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07 mai 2024

Monica Bellucci, André Dussollier, Rossy de Palma, Roschdy Zem et Alex Lutz au Paradis


“Une chanteuse oubliée, une adolescente en crise, un maquilleur amoureux, un cafetier philosophe, voici le Paris de Marjane Satrapi”, introduit la bande-annonce de Paradis Paris. Vu au travers de ces visages rongés par le deuil, la dépression ou l’angoisse d’une finitude qui finit toujours par s’imposer à nous, la Ville lumière semble se faire le décor d’une pantomime anxieuse par laquelle Marjane Satrapi revient à ses racines cartoonesques.

Avec cet objet cinématographique fondamentalement pop, Marjane Satrapi signe son sixième long-métrage en tant que réalisatrice. Une carrière entamée en 2007 avec Persepolis, adapté de sa propre bande-dessinée, et récompensé du Prix du Jury du Festival de Cannes, et des César du Meilleur premier film et de la Meilleure adaptation l’année suivante.

Après Radioactive en 2019, dans lequel Rosamund Pike fait renaître Marie Curie de ses cendres entourée de Sam Riley et Anya Taylor-Joy, la cinéaste franco-iranienne revient à un cinéma plus léger, mêlant situations dramatiques et absurdité des dialogues.

Pour ce film chorale, Marjane Satrapi a fait appel à un casting impressionnant : Monica Bellucci, Ben Aldridge, Rossy de Palma, André Dussollier, Roschdy Zem, Alex Lutz mènent cette danse macabre, accompagnés par Eduardo Noriega, Gwendal Marimoutou, Charline Balu-Emane, Thomas Bernier, Martina Garcia et Romeo Grialou.

Paradis Paris sera à découvrir en salles à partir du 12 juin prochain.

01 avril 2024

N'avoue jamais : bande-annoncer avec André Dussollier et Sabine Azéma

Après 50 ans d'union avec Annie, François Marsault fait une découverte bouleversante. Quarante ans plus tôt, sa femme l'a trompé avec Boris. Le sang en ébullition, le général à la retraite compte bien régler ses comptes avec son ex-rival. Pour ce faire, il suit un entrainement militaire à base d'œufs crus, seulement voilà, Boris semble être en bien meilleure forme... François ne décolère pas pour autant et envisage de redorer son blason en cassant la figure de son adversaire. 

André Dussollier et Sabine Azéma raniment leur tandem, invoqué déjà onze fois à l'écran. Ensemble, ils ont formé le couple de parents désespérés de Tanguy (disponible sur PremièreMax), véritable carton mettant en lumière un jeune adulte qui tarde à quitter le nid, au grand dam des parents. Le trio familial a attiré 4,3 millions de spectateurs, en 2001. Ils ont aussi collaboré avec succès sur On connait la chanson (1997), Coeurs (2006) ou Les Herbes folles (2008), d'Alain Resnais.

Pour leur 12eme collaboration, c’est Ivan Calbérac (L'Etudiante et Monsieur Henri, La Dégustation) qui les filme dans la peau d'un couple perturbé par une lettre enflammée, postée il y a 40 ans. Comment riposter lorsqu’on a 73 ans ? François, cet homme attaché aux traditions, ne peut négliger cette tromperie d'antan. Sébastien Chassagne et Joséphine de Meaux sont également au casting.

N'avoue jamais sortira le 24 avril 2024 en salles.

02 octobre 2021

André Dussollier : l'origine maudite de son prénom… en hommage à un mort et un disparu

Dans Tout s'est bien passé, le dernier film du réalisateur François Ozon, André Dussollier livre une véritable performance. Et pour cause, le long métrage, adapté du roman autobiographique d'Emmanuèle Bernheim, raconte l'histoire d'André, 85 ans, partiellement paralysé et dépendant après un AVC, qui demande à sa fille, Sophie Marceau, de l'aider à mourir. Un jeu d'acteur d'autant plus impressionnant que, par la force des choses, l'essentiel de son rôle est basé sur le regard. Et même si l’œuvre ne prend pas parti, pour ou contre l’euthanasie, elle évoque à André Dussollier une blessure d'enfance : son prénom qu'il "n'a jamais aimé" et qu'il a "toujours trouvé démodé". Un bagage difficile à porter, comme il l'a révélé à l'occasion d'une interview accordée à Télérama le 22 septembre 2021. "Il me vient d'un oncle paternel qui était malade, enfant, et qui est mort à l'âge de 13 ans", a ainsi indiqué l'acteur au média. Un fardeau sous forme de malédiction qu'il porte depuis plusieurs générations. "Mon père, qui en a souffert, m'a tout de même appelé André", a-t-il ainsi expliqué.

Un prénom difficile à porter pour André Dussollier qui cache également une autre histoire familiale dramatique. "Du côté maternel, il y avait un autre André, un grand-oncle au destin tragique, qui a disparu du jour au lendemain. Cela fait pas mal d'André que je ressuscite, peut-être par procuration", a ainsi déclaré l'acteur à Télérama. Une disparition inexpliquée et une malédiction autour de son prénom qui ont provoqué chez André Dussollier des traumatismes d'enfance. Pour autant, celui qui a vécu une relation avec Isabelle Adjani dans les années 80, a préféré choisir le théâtre plutôt que la psychanalyse pour effacer ses vieux démons. "La scène a été la meilleure thérapie", a-t-il ainsi conclu dans cet entretien. De tristes confidences pour André Dussollier qui a reçu trois César au cours de sa carrière.