bureau gouvernemental, devait avertir Rambo des risques politiques liés à une mission en Birmanie, avant de l’aider plus tard à organiser un sauvetage. Ce personnage cynique mais honorable a finalement été supprimé du film, bien que certains de ses dialogues aient été repris pour un autre personnage, le chef mercenaire Lewis. Sylvester Stallone avait aussi envisagé une scène où Rambo visitait la tombe de Trautman, mais elle n’a jamais été intégrée.

Quoi qu’il en soit, pour Stallone, Crenna était Trautman, et l’un ne pouvait exister sans l’autre. Ainsi, le personnage emblématique n’apparaîtra pas non plus dans le dernier volet, Rambo: Last Blood, en 2019.

07 août 2025

Bande-annonce de la saison 3 de Tulsa King, avec Sylvester Stallone

Outre la saga télévisée Yellowstone, Taylor Sheridan a développé d'autres univers sériels qui cartonnent. Parmi eux, on retrouve Tulsa King, portée par Sylvester Stallone. Avec déjà 2 saisons au compteur, cette fiction a déjà un spin-off à venir, intitulé NOLA King avec nul autre que Samuel L. Jackson !

Paramount+ a dévoilé une bande-annonce de la saison 3 de Tulsa King, qui devrait monter d'un cran pour Dwight Manfredi, dit "Le Général", qui doit continuer de bâtir et protéger son empire du crime à Tulsa.

"Dans la saison 3, à mesure que l'empire de Dwight s'étend, ses ennemis et les risques pour son équipe s'accroissent", peut-on lire dans le synopsis officiel des nouveaux épisodes de la série. "Il affronte désormais ses adversaires les plus dangereux à Tulsa : les Dunmire, une puissante famille fortunée qui ne respecte pas les règles du passé, forçant Dwight à se battre pour tout ce qu'il a construit et à protéger sa famille".

Créée et produite par Taylor Sheridan, Tulsa King voit son producteur exécutif Dave Erickson (Mayor of Kingstown) devenir le nouveau showrunneur pour sa saison 3.

Outre Sylvester Stallone, la distribution principale comprend également Frank Grillo, qui fait son retour, Neal McDonough, Max Casella, Martin Starr, Vincent Piazza, Jay Will, Garrett Hedlund, Annabella Sciorra, Tatiana Zapperdino, Chris Caldovino, McKenna Quigley Harrington, Mike Walden et Dana Delany.

27 mai 2025

Cliffhanger : c'est l'une des cascades les plus chères du cinéma et Sylvester Stallone a payé 1 million de dollars de sa poche pour la réaliser

En 1993, le réalisateur Renny Harlin nous offrait un sommet du film d'action avec Cliffhanger ! Porté par Sylvester Stallone, ce film se déroulant en haute montagne a donné le vertige à des millions de spectateurs.

Pour rappel, le récit nous présente Gabe Walker, alpiniste chevronné incarné par Stallone. Ce dernier est traumatisé par la mort d'une amie qu'il n'a pas réussi à sauver. Il décide d'abandonner son métier de secouriste en haute montagne.

Il reprend néanmoins du service lorsque son amie Jessie lui demande de se joindre à une équipe de secours dans les Rocheuses lors du crash d'un avion. Le problème : les survivants sont en fait des malfrats à la recherche d'un butin. Ils décident de prendre l'équipe en otage et d'utiliser leur connaissance des lieux afin de retrouver de grosses sommes d'argent.

Tourné principalement à Cortina d'Ampezzo, une ville italienne des Dolomites, Cliffhanger a marqué les esprits grâce à ses scènes vertigineuses d'alpinisme et pour sa séquence d'ouverture déchirante, dont nous vous parlions dans cet article du 22 octobre 2024.

Cependant, une autre scène mémorable du film procure des sueurs froides à tous les spectateurs. Dans le premier tiers du film, à environ 23 minutes, les méchants veulent transférer les valises remplies d'argent entre deux avions... en train de voler dans les airs ! Pour ce faire, un câble a été tendue entre les appareils.

Mais avant de lancer la précieuse marchandise, le personnage nommé Richard Travers, incarné par Rex Linn, s'élance afin de rejoindre le second avion. Cette cascade extrêmement dangereuse n'a pas été réalisée sur fond vert ! Elle a été réellement exécutée, sans effets spéciaux, par l'expérimenté cascadeur Simon Crane.

Selon Legend Media, qui a rappelé l'information sur Instagram, "Cliffhanger a réalisé à l'époque la cascade la plus coûteuse de l’histoire du cinéma. Elle est même inscrite dans le Livre Guinness des records. Simon Crane a sauté d’un avion à un autre à plus de 4 500 mètres sans filet ni effets numériques. La scène a coûté un million de dollars, soit environ 2,2 millions aujourd’hui, et c’est l’acteur Sylvester Stallone qui les a financés."

En effet, la compagnie d'assurance ayant refusé d'assurer le cascadeur pour cette séquence, Sylvester Stallone a proposé de réduire son cachet à hauteur d'un million de dollars afin que cette cascade périlleuse puisse être réalisée.

Elle a été tournée aux États-Unis, car ce type de cascade est illégal en Europe, où la majeure partie du film a été tournée. Fun fact : Simon Crane n'a pas pu pénétrer dans le second avion à la fin de la séquence, mais un bon montage donne l'impression qu'il y est parvenu.

En tout cas, Tom Cruise et ses acrobaties dans la saga Mission Impossible n'a qu'à bien se tenir ! Et si vous avez envie de (re)voir Cliffhanger, le long-métrage est disponible sur la plateforme HBO Max.

09 avril 2025

Sylvester Stallone voulait qu'on laisse tranquille ce personnage

La saga culte Rocky, c'est six films mettant en vedette Sylvester Stallone dans la peau du célèbre boxeur Rocky Balboa, mais aussi trois autres opus (pour un quatrième, il faudra attendre) centrés sur le personnage d'Adonis Creed, fils d'Apollo Creed, incarné par Michael B. Jordan. Cette évolution de la franchise, c'est un certain Ryan Coogler qui, alors qu'il n'avait quasiment aucune expérience, la souhaitait ardemment. Mais, ainsi que l'ont récemment rappelé nos confrères de Collider, il lui a fallu pas mal de temps et d'abnégation pour convaincre Stallone, qui n'était à l'origine pas du tout chaud.

Au cours d'un entretien accordé en 2016 au site Deadline, Stallone était revenu sur la genèse du premier film Creed. "Ça a pris deux ans à Ryan Coogler pour me convaincre", déclare-t-il. "J'avais été très reconnaissant de la manière dont le dernier chapitre de la saga, Rocky Balboa, bouclait l'histoire de manière satisfaisante pour le public. Quand Rocky faisait ses adieux, c'était un adieu au public et un merci. Je me suis dit "Enfin". Je trouvais que c'était une merveilleuse conclusion."

C'est alors que Ryan Coogler, inconnu au bataillon, fait irruption et, au culot, approche Stallone. "Rocky est resté inactif pendant six ou sept ans, et puis un type est arrivé et m'a dit "Oh, est-ce qu'on peut le déterrer ?" J'ai répondu "Non, non, non, non", poursuit la star bodybuildée.

"Puis il m'a raconté cette histoire. Ma première réaction était que c'était déconcertant", avoue Stallone. "On y voit Rocky hors du ring, livrant un combat qu'il ne peut vraiment pas gagner. C'est un combat contre le plus grand adversaire du monde : la vie. J'ai alors dit "Non, gamin, je crois qu'on est en train de manipuler quelque chose qu'on devrait laisser tranquille."

Fin de l'histoire ? Oh que non... Ryan Coogler, éconduit par Stallone, s'en va alors réaliser son premier long métrage, le très remarqué Fruitvale Station, mais n'a ensuite qu'une chose en tête. "Il avait remporté de nombreux prix, il avait de multiples opportunités, mais il continuait à revenir vers moi pour Creed", raconte "Sly". "Là, je me dis "Ce type fonctionne manifestement avec une énergie différente. Elle est sincère et il n'est question ni d'argent, ni d'égo. Il devait boucler une mission, il voulait faire ça pour son père qui était très malade."

Et Stallone de conclure : "Il y avait quelque chose chez ce gamin de très physique dans ses manières mais en même temps quelque chose de sensible et émotif. À vrai dire, il me faisait penser... à moi. Alors j'ai fini par dire "Tu sais quoi ? Un jour, quelqu'un m'a donné ma chance. Je vais arrêter d'être prudent et je vais faire la même chose."

Au final, Ryan Coogler a bien fait d'insister et Stallone d'accepter : Creed - L'Héritage a été un beau succès public avec 174 millions de dollars de recettes dans le monde et plus d'1,6 million d'entrées en France. Producteur sur les deux autres opus de la saga, Coogler a ensuite retrouvé Michael B. Jordan pour Black Panther, Black Panther: Wakanda Forever et, tout récemment, Sinners, qui sortira en salles le 16 avril prochain.

12 mars 2025

Cobra : Sylvester Stallone regrette ce film d'action des années 80

Ah, les années 80... Le temps béni des actionners qui peuplaient généreusement les rayonnages des vidéo-clubs avec leurs jaquettes VHS, l'âge d'or de la Cannon et des productions de Chuck Norris, les débuts de Steven Seagal, JCVD et les films d'arts martiaux, Michael Dudikoff alias American Ninja... Les films de notre Arnie préféré bien entendu, qui se livrait à une guerre sans merci contre son grand rival de l'époque, Sylvester Stallone, le biceps plus saillant et luisant que jamais depuis qu'il avait vengé à lui tout seul l'affront subi par les Etats-Unis au Viêtnam dans Rambo 2.

Et c'est précisément le même réalisateur du second opus Rambo, George Pan Cosmatos, qui retrouvera Sly un an plus tard à peine pour Cobra, un film devenu culte. Ceux et celles qui ont découvert le film à l'époque se souviennent forcément de sa tagline absolument géniale sur son affiche : "le crime est un poison, voici l'antidote".

Stallone y incarne le lieutenant de police Marion Cobretti, dit Cobra, flic de choc à la gâchette facile et spécialiste des missions dangereuses, qui se lance à la poursuite d'un gang de fanatiques d’extrême droite. Un jeune mannequin, témoin involontaire des exactions des tueurs, est en danger de mort. Cobra décide d’assurer sa protection et tente de brouiller les pistes en quittant la ville...

Au-delà de son look inimitable et archi poseur, on garde en souvenir sa fameuse voiture, une Mercury Monterey des années 1950, mais customisée sur mesure pour le flic incorruptible, puisqu'elle possédait en plus un injecteur de nitroglycérine capable de donner un coup de boost surpuissant à la voiture... Qui termine malheureusement en pièces détachées à la fin du film.

Selon l'acteur, Cobra "tient davantage de l'inspecteur Harry que de Rambo"; mais il ne garde pas un excellent souvenir de cette pépite des 80's, comme il l'a raconté au Festival international du film de Toronto en 2023. "Cobra, à mon sens, était bâclé" confiait-il. "J'aurais pu faire mieux, si seulement j'avais été plus concentré".

Stallone ne se contente pas d'incarner le flic énervé, puisqu'il avait également écrit le script du film. Il remania profondément celui-ci, initialement une comédie, en un thriller d'action. Cette version fut refusée par Warner, mais Stallone persista, ce qui donnera le scénario final de Cobra tel qu'on le connait.

"J'avais le sentiment que j'aurais dû réaliser ce film, mais je ne l'ai pas fait, et je le regrette", a-t-il déclaré. "C'est un des aspects de la réalisation de films, à part voir ses cheveux se raréfier, on se demande : "Bon sang, pourquoi n'ai-je pas mis plus d'efforts ?"

Toujours est-il que le film se fera démolir par la critique, en plus de se voir décerner six nominations aux Razzie Awards en 1987, dont celle du pire film et du pire acteur. Et sera, in fine, un échec commercial. Pas grave : on continue de voir le film avec un plaisir même pas coupable.

22 février 2025

Rocky III : Sylvester Stallone est allé très loin pour ce film

Le métier d’acteur a toujours été un métier qui exige une concentration et un dévouement intenses, et certains comédiens n’hésitent pas à aller loin pour incarner leur rôle à la perfection. Ce fut le cas de Sylvester Stallone dans le troisième volet de la saga Rocky.

En 2017, l’acteur légendaire s’est en effet rendu sur Instagram pour partager un petit flashback, révélant des faits surprenants sur les coulisses du tournage de Rocky III en 1982, dans lequel il a dû suivre un “régime riche en protéines” pour obtenir le physique adéquat pour le rôle, un régime qu’il admet avoir été “très dangereux à suivre”.

L’acteur a posté une photo de lui en train de faire le poirier dans un coin du ring entre deux prises, afin de pouvoir faire remonter le sang à sa tête et continuer à tourner les scènes de combat intenses du film – en particulier ses combats avec le redoutable et “super fort” Clubber Lang, incarné par Mr. T.

“Pendant cette période, je ne mangeais que de très petites portions de biscuits à l’avoine faits avec du riz complet et jusqu’à 25 tasses de café par jour avec du miel et quelques boules de thon”, a-t-il admis.

Un mode de vie profondément déconseillé et dangereux, même pour le tournage d’un film. Comme l’a souligné Stallone, “j’avais peut-être l’air plutôt bien de l’extérieur, mais à l’intérieur, c’était très dangereux. Mais je voulais que le film parle de changement. De la façon dont les gens doivent s’adapter à différents défis, car s’ils ne le font pas, ils seront conquis.”

En juin 2023, il est revenu sur le sujet dans une interview accordée au Wall Street Journal, ajoutant qu’il allait jusqu’à prendre 10 tasses de café rien qu’au petit déjeuner, le tout parce qu’il voulait maintenir sa graisse corporelle en-dessous des 2,8 %.

Accompagné de sessions intensives d’exercice physique, ce régime n’a pas été sans conséquence sur sa mémoire notamment : “J’en oubliais mon numéro de téléphone”, a-t-il révélé. “Je mangeais uniquement du thon. Ma mémoire était bousillée, elle avait complètement disparu. J’avais toutes sortes d’effets secondaires physiques débilitants. Mais c’était pour la bonne cause.”

Le troisième volet de la franchise n’est bien évidemment pas le seul opus dans lequel Stallone a repoussé ses limites. Dans le long métrage suivant, Rocky IV, il a dû être hospitalisé huit jours en soins intensifs avant de pouvoir remonter sur le ring, après avoir été mis K.O. par une droite de Dolph Lundgren !

Rocky III, réalisé par Sylvester Stallone en personne, a été largement applaudi par les critiques à l’époque, mais il a surtout fait un carton au box-office, surpassant les recettes de son prédécesseur.

04 février 2025

Sylvester Stallone regrette que Get Carter ait été à ce point sous-estimé

Sylvester Stallone, c'est évidemment Rocky, Rambo et les Expendables. Mais si vous lui demandez quel est le film qu'il préfère au sein de sa prolifique carrière, pas certain qu'il pioche dans ces sagas très musclées qui ont fait de lui une star mondiale. La preuve ? Sur son compte Instagram, l'acteur hollywoodien vient ainsi de manifester une nouvelle fois son affection pour l'une des ses oeuvres les moins (re)connues : le polar Get Carter.

"C'est intéressant de constater qu'il y a 25 ans, je jouais dans un des mes MEILLEURS films, le sous-estimé Get Carter", déclare Stallone (qui a été refusé pour faire de la figuration sur l'une des plus grandes oeuvres de tous les temps). "Et maintenant que je repense à ce film, je me dis que j'étais en train de me préparer inconsciemment à jouer Dwight Manfredi dans Tulsa King, qui allait arriver 25 ans plus tard ! Alors disons juste que Get Carter est le prequel de Tulsa King !"

Get Carter, sorti en salles en 2001, est le remake (en moins violent) du film des années 70 La Loi du milieu. Dans la nouvelle version du polar, Stallone incarne un gangster peu scrupuleux, froid, implacable et précis, qui veut venger la mort de son frère. Et dans la série Tulsa King de Taylor Sheridan, il joue un ex-parrain de la mafia new-yorkaise qui, après 25 ans de prison, décide de rebâtir un nouvel empire du crime.

"Croyez-le ou non, je pense que Get Carter était vraiment sous-estimé", déclarait déjà la star bodybuildée en 2022 au micro de The Hollywood Reporter. "Ça a été une grosse déception. J'ai appris à la dure que lorsque vous faites des remakes, même si vous faites mieux que l'original, il y a une énorme nostalgie liée à cette oeuvre originale."

13 janvier 2025

Sylvester Stallone : sa mythique voix française décédée en 2024 est recréée pour ce film d'action... Le résultat suscite de nombreuses réactions outrées

C'est peu dire que l'utilisation de l'Intelligence Artificielle au sein de l'industrie du cinéma est devenue un véritable abcès de fixation. En particulier dans le monde des comédiens et comédiennes de doublage.

Si James Earl Jones avait par exemple donné son accord de son vivant pour que Disney puisse continuer à utiliser sa voix grâce à l'intelligence artificielle dans de futures productions, il y a aussi des cas épineux.

Comme celui d'Alain Dorval, voix française mythique décédée en février 2024 à l'âge de 77 ans, qui fut notamment le comédien de doublage attitré de Sylvester Stallone chez nous.

Selon les informations rapportées par Variety, la société ElevenLabs, spécialisée dans la création de voix grâce à l'intelligence artificielle, a recréé celle d'Alain Dorval pour le film à venir de Sylvester Stallone, Armor, censé débouler chez nous directement sur la plateforme Prime Video en mars prochain.

Une création faite avec l'accord de la famille d'Alain Dorval. "Il y a une grande différence entre créer artificiellement une nouvelle voix - ce à quoi mon père était fermement opposé - et ramener à la vie un acteur dont la voix est profondément ancrée dans notre imaginaire collectif", a déclaré sa fille Aurore Bergé, actuelle ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, dans un communiqué cité par Variety.

"Recréer la voix d’Alain Dorval est l’occasion de montrer comment la technologie peut honorer la tradition tout en créant de nouvelles possibilités dans la production cinématographique", commente pour sa part Mati Staniszewski, PDG d’ElevenLabs.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont été désagréablement surpris par les extraits du film, faisant part de leur déception en raison d’une différence flagrante entre la voix d’Alain Dorval et celle créée par le biais de l’IA.

Aurore Bergé semble rétropédaler depuis la diffusion de cet extrait. "J'ai donné mon accord pour un essai. Uniquement un essai. Un accord me garantissant strictement que ma mère et moi même serions en validation finale avant toute utilisation/ publication. Et que rien ne pourrait se faire sans notre accord.

Je découvre... sur X que cet engagement n'est pas respecté. Je n'ai jamais validé une telle diffusion. Et mon père ne l'aurait jamais validée en l'état", écrit-elle sur son compte X.

Des propos qui complètent ceux qu'elle a écrit un peu plus tôt dans une story publiée sur son compte Instagram, où elle était justement interpellée à ce sujet. "En l'espèce ici, ils ont dévoilé la bande-annonce en laissant croire que le film allait sortir avec la voix de mon père via l'intelligence artificielle. Ce n'est pas le cas.

Le film avait déjà été doublé par un autre comédien. Donc l'objectif n'a jamais été une quelconque commercialisation mais un hommage à un artiste disparu que nul n'arrivera, intelligence artificielle ou pas, à faire oublier et remplacer".

27 novembre 2024

Sylvester Stallone va faire Le Samaritain 2 sur Prime Video

A l'été 2022, Sylvester Stallone livrait sa version du film de super-héros avec Le Samaritain, diffusé en streaming sur Prime Video. Le pitch ?

Le Samaritain est un super-héros qui s'est fait passer pour mort 25 ans plus tôt et s'est reconverti en éboueur. Mais il se voit contraint de reprendre du service après avoir été démasqué par un de ses jeunes voisins, joué par Javon Walton (Euphoria). Capable de se régénérer, le Samaritain devra reprendre les armes, dont une masse qu’il forge lui-même, pour affronter un nouvel ennemi, incarné par Pilou Asbaek (Game of Thrones).

The Hollywood Reporter a annoncé un peu plus d'un an après, en octobre 2023, que le studio Amazon MGM a décidé de produire une suite. On fait le point sur Le Samaritain 2, au moment où le n°1 arrive en clair à la télévision.

Sylvester Stallone va revenir en tant que star du film et producteur (via Balboa Productions) : il avait en fait conclu un accord avec la MGM pour revenir avant le début de la grève des acteurs. En coulisses, le scénariste Bragi F. Schut (Escape Game, Le Dernier voyage de Demeter) est toujours là, en revanche, depuis cette annonce il u a un peu plus d'un an, son réalisateur initial Julius Avery (Overlord, Son of a Gun) n'a pas été confirmé de retour derrière la caméra. On ne connait pas non plus les nouveaux acteurs au casting.

Rappelons que Le Samaritain a rencontré un succès surprise durant l'été 2022, restant numéro un des longs métrages sur Prime Video pendant trois semaines consécutives. Il ne s'agit pas tout à fait du premier film de super-héros de Sly, puisque le comédien était apparu brièvement dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 et 3, de James Gunn, et qu'il doublait l'un des personnages clés de la Suicide Squad du même réalisateur, King Shark. Un rôle chez Marvel, et un autre chez DC, donc.

09 octobre 2024

Armor : bande-annoncer avec Sylvester Stallone et Jason Patric

Ca ressemble de loin à des Expendables qui auraient mal tourné. Le studio Lionsgate (qui produit aussi Expendables) vient de mettre en ligne la bande-annonce du nouveau thriller d'action de Sylvester Stallone, intitulé Armor (voir ci-dessous).

On y voit le gros bras de 75 ans alors qu'il mène un groupe de braqueurs, décidé à forcer un fourgon blindé. Le plan se déroule sans accroc. Coincé sur un pont, le véhicule et sa précieuse marchandise dorée semblent à la merci des voyous. Sauf qu'il faut maintenant négocier avec les deux conducteurs à l'intérieur, qui refusent de se rendre...

Jason Patric, ex-héros des années 1990 (Speed 2, Narc...), incarnera le convoyeur qui tiendra tête à Sylvester Stallone. Alors l'embuscade va-t-elle se terminer dans un bain de sang ?

Armor, avec aussi Dash Mihok, Josh Wiggins, Blake Shields et Erin Ownbey et réalisé par Justin Routt, sortira le 22 novembre 2024 en VOD.

08 octobre 2024

Tulsa King : La série avec Sylvester Stallone arrive sur M6

Fraîchement libéré de prison après une peine de 25 ans, l'ex-parrain de la mafia new-yorkaise Dwight Manfredi, dit "Le Général", se fait virer sans cérémonie par un baron du crime.

Exilé à Tulsa, en Oklahoma, Dwight décide de constituer sa propre équipe avec une brochette de personnages hauts en couleur. Parviendra-t-il à rebâtir un nouvel empire du crime dans un lieu aussi improbable ?

Tulsa King, créée par Taylor Sheridan et Terence Winter, avec Sylvester Stallone.

Il ne fait nul doute que Dwight Manfredi a été écrit sur mesure pour Sylvester Stallone. Le charisme naturel de Sly se met parfaitement au service de ce rôle de porte-flingue au grand cœur, emprisonné pendant 25 ans pour avoir endossé la responsabilité d’un crime commis par son chef de clan.

A ses côtés, Andrea Savage (iZombie) campe Stacy Beale, une femme flic qui découvre le passé de Manfredi après une première rencontre… alcoolisée. Le passé de cette dernière révélera sa vraie personnalité, expliquant pourquoi une femme dotée d’un tel potentiel a fini dans une ville paumée comme Tulsa.

La team recrutée par Manfredi pour bâtir son nouvel empire du crime comprend notamment Jay Will dans le rôle de Tyson, un chauffeur de taxi apprenti mafieux, et Martin Starr (Silicon Valley), hilarant dans la peau de Bohdi, gérant d’un magasin de weed.

Enfin, de nombreuses "gueules" habituées aux rôles de durs à cuire complètent la distribution du programme : Vincent Piazza (Boardwalk Empire), Domenick Lombardozzi (The Wire) ou encore Garrett Hedlund (Triple Frontière).

Après avoir tout connu au cinéma, le succès comme les échecs, Sylvester Stallone endosse pour la toute première fois le rôle principal d’une série télévisée. Dans Tulsa King, l’interprète de Rocky Balboa et de John Rambo prête ses traits à un mafieux new-yorkais, banni par son clan et délocalisé dans la paisible ville de Tulsa, en Oklahoma.

En coulisses, deux grands noms de la télévision américaine se sont associés pour donner naissance à ce projet événement : Taylor Sheridan, le créateur de la franchise Yellowstone, et Terence Winter, le créateur de Boardwalk Empire et l’un des principaux scénaristes de la série Les Soprano.

L’emblématique série de mafia figure forcément parmi les sources d’inspiration de Tulsa King, une filiation notamment flagrante dans le générique d’ouverture suivant l’arrivée de Manfredi en Oklahoma, renvoyant au trajet de Tony Soprano, cigare au bec, à travers son New Jersey. De la banlieue de New York à l’Amérique profonde, il n’y a qu’un pas !

A l’inverse d'un grand nombre de séries d’aujourd’hui, Tulsa King nous propose des épisodes dont la durée dépasse rarement les 40 minutes. Soit le format idéal pour cette série, certes peu originale dans la forme, mais tout à fait plaisante, grâce aux touches d’humour glissées dans ce programme aux tonalités pourtant dramatiques.

En brute épaisse obéissant à un code d’honneur d’une autre époque, Sylvester Stallone est absolument parfait. L’acteur de 76 ans ne se fait pas prier pour rouler des mécaniques chaque fois qu’il apparaît à l’écran, bombant le torse pour se faire plus dur qu’il ne l’est réellement.

Au rayon des bémols, nous pourrions toutefois regretter que l’intrigue soit trop souvent reléguée au second plan. Les enjeux ne sont pas nombreux, et très vite la série se contente de suivre à chaque épisode un problème à régler – dont la résolution se fera le plus souvent dans la violence.

Mais puisque la série est avant tout portée sur le développement de ses personnages plutôt que sur celui de son intrigue, la lenteur de sa narration ne pose pas tant de problème que cela.

Il y a d'ailleurs fort à parier que Tulsa King parviendra à vous surprendre au détour de scènes d'émotion inattendues, offrant à ce personnage principal de brute épaisse plus de profondeur et de complexité.

Tulsa King est donc une série qui se dévore avec grand plaisir, mais pas d’inquiétude si vous la finissez d’une traite puisqu’une seconde saison est actuellement en diffusion sur la plateforme Paramount+ !

La première saison de Tulsa King est à découvrir dès ce soir pour la première fois en clair sur M6, et les deux premières saison sont à voir sur Paramount+

24 août 2024

L'histoire vraie derrière cette référence à Sylvester Stallone dans Le Flic de Beverly Hills 2

En regardant Le Flic de Beverly Hills 2, vous avez peut-être déjà tiqué devant cette affiche de Cobra avec Sylvester Stallone, fixée par Eddie Murphy / Axel Foley durant un coup de téléphone. Eh bien elle n'est pas là par hasard, et voilà toute l'histoire.

Au milieu des années 80, Jerry Bruckheimer et Don Simpson sont connus pour leur production à succès Flashdance et décident de développer une comédie policière. Ils veulent que la star du film soit Eddie Murphy, valeur montante de l'émission comique Saturday Night Live, et qui vient de connaître un carton avec le thriller 48 heures puis la comédie Un fauteuil pour deux.

Sauf que le studio Paramount, distributeur des films du duo impose Sylvester Stallone dans le rôle. D'abord parce que c'est une énorme star qui sort de trois Rocky et un Rambo - il est le roi du box-office - et surtout, parce qu'il est tellement intéressé qu'il abandonne le scénario existant et écrit sa propre version, elle aussi comique, mais convenant davantage à l'image de dur-à-cuire qu'il dégage.

Paramount veut qu'il garde le scénario original mais Stallone insiste pour écrire sa version, qu'il abandonne car de son propre aveu : "Je ne pensais pas pouvoir y arriver". Stallone recyclera ce qu'il avait écrit pour le polar Cobra, sorti deux ans plus tard, un échec au box-office.

Non seulement Eddie Murphy est choisi à la place de Stallone, mais sa prestation en Axel Foley devient l'une des plus iconiques des années 80, et c'est une révélation pour le grand public qui ne le connaissait pas encore. Il devient une star.

A sa sortie, Le Flic de Beverly Hills est un énorme carton avec 234,7 millions de dollars rapportés au box-office américain, qui en font le plus grand succès de l'année 1984 devant S.O.S Fantômes, Indiana Jones et le Temple maudit et Gremlins. En conséquence, Eddie Murphy est rappelé quelques années plus tard pour Le Flic de Beverly Hills 2 (1987), qui se permet des clins d'œil à Stallone et notamment au film Cobra, comme nous l'avons vu, mais pas que !

La scène du téléphone précitée se déroule dans l'appartement de Rosewood (Judge Reinhold), véritable "Amazonie" de plantes vertes et... d'affiches de films de Stallone. On peut également distinguer derrière Taggart (John Ashton) celle de Rambo II : la mission.

Soit avec Cobra les deux films qu'a tourné Stallone depuis son départ du projet Flic de Beverly Hills, et tous les deux de moins grands succès que le premier film, signé Martin Brest. 

15 mai 2024

Alarum : Sylvester Stallone et Scott Eastwood réunis dans un film d'action

Selon Deadline, Sylvester Stallone vient de terminer le tournage d'un long-métrage de Michael Polish dans lequel il fait face à Scott Eastwood.

Intitulé Alarum, l'oeuvre a été écrite par Alexander Vesha (Deadly Impact) et n'a pas encore de date de sortie annoncée. Le récit suit deux assassins professionnels, Joe et Lara Travers (Scott Eastwood et Willa Fitzgerald). Après avoir abandonné leur vie de criminels pour vivre leur amour, ils assistent à un crash d'avion.

Le couple récupère dans les débris une clé USB top secrète dont le contenu va mettre toutes les agences de renseignement du monde à leurs trousses, y compris Chester (Sylvester Stallone). Ce dernier est un agent de la CIA implacable envoyé pour les assassiner.

Le duo abandonne rapidement son mode de vie idyllique et fait appel à ses formidables compétences acquises dans l'ombre pour survivre à l'assaut imminent. Mike Colter, Isis Valverde, et D.W. Moffett complètent le casting de ce film d'action à la Mr et Mrs Smith qui s'annonce explosif.

À noter que Sylvester Stallone a également mis en boîte un autre film d'action, Armored, signé Justin Routt. Le récit nous présentera un père et son fils travaillant comme agents de sécurité pour une société de camions blindés. Ils rencontrent une équipe de voleurs sur un pont et se retrouvent piégés. Le célèbre interprète de Rocky a aussi entamé le tournage de la saison 2 de la série mafieuse Tulsa King.

De son côté, Scott Eastwood, fils du géant Clint, est récemment apparu dans Fast X avec Vin Diesel et Un homme en colère avec Jason Statham. Il sera bientôt à l'affiche de Tin Soldier avec Jamie Foxx et Robert De Niro.

29 avril 2024

Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone se remémorent le temps où ils étaient des rivaux

S’il y a bien une rivalité qui a fait les beaux jours du cinéma d’action dans les années 80 et 90, c’est celle qui opposait Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone. Et alors que la hache de guerre est enterrée depuis bien longtemps, les deux « haltères ego » peuvent aujourd’hui se dire combien ils avaient eu conscience dès le départ que cette compétition, parfois grotesque, les poussait vers l’avant.

« Il n’y a pas de doute là-dessus : Il m’a beaucoup aidé dans ma carrière parce que j’avais un objectif que je pouvais poursuivre », a concédé le Terminator, avant de laisser la parole à Rambo lors d’une interview vidéo conjointe avec TMZ diffusée par la Fox.

« Quand il est arrivé, je me suis dit qu’il y avait enfin quelque chose qui me motivait », a enchaîné Sylvester Stallone. « Dès que je l’ai vu, j’ai eu l’impression de deux mâles alpha qui s’affrontaient. Parce qu’il apparaissait, si j’ose dire, comme une concurrence, une menace, quel que soit le mot que vous voulez utiliser. »

Une rivalité qui a rapidement payé puisque, dès 1977, Sylvester Stallone avait décroché l’Oscar du Meilleur film pour Rocky tandis qu’Arnold Schwarzenegger avait été élu Nouvelle star de l’année lors des Golden Globes.