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19 mars 2024

Magali Berdah cyberharcelée : 28 internautes condamnés

La justice a tranché. Ce mardi 19 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné 28 personnes - 14 à des peines de prison avec sursis, 14 à des peines de prison ferme - dans le cadre de l'affaire de cyberharcèlement dont la victime était Magali Berdah, ex-papesse des influenceurs de télé-réalité. Comme l'a relayé BFMTV selon les informations de l'AFP, les 28 internautes, qui ont été jugés entre novembre et janvier, ont écopé de peine allant de quatre mois de prison avec sursis à 18 mois de prison, dont 12 mois ferme sous bracelet électronique. Ils ont ainsi tous été déclarés coupables des faits qui leur étaient reprochés, à savoir cyberharcèlement, menaces de mort, menaces de crimes, menace en raison de l’appartenance supposée à une religion. Au total, Magali Berdah recevra de la part des personnes condamnées 54 000 euros de dommages et intérêts.

Les prévenus, qui sont âgés de 20 à 49 ans et résident en France, ont tous envoyé des insultes ou des menaces de mort à l'agente d'influenceurs, qui s'est souvent exprimée dans les médias sur le cyberharcèlement dont elle est victime. En février dernier, sur le plateau de BFMTV, David-Olivier Kaminski, l'avocat de Magali Berdah, avait estimé que sa cliente était la "femme la plus cyberharcelée de France". "Ce cyberharcèlement c’est un chef de meute, une piraterie [...] et qui sans connaître Magali Berdah se sont déchainés sur elle [...] chaque sortie sur un réseau social c’est un coup dans la figure", avait-il déclaré.

En janvier dernier, Magali Berdah avait évoqué le procès sur Instagram, alors qu'elle venait de faire face aux sept derniers prévenus jugés dans l'affaire. Elle avait notamment confié que le procès avait été "hyper éprouvant", évoquant les propos de ses harceleurs comme "un coup porté dans le cerveau, le crâne, le cœur". "Faites attention aux mots que vous écrivez, car les conséquences peuvent être dramatiques [...] Les réseaux sociaux sont un endroit dangereux. J’espère que ces procès serviront", avait-elle déclaré. Le rappeur Booba a également été mis en examen en octobre 2023, après la plainte déposée par Magali Berdah pour cyberharcèlement. Depuis plusieurs mois, Booba mène une véritable cabale contre l'agente d'influenceurs, à qui il reproche ses pratiques commerciales trompeuses effectuées via sa société Shauna Events.

06 décembre 2023

Cyberharcèlement de Magali Berdah : les 13 prévenus condamnés à des peines de prison

En 2022, le rappeur Booba se lançait dans une bataille contre Magali Berdah et ceux que l'artiste appelle les "influvoleurs", ces influenceurs adeptes de multiples arnaques au préjudice des internautes. Depuis ce combat qui a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux, la grande patronne de l'agence d'influenceurs Shauna Events est victime de cyberharcèlement.

La papesse des stars de la téléréalité avait été placée en garde à vue à la fin du mois de septembre 2023, révélait Le Parisien lundi 2 octobre 2023. Elle avait été entendue par la police judiciaire de Nice, soupçonnée d'avoir "sciemment organisé la cessation de paiements d'une de ses entreprises", tout en percevant des revenus de cette même société. La mère de Shauna Events avait reçu, à l'issue de son audition, une convocation directe devant le tribunal correctionnel en vue d'un jugement.

Mais dans cette croisade entre Booba, la justice et Magali Berdah, cette dernière avait beaucoup souffert de la violence gratuite de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Lundi 27 novembre 2023 s'ouvrait le procès de treize internautes soupçonnés d'avoir cyberharcelé la mère de famille de 42 ans.

Mardi 5 décembre 2023 signait la fin du procès judiciaire et l'annonce des peines requises contre les accusés. "Insultes, menaces, propagation de rumeurs, incitation au suicide, publication de données personnelles : rien n'a été épargné" à la patronne de Shauna Events, a expliqué la substitut du procureur, Sophie Touchais, citée par l'AFP et relayée par Ouest-France mardi 5 décembre 2023.

Le parquet a requis des peines de prison, ferme ou avec sursis, à l'encontre des 13 prévenus visés par des accusations de cyberharcèlement envers Magali Berdah. Selon la substitut du procureur, "le cyberharcèlement ne s'arrête pas à internet, il s'infiltre dans votre vie et dans celle de vos proches", en plus de pouvoir "conduire au suicide", a-t-elle ajouté, en confiant que la femme de 42 ans avait été "à deux doigts de se jeter par la fenêtre".

La peine la plus lourde requise est d'un an de prison, dont six mois avec sursis, contre un homme de 32 ans qui avait écrit à la reine déchue de la téléréalité un message antisémite qui mentionnait ses grands-parents. Dans cette affaire, "l'antisémitisme et le sexisme ont agi comme un booster de cyberharcèlement", a expliqué l'avocate de Magali Berdah, Maître Rachel-Flore Pardon devant le tribunal.

En plus des 13 personnes jugées pour cyberharcèlement entre lundi 27 novembre et mardi 5 décembre 2023, 15 individus passeront devant la justice pour des faits similaires lors de deux procès ultérieurs, mi-décembre 2023 et fin janvier 2024.

02 octobre 2023

Magali Berdah placée en garde à vue pour des faits de « banqueroute » et « blanchiment »

Avec son entreprise Shauna Events, Magali Berdah a créé l'influence et les influenceurs qui vont avec. C'est-à-dire que grand nombre de candidats issus de la télé-réalité sont payés pour faire la promotion de certains produits (parfois frauduleux) par le biais de leurs réseaux sociaux. Un business florissant qui a fini par s'écrouler le jour où Booba a mis son nez dedans, le rappeur s'étant donné pour mission (réussie) de mettre fin aux "influvoleurs" et aux activités très lucratives de celle considérée comme la papesse de la télé-réalité. Depuis les révélations de ce dernier et son combat acharné (il a même porté plainte pour pratiques commerciales trompeuses), la femme de Stéphane Teboul a été condamnée par le fisc à hauteur de 500 000 euros, et se retrouve désormais au coeur des critiques les plus malveillantes et d'autres affaires peu réjouissantes.

Pour preuve : Magali Berdah aurait été placée, la semaine dernière, en garde à vue par la police judiciaire de Nice pour des suspicions de "banqueroute" et "blanchiment", comme le révèle Le Parisien.

L'acolyte de Maeva Ghennam serait ainsi "suspectée d’avoir mis en faillite une société avec un passif de 2,5 millions d’euros entre 2014 et 2015", expliquent nos confrères qui citent plusieurs sources concordantes. À l’issue de cette audition, elle aurait été présentée ce vendredi 29 septembre à un magistrat du tribunal de Nice, puis fait l’objet d’une convocation directe devant le tribunal correctionnel pour y être jugée (avec trois autres personnes), le 18 novembre 2023. Dans l'attente de son procès, elle aurait donc été "placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer une société et une obligation de pointage". À noter que le délit de banqueroute est passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Cette affaire, révélée par des sources proches du dossier et considérée comme "des malversations financières d’ampleur", remonte donc à 2014-2015, l'époque où elle travaillait dans le sud de la France comme courtière en mutuelles. Elle "aurait sciemment organisé la cessation de paiements d’une de ses entreprises fondée avant sa découverte du monde des influenceurs." Toujours selon une source judiciaire, Magali Berdah "aurait ainsi mis en faillite cette société [baptisée BA&CO]" malgré un passif financier estimé à 2,5 millions d’euros.

Contactés par Le Parisien, ses trois avocats ont ainsi réagi : "C’est une affaire qui date d’il y a une dizaine d’années sans lien avec Shauna Events". Et le quatrième avocat de rajouter : "La société en question avait de nombreux salariés, elle a déposé le bilan mais les gérants dont Magali Berdah ont tenu à payer les salariés et fournisseurs. Il n’y a aucun enrichissement personnel". Déjà condamnée en 2019 à un an de prison avec sursis pour "abus de faiblesse" et "blanchiment", que risque cette fois-ci Magali Berdah ? Affaire à suivre...

19 janvier 2023

Magali Berdah : deux de ses sociétés condamnées à payer près de 2 millions d'euros à des influenceurs

Magali Berdah est depuis quelques années une personnalité très controversée. Condamnée en 2019 pour "abus de faiblesse" pour avoir soutiré 221 556 euros à un haut fonctionnaire touché par la maladie d'Alzheimer, la femme d'affaire a évité la prison mais est interdite de diriger une société. Quelque temps plus tard, la papesse de la télé-réalité a été accusée de "blanchiment d'argent". Elle aurait fait circuler de l'argent à travers de nombreuses sociétés lui appartenant ou à ses proches, avant de se reverser l'argent en liquide. On se croirait dans Better Call Saul, non ?

L'agente d'influenceurs s'est ensuite plainte de cyber-harcèlement, et a même réussir à faire fermer le compte Instagram de Booba ! Mais la femme d'affaires de 41 ans n'a pas fini de faire parler d'elle. Après trois ans et demi de guerre juridique, le tribunal de commerce de Paris a condamné deux sociétés de Magali Berdah, Sublim Talent et Shauna Event, pour rupture abusive de contrat.

Ces sociétés devront verser plus 1800 000 euros à Emma Paris, la youtubeuse connue sous le pseudo Emma "CakeCup", et à son ex-compagnon Vlad Oltean. Ils reprochaient à l'agent d'influenceurs de ne pas les avoir payés pour leur collaboration en 2019, qui avait été avortée. En 2019, Sublim Talent lui avait promis un contrat (exclusif) de deux ans, qui lui rapporterait 2 millions d'euros. Très vite, elle s’était étonnée de ne pas recevoir de proposition de placement de produits, et bien qu'elle en réalisait de nombreux sur ses réseaux, elle ne recevait aucune rétribution.

Très vite, l'affaire s'était envenimée, chacune des parties accusant l'autre d'avoir rompu le contrat. De son côté, Magali Berdah reprochait à Emma d'avoir refusé un nombre important de publications et de ne pas être "assez rentable". Si Magali Berdah ne compte pas rester les bras croisés et a déjà fait part de son intention de faire appel, est-ce que cette condamnation signerait le début de la fin pour la "papesse des agents d'influenceurs" ?

07 novembre 2022

Cyberharcelée, Magali Berdah prend une décision radicale

C'est un clash auquel personne ne pouvait s'attendre il y a encore quelques années. Depuis plusieurs mois, Magali Berdah et Booba se livrent à une véritable guerre interposée sur les réseaux sociaux. Des échanges houleux qui ont résulté sur deux plaintes. Une pour cyberharcèlement venant de la papesse de la téléréalité, l'autre pour diffamation de dénonciation calomnieuse venant du célèbre rappeur. Depuis, Magali Berdah ne cache pas le fait d'être profondément affectée par ces affaires.

Ainsi, celle la cousine de Capucine Anav entend rétablir sa réputation. Dernièrement, elle a même appelé à réguler les placements de produits circulant sur la Toile. Elle a aussi tenu à sensibiliser les internautes sur les risques de la chirurgie. Une évolution qui, elle l'espère, sera observée par son public.

Depuis quelques semaines, Magali Berdah se fait rare sur les réseaux sociaux. Chose qu'elle entend changer, elle qui se remet petit à petit des ennuis de ces derniers mois. Sur Instagram, elle a d'ailleurs évoqué le grand changement qu'elle compte établir dans sa vie. "Ce que je vis depuis des mois est injuste et extrêmement grave. J'ai pris conscience d'une chose aujourd'hui, je suis forte et je me suis battue toute ma vie ! Je reviens de loin dans ma vie ! Et je ne ferai pas ce cadeau à certains. Je reprends ma vie en main pour mes filles d'amour, pour Stéphane, pour ma mère, pour ma grand-mère qui, de là où elle est, me soutient et me protège (...) Maintenant, je ne me laisserai plus faire, je ne vais plus rester chez moi à me laisser mourir à petit feu. Je vais me battre pour moi, mais surtout pour les personnes qui vivent ce calvaire criminel. Je suis de retour comme jamais", a confié celle dont une ancienne condamnation a récemment refait surface. Un message d'espoir qui ne manquera pas de réjouir ses fans, mais également ses amis issus du monde de la téléréalité.

22 août 2021

Magali Berdah monte au créneau face aux candidats de téléréalité anti-vax

C'est un débat qui fait rage depuis plusieurs mois maintenant. Alors que le monde entier se bat contre une pandémie sans précédent, l'arrivée des vaccins était le seul remède pour espérer retrouver une vie normale. Malheureusement, le gouvernement a dû faire face à quelques réticences puisque de nombreux citoyens ne voulaient pas se faire vacciner. Afin d'inciter les Français à se protéger, Emmanuel Macron a pris la parole lundi 12 juillet 2021 pour annoncer l'extension du pass sanitaire. Désormais, impossible d'accéder à un restaurant, un bar, une salle de cinéma ou encore un musée sans ledit pass. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité et que d'aucuns n'hésitent pas à qualifier de liberticides. Et parmi les figures de proue de ce mouvement "anti-vax" on retrouve de nombreux candidats de téléréalité comme Hilona Gos, Kim Glow, Mickaël Vendetta ou encore Marvin Tilliere. Quelques heures après l'annonce d'Emmanuel Macron, ce dernier avait pris la parole sur son compte Instagram comme le relate Le Parisien : "Moi je veux juste savoir : à quelle heure un vaccin ? A quelle heure il est censé te faire baisser tes anticorps, tes défenses immunitaires".

Et ce n'est pas le seul ! Hilona Gos, candidate découverte dans l'émission 10 couples parfaits avait elle, déclaré : "S'il y a cinq ans ou dix ans de recul, d'accord. Si on me l'oblige alors qu'il y a trois mois de recul…", expliquait-elle avant que son compagnon Julien Bert ajoute : "Macron, il est même pas vacciné". Face à cette importante vague "anti-vax", Magali Berdah, l'agent emblématique des stars de téléréalité a tenté de calmer le jeu auprès de ses influenceurs en pointant du doigt "des délires qui sont fatigants pour tout le monde". Mais pas sûr que cette piqûre de rappel ait été entendue. Pour preuve, Mickaël Vendetta, désormais adepte des enseignements d'Omraam Mikhaël Aïvanhov qui dénonçait peu de temps après : "Les vaccinés ne pourront plus penser spirituellement et pour qu'ils s'en sortent, il faut absolument qu'ils montent leur vibration, sinon il y a aura une rupture avec l'âme".