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28 mars 2024

Luc Besson a débuté le tournage de son film Dracula

Après avoir mis en scène Caleb Landry Jones dans Dogman, Luc Besson va retrouver l'acteur américain pour son nouveau film, Dracula. Et le cinéaste français révèle cette semaine dans une interview à Collider être déjà en production, puisqu'il a commencé à filmer en Finlande.

"J’ai déjà commencé le tournage. Ce sera un autre film avec M. Caleb Landry Jones et M. Christoph Waltz. Dracula. J'ai commencé il y a quelques jours en Laponie, dans le nord de la Finlande. Nous terminerons probablement fin juillet."

L'adaptation de Luc Besson sera proche du classique de Bram Stoker, se concentrant sur l'aspect romance tragique du livre.

"J'ai été attiré par l'histoire d'amour du roman. Quand on lit le livre, pour moi la partie la plus intéressante, c'est cet homme qui va attendre des siècles et des siècles parce qu'il veut revoir sa femme. Donc, pour moi, c’est l’histoire d’amour ultime."

Luc Besson salue dans la foulée l'investissement de Caleb Landry Jones pour se mettre sous la cape de Dracula. L'acteur a perdu beaucoup de poids et eu droit à un coaching d'accent intensif. Le réalisateur précise que son acteur ne le retrouvera sur le plateau que d'ici un mois.

19 février 2024

Luc Besson prépare un film Dracula avec Caleb Landry Jones et Christoph Waltz

Dracula est bel et bien de retour. Après une année 2023 riche en vampirisme, le vampire légendaire va encore faire parler de lui en 2024 et 2025. Deadline a annoncé que Luc Besson allait s'attaquer à Dracula pour son prochain long-métrage, une nouvelle adaptation du roman classique d'horreur signé Bram Stoker. Le projet mijote sur le marché depuis un certain temps, mais se consolide maintenant avec le vendeur parisien Kinology, qui gère les ventes et discute du projet avec des distributeurs potentiels. C’est le plus gros projet européen de l’European Film Market.

Pour le casting, Luc Besson renouvelle sa collaboration avec l’acteur principal de son dernier film DogMan, Caleb Landry Jones. Une créature recluse, tout comme le héros de DogMan puisque Caleb devrait incarner l’iconique comte transylvanien. Christoph Waltz sera aussi de la partie, mais on ne sait pas encore dans quel rôle (on parie sur Van Helsing à la rédac', mais on ne risque pas grand-chose).

Présenté à la Mostra de Venise, DogMan avait signé le retour au cinéma de Besson malgré les polémiques : le réalisateur de Léon ou Le Cinquième Element, avait tenté de revenir sur scène après le flop de Valérian et la Cité des mille planètes,et après une série d'accusations d'agressions sexuelles à son encontre, dont il se défend. DogMan avait fini sa carrière française à moins de 290 000 entrées.

Le pitch se porterait vers un axe fantasmé du roman, à savoir une histoire d'amour entre la créature et la demoiselle en détresse, figures types de récits gothiques. Il s’agirait d’explorer davantage les éléments historiques répercutant sur la tragique romance entre le prince Vlad III et sa femme. La perte de son épouse lui inspire l’abandon de ses croyances religieuses, menant alors à sa transformation en vampire Cet aspect avait déjà été abordé par Francis Ford Coppola dans le prologue dingo de son Dracula (1992), avec Winona Ryder et de Gary Oldman. Nous verrons si le projet Besson pourra se mesurer à la fresque gothique du réalisateur du Parrain.

Et donc, avant le Dracula version Besson, le mois de décembre 2024 sera honoré par le débarquement de Nosferatu, réalisé par Robert Eggers (The Witch, The Northman et The Lighthouse) composé d'un casting cinq étoiles : Lily-Rose Depp, Aaron Taylor-Johnson, Emma Corrin, Ralph Ineson, Simon McBurney, Willem Dafoe et Nicholas Hoult qui semble décidémernt accro aux vampires (après Renfield).

31 août 2023

Luc Besson s'exprime pour la première fois après les accusations de viol

 

Alors que son nouveau film DogMan est sélectionné en Compétition de la 80e Mostra de Venise, le réalisateur français Luc Besson prend la parole pour la première fois sur les accusations de viol dans un entretien exclusif accordé à Paris Match.

Pour mémoire, en mai 2018, la comédienne Sand Van Roy avait déposé plainte contre Luc Besson, accusant le réalisateur de viol et d'agression sexuelle. Après une confrontation entre les deux parties, le parquet de Paris classait l'affaire sans suite. Le tribunal avait jugé que "l'infraction dénoncée n'avait pas pu être caractérisée". L'actrice a ensuite déposé une nouvelle plainte avec saisie d'une juge d'instruction, afin de relancer l'enquête. Deux ans plus tard, en décembre 2021, un non-lieu a été prononcé en faveur de Luc Besson, invoquant "l'absence de tout élément matériel venant étayer les déclarations de la plaignante".

Le 24 mai 2022, la cour d'appel de Paris confirmait l'ordonnance de non-lieu. Me Antoine Gitton, avocat de Sand Van Roy (avec Me Francis Szpiner), avait alors lancé un pourvoi en cassation. Un an plus tard, la Cour de cassation a définitivement écarté les accusations de viol de l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy contre Luc Besson. L'AFP relayait que la Cour "a en effet estimé qu'il n'y avait "aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi" et a donc prononcé sa non-admission."

Luc Besson n'avait jusqu'ici jamais pris la parole. Alors que son nouveau film DogMan doit sortir en salles le 27 septembre prochain et qu'il a été sélectionné en Compétition à la 80e Mostra de Venise et sera présenté en avant-première lors du Festival du Film américain de Deauville où le cinéaste fera également une masterclass, le metteur en scène et producteur français prend la parole dans les colonnes de Paris Match.

Interrogé sur ces accusations Luc Besson déclare : "La sidération l’a d’abord emporté, parce que je n’ai pas commis le crime dont on m’accusait. On se retrouve très démuni, devant une telle situation car c’est parfois compliqué de prouver son innocence. L’enquête a duré cinq ans, il y a eu 31 auditions de témoins, des expertises toxico­logiques, psychiatriques, psychologiques et près de deux mille pages de dossier. Rien n’a été laissé au hasard. Et croyez-moi, vu la période actuelle, s’ils avaient eu le moindre doute sur ma culpabilité, j’aurais été mis en examen depuis longtemps."

Le journaliste relance le cinéaste en précisant que ce dernier n'a jamais été mis en examen. Luc Besson reprend alors : "Sur la foi de tous les éléments recueillis, une juge a décidé de ne pas me mettre en examen en 2019. Une autre juge a délivré une ordonnance de non-lieu en 2021. Une troisième juge a confirmé cette décision en appel en 2022 et enfin la plus haute juridiction française a rejeté le pourvoi en cassation en juin ­dernier. On peut parler d’acharnement, mais la justice a fait son travail et m’a déclaré par quatre fois non coupable. L’affaire est donc close."

Il ajoute : "Même si, pour certains, le simple fait d’être accusé impose d’être coupable. Comme si être un homme avec un peu de pouvoir faisait de moi obligatoirement un assassin. J’ai entendu certains dire : “Il n’y avait pas assez de preuves !” Mais, bien au contraire, la justice a recueilli des dizaines de preuves de mon innocence. Pas la peine de crier au complot, de me prêter des relations que je n’ai pas, c’est du pur fantasme."

Paris Match revient ensuite sur le traitement de l'affaire par la justice et les médias. Le réalisateur explique s'en être totalement remis à la justice : "C’est compliqué de se défendre quand on est accusé d’un crime que l’on n’a pas ­commis. La seule solution c’est de s’en remettre à la justice. J’ai suivi pendant cinq ans un processus extrêmement compliqué et précis. J’ai vu des gens travailler avec assiduité et acharnement pour récolter des preuves et trouver la vérité. La justice n’est pas parfaite, mais elle est irremplaçable. (...)"

Luc Besson est néanmoins plus féroce concernant la machine médiatique. Il déclare ainsi : "C’est un ogre qui dévore tout et doit être nourri en permanence, pour que ça brûle, que ça clique et que ça twitte. Peu importe la cause, du moment qu’elle est inflammable. Le tissu médiatique est une gigantesque flaque d’essence où n’importe qui peut jeter une allumette. Ça fait du spectacle et ça ­rapporte de l’argent, mais ça ne protège pas les victimes. Il faut absolument décorréler ce système de celui de la justice.

J’entends ceux qui, par moments, doutent et perdent confiance en elle mais, à l’heure de Twitter et de ChatGPT, elle reste le meilleur refuge. Sinon comment allons-nous trouver la vérité au milieu du milliard d’informations invérifiables qu’on nous balance en permanence ? On ne gagnera pas ce combat sans recul, sans discernement, sans distinction. Les victimes comme les plaignantes qui ont été poussées dans la lumière médiatique ont fini cramées et dans l’oubli. La machine médiatique est un volcan qui n’a que faire de ses cendres."

Présenté ce jeudi à la Mostra de Venise, DogMan porté par Caleb Landry Jones sortira dans nos salles le 27 septembre prochain. Le long métrage raconte l'histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

22 juin 2023

Affaire Luc Besson : la Cour de cassation confirme le non-lieu

En mai 2022, la Cour d'appel de Paris prononçait un non-lieu dans l'affaire concernant la comédienne Sand Van Roy. Cette dernière accusait de viol le metteur en scène Luc Besson.

Après cette décision, l'actrice et son avocat, Antoine Gitton, ont lancé un pourvoi en cassation. Un an après, la Cour liée à cette juridiction a rendu son verdict, comme le précise Le Film Français.

"La Cour de cassation a définitivement écarté mercredi les accusations de viol de l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy contre Luc Besson. Elle a rejeté le pourvoi formé par celle-ci contre un non-lieu au bénéfice du cinéaste, selon une décision relayée par l'AFP. Elle a en effet estimé qu'il n'y avait "aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi" et a donc prononcé sa non-admission."

La comédienne a réagi à cette décision sur son compte Twitter : "La Cour de cassation a décidé de ne pas admettre mon pourvoi, ce qui aboutit une nouvelle fois à ce que la justice française refuse de se pencher sur des éléments de preuve du dossier. Je continue les procédures en cours et je vais saisir la Cour européenne des droits de l'homme", a-t-elle indiqué.

De son côté, Thierry Malembert, avocat de Luc Besson, a pris la parole après le verdict : "Cette décision confirme le non-lieu en faveur de Luc Besson et entérine l'ensemble des décisions des cinq dernières années qui l'ont reconnu non coupable", a déclaré l'homme de loi.

"Elle met donc un terme définitif à cette procédure initiée en 2018, durant laquelle Luc Besson a été systématiquement innocenté par tous les magistrats qui ont examiné l'affaire. En tant qu'avocat, je me félicite de cette procédure exemplaire, laquelle a permis la manifestation de la vérité qui est que Luc Besson est innocent", a conclu Thierry Malembert.

Après ses déboires judiciaires, Luc Besson va revenir au cinéma avec DogMan, son nouveau long-métrage, qui sortira en salles le 27 septembre 2023.

16 février 2023

Dogman : le nouveau film de Luc Besson se dévoile avec une première photo

En attendant la bande-annonce - qui sera dévoilée le 1er mars - on découvre déjà une première image du tout nouveau film de Luc Besson. Son 19e long métrage s'intitulera Dogman et sera porté par Caleb Landry Jones, acteur américain révélé dans Get Out et couronné par le Prix d’Interprétation au Festival de Cannes 2021 pour Nitram (de Justin Kurzel).

Il donnera la réplique à Jojo T. Gibbs, actrice surtout connue pour son rôle dans la série télé Twenties.

Produit par Virginie Besson-Silla, Dogman racontera "l'incroyable histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens..."

La musique est composée par Eric Serra. Sortie au cinéma le 19 avril 2023.

09 décembre 2021

Luc Besson accusé de viol: la juge prononce un non-lieu

Une juge d’instruction du tribunal judiciaire de Paris a prononcé un non-lieu pour le réalisateur Luc Besson, a appris l’AFP ce jeudi de sources proches du dossier. Le cinéaste est accusé de viol depuis plus de trois ans par l’actrice Sand Van Roy.

La magistrate a suivi les réquisitions du parquet de Paris, qui avait réclamé début octobre l'abandon des poursuites dans cette affaire très médiatique. Le cinéaste âgé de 62 ans, qui a toujours contesté les faits, n’avait pas été mis en examen mais seulement placé sous le statut moins incriminant de témoin assisté.

12 novembre 2021

Luc Besson accusé de viol : "La France ne protège pas les victimes des gens connus" déplore Sand Van Roy

En mai 2018, Sand Van Roy accusait Luc Besson, producteur de Taxi 5 qui l'avait également dirigée dans Valérian, de viol. Des faits que le réalisateur du Cinquième élément a toujours niés, autant que les plaintes formulées par cinq autres femmes.

Et tandis que l'affaire pourrait une nouvelle fois être classée sans suite, le parquet ayant requis un non-lieu au mois d'octobre, la comédienne s'est exprimée pour la première fois à la télévision.

Dans le numéro de "Complément d'enquête" consacré à Roman Polanski et diffusé ce jeudi 11 novembre sur France 2, Sand Van Roy a réaffirmé son envie de ne "rien lâcher". Malgré les critiques formulées envers la justice française : "Cette plainte a complètement brisé ma vie", déclare-t-elle. "Je regrette d'avoir porté plainte en France, parce que ce pays ne protège pas les victimes des gens connus."

Alors que "la matérialité des faits est contestée", Sand Van Roy rappelle qu'elle a dû subir plusieurs expertises psychiatriques et que les pièces attestant de sa dépression ou de son stress post-traumatique, établis par les médecins, n'ont pas été versées au dossier. Et, dans le même temps, Luc Besson n'a jamais été placé en garde à vue, pas plus que son ADN n'aura été prélevé avant plusieurs années.

La comédienne précise cependant qu'elle porterait de nouveau plainte si tout était à refaire. Mais "pas en France. Pas dans ce pays qui m'a maltraitée, qui m'a surtraumatisée", affirme-t-elle en plus de son envie de "confronter les gens qui ont fait des bêtises judiciaires." En attendant, ces accusations ont également eu un effet négatif sur sa carrière, dont l'élan a été stoppé net.

"En France, j'ai eu un seul casting [depuis 2018]. Je venais de tourner Taxi, alors je passais pas mal de castings, j'avais un bon agent, tout était bien… Et depuis, ça s'est arrêté." Des propos que corrobore un producteur contacté par l'émission et qui devait lui confier un rôle lorsque les accusations ont été formulées : "Lorsque son nom est sorti, [elle a été] blacklistée, c'est-à-dire que les gens ne voulaient plus l'engager."

L'intégralité de l'interview de Sand Van Roy est à retrouver dans le replay de l'émission "Complément d'enquête" du 11 novembre 2021.

09 octobre 2021

Luc Besson accusé de viol : vers un non-lieu en faveur du réalisateur ?

En 2018, l’actrice Sand Van Roy, vue dans Taxi 5, avait porté plainte contre Luc Besson pour viols et agressions sexuelles au cours de ce qu’elle qualifiait d’une “relation d’emprise professionnelle”. Une longue enquête avait alors eu lieu avant que le parquet de Paris ne classe l’affaire sans suite en février 2019.

L’enquête avait ensuite été rouverte par la justice en octobre 2019 à la suite d’une nouvelle plainte de la comédienne avec constitution de partie civile. Entendu par le juge d’instruction en janvier 2021, le réalisateur n’avait pas été mis en examen.

Puis, “la présidente de la chambre de l’instruction de la cour d’appel, saisie de deux appels de Sand Van Roy, les a tous deux rejetés le 12 juillet 2021, estimant qu’ils n’étaient pas assez sérieux pour les soumettre à la cour d’appel en formation collégiale”, comme l’indique Le Point aujourd’hui.

La publication précise que c’est le ministère public qui doit désormais rendre ses conclusions définitives et qu’”elles vont demander au juge d’instruction de prononcer un non-lieu en faveur de Luc Besson”. La fin de l’instruction est donc proche après plus de trois ans d’enquête.

Pour maître Thierry Marembert, avocat du cinéaste, cité par Le Point : "Le réquisitoire du parquet de Paris est une nouvelle reconnaissance de l’innocence de Luc Besson, cohérente avec la position déjà exprimée par les enquêteurs, par le parquet lui-même et par la juge d’instruction qui a refusé de mettre monsieur Besson en examen."