Atteint de sclérose en plaques depuis l’âge de 28 ans, Dominique Farrugia se déplace en fauteuil roulant. Jeudi 24 octobre 2024, celui-ci a fait face à une situation humiliante. "Vie ma vie de personne à mobilité réduite. À Orly 3, une hôtesse au sol de Transavia qui me voit avec mon fauteuil électrique dit en me regardant : 'C’est quoi ça ?'. J’essaie de répondre et elle me dit : 'Je ne vous parle à vous. Je veux parler à quelqu’un de responsable'", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).
Dans la section des commentaires, Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, a été l’une des premières à réagir : "Cher Dominique, consternée par cette humiliation désespérante… Moi qui espérais que les JO avaient changé le regard (ouvert les yeux ?) à tous les Français ! Je suis sûre que tu ne t'es pas laissé faire…".
Très vite, la compagnie aérienne lui a répondu : "Bonjour M. Farrugia. Nous sommes désolés de la situation anormale survenue ce matin qui ne reflète pas nos valeurs. Transavia rappelle qu’elle veille au bon accueil des personnes à mobilité réduite au travers d’un service dédié au moment de la réservation et d’une étroite coordination avec les équipes des aéroports pour l’accueil le jour du voyage".
Alors que Transavia mène une investigation en interne afin de "comprendre précisément la situation et prendre les décisions adaptées", l’acteur et réalisateur s’est exprimé une nouvelle fois quelques heures plus tard. "C’est une personne qui m’a mal parlé. On ne peut pas condamner l’ensemble du personnel. Il faut en France que l’on forme les gens à l’accueil des PMR. Merci à tous de votre soutien", a-t-il ajouté pour conclure.