Affichage des articles dont le libellé est Clint Eastwood. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Clint Eastwood. Afficher tous les articles

11 janvier 2025

Brannigan avec John Wayne voulait rivaliser avec L’Inspecteur Harry, avec Clint Eastwood

1975. L'Inspecteur Harry et sa suite Magnum Force avec Clint Eastwood ont cartonné au box-office américain et Un justicier dans la ville avec Charles Bronson vient de confirmer la tendance. C'est dans ce contexte que le réalisateur Douglas Hickox (auteur du slasher Théâtre de sang) s'engouffre dans la brèche et engage une autre star du western, John Wayne, afin de jouer les flingueurs sans scrupules.

Wayne avait refusé le rôle de Dirty Harry en 1971 et s'en était toujours voulu. Le film de Hickox lui donne l'opportunité, avec un peu de retard, de rattraper le coup. Le film s'intitule Brannigan, et raconte l'histoire de Jim Brannigan (Wayne), policier de Chigago chargé d'escorter aux Etats-Unis un criminel américain détenu à Londres. Mais juste avant son arrivée, le détenu est enlevé et ses ravisseurs en demande une énorme rançon. La police locale essaye de réunir l'argent mais Brannigan, lui, part sur le terrain mener son enquête.

Le pitch rappelle un peu Un shérif à New York avec Clint Eastwood, qui jouait déjà sur le flic se trouvant plongé dans un environnement inconnu (ici l'Américain à Londres), et sur L'Inspecteur Harry, avec un flic aux méthodes musclées confronté à d'autres méthodes moins brutales. Les 67 ans de John Wayne au moment du tournage ajoutent une "excuse de l'âge" auxdites méthodes, Brannigan jouant aussi sur le côté "moi, de mon temps" que ne pouvait pas se permettre Eastwood dans les Dirty Harry.

Le souci de Brannigan est plutôt son échec à fournir un divertissement solide. Malgré son charisme toujours présent, Wayne est à la peine à marcher dans les pas de Eastwood et Bronson, et fournit une performance sans éclat.

Le manque d'enjeu du scénario est lui aussi préjudiciable, puisque l'enlèvement d'un criminel avéré donne peu d'envie de savoir s'il va vraiment s'en sortir, et la quête de Brannigan devient alors un peu vaine. Reste le plaisir de voir John Wayne déambuler dans les lieux célèbres de Londres, chose assez rare, mais il en faudra plus aux amateurs de L'Inspecteur Harry et du Justicier dans la ville.

Malgré des résultats corrects au box-office à l'époque de sa sortie, Brannigan reste aujourd'hui réservé aux afficionados du "Duke", mais témoigne de façon intéressante de la façon dont les modes sont parfois un peu trop vite suivies à Hollywood, et oublient qu'il faut parfois un supplément d'âme pour faire un très bon film.

02 octobre 2024

Clint Eastwood dévoile son dernier film : bande-annonce de Juré n°2, avec Nicholas Hoult

Est-ce ainsi que le légendaire Clint Eastwood va faire ses adieux au monde ? Le réalisateur de 94 ans, qui n'a toujours pas annoncé officiellement sa retraite, présente aujourd'hui la bande-annonce de Juré n°2 (voir ci-dessous), un thriller judiciaire qui sortira à la fin du mois dans les salles. Un film de tribunal, avec Nicholas Hoult (X-Men : le commencement) dans la peau du juré face à un cas de conscience...

Il incarnera Justin Kemp, "un père de famille ordinaire, qui se retrouve juré dans un procès pour meurtre très médiatisé. Alors qu'il est confronté à un dilemme moral déchirant, Justin réalise qu'il détient le pouvoir d'influencer le verdict du jury, ce qui pourrait soit condamner, soit libérer l'accusé."

De ce que révèle le trailer, le juré en question pourrait bien être le meurtrier. Car le soir du drame, il a percuté sur la route un obstacle non identifié. Et s'il avait tué la jeune femme en rentrant bourré ? Et si son compagnon violent, sur le banc des accusés, était en fait innocent ?

Au casting, on verra aussi Toni Collette, J.K. Simmons, Chris Messina, Zoey Deutch et Kiefer Sutherland.

Ecrit par Jonathan Abrams, Juré n°2 sortira le 30 octobre prochain en France au cinéma.

01 octobre 2024

Lettres d'Iwo Jima : ce film de guerre de Clint Eastwood est l'un des plus fidèles jamais réalisés sur le sujet

Entre février et mars 1945, les Etats-Unis lancèrent une attaque navale, terrestre et aérienne de grande ampleur contre l'île d'Iwo Jima, occupée par 22 000 combattants japonais. C'est la seule bataille terrestre de la guerre du Pacifique où les États-Unis ont vu plus de leurs soldats que de Japonais mis hors de combat. Ils eurent 25.000 pertes dont 6821 morts. Côté japonais, le bilan fut absolument effroyable : il ne resta que 1083 survivants sur les 22 000 défenseurs de l'île...

Cette terrible bataille, une des plus célèbres de cette guerre, documentée d'ailleurs par des images d'archives en couleur, est aussi au coeur de Lettres d'Iwo Jima. Sorti en 2006 et réalisé par Clint Eastwood, scénarisé par Iris Yamashita, Paul Haggis et Tadamichi Kuribayashi, le film relate les événements en adoptant le point de vue japonais des faits.

Plus particulièrement celui du commandant en chef japonais en charge de l'organisation des défenses de l'île, incarné par un extraordinaire et admirable Ken Watanabe. L'oeuvre a été conçue comme le second volet d'un diptyque; le premier étant Mémoires de nos pères, qui adoptait le point de vue américain.

Dans une très intéressante vidéo interview, publiée par Insider, un historien, John McManus, décrypte et analyse des scènes de films de guerre, en décernant une note finale à l'oeuvre. Il met ainsi un très solide 9 sur 10 au film d'Eastwood, qui figure d'ailleurs parmi les meilleurs dans sa filmographie.

Pour lui, le film dépeint avec une grande précision des éléments de la bataille, notamment le vaste système de tunnels japonais sur l'île (qui faisait pas moins de 27 km !), les armes et les fortifications construites par les troupes de l'Empire du soleil levant.

Mais ce qui fait la grande force de Lettres d'Iwo Jima selon lui, c'est précisément d'avoir été conçu comme un diptyque. "Ce qui rend Mémoires de nos pères et Lettres d'Iwo Jima un peu spéciaux, c'est que je ne connais aucune autre circonstance avec un film qui dépeint en quelque sorte les deux côtés dans deux films différents, qui a ce genre de pièce complémentaire dans laquelle [...] vous pouvez vraiment avoir une bonne idée de ce qu'était cette bataille des deux points de vue".

Les deux films n'ont hélas pas été des succès au box office. Mémoire de nos pères n'a rapporté que 65 millions $. Lettres d'Iwo Jima a un peu mieux performé, avec 68 millions $. Reste que ce diptyque, sur un tel sujet, est un exemple rarissime dans le cinéma hollywoodien.

D'une grande puissance émotionnelle, Lettres d'Iwo Jima est un immense film de guerre, perché haut dans les cimes du genre. Qu'on range soigneusement aux côtés d'un autre film de guerre adoptant le point de vue japonais des faits, mais signé cette fois-ci par un cinéaste nippon : l'extraordinaire et terrible Feux dans la plaine de Kon Ichikawa, qui relate le calvaire des derniers soldats japonais, pris entre les guérilleros philippins et les troupes américaines.

Envie de voir ou revoir le film ? Il est disponible sur la nouvelle plateforme MAX de Warner.

13 septembre 2024

Juré n°2 : le prochain film de Clint Eastwood sortira le 30 octobre prochain

Clint Eastwood semble infatigable. A 94 ans, le réalisateur et comédien américain s'apprête à dévoiler son quarantième long métrage en tant que metteur en scène: Juré n°2. Annoncé en 2022, le film écrit par Jonathan Abrams, est porté par Nicholas Hoult, Toni Colette, J.K. Simmons, Kiefer Sutherland, Leslie Bibb, Chris Messina et Zoey Deutch.

Le long métrage suit Justin Kemp (Hoult), un homme sélectionné comme juré aux côtés d'autres citoyens dans un procès pour meurtre. Durant l’audience, il réalise qu’il pourrait être le véritable assassin. Un dilemme cornélien se pose alors à lui. Doit-il avouer le crime et respecter la loi ou profiter de sa position pour manipuler les autres membres du jury et s'en tirer ?

Warner Bros vient d'annoncer que le nouveau - et très probablement dernier film - du légendaire cinéaste sortira dans nos salles obscures dans un mois et demi : le 30 octobre prochain. Le tournage de Juré n°2 a débuté en juin 2023 entre Savannah et Los Angeles avant d'être mis en pause en raison de la grève des acteurs. La post-production s'est terminée en avril dernier.

Une date de sortie qui pourrait permettre au film d'être nommé aux prochains Oscars. Pour rappel, le multi-récompensé Clint Eastwood a déjà reçu 4 Oscar (Meilleur réalisateur et meilleur film pour Impitoyable et Meilleur réalisateur et meilleur film pour Million Dollar Baby). Il a également été nommé plusieurs autres fois pour ses performances en tant que réalisateur et acteur.

Fait assez rare, le cinéaste n'est pas annoncé au casting de Juré n°2. Sa dernière apparition à l'écran remonte à 2021 dans Cry Macho qu'il mettait également en scène. Dans ce western il incarnait Mike, une star déchue du rodéo, qui se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Juré n°2 sera présenté en clôture du Festival du Film AFI (American Film Institute) le dimanche 27 octobre et sortira de manière limité dans les salles américaines le vendredi 1er novembre.

06 juillet 2024

Sully : Tom Hanks se souvient de sa collaboration avec Clint Eastwood

Tom Hanks est l’un des acteurs les plus charismatiques – et les plus adorés – d’Hollywood. Après une longue carrière de plus de 40 ans, l’acteur aux multiples facettes nous a offert des rôles que nous n’oublierons jamais, notamment ceux pour lesquels il a remporté deux Oscars consécutifs en 1994 et 1995 : celui d’Andrew Beckett dans Philadelphia et celui de Forrest Gump dans le film culte du même nom.

De même, Tom Hanks a dit au revoir au 20e siècle avec deux classiques, Il faut sauver le soldat Ryan et La Ligne Verte, avant d’accueillir le 21e siècle avec un autre monument du cinéma, Seul au monde. Enfin, au cours des 20 dernières années, nous l’avons vu se réaffirmer en tant que star hollywoodienne vétéran avec de nouveaux excellents rôles, de Arrête-moi si tu peux et Le Terminal, aux plus récents Le Pont des Espions et Elvis.

Avec une telle carrière, il a ainsi eu l’occasion de tourner avec de grands cinéastes : Steven Spielberg, Robert Zemeckis, Wes Anderson, Baz Luhrmann, Sam Mendes ou encore les sœurs Wachowski, et les deux premiers ont même eu le privilège de le diriger pas moins de cinq fois chacun – en comptant le prochain Here de Robert Zemeckis.

Mais ce n’est toutefois qu’en 2016 qu’il a eu sa première – et pour l’instant dernière – opportunité de travailler sur un film réalisé par l’une des grandes légendes vivantes d’Hollywood : Clint Eastwood.

C’était pour le biopic Sully dans lequel Tom Hanks s’est glissé dans la peau du véritable pilote américain Chesley Burnett “Sully” Sullenberger, qui a réussi à réaliser une manœuvre impossible et à sauver la vie de 155 personnes en 2009. Lors de cet incident, qui restera connu dans l’histoire comme le “Miracle sur l’Hudson”, un troupeau d’oies est entré en collision avec les moteurs de l’Airbus A320 piloté par Sully qui a ensuite réussi à effectuer une manœuvre dangereuse et à amerrir d’urgence sur les eaux de l’Hudson. Cependant, son statut de héros national ne dura pas longtemps et il dut ensuite se défendre contre des accusations.

À sa sortie en 2016, Sully a été très apprécié de la critique et du public et a connu un beau succès au box office.

26 juin 2024

Clint Eastwood : Million Dollar Baby a été difficile à produire pour la Warner

Sorti en 1995, Sur la route de Madison est un des sommets de l'immense carrière de Clint Eastwood. Loin de l'image de dur à cuire qu'il a si souvent cultivée à l'écran, l'acteur - réalisateur fendait l'armure dans ce sublime mélodrame qui fit verser des torrents de larmes aux spectateurs. Dix ans plus tard, c'est un Clint Eastwood pleurant à chaudes larmes coulant sur les sillons de son visage buriné que l'on découvrait, dans un autre sommet absolu de sa carrière : Million Dollar Baby.

Irrigué par l'énergie et une rage magnifique de son interprète principale, Hillary Swank, ce drame, d'une puissance émotionnelle absolument dévastatrice, fut couronné par quatre Oscars, dont celui du Meilleur film et de la Meilleure actrice. En France, c'est d'ailleurs le second plus gros succès de la carrière d'Eastwood, avec plus de 3,16 millions de spectateurs; un peu derrière Gran Torino et ses 3,4 millions.

Et lorsqu'on parle d'une charge émotionnelle dévastatrice, on pèse presque nos mots. Disons-le : c'est même un film absolument déprimant, culminant dans un troisième acte où un Eastwood ravagé par la douleur trouve la force d'euthanasier Maggie Fitzgerald pour mettre un terme à ses souffrances.

Il n'y a pas que les spectateurs qui ont trouvé le film déprimant en fait. Ce fut le cas du studio Warner, qui hésita justement à donner le feu vert au film pour cette raison. Cela peut surprendre de prime abord. Warner a une collaboration de confiance de très longue date avec l'acteur - réalisateur, au point d'ailleurs que les propres bureaux de la société de production d'Eastwood, Malpaso, sont hébergés au sein-même des studios Warner.

La réponse à cela fut apportée par Alan Horn, ancien PDG de Warner, qui accorda une interview au Hollywood Reporter en 2011, alors qu'il venait justement de quitter son poste. "Clint est venu me voir, à sa manière, c'est-à-dire discrètement. Il n'avait casté personne. J'ai lu [le script] et je me suis dit : "je ne le sens pas". J'ai pensé : "je ne sais pas si les femmes veulent voir une femme se battre".

A sa décharge, il faut dire qu'à cette époque, un personnage féminin central pratiquant la boxe n'était pas exactement courant, même si une oeuvre comme Girlfight était déjà sortie quelques années auparavant. Et on était encore loin de la démocratisation du MMA auprès des femmes.

Avec la bénédiction de Horn, Eastwood est alors reparti avec son script sous les bras, pour démarcher d'autres studios. Il a fini par faire un deal avec Lakeshore Entertainment, qui accepta de coproduire le film à hauteur de 50% du budget, qui était alors de 30 millions $. Une enveloppe modeste, d'autant que Clint a aussi la réputation de tenir ses budgets et ses calendriers de tournage.

Avec cet accord ficelé, limitant les risques, Warner fut plus enclin à coproduire le film. Mais Horn demanda à Eastwood s'il n'y avait pas moyen d'atténuer la brutalité du troisième acte du film, déprimant au possible.

"J'ai dit [à Clint Eastwood] : "je ne dit pas non". Le film m'a tué. J'ai dit : "Est-ce qu'elle doit mourir à la fin ? Clint a dit : "J'en ai bien peur." J'ai dit : "Est-ce qu'elle doit vraiment se manger la langue ?" Il a dit : "C'est la voie que nous devons suivre". J'ai dit : "Doit-elle vraiment perdre le combat ?" Mais cela montre finalement que William Goldman [NDR : fameux scénariste deux fois oscarisé, pour Butch Cassidy et le Kid, et Les Hommes du président] avait raison : "à Hollywood, personne ne sait rien sur rien".

On bénit donc Alan Horn d'avoir su écouter Clint malgré ses réticences compréhensibles au début. Vingt ans après sa sortie, l'impact de Million Dollar Baby reste toujours aussi foudroyant.

12 juin 2024

Clint Eastwood est fan de l'acteur James Cagney

Clint Eastwood a grandi en admirant un acteur, mais qui n'était pas du tout un héros de western, et plutôt spécialisé dans le genre policier. Dans l'ouvrage Clint Eastwood: Interviews, paru en 1999 et relu par Robert E. Kapsis et Kathie Coblentz, il est demandé à Eastwood : "lorsque vous étiez jeune, étiez-vous fan de John Wayne ?" et sa réponse est bien différente de ce que l'on pourrait imaginer :

"Plus jeune, j'aimais certains des films de [John Wayne], mais je n'ai jamais été fan que d'un acteur : James Cagney."

Décédé en 1986, James Cagney est sans doute inconnu du grand public mais durant les années 1930, c'était une grande star du cinéma, au jeu d'un naturel déconcertant et d'une modernité surprenante encore aujourd'hui. A l'époque, tout le monde connaissait son visage, rendu célèbre par un certain nombre de films de gangsters dont il était la vedette, parmi lesquels Smart Money, Le Bataillon des sans-amour et L'Ennemi public.

Ce dernier film est notamment resté dans les mémoires pour la scène dans laquelle il écrase un pamplemousse sur le visage de sa collègue actrice. Une séquence dont Clint Eastwood se souvient évidemment :

"Il ne joue absolument pas comme moi. Quand j'ai commencé en tant qu'acteur, les secrétaires m'appelaient Coop, car elles trouvaient que je ressemblais à Gary Cooper (...). Mais Cagney... J'ai toujours aimé son style et son énergie. Il était intrépide. Pour parler de son action la plus fameuse, écraser un pamplemousse dans le visage des gens, ils n'avaient pas peur de faire des choses choquantes. [Aujourd'hui], beaucoup d'acteurs sont enfermés dans leur image."

Après toutes les images choquantes que le cinéma a pu nous fournir en plus d'un siècle d'existence, on a du mal à imaginer la violence de cette séquence pour le public de 1931. Cagney écrasant ce pamplemousse sur le visage de Mae Clarke dans L'Ennemi public.

Beaucoup de légendes entourent cette séquence, qui aurait été une impro de Cagney sur le plateau. Mais dans son autobiographie, Clarke donne une toute autre version : c'était une idée de Cagney et du réalisateur William A. Wellman pour surprendre l'équipe du tournage.

"Je ne voulais pas le faire, mais tout ce que j'avais fait aurait été réduit à néant si j'avais refusé. Ils n'avaient pas le droit de le mettre dans le film sans ma permission, je n'avais pas donné mon accord."

Cagney traîne toujours aujourd'hui cette image d'acteur à la Joe Pesci, nerveux et dont les colères peuvent partir au quart de tour comme dans L'Enfer est à lui, mais il a tourné bien plus que des films de gangsters, et des titres qui révèlent sa formidable palette d'acteur, comme Les Anges aux figures sales, La Glorieuse parade, Les Fantastiques années vingt ou Les Pièges de la passion.

03 juin 2024

L'Epreuve de force : le film avec Clint Eastwood et Sondra Locke pourrait avoir son remake avec Tom Cruise et Scarlett Johansson

Depuis quelques temps, une rumeur circule à Hollywood au sujet de Tom Cruise. D'après certains insiders du milieu comme Giant Freaking Robot, l'acteur préparerait un remake de L'Epreuve de force (1977), film d'action policier culte de et avec Clint Eastwood et Sondra Locke.

Christopher McQuarrie, réalisateur des derniers Mission Impossible, prendrait les commandes de ce projet, dont le tournage est annoncé pour début janvier à Los Angeles, comme l'indique une feuille de service publiée sur le site de la FTIA (Film and Television Industry Alliance).

Les noms de Tom Cruise ou McQuarrie ne figurent pas sur cette page mais le projet serait bel et bien dans les tuyaux. Pour le moment, les deux artistes sont en plein tournage de Mission Impossible 8 et ne communiqueront pas sur ces rumeurs avant un moment, si celles-ci sont finalement avérées.

Si Tom Cruise est pressenti pour reprendre le rôle de Ben Shockley, tenu par Clint Eastwood, le nom de Scarlett Johansson circule pour celui de sa partenaire, Gus Mally, jouée par Sondra Locke dans le film original.

Pour rappel, le récit de L'Epreuve de force suit Ben Shockley, un flic en charge de convoyer un suspect de Las Vegas a Phoenix. Il s'apercoit que son suspect est une femme que l'on cherche a supprimer a tout prix.

Récemment, Tom Cruise a signé un accord majeur avec le studio Warner Bros. pour mettre en chantier différents projets. Ce remake serait-il la première pièce de cet édifice ? Après s'être consacré quasi-exclusivement à Mission Impossible ces dernières années, il est fort probable que Tom Cruise veuille changer d'air.

En attendant d'en savoir plus, on retrouvera le casse-cou d'Hollywood dans Mission Impossible 8, qui débarquera le 21 mai 2025 au cinéma. De son côté, Clint Eastwood, 94 ans, reviendra prochainement avec Juror #2, son 40ème long-métrage en tant que réalisateur.

Alors qu'un homme se retrouve juré d'un procès pour meurtre, il découvre qu'il est à l'origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral entre se protéger ou se livrer.

29 mai 2024

Clint Eastwood va faire son retour au cinéma


Trois ans après Cry Macho, l'infatigable Clint Eastwood est déjà de retour aux affaires ! Le cinéaste de 93 ans a tourné son nouveau projet intitulé Juror #2. Il s'agit du 40ème long-métrage de sa carrière en tant que réalisateur.

La légende hollywoodienne a marqué le cinéma de son empreinte, remportant notamment 4 Oscars (Meilleur film et Meilleur réalisation pour Impitoyable et Million Dollar Baby). Cette fois, Eastwood nous racontera l'histoire d’un homme désigné pour être membre du jury lors d’un procès pour meurtre.

Durant l’audience, il réalise qu’il pourrait être le véritable assassin. Un dilemme cornélien se pose alors à lui. Doit-il avouer le crime et respecter la loi ou profiter de sa position pour manipuler les autres membres du jury et s'en tirer ?

Après avoir été interrompu en juin 2023 en raison de la grève des acteurs et des scénaristes, le tournage de Juror #2 avait repris à Savannah en Géorgie en novembre 2023. Il est désormais achevé depuis février dernier. Nicholas Hoult, le nouveau Lex Luthor du DCU, incarne le personnage principal nommé Justin Kemp.

Il évolue aux côtés de Toni Collette (la procureure), Zoey Deutch (la femme de Justin), J.K. Simmons, Kiefer Sutherland et Chris Messina (un avocat commis d'office). Ce dernier c'est notamment illustré dans Air de Ben Affleck.

Pour le moment, aucune date de sortie n'a été annoncée pour le dernier opus du maestro Clint Eastwood. Cependant, compte tenu de la rapidité avec laquelle le metteur en scène tourne et monte ses films, on peut tabler pour une sortie en salles courant 2024, voire début 2025.

Le cinéaste collabore à nouveau avec le studio Warner Bros., malgré l'échec cuisant de Cry Macho au box-office et ses 16 petits millions de dollars récoltés dans le monde. Quoi qu'il en soit, malgré son grand âge, la légende hollywoodienne est toujours là, prête à dégainer son ultime projet. Il va falloir encore un peu de patience avant d'en savoir plus.

Selon Variety, Warner est très satisfait du résultat. Le média américain a indiqué que la post-production de l'oeuvre était terminée. Le studio devrait donc annoncer très vite une date de sortie.

11 juin 2022

Clint Eastwood a refusé de jouer dans le film d'Alfred Hitchcock, L'Etau

En septembre 1968, le cinéaste Alfred Hitchcock sort dans les salles L'Etau avec Frederick Stafford et Dany Robin mais en parallèle, imagine déjà quel sera son prochain film. Et pour ce nouveau projet, il contacte un acteur très en vogue, passé à la réalisation depuis peu : Clint Eastwood. Il lui propose un rôle, mais ce dernier n'est pas très emballé, comme le rappelle Entertainment Weekly, citant les propos de l'ex-Homme sans nom :

"Hitchcock voulait que je joue dans l'un de ses films. Je n'étais pas fou du scénario. J'ai déjeuné avec lui dans ses bureaux. Lorsque je suis entré, il était assis en se tenant bien droit et il n'a pas bougé. Seuls ses yeux bougeaient. Ils me suivaient à travers la pièce."

A cause de ses doutes à propos de l'histoire, Eastwood a décliné l'offre de "Hitch", et aurait pu être remplacé par un autre acteur, puisque les noms de Walter Matthau, Sean Connery et Steve McQueen ont aussi été évoqués à l'époque. Sauf que le projet n'a finalement jamais vu le jour.

Eastwood était en effet pressenti pour jouer dans The Short Night. Le cinéaste avait demandé au scénariste James Costigan (qui signera Les Prédateurs) d'écrire une adaptation du roman La Nuit Courte de Ronald Kirkbride mêlée à la vie réelle de l'espion George Blake, taupe du KGB infiltré au MI6.

Le maître du suspense abandonne finalement le projet pour tourner Frenzy puis Complot de famille. A la fin des années 70, il remet cependant The Short Night en écriture. Mais Hitchcock tient à ouvrir son film par une scène de viol, ce qui cause le départ de son collaborateur Ernest Lehman, engagé en octobre 1977 pour repasser sur le scénario.

C'est finalement une version écrite par un troisième auteur, David Freeman, qui est aujourd'hui la plus facilement accessible, puisqu'elle est reproduite dans cet ouvrage. On aurait donc suivi le parcours de Gavin Brand, un agent double évadé de prison. Il est pourchassé par Joe Bailey le frère de l'une de ses victimes, qui travaille pour la CIA. Bailey parvient à rencontrer la famille de Brand, mais tombe amoureux de sa femme, qui elle aussi tombe sous son charme. Le jour où Brand réapparaît, la situation se complique évidemment...

Côté casting, le rôle de la femme de Brand aurait pu être tenu par Liv Ullmann ou Catherine Deneuve. Dans L'Express, en 2002, l'actrice confiait ceci :

"Il y avait Hitchcock, que j'avais rencontré grâce à François Truffaut, à Paris [en 1969, NdlR]. On a déjeuné ensemble, il m'a parlé d'un projet de film d'espionnage. Le scénario n'était pas développé, et il est mort avant d'avoir pu le faire. C'est dommage. Il paraît qu'il était très dur avec ses actrices, mais ça m'aurait plu d'entrer dans son univers."

Le film restera un projet avorté, dont la fin a été causée par la disparition d'Alfred Hitchcock le 29 avril 1980. Depuis, Universal, qui détient les droits du scénario, ne l'a jamais mis en production.

06 août 2021

Bande-annonce de Cry Macho avec Clint Eastwood

"J’ai été beaucoup de choses", répond Clint Eastwood à son jeune protégé qui le traite de macho dans la bande-annonce du bien-nommé Cry Macho, son nouveau film en tant que réalisateur. Au son de la musique de Mission d’Ennio Morricone, Eastwood se filme sous le chapeau de Mike Milo, un ancien champion de rodéo parti au Mexique retrouver le fils disparu d’un de ses vieux potes. Trois ans après La Mule, et deux ans après le magnifique Richard Jewell, voilà un nouveau road trip frontalier qui se déroule en 1979 et dont le sujet évoque Rambo : Last Blood, mais à la façon eastwoodienne : crépusculaire, forcément, et apparemment chaleureux dans le rapport père-fils que le cinéaste aime tant creuser (Le Maître de guerre, Gran Torino). Pour la petite histoire, il s’agit de l’adaptation d’un roman paru en 1975 signé N. Richard Nash (auteur de la pièce Le Faiseur de pluie, adapté en 1956 avec Burt Lancaster et Katharine Hepburn), et son adaptation cinéma devait d’abord se faire au début des années 2000 avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle-titre.

Désormais entre les mains de Clint Eastwood, dont le sujet lui sied tellement à merveille, Cry Macho sortira le 10 novembre prochain en France.

08 juillet 2021

S.W.A.T. : un double épisode exceptionnel inspiré des films de Clint Eastwood pour ouvrir la saison 5

Rendez-vous au sud de la frontière américaine pour les deux premiers épisodes de la saison 5 de S.W.A.T. ! TV Line vient en effet de dévoiler que ce double épisode se déroulera en grande partie au Mexique et se concentrera sur le Sergent Daniel “Hondo” Harrelson, incarné par Shemar Moore. Et pour marquer le coup, la série policière de CBS va s’inspirer de l’Homme sans nom, l’anti-héros créé par Clint Eastwood. 

Shawn Ryan, producteur délégué de S.W.A.T., a ainsi expliqué à TVLine l’intrigue de ce double épisode exceptionnel : "Alors que Hondo tente de prendre une décision sur la suite à donner à sa carrière, il se rend dans la maison de vacances d'un ami dans la campagne mexicaine."

"Cet épisode en deux parties va s’inspirer de "L'homme sans nom”, la série de westerns de Clint Eastwood (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la brute et le truand).” Pendant cette escapade, Hondo se retrouve "entraîné à contrecœur dans les problèmes d'une veuve et de sa fille.”

Ce double épisode, qui va bénéficier de décors spectaculaires, selon le producteur, permettra ainsi d’explorer le personnage d’Hondo et de s’attarder sur ses choix “d’une manière unique et passionnante”. “Nous sommes impatients de montrer ces épisodes à nos fans” a ainsi conclut Shawn Ryan.

Des intrigues secondaires se déroulant à Los Angeles nous permettront également de retrouver les autres personnages de la série.

S.W.A.T. revient cet automne sur CBS pour sa cinquième saison. La saison 4 devrait quant à elle être diffusée dans les prochains mois sur TF1.

01 juin 2021

Mort de Buddy Van Horn, cascadeur et réalisateur ami de Clint Eastwood

Le cascadeur Buddy Van Horn a commencé sa carrière en 1950 dans le western de série B I Killed Geronimo, et en 1957, devient la doublure de Guy Williams sur la célèbre série Zorro produite par Disney.

Entretemps, il croise Clint Eastwood sur le tournage de Madame de Coventry (1955), dans lequel ce dernier a un petit rôle. Il faudra cependant attendre Un shérif à New York en 1968 pour que leur collaboration se concrétise, et par la suite, ils ne se quitteront plus.

Buddy Van Horn devient cascadeur puis coordinateur des cascades de la plupart des films d'Eastwood, qu'il y soit acteur, réalisateur ou les deux. De 1968 à 2011 (jusqu'à J. Edgar inclus), c'est sur plus de 30 films que les deux hommes travaillent main dans la main.

En toute logique, lorsque Buddy Van Horn s'essaye à la réalisation, il choisit son acteur de prédilection pour en assurer les rôles principaux. Il s'agira d'abord de Ça va cogner (1980), puis de L'Inspecteur Harry est la dernière cible et Pink Cadillac (1988), tous les trois portés par Clint Eastwood.

Outre cette florissante collaboration, Buddy Van Horn avait travaillé sur des fleurons du cinéma, parmi lesquels Spartacus, Voyage au bout de l'enfer ou La Porte du paradis. Il avait 92 ans.

22 novembre 2020

L'Echange de Clint Eastwood sur Arte : l'histoire vraie des meurtres du poulailler

Mis en scène par Clint Eastwood et écrit par J. Michael Straczynski, un ancien journaliste devenu scénariste (il a notamment travaillé sur La Cinquième dimension, Babylon 5 et plus récemment World War Z et Sense 8), L'Echange se déroule à Los Angeles en 1928 et raconte le combat de Christine Collins (Angelina Jolie), une mère dont le fils a été enlevé. Quelques temps après la disparition, la police lui restitue un garçon en affirmant qu'il s'agit de son enfant, mais Christine sait que ce n'est pas lui. Si cette histoire semble absurde (qu'elle mère confondrait son enfant avec un autre ?), il s'agit pourtant d'une histoire vraie...

Au début des années 2000, J. Michael Straczynski découvre l'histoire de Christine Collins, une femme qui en signalant la disparition de son fils allait mettre en lumière les agissements plus que douteux d'une police corrompue. A la lecture de documents relatifs à l'affaire, le journaliste et scénariste n'en croit pas ses yeux. L'histoire semble tellement incroyable que Straczynski se met même à douter de la véracité des documents, il se souvient avoir pensé : "Ce n'est pas possible, ça n'a pas pu se passer comme ça, il y a sûrement erreur!". Et pourtant...

En mars 1928, Christine Collins signale la disparition de son fils Walter, mais sans aucun indice l'enquête stagne. La presse et le public se passionnent pour cette affaire de disparition inexpliquée. Quelques temps plus tard, la police annonce que l'enfant a été retrouvé dans l'Illinois, mais à son arrivée en Californie, sa mère ne le reconnait pas. Devant son insistance, le Capitaine de police chargé de l'enquête décide de faire interner Collins en hôpital psychiatrique.

Au bout de 5 jours, le garçon avoue qu'il n'est pas Walter. Il a simplement profité de sa ressemblance avec le garçonnet pour se rendre à Hollywood afin de rencontrer son idole, l'acteur Tom Mix. Christine Collins est libérée et, avec l'aide du pasteur présbytérien, Gustav A. Briegleb (incarné à l'écran par John Malkovich), poursuit l'Inspecteur en justice. L'affaire de corruption crée un scandale retentissant et se solde par la démission du Capitaine J. J. Jones et du chef du LAPD, James E. Davis.

Le meurtre du jeune Walter sera avoué par le tueur en série Gordon Northcott et sa mère Sarah Louise Northcott en 1930. 

Arrêté en septembre 1928, alors qu'il fuyait avec sa mère, Gordon Northcott aurait enlevé, violé et tué plus d'une dizaine d'enfants. C'est son neveu, le jeune Sanford Clark qui le dénonce à la police de Los Angeles. 

L'histoire débute en 1926 à Wineville en Californie. Le jeune canadien Sanford Clark, alors âgé de 13 ans, est envoyé chez son oncle Gordon Northcott qui vit dans un ranch en Californie avec sa mère. Sanford est battu et violé par ce dernier à plusieurs reprises, il en parle à sa sœur qui décide d'en informer le consul américain au Canada. Le 31 août 1928, des inspecteurs du service de l'immigration se rendent au ranch.

Le jeune garçon affirme que Northcott a enlevé, abusé et tué plusieurs jeunes enfants dans son poulailler et l'a forcé à l'aider. Pour prouver ses dires, le garçon, désormais âgé de 15 ans, indique le lieu où les corps sont enterrés ou recouverts de chaux. La police ne retrouve pas de corps complets mais des effets personnels, l'arme des crimes et des os. Très vite l'affaire est surnommée "L'Affaire des Meurtres du poulailler de Wineville".

Gordon et Sarah Louise Northcott sont arrêtés par la police canadienne le 19 septembre 1928. La mère avoue le meurtre du jeune Walter Collins, avant de se rétracter. Elle est condamnée à la prison à vie le 31 décembre 1928 mais sera toutefois libérée sur parole douze ans plus tard avant de mourir en 1944. Après son arrestation, Gordon Northcott Stewart aurait avoué le meurtre de cinq enfants avant de nier. Le tueur est reconnu coupable de meurtres au terme d'un procès de 27 jours et condamné à mort. Il est pendu le 2 octobre 1930, à l'âge de 23 ans.

Malgré les témoignages des Northcott et devant l'absence de corps, Christine Collins continuera toute sa vie à chercher - en vain - son fils. Elle meurt le 8 décembre 1964 à Los Angeles, à l’âge de 75 ans.

19 novembre 2020

Attentat du Thalys : Clint Eastwood ne témoignera pas au procès du terroriste

Cinq ans après la tentative d'attentat dans le Thalys 9364 à destination de Paris, le procès devant la cour d'assises de la capitale contre le tireur interpellé Ayoub El-Khazzani s'est ouvert le 16 novembre. Pour rappel, les faits se sont déroulés le 21 août 2015 et l'homme, muni d'une kalachnikov, a été désarmé par trois américains, Alek Skarlatos, Spencer Stone et Anthony Sadler. Erigés en héros, les trois hommes ont raconté leurs versions des faits dans un livre, intitulé Le 15h17 pour Paris et publié l'année d'après. L'acteur et réalisateur Clint Eastwood s'était alors emparé de l'histoire pour mettre en scène une adaptation du livre, également intitulé Le 15h17 pour Paris, avec les trois américains jouant leurs propres rôles.

En octobre dernier, selon les informations de France Inter, Clint Eastwood était supposé venir témoigner le 23 novembre à la barre. Me Sarah Mauger-Poliak, l'avocate d'Ayoub El-Khazzani, expliquait alors l'importance de cette citation puisque "les soldats américains, et c'est regrettable, ne se sont pas présentés à la reconstitution organisée par la justice alors qu'ils ont passé des mois à rejouer la scène devant les projecteurs hollywoodiens". Avec le témoignage de l'acteur - réalisateur, l'avocate espérait qu'il apporte "son éclairage sur l'attitude de Messieurs Stone, Skarlatos et Sadler sur le tournage et sur les consignes de tournage quant au déroulement des scènes censées reproduire avec exactitude les faits survenus le 21 août 2015".

A ceci près que la machine médiatique s'est beaucoup emballé pour rien... La cour d'assises spéciale a décidé de ne pas entendre Eastwood comme témoin. "Je ne vois pas l’opportunité d’entendre un témoin qui n’est témoin de rien, qui a 90 ans, en pleine crise sanitaire, si ce n’est pour faire un battage médiatique", a lâché le parquet général, dénonçant au passage "une plaidoirie du buzz".

Après en avoir délibéré, la cour a tranché et décidé de passer outre, étant donné que Clint Eastwood n’avait pas été "un témoin direct" et que les Américains seront "parfaitement capables d’expliquer le déroulement des faits" lors de leur audition.