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05 octobre 2023

Harvey Weinstein, Disney et Miramax poursuivis par l'actrice Julia Ormond

Condamné dans un premier temps à 23 ans de prison en 2020, puis à une seconde peine de 16 ans d'emprisonnement en 2023 pour viols et agressions sexuelles, Harvey Weinstein fait face à de nouvelles accusations.

Variety révèle que la comédienne Julia Ormond, célèbre pour ses rôles dans Légendes d'automne, Lancelot, le premier chevalier, Sabrina ou encore New York Section Criminelle, poursuit Harvey Weinstein pour agression sexuelle et les sociétés CAA, Miramax et The Walt Disney Company pour complicité d'agression sexuelle.

Le magazine américain a eu accès à la plainte déposée le mercredi 4 octobre 2023 par la comédienne britannique. Julia Ormond affirme que Harvey Weinstein l'a agressée sexuellement en 1995 après un dîner d'affaires. Le producteur lui aurait exigé un massage, puis l'aurait bloquée et forcée à lui faire une fellation.

L'actrice aurait immédiatement informé ses agents de l'agence CAA, Bryan Lourd et Kevin Huvane, mais les deux hommes l'auraient dissuadée de parler et n'auraient pas assuré sa protection. Julia Ormond poursuit donc la CAA pour négligence et manquement à l'obligation fiduciaire.

Miramax, la société fondée par Harvey et Bob Weinstein, ainsi que The Walt Disney Company, qui possédait Miramax dans les années 90, sont également poursuivies pour négligence en matière de supervision et de rétention d'informations.

"Les agents de la CAA qui représentaient Julia Ormond savaient pour Weinstein. Les employeurs de Weinstein chez Miramax et Disney étaient également au courant", indique le procès-verbal.

"De manière flagrante, aucune de ces sociétés de premier plan n'a averti Julia Ormond que Harvey Weinstein avait des antécédents en matière d'agression de femmes, parce qu'elles n'avaient pas l'intention de s'en mêler", peut-on également lire.

Il s'agit de l'une des premières fois que des sociétés ayant couvert les agissements du producteur sont attaquées en justice.

Dans une interview accordée à Variety, Julia Ormond explique qu'elle a choisi de s'exprimer publiquement parce qu'elle souhaite contribuer au changement visant à rendre Hollywood et d'autres lieux de travail plus sûrs face aux prédateurs sexuels.

"Je partage mon histoire publiquement aujourd'hui parce que je pense que nous avons encore besoin d'une transformation systémique, et je crois que les personnes qui ont facilité ce genre d'agissements doivent rendre des comptes pour y parvenir."

Condamné pour viol dans deux juridictions et accusé par plus de 100 femmes, Harvey Weinstein "nie catégoriquement les allégations de Julia Ormond". Disney et Miramax n'ont pas répondu à la demande de commentaire de Variety.

17 novembre 2021

Miramax poursuit en justice Quentin Tarantino à propos des NFT de Pulp Fiction

Si Harvey Weinstein est en prison, condamné pour viol, la société qu’il a cofondée avec son frère Bob existe toujours et n’est visiblement pas ravie du nouveau projet de Quentin Tarantino. Le réalisateur a récemment annoncé qu’il préparait une surprise pour les fans de son film culte, Pulp Fiction. Ces derniers pourront en effet se procurer, sous forme de jetons non fongibles (NFT), des séquences inédites du long-métrage sous la bannière Tarantino NFT Collection. D’après le distributeur, il n’en a aucun droit et la société lui a donc fait parvenir une lettre de mise en demeure, relayée par The Hollywood Reporter.

« La conduite de Tarantino a forcé Miramax à engager cette plainte contre un collaborateur de valeur afin d’assurer, de préserver et de protéger ses droits sur la propriété intellectuelle et contractuelle de l’un des films de son catalogue les plus iconiques », peut-on lire.

La société estime que le projet du cinéaste pourrait « induire en erreur » d’autres personnes à « croire qu’ils ont le droit de faire des offres et des accords similaires, quand, en fait Miramax possède les droits nécessaires pour développer et vendre des NFT liés à son grand éventail de films ».

L’avocat de Quentin Tarantino a, de son côté, certifié que son client agissait dans le respect des « droits réservés » dont il dispose. Néanmoins, comme le note le Hollywood Reporter, il va être compliqué de savoir où s’arrêtent ces fameux « droits réservés », sachant que le contrat date du début des années 90, une époque où, de fait, les jetons non fongibles n’existaient pas.