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09 décembre 2020

Tristan Lopin harcelé : l'humoriste revient sur ses douloureux souvenirs d'enfance

Connu pour ses vidéos humoristiques sur Instagram et ses spectacles qui affichent souvent complet, Tristan Lopin n'a pas toujours eu de succès. C'est notamment le cas à l'école, où il a été victime de harcèlement scolaire. Invité sur le plateau de Ça commence aujourd'hui afin d'évoquer ses blessures, l'humoriste a commencé en expliquant qu'il était en décalage avec les autres : "J 'étais un garçon très timide, un peu maladif quoi. Je n'ai jamais eu confiance en moi, et même aujourd'hui, c'est quelque chose qui est très compliqué, je trouve, surtout dans une société qui est assez violente au quotidien !" Concernant le harcèlement, il a révélé : "J'ai été un garçon très timide et je pense, du coup, un peu réservé, un peu sensible et j'imagine que ça se voyait aussi. C'est un terme que je déteste, mais un peu efféminé... Et les enfants sont très durs les uns avec les autres !"

L'humoriste s'est notamment rappelé d'un épisode en particulier... "Je me souviens d'une fois à la piscine, en cours de sport quoi, où tout le monde s'amuse, se taquine, et moi, je me souviens d'un mec qui avait essayé de me baisser le slip de bain pour voir si j'avais un pénis quoi...", a confié Tristan Lopin. Finalement, c'est à l'adolescence que le jeune homme a gagné en assurance... Grâce à une tablette de chocolat ! En effet, l'humoriste a expliqué : "Le déclic... À 13 ans, j'ai fait une colonie de vacances et ça a été un moment horrible (...) Le soir on dormait dans des tentes... J'ai jamais été très camping ! Et en fait, il y a eu une nuit où je dormais seul dans ma tente, et pendant la nuit, j'entends autour de ma tente un espèce de bruit et des espèces de coups dans la tente... Je ne savais pas ce que c'était, je suis sorti avec la lampe de poche et vraiment, il y avait rien. Le lendemain, je n'en ai pas parlé et je n'ai jamais su ce que c'était ce truc-là."

Le lendemain matin, tout a changé pour l'humoriste. "J'étais arrivé à un moment de ma vie où j'avais tellement pris et tellement encaissé tellement d'informations entre les trucs personnels, l'école, le harcèlement... Il y a eu une espèce de trop-plein, le vase qui déborde (...) Je me souviens que j'ai mangé une tablette entière de chocolat aux noisettes et je sais pas si c'est le sucre mais j'ai eu un coup de sang et d'un coup je me suis mis à charrier les gens autour de moi et à devenir dans un quart de seconde très drôle. Je faisais rire les gens autour de moi et j'avais une réplique assez cinglante !", s'est-il rappelé avec le sourire. Tristan Lopin a ajouté : "Après, à partir de là, au collège et même au lycée, je suis devenu quelqu'un de plutôt assez populaire et plutôt apprécié (...) Comme si j'avais imprégné et observé beaucoup les gens, que j'avais analysé tout le monde, de voir la faille chez les uns et chez les autres..." S'il va mieux aujourd'hui, l'humoriste a cependant ajouté qu'il n'était sûr de lui "à aucun moment."

Malika Ménard fait de rares confidences sur sa vie privée après sa blessure de jeunesse

Malika Ménard n'a pas eu une enfance facile. Une période de sa vie sur laquelle la jolie Miss France est revenue dans l'émission Ca commence aujourd'hui, sur France 2, animée par Faustine Bollaert. Toute petite, Malika Ménard cache un profond mal-être : "J'étais une enfant tracassée, je n'arrivais pas à profiter pleinement des moments que j'étais en train de vivre. Les premiers souvenirs que j'ai sont des souvenirs durs, douloureux."

Après le divorce de ses parents, c'est sa mère qui élève Malika Ménard et son petit frère. Dentiste, elle était très prise par son travail, c'est chez sa nourrice que la jeune fille passe la majorité de la semaine. "J'en garde des souvenirs tristes", confie la jeune femme. Un endroit où, dès l'âge de cinq ans, elle est victime d'attouchements sexuels pendant plusieurs années. Des abus qui lui ont développé un rapport complexe avec son corps et sa féminité. Lorsqu'elle en parle à sa mère, cette dernière décide de les retirer de chez la nourrice. "Mais il n'y a pas eu ni dialogue ni d'explication", regrette Malika Ménard. Une terrible épreuve qu'elle a traîné derrière elle pendant de nombreuses années, "je ne me sentais pas aimé, j'avais besoin d'aide". Aujourd'hui, l'ex-Miss France n'a toujours pas "totalement" confiance en elle : "Je ne me sens pas digne d'être un sujet aimé, confie-t-elle, l'amour, c'est ma faille." Son enfance, les abus sexuels qu'elle a subis ou encore sa relation complexe avec sa mère sont des sujets qu'elle aborde notamment dans son livre Fuck les complexes, sorti en octobre dernier.


Hugues Aufray : comment il a surmonté le tragique suicide de son frère

L'heure était à l'émotion pour Hugues Aufray. Invité dans l'émission Ça commence aujourd'hui le mercredi 9 décembre 2020, le chanteur est en effet revenu sur la tragique disparition de son frère, Francesco. Alors qu'il était encore jeune, ce dernier s'est donné la mort. "On ne vivait pas ensemble. Je me suis marié très jeune après mon service militaire et j'avais déjà un enfant (...) J'y pense encore tous les jours" a confié le chanteur à Faustine Bollaert sur le plateau de France 2. "Tous les matins je regarde le ciel et je pense à mon frère mais aussi à ma soeur" a-t-il ajouté.

Pour rappel, c'est en 1955 que Francesco, le frère d'Hugues Aufray, s'est suicidé à l'âge de 27 ans. C'est après une histoire d'amour qui s'est mal terminée que ce dernier a décidé de mettre fin à ses jours. Une disparition atroce que Hugues Aufray a eu du mal à surmonter puisqu'on son frère était comme son papa. "Il m'a tout appris (...) ça a été terrible" a-t-il confié dans l'émission. C'est finalement dans le travail que le chanteur aujourd'hui âgé de 91 ans s'est refugié. "Je travaillais. Tous les soirs je chantais (...) Je chantais principalement en espagnol et je gagnais ma vie comme ça. J'ai fais la carrière à ma façon, une petite carrière qu'il aurait du avoir beaucoup plus grande" a-t-il révélé.

A noter qu'au cours de l'émission Hugues Aufray a également fait part du fait que la mort de son frère lui avait fait perdre la voix. "Je ne pouvais plus parler (...) Je suis resté un certain temps sans pouvoir chanter (...) J'ai été sauvé par une femme extraordinaire qui était professeure de chant et qui faisait du yoga. Elle m'a repris en main." a-t-il poursuivi. Lui qui ne savait pas où était enterré Francesco a tout fait pour le trouver. "Je vais au Québec et je cherche (...) J'avais un mot (...) Les années passent et il y a deux ans je vais au Québec. Le petit jeune qui conduisait le bus m'a dit 'Je vais vous retrouver la tombe' (...) On trouve un cimetière et la tombe de mon frère" a-t-il conclu.

08 décembre 2020

Philippe Candeloro en larmes en évoquant le cancer de son père

Dans l'émission Ça commence aujourd'hui sur France 2, animée par Faustine Bollaert, sur le thème Leur combat, leur histoire, Philippe Candeloro avait un objectif : désacraliser le mot cancer. "J'ai un père qui est mort du cancer de la prostate, un frère qui a été opéré, il y a trois ans, d'un cancer du côlon. Si on met les choses sur la table, qu'on les explique, cela va peut-être inciter les gens à aller se faire dépister en amont et ne pas attendre que les problèmes soient là, car souvent, quand ils surgissent, c'est qu'il est déjà un peu tard."

Le patineur a raconté le combat de son père face à la maladie : "Il a beaucoup souffert du traitement et des protocoles. En plus, à l'époque, c'était plus lourd qu'aujourd'hui. Il me racontait qu'on lui a posé une caméra dans l'urètre deux fois à vif, sans être endormi."

Le père du patineur a fini par subir une ablation de la prostate : "On voit le bonhomme diminué. Ça a commencé à se dégrader. (...) Je me souviens d'un moment précis où ma mère m'a dit, il faut que tu ailles voir ton père, il te réclame. Généralement, quand les gens commencent à vous réclamer, c'est qu'ils ont envie de se barrer." Si les médecins assuraient que le père de Philippe Candeloro était guéri, ce dernier a remarqué qu'il était fatigué : "Je voyais que c'était fini pour lui, raconte-t-il des larmes dans la voix, je suis reparti aux Etats-unis, 36 heures après mon départ, mon frère m'a appelé pour me dire qu'il était décédé en maison de repos. Il est sorti de l'hôpital et je crois qu'il s'est laissé partir. (...) Je me suis dit qu'il en avait marre de la vie."

Le frère du patineur a ensuite été touché par un cancer du côlon à l'âge de 50 ans. Deux épreuves qui ont convaincu Philippe Candeloro d'aller se faire dépister en septembre dernier : "Quelqu'un a enfin visité mon intérieur, et m'a dit que tout était nickel et qu'il n'y avait pas besoin de faire de ménage", plaisante le vice-champion du monde de patinage artistique.

Jarry, papa homosexuel menacé de mort : “On va vous brûler”

"Leur combat, leur victoire !" Ce mardi 8 décembre, Faustine Bollaert recevait plusieurs personnalités pour évoquer le combat de leur vie. Sur le plateau de Ca commence aujourd'hui, Jarry est longuement revenu sur sa parentalité et les années compliquées qu'il a dû traverser avant d'enfin devenir papa. Homosexuel, l'humoriste a été contraint de se tourner vers la GPA, qui est interdite en France, pour donner naissance à ses deux enfants à l'été 2016. Mais avant d'accueillir ses enfants, dont il ne veut pas dévoiler les prénoms, Jarry a dû attendre deux ans que la procédure soit mise en place aux Etats-Unis. "Ca a soigné une injustice. De se dire que, parce que la vie a décidé que j'étais homosexuel, cela n'empêchait d'être ce que je suis vraiment : un papa, s'est souvenu le juré de Mask Singer. Je les ai gardés huit heures en peau à peau sur moi." Aujourd'hui heureux papa, Jarry n'a pas terminé son combat contre l'injustice.

L'humoriste partage régulièrement des vidéos avec ses enfants, dont on ne voit jamais les visages. Une protection importante pour Jarry, qui ne veut absolument pas mettre ses jumeaux en danger. Et cette mise en scène sur les réseaux sociaux est nécessaire pour tous les homosexuels qui ont également commencé un combat pour devenir parents. Mais il doit également essuyer de très nombreuses critiques, et pire, des menaces très violentes. S'il ne veut pas montrer ses enfants, c'est parce qu'il est "encore menacé de mort depuis un an et demi" : "Parce que je suis papa homosexuel ayant des enfants. Donc ça fait un an et demi, deux ans..." Sur les réseaux sociaux, Jarry reçoit régulièrement des messages inquiétants : "On va te retrouver", "on va vous brûler", "on ne peut pas laisser deux enfants se faire sodomiser par des hommes". "Des choses horribles", qui peinent fortement le papa.

"Je dis toujours que par jour sur les réseaux sociaux, je reçois entre 3.000 et 4.000 messages. J'en reçois trois comme ça, a continué l'humoriste. On le voit aujourd'hui dans l'actualité, il ne faut pas beaucoup de gens pour être en danger." Très inquiet pour ses proches, Jarry a ensuite confié avoir beaucoup aimé le premier confinement, pour se retrouver avec son compagnon et leurs jumeaux. Après un long combat, qui n'est pas encore terminé, l'humoriste profite de la paternité dont il a tellement rêvé. "Quand on se découvre homosexuel, on se dit que ça nous est interdit... et moi depuis que j'étais tout petit je m'imaginais papa, confiait-il deux ans après la naissance de ses enfants, sur le plateau de Salut les terriens. Le 30 juin 2016, ils sont nés. Ça a été un cri et une blessure et je le souhaite à tout le monde, vraiment, d'être papa. Je suis tellement fier d'être papa." Un témoignage bouleversant.