Meryl Streep, Peter MacNicol et Kevin Kline et sont retrouvés cette semaine à New York, pour célébrer le quarantième anniversaire du Choix de Sophie, le film d'Alan J. Pakula (sorti en réalité il y a 42 ans, en 1982).
Une grande soirée était organisée à New York, pour honorer ce film important, qui valu à Meryl Streep son premier Oscar de la Meilleure actrice (elle avait déjà gagné Meilleur second rôle féminin pour Kramer contre Kramer).
Pour Le Choix de Sophie, la comédienne a appris à parler parfaitement l'allemand et le polonais et a réussi à se transformer complètement en une autre personne, cette refugiée qui ne peut échapper aux horreurs de l'Holocauste, même si elle essaie de se construire une nouvelle vie à Brooklyn.
"Nous sommes les seuls encore debout. Les visionnaires qui ont donné naissance au Choix de Sophie ne sont plus là", a commenté Meryl Streep, en référence à la mort prématurée de Pakula, décédé dans un accident de la route en 1998.
Kevin Kline a fait ses débuts dans le film et il s'en souvient comme de "l’expérience la plus joyeuse et la plus créative de toute ma carrière". Et dans le contexte géopolitique actuel, fait de tensions religieuses et de montée de l'autoritarisme, il voit dans Le Choix de Sophie une oeuvre encore très actuelle :
"C'est plus pertinent que jamais si vous regardez les thèmes qui y sont tissés, à la fois dans le roman et dans le film, de la complaisance sociétale et morale, de la complicité et de l'auto-préservation et de la présence toujours persistante et durable du mal absolu dans le monde..."
Le Choix de Sophie avait attiré 1,1 million de spectateurs en salles à l'époque en France et glané 30 millions de dollars au box-office.