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17 avril 2025

Valérie Lemercier raconte ses mauvais souvenirs sur le tournage des Visiteurs

À l’affiche de Aimons-nous vivants, comédie romantique en salles depuis ce mercredi 16 avril, Valérie Lemercier fait son grand retour au cinéma aux côtés de Gérard Darmon. À cette occasion, l’actrice, connue pour son humour piquant et sa pudeur, s’est livrée sans détour dans le podcast Small Talk de Konbini. Au micro de David Castello-Lopes, elle est revenue sur une expérience marquante de sa carrière : le tournage des Visiteurs, comédie culte de Jean-Marie Poiré sortie en 1993. Et ses souvenirs sont loin d’être dorés.

Interrogée sur les coulisses du film qui a pulvérisé le box-office dans les années 90, Valérie Lemercier révèle un envers du décor glaçant. “On ne t’avait pas très bien traitée sur le tournage des Visiteurs”, lance d’emblée l’animateur. Une entrée en matière qui donne le ton. L’actrice, âgée de 34 ans au moment du tournage, raconte une atmosphère pesante et une absence flagrante de considération. “Je n’étais pas assez connue donc je n’avais pas de loge”, confie-t-elle. Avant de détailler : “Les jours où je ne tournais pas, ou les moments d’attente, j’étais livrée à moi-même. Je n’avais pas de petit endroit où me replier.” Une anecdote qui peut sembler anodine mais qui en dit long sur le traitement réservé aux artistes en fonction de leur notoriété. “Aujourd’hui, quand je suis sur un tournage et que je vois des acteurs ou actrices sans loge, ça me rend folle. C’est important, même un petit espace, pour se concentrer, se reposer, exister”, s’indigne-t-elle.

Et le malaise ne s’arrête pas là. Celle qui incarnait avec brio la snobissime Béatrice Goulard de Montmirail confie avoir été l’objet de moqueries à peine voilées. “Je jouais et j’entendais mes collègues dire que je jouais mal”, se souvient Valérie Lemercier, sans citer de noms mais avec une sincérité bouleversante. “J’avais l’impression d’être orpheline, de ne pas faire partie de leur bande”, se rappelle l’actrice. Une mise à l’écart ressentie comme violente, d’autant plus surprenante que son interprétation lui vaudra un César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1994.

Alors que le film devient un phénomène national, engrange des millions d’entrées et s’impose comme un monument de la comédie française, Valérie Lemercier vit en coulisses une expérience douloureuse. Une désillusion telle qu’elle refusera tout net de participer au second opus. “C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait d’effort pour faire le numéro deux”, lâche-t-elle, posément. “Ce n’était pas idyllique. C’était compliqué. Mais ça n’enlève rien au film, qui est très drôle. Ce n’était simplement pas un tournage heureux pour moi”, déclare Valérie Lermercier avec franchise. “Ce n’est pas de la vengeance”, insiste-t-elle. Juste l’envie, peut-être, de replacer les projecteurs sur une réalité longtemps éclipsée par les rires et le succès.

13 avril 2021

L’acteur Moussa Théophile Sowié, le facteur dans Les Visiteurs, est décédé

Moussa Théophile Sowié est décédé le 7 avril dernier, selon le média Centre Presse Aveyron. L'acteur était connu du grand public pour son rôle pourtant court dans Les Visiteurs et Les Visiteurs 2. Il y incarnait un facteur croisé par Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et Jacquouille la fripouille (Christian Clavier), que les deux moyenâgeux prenaient pour un "Sarrasin" !

Originaire du Burkina Faso, Sowié avait été lauréat du prix Radio-France d’écriture théâtrale et a ensuite fait une carrière sur les planches. Il avait débuté au cinéma dans La Note bleue d'Andrzej Zulawski en 1991, et tourné quelques apparitions dans L'Afrance d'Alain Gomis.

Récemment, il avait incarné un ministre dans Le Crocodile du Botswanga et un petit rôle dans Fastlife. Sa dernière apparition à l'écran datait de 2018 avec Si tu voyais son coeur, de Joan Chemia.