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20 novembre 2025

Comment Camille Chamoux s'est retrouvée à accepter le rôle de Chataléré dans La Flamme de Jonathan Cohen

Récemment au générique de Ghosts : Fantômes en héritage sur TF1, adaptée de la série britannique du même nom – qui a aussi eu droit à une déclinaison américaine –, Camille Chamoux était l’invitée de Kyan Khojandi dans Hot Ones. Cette émission de divertissement est une interview durant laquelle la personnalité conviée doit goûter à dix sauces de plus en plus épicées.

L’occasion pour l’actrice de revenir sur son rôle de Chataléré dans La Flamme, le pastiche du Bachelor dans lequel Jonathan Cohen campe un célibataire à la recherche du grand amour. La comédienne joue l’une de ses prétendantes, qui, comme son prénom l’indique, est très courtement vêtue et fait peu de mystère de son intimité. Camille Chamoux a confessé qu’elle n’avait pas totalement saisi la particularité de son personnage quand elle a accepté le rôle.

À l’origine, quand Cohen l’aborde pour lui parler du projet, il est question qu’elle joue une autre candidate. L’actrice fait une confiance aveugle à son comparse et accepte de participer à l’aventure, mais plus tard, le réalisateur lui propose de jouer Chataléré, faute d’avoir trouvé une comédienne pour le rôle.

Camille Chamoux n’avait alors aucune idée de qui était ce personnage car elle n’avait pas lu le script, bien qu’elle l’ait depuis deux mois. Trop gênée de dire la vérité (“je mens parce que j'ai honte” raconte-t-elle), elle finit par accepter le rôle et le décroche officiellement le soir même.

Quelle n’est pas sa surprise quand elle lit le rôle à tête reposée : “je lis pour la première fois 'chatte à l'air'. Je ne l'avais pas compris et personne ne me l'a jamais dit”. Mais l’actrice ne se laisse pas abattre : “Et puis je me dis : 'Bah OK, c'est un défi, faut y aller, faut le faire !' Mais en revanche, il faut qu'elle soit hyper badasse quoi. Il faut qu'elle soit une icône féministe, quoi. Et en fait, j'étais super contente. Donc ça va, finalement ça va.”

Tout est bien qui finit bien : Chataléré est devenu un personnage incontournable de La Flamme aux yeux des téléspectateurs, et Camille Chamoux reprendra le rôle dans la suite, intitulée Le Flambeau, les aventuriers de Chupacabra.

17 novembre 2025

Validé sur Canal+ : que vous réserve la saison 3 inédite ?

Validé est de retour sur Canal+ ! Après un long moment d'absence, la série créée notamment par Franck Gastambide revient sur la chaîne cryptée pour une saison 3 inédite lundi 17 novembre 2025 dès 21h. Que vous réserve cette salve de huit épisodes très attendue par les fans ? Voici les premières infos...

Au début de cette nouvelle ère, William et Brahim ont fait d’Apash Music une vraie réussite. Le label vient justement de signer la dernière sensation musicale : le groupe Cobra, mené par Zak et Salif, un duo de jeunes rappeurs prêts à s’imposer dans le game.

Malgré ce succès, l’équilibre du label est en réalité plus fragile. Entre des accusations de fraude et le retour de vieux démons, Apash Music risque tout simplement de disparaître. Et lorsqu’une guerre d’égo éclate entre leurs deux nouvelles pépites, William et Brahim auront du mal à contenir une inévitable escalade de violence…

Au casting de la saison 3 de Validé, on retrouve Delil Ozhan dit "D2L", Heardley Stinvil dit "Yadley", Saïdou Camara, Brahim Bouhlel, Adel Bencherif, Alicia Hava, Lucille Guillaume, Bilal Darai, Johann Dionnet ou encore Franck Gastambide… Ce dernier participe également à l'écriture et à la réalisation.

David Diane, l'autre metteur en scène pour ses huit volets, déclare au sujet de ces prochaines aventures dans l'univers du rap : "Après la mort d’Apash et les compromissions de Lalpha, l’épilogue de ce troisième volet clôt un cycle."

"Avoir fait naître ces personnages à l’écran, les avoir vus grandir, m’a profondément attaché à eux. C’est avec cette forme de bienveillance que j’ai tenté de les accompagner jusqu’au bout de leur destin tragique, pour que cette chute, inévitable, résonne avec la puissance et l’émotion que mérite leur histoire."

La saison 3 de Validé c'est à partir de ce lundi 17 novembre à 21h sur Canal+. Deux épisodes seront diffusés par soirée.

13 novembre 2025

L’Heure Zéro : le roman d'Agatha Christie a enfin été adapté

Agatha Christie est l’une des autrices les plus adaptées de tous les temps, que ce soit au cinéma ou à la télévision. Personnages hauts en couleur, décors luxueux et suspense implacable, voilà une recette qui a de quoi séduire les amateurs (et les scénaristes) de *whodunit*. Cette Heure Zéro en 3 épisodes serait-elle une adaptation de plus de la maîtresse du suspense ? Pas exactement. 

*Histoire basée sur une énigme (généralement un meurtre) et dont le personnage principal est un détective à la recherche d'indices.*

Angleterre, 1936. Après un divorce très médiatisé, le champion de tennis Nevile Strange et son ex-femme Audrey prennent une décision insensée : passer l’été ensemble à Gull’s Point, la demeure côtière de Lady Tressilian, la tante de Nevile. Mais les rancunes et les désirs du passé refont surface, d’autant plus que Kay, la nouvelle épouse de Nevile, est aussi du voyage.

Viennent rapidement se mêler à l'affaire un avocat de famille, un valet énigmatique, une compagne de dame épuisée, un cousin en exil et un détective torturé. Quand un meurtre vient troubler le séjour, chacun devient alors suspect.

L’Heure Zéro (1944) n’est pas n’importe quel roman d’Agatha Christie, puisqu’il s’agit de l’un des préférés de l’autrice. Elle choisit en effet de renouveler la structure classique du roman policier en plaçant le crime non pas au début mais à la fin de l’histoire, pour mieux se focaliser sur le contexte qui fait germer l’idée même de commettre un meurtre dans l’esprit des personnages : moment qu’elle qualifie d’heure zéro. 

Déjà adaptée plusieurs fois au cinéma et à la télévision, cette nouvelle Heure Zéro britannique se distingue pourtant des autres par la présence de James Prichard à la production, arrière-petit-fils d’Agatha Christie elle-même. Voilà qui promet une version à la fois plus fidèle, mais aussi plus personnelle, au roman original et à son héritage. 

L’Heure Zéro (2025) nous offre tout le raffinement des intrigues habituelles d’Agatha Christie : des décors somptueux, des personnages complexes, un suspens redoutable et une ambiance chic et glamour. Le casting n’est pas en reste puisqu'on y retrouve Anjelica Huston (La Famille Adams) dans le rôle de Lady Tressilian, Matthew Rhys (The Americans), Ella Lily Hyland (Black Doves) ou encore Clarke Peters (The Wire, Treme).

Une série à la fois policière et sophistiquée qui saura satisfaire le public, qu’il soit curieux ou amateur du roman original. L’Heure Zéro est à retrouver sur l’application Canal+.

11 novembre 2025

Six Feet Under : Pour George R.R. Martin cet épisode de la série est "de loin" le meilleur de l'Histoire de la télévision

Dans son blog Not a Blog, l'auteur G.R.R. Martin a révélé quel était son épisode de série préféré : « Si je devais choisir un épisode encore plus parfait que tous les autres de la liste, ce serait le dernier épisode de Six Feet Under. Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait faire mieux! »

Dans cette série funéraire dramatico-comique, le douxième épisode de la saison 5 de Six Feet Under voit Claire (Lauren Ambrose) déménager à New York , tandis que David et Keith gardent le funérarium : sur une ballade de Sia, Breathe me, la jeune femme sanglote en prenant la route, tandis que des flash-backs montrent comment trépassent les personnages principaux. Ces six dernières minutes ont impressionné l'auteur de GOT : « J'ai bien aimé cette série, même si je ne peux pas dire que je l'ai autant aimée que Rome, Deadwood, Fargo ou quelques autres, mais le dernier épisode était de loin le meilleur final de toute l'histoire de la télévision! Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait faire mieux. »

Si l'auteur a une préférence pour ce final percutant, ce n'est pas le cas d'une partie des fans de la série, déconcertés par une fin qu'ils n'ont pas trouvée convaincante. Sujet de controverses, cette fin tant attendue a déçu les aficionados : certains ont reproché aux showrunners de l'avoir bâclée, quand d'autres tiennent George R.R. Martin pour le vrai coupable, car il n'a pas terminé sa saga! Eh oui, le très attendu sixième tome The winds of winter, est en gestation depuis plus de dix ans. Martin a tenté de rassurer les fans « Le fait est que je me soucie de Westeros et de Winds. Les Stark, les Lannister et les Targaryen, Tyrion et Arya et Daenerys, les dragons et les loups géants, je me soucie d'eux tous. Plus que vous ne pouvez l'imaginer. » Une façon d'affirmer sa volonté de voir l'histoire de Westeros se terminer de façon spectaculaire !

03 septembre 2025

Canal+ en passe de prendre le contrôle de UGC

C'est un partenariat stratégique d'ampleur qui s'annonce ce matin, pour le cinéma français.

Le géant des médias et du divertissement Canal + est en passe de renforcer sa position sur le marché cinématographique. Le groupe est en négociations exclusives avec UGC, acteur majeur de la production et de l’exploitation de salles de cinéma.

L'accord prévoit une acquisition en deux étapes. D'abord, Canal + prend aujourd'hui une participation minoritaire de 34% dans le capital d'UGC. Puis, Canal + "pourrait prendre le contrôle d'UGC à partir de 2028" détaille le communiqué.

Cette alliance stratégique combinerait les forces des deux entités :

UGC possède l'un des plus vastes réseaux de cinémas en France, avec 55 salles (dont 48 en France et 7 en Belgique) et attire des dizaines de millions de spectateurs chaque année. Par ailleurs, en que société de production UGC dispose d'un catalogue qui inclut des succès comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulain et la série HPI.

Canal +, avec près de 27 millions d’abonnés dans le monde, dispose de StudioCanal, un des plus grands studios de production et de distribution en Europe. Ce dernier produit et distribue environ 200 films et 80 séries par an.

Ce mariage est justifié ainsi par Maxime Saada, Président du Directoire de Canal : "Depuis sa création en 1984, Canal + est le premier partenaire du cinéma français et européen. UGC a construit une chaine de cinémas remarquable et un catalogue emblématique de contenus. La croissance de StudioCanal, dirigé par Anna Marsh, est un enjeu majeur pour le groupe Canal + et sa combinaison avec UGC, un partenaire stratégique de longue date, nous permettrait d’accélérer ce développement. Cette opération démontre l’engagement du groupe Canal dans le Cinéma et dans l’exploitation en salles qui joue un rôle essentiel dans son exposition et sa valorisation."

25 août 2025

Dexter: Les origines : la série annulée malgré son renouvellement pour une saison 2

L'information tombe comme un couperet, comme ce cher Dexter sait si bien le faire... sauf que c'est lui qui en est la victime ! Alors que Showtime avait officiellement renouvelé Dexter: Les origines pour une deuxième saison en avril dernier, la nouvelle direction de la chaîne, dirigée par Matt Thunell suite au rachat de Paramount Global par Skydance, a décidé de ne pas poursuivre la série préquelle, apprend-t-on via Deadline.

Cette décision intervient paradoxalement au moment où la série connaît un beau succès d'audience. Le final de la première saison a attiré, d'après la chaîne, 2,68 millions de téléspectateurs mondiaux, soit une progression de 27% par rapport au lancement en décembre. Un chiffre qui rend cette annulation d'autant plus incompréhensible pour les fans.

La nouvelle direction de Showtime semble avoir fait un choix cornélien entre les deux séries de la franchise. L'équipe dirigeante a commandé l'écriture de la saison 2 de Dexter: Resurrection avec l'intention de valider cette nouvelle saison sous réserve d'approbation budgétaire.

Cette priorité donnée à la série avec Michael C. Hall s'explique probablement par ses audiences encore plus solides. Dexter: Resurrection a en effet démarré avec 3,1 millions de téléspectateurs toutes plateformes confondues sur ses trois premiers jours, dépassant Les origines de 25%.

Derrière cette annulation se cache une gestion pour le moins problématique. Selon des sources, l'écriture n'avait jamais été lancée et aucune date de production n'avait été fixée malgré le renouvellement annoncé. Le showrunner Clyde Phillips avait apparemment déplacé ses équipes sur Resurrection, laissant Les origines en suspens.

Cette situation révèle les difficultés de Showtime dans sa stratégie de contenus originaux, particulièrement depuis son intégration à Paramount+. L'avenir des autres projets Dexter en développement, notamment une série sur le Trinity Killer, devient désormais très incertain...

21 août 2025

Dexter Morgan est de retour ce soir, plus vivant que jamais

Difficile d'imaginer parcours plus rocambolesque pour un personnage de fiction. Né en 2004 sous la plume de Jeff Lindsay dans Ce cher Dexter, Dexter Morgan a ensuite conquis le petit écran dès 2006 avec Michael C. Hall dans le rôle-titre. Huit saisons, un final controversé en 2013, puis un retour surprise avec Dexter: New Blood en 2021 où le personnage trouvait enfin une mort définitive, abattu par son propre fils Harrison (Jack Alcott) d'une balle en plein cœur. Et à ce moment-là, on s'était dit "Bon débarras..."

Sauf que voilà : les audiences étaient au rendez-vous, Paramount (maison-mère de Showtime) avait faim de contenu, et la mort de Dexter n'était finalement qu'une étape de plus dans cette saga interminable. Après le prequel Dexter: Les origines, voici donc Dexter: Resurrection, qui pose une question simple : comment ressusciter un personnage mort à l'écran ?

La réponse du créateur Clyde Phillips ? "Fuck it." On vous passe la traduction. Plutôt que de s'embarrasser avec des explications médicales alambiquées, la série assume son côté improbable. Dexter survit miraculeusement à sa blessure par balle, se réveille à l'hôpital et déclare simplement : "Je prends", en parlant de son cœur qui bat à nouveau. Une approche décomplexée qui a le mérite de la franchise.

Michael C. Hall, sept fois nommé aux Emmy pour ce rôle, retrouve son personnage fétiche avec une évidente jubilation. Direction New York cette fois, où Dexter veut prendre des nouvelles de son fils Harrison, désormais groom au Empire Hotel. L'ancien tueur en série doit alors choisir : fuir vers une nouvelle vie ou tenter d'être un meilleur père.

C'est là que Dexter: Resurrection trouve sa véritable identité. Loin de se contenter de recycler les formules d'antan, la série offre à son antihéros un nouveau terrain de jeu. Dexter découvre les joies de la grosse pomme, assume aussi d'avoir pris un petit coup de vieux et se réinvente en chauffeur de VTC. Mais là, uniquement pour mettre la main sur un tueur en série qui lui a piqué son petit nom fétiche de "dark passenger" et qui s'en prend à ces pauvres chauffeurs.

Ces petites touches d'humour redonnent une fraîcheur bienvenue à la série, qui retrouve l'esprit ludique des premières saisons. Dexter redevient ce personnage fascinant, observateur impassible des petites absurdités du quotidien.

Mais le véritable atout de cette résurrection, c'est son casting de prestige. Uma Thurman fait une apparition mystérieuse et inquiétante dès la fin du premier épisode. Elle laisse une carte de visite bien cachée dans l'antre d'un tueur, puis le menace avec une batte de base-ball cloutée dans l'épisode suivant. Mais la série ne s'arrête pas là. Pour la suite, on nous annonce Peter Dinklage en milliardaire qui organise des dîners très particuliers avec une collection de tueurs en série aussi déjantés qu'inquiétants.

On nous promet aussi toute une galerie de visages bien connus du petit écran. Ces stars incarnent toutes des personnages prometteurs rien que par leurs petits noms. Krysten Ritter est Lady Vengeance, Neil Patrick Harris est Le Collectionneur de Tatouages et Eric Stonestreet est Rapunzel, le nom allemand de Raiponce. Un casting qui évoque les grands méchants des premières saisons de Dexter, avec cette pointe de folie qui faisait le charme de la série originale. 

Contre toute attente, Dexter: Resurrection semble tenir ses promesses. La critique américaine est étonnamment enthousiaste. Sur Rotten Tomates, la série obtient la jolie moyenne de 94% de critiques positives. Le public suit avec 86%.

Et même si on remarque les défauts inhérents à cette résurrection improbable, la série parvient à retrouver ce qui faisait le sel de la série originale : l'humour noir et un vrai questionnement : Dexter peut-il tout avoir ? S'ajoutent les nouveaux décors et surtout cette galerie de tueurs suffisamment déjantés pour rappeler les grands vilains d'antan.

Rendez-vous dès ce soir à 21h sur Canal+ pour découvrir les deux premiers épisodes de cette résurrection qui pourrait bien redonner vie à l'une des séries cultes des années 2000. Et bonne nouvelle : le premier épisode est disponible en clair ! Même les non abonnés pourront donc voir ce cher Dexter revenir à la vie.

29 juillet 2025

24 ans après, cette interview de Brad Pitt est toujours aussi drôle

Beaucoup ont en tête ses fausses interviews avec Jean-Pierre Castaldi, avec Lambert Wilson, avec Michel Galabru ou avec Jean-Pierre Mocky. Mais l'humoriste Raphaël Mezrahi, principalement connu pour les pièges qu'il s'était amusé à tendre à de multiples stars françaises, s'est également attaqué à des célébrités américaines au début des années 2000.

Toujours vêtu de son horrible veston marron et de son épouvantable cravate, muni de son célèbre calepin, de sa légendaire inexpérience et de ses questions totalement improbables, il avait ainsi pu se retrouver face à George Clooney, à Samuel L. Jackson et donc... à Brad Pitt.

En 2001, à l'occasion de la sortie d'Ocean's Eleven (premier du nom), Mezrahi s'était amusé à "interviewer" la superstar hollywoodienne, qui interprétait le rôle de Rusty Ryan dans le film de Steven Soderbergh. Comme à son habitude, il avait su manier avec talent la gêne, la maladresse et un anglais déplorable pour obtenir un grand moment de télévision.

Demandant tout d'abord à Brad Pitt de définir le genre de son film en lui proposant des possibilités sous forme de QCM, il lui confiait ensuite qu'il ne l'avait jamais trouvé aussi beau que dans ce long métrage, avant de lui demander s'il ne pensait pas que Julia Roberts avait été trop bien payée, s'il connaissait bien Las Vegas et s'il était ami avec le reste du casting.

"Je crois qu'il y a un problème de communication", finissait par s'exclamer l'acteur, mi-amusé mi-interloqué, après avoir fait preuve d'une patience et d'un professionnalisme assez impressionnants pendant toute la première partie de l'interview.

Le résultat (à redécouvrir ci-dessus) ? Un moment d'anthologie entre le plus grand escroc de l'interview à la française et l'une des stars les plus célèbres du cinéma américain.

03 mars 2025

Lara Fabian raconte comment elle a été brisée par sa marionnette des « Guignols » sur Canal+

Preuve que la confiance en soi n’est pas proportionnelle à la popularité, Lara Fabian a beau avoir du succès aussi bien en France qu’à l’international, la chanteuse a beaucoup souffert des critiques.

Dans l’émission Un dimanche à la campagne du 2 mars, sur France 2, l’interprète de Je t’aime a confié que certaines moqueries qui lui ont laissé des traces. En présence de Manu Payet et de la joueuse de tennis handisport Pauline Déroulède, celle qui a confié avoir souffert de racisme en Belgique en raison de ses origines italiennes a évoqué un personnage dont elle a eu du mal à se défaire.

« Je me souviens des Guignols de l’info, donc il y a une marionnette qui est censée vous ressembler, et à chaque fois que la marionnette pousse la chansonnette, il y a des gens qui vous tapent sur la tête », rappelle Frédéric Lopez, le présentateur de l’émission dominicale. « Où que j’arrive, je suis la fille qui hurle, plus qui chante », répond Lara Fabian, encore meurtrie.

Cette scène est d’autant plus « cruelle » qu’« elle est récurrente ». La star n’était pas « préparée » à une telle violence sur le talent qui était supposé la démarquer.

« Jusque-là, on a compris que je n’étais pas très à l’aise avec ce à quoi je ressemblais, mais ma voix ne semblait pas être un problème », lâche-t-elle avec émotion. « Tout d’un coup, moi je suis l’unique personne qui a la voix qu’elle a et cette voix est laide. Une partie du public va le croire. »

Selon elle, c’était alors « de très mauvais ton de dire qu’on m’aime, qu’on aime ma voix ou qu’on aime mes chansons ». Cette disgrâce, qui ne fera qu’amplifier les désordres alimentaires qu’elle a déjà évoqués par le passé, la pousse même à avoir envie d’en finir en « prenant quelque chose », comme on le devine à demi-mot sur le plateau de France 2. L’interprète de Mon autre a rappelé qu’elle a fini, à l’époque, par peser « 41 kilos », se nourrissant « d’une pomme (coupée) en sept quartiers » pour chaque jour de la semaine, et pouvant aller « jusqu’à 15 à 18 vomissements par jour ».

La star a même révélé à Frédéric Lopez avoir « fait une crise cardiaque » après avoir tant malmené son corps. Un vrai déclic pour l’artiste de 55 ans, qui a compris que c’est avant tout elle-même qu’elle « vomissait » à l’époque.

Vingt-cinq ans plus tard, après un livre autobiographique, Tout, paru en 2022, et de nombreux albums, la chanteuse peut revenir sereinement sur ses déboires. « Aujourd’hui, c’est un vrai plaisir (de manger), que je continue d’observer quand même avec prudence », assure-t-elle.

17 février 2025

Marie-Antoinette : plus de deux ans après la diffusion de la saison 1, la série historique revient dans de nouveaux épisodes

En octobre 2022, Canal+ lançait la diffusion de Marie-Antoinette, sa nouvelle série historique dans la lignée de Versailles, qui suivait les aventures de la souveraine lors de son arrivée à la cour de France.

La jeune Marie-Antoinette, campée par Emilia Schüle, se retrouvait alors au cœur des machinations et des complots de Versailles, et devait rapidement faire face à ses responsabilités pour réussir à survivre en milieu hostile.

Au moment de la diffusion des derniers épisodes de la saison 1, Canal+ avait laissé planer le mystère quant à l’avenir de Marie-Antoinette. A l’époque, Claude Chelli, directeur général adjoint de CAPA TV, avait confié que l'objectif était de raconter l’histoire de la reine sur trois saisons.

Canal+ a attendu juin 2023 pour annoncer que la série historique serait bel et bien de retour pour une saison 2, qui arrive donc ce lundi 17 février à partir de 21h00. Et cette fois, Marie-Antoinette va faire face à de nouveaux défis de taille. La colère gronde et la Révolution française est aux portes de Versailles…

Marie-Antoinette et Louis (Louis Cunningham) semblent être au sommet de leur règne. Malheureusement, ils doivent faire face à une crise financière sans précédent. Les caisses sont vides et la population doit affronter une vague de froid. Provence (Jack Archer) et Chartres (Oscar Lesage) en profitent pour attiser la haine des nobles.

Cette nouvelle salve d’épisodes voit également l’arrivée de la comédienne Freya Mavor (Skins) qui va prêter ses traits à Jeanne de Valois, une lointaine descendante d’Henri II. Bien décidée à redorer son blason, elle va s’immiscer à la cour pour planifier une escroquerie.

Cette arnaqueuse impitoyable va orchestrer le plus grand vol de diamants de l’Histoire. Une affaire au retentissement qui va dépasser la famille royale. Fragilisés par une succession de drames intimes, Marie-Antoinette et Louis devront trouver en eux les ressources pour surmonter ces épreuves et survivre à l’opprobre. Car de Versailles au Palais-Royal, la colère gronde…

21 janvier 2025

Families Like Ours sur Canal+ : la fin surprenante expliquée par le créateur de la série

Attention, spoilers. Les paragraphes suivants révèlent des éléments d'intrigue de la série "Families like ours".

Après Xavier Dolan et Xavier Giannoli, Canal+ a misé sur un autre réalisateur de renom pour sa nouvelle création originale prestigieuse. Families like ours est la première fiction télévisée de Thomas Vinterberg, scénariste et réalisateur danois connu notamment pour ses films La Chasse, Festen, La Communauté ou encore Drunk, lauréat de deux Oscars (meilleure réalisation et meilleur film étranger).

Diffusée depuis le 6 janvier sur Canal+, Families like ours touche à sa fin avec les trois derniers épisodes qui mettent un terme au parcours d'une famille danoise en proie à un bouleversement majeur : une catastrophe naturelle irréversible qui a obligé le gouvernement à évacuer le pays avant qu'il ne soit entièrement inondé.

Le peuple danois se disperse et laisse derrière lui maisons, écoles et rues désertes. Alors que familles et amis sont séparés, en un instant, plus rien n’a de valeur, les destins changent et la chance sourit seulement à quelques exilés.

Bien qu'il s'agisse d'une série catastrophe, Families like ours est avant tout un drame intimiste et un récit familial émouvant. Et son épisode final plein d'espoir est à l'image de ce parti pris de Thomas Vinterberg.

À la fin de la série, tout le monde est vivant (même Elias, le petit-ami de Laura, dont le sort était incertain) et chacun des protagonistes s'est reconstruit quelque part, loin d'un Danemark enseveli par l'eau, avec une nouvelle vie plus ou moins heureuse, mais avec l'espoir d'un avenir plus clair et d'un sentiment de communauté retrouvée.

Pourtant, cela aurait pu en être autrement. "Elias était mort dans le scénario d'il y a quatre ans", nous a confiés Thomas Vinterberg, "J’ai ressenti le besoin que Laura et Elias se retrouvent". Cette fin pleine d'espoir était une volonté du cinéaste, épaulé par sa femme Helene Reingaard Neumann, également prêtre et actrice qui incarne Amalie dans la série.

Lorsqu'elle a lu le scénario de Families like ours, il y a environ quatre ans, elle a suggéré d'incorporer une touche d'espoir. À l'époque, Thomas Vinterberg était en plein deuil, suite au décès accidentel de sa fille Ida, à qui le film Drunk est dédié. Il a fait de ce parti pris optimiste un objectif dans la série.

"Elle m'a dit que je devrais laisser un peu d'espoir dans ma série et peut-être aussi dans ma vie. Et c'était mon principal défi ces quatre dernières années. C'est pour ça que je suis nerveux quand je montre la série.

Est-ce assez optimiste ? Je ne suis pas nerveux si cela choque suffisamment les gens. En fait, je crains que cela choque trop les gens. Mais l'espoir est important pour moi.

Mais je me devais également de garder un certain équilibre, parce que c'est aussi une expérience de réfugiés. Cela ne pouvait donc pas être entièrement optimiste. Des réfugiés meurent chaque jour. Et ce serait probablement plus juste si Elias mourait. Mais je ne pouvais tout simplement pas m'y résoudre."

Si le dernier épisode apporte une conclusion satisfaisante et pleine d'espoir aux personnages de Families like ours, il laisse tout de même la porte ouverte aux spéculations sur une suite potentielle. De nouveaux épisodes pourraient nous faire suivre une autre famille ou nous montrer ce que sont devenus Laura, Elias et les autres.

Le public danois demande une suite à Thomas Vinterberg, comme il nous l'a expliqué : "Beaucoup de gens me posent la question, de manière flatteuse, beaucoup de gens me pressent, même mon fils de 12 ans. Mais je n'ai pas de saison 2 en tête".

Les retours ont été très forts au Danemark, un pays qui teste beaucoup plus ses oeuvres face au public qu'en France. "Nous trouvons les tests audiences super intelligents", nous confie Thomas Vinterberg :

"Drunk a été testé 19 fois et aurait été une catastrophe sans ces tests. Lors du test de Families like ours, le public était divisé sur le choix de Laura entre un avenir d'étudiante à la Sorbonne à Paris avec sa famille et son petit-ami et un parcours du combattant en tant que réfugiée pour aider sa mère."

La série a été un succès au Danemark et de nombreuses personnes l'interpellent pour savoir si une saison 2 de Families like ours est à l'ordre du jour. Le public questionne même sa femme sur les réseaux sociaux ! La seule réponse de Thomas Vinterberg pour le moment est "Je ne sais pas, c'est un point d'interrogation, peut-être ?".

Propos recueillis par Mégane Choquet le 9 décembre 2024 lors d'une table ronde virtuelle avec d'autres journalistes.

07 janvier 2025

Clique sur Canal+ : Roschdy Zem inquiet pour les "jeunes musulmans" en France

Dans le cadre de la promotion du film "Hiver à Sokcho", Roschdy Zem était l’invité de Mouloud Achour dans "Clique". Lors de son passage, l’acteur de 59 ans a souhaité évoquer la montée des discriminations envers la communauté musulmane en France.

Une situation qui l’inquiète, et notamment pour l’avenir des jeunes musulmans en France. Ce mardi 7 janvier 2025, Roschdy Zem a accordé un entretien à Mouloud Achour dans Clique dans le cadre de la promotion du film Hiver à Sokcho.

Le nouveau film dans lequel joue l’acteur de 59 ans, en salles ce mercredi 8 janvier 2024. Un drame de Stéphane Ly-Cuong et Koya Kamura qui se déroule en Corée du Sud.

L’acteur français joue le rôle de Yan Kerrand, un Français qui débarque "dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille", qui va réveiller "en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien", indique Allociné sur le synopsis du film. 

Si Roschdy Zem a évoqué ce nouveau film projeté en salles dans quelques heures, il a aussi profité de son passage chez Mouloud Achour pour s’attarder sur un sujet qui lui tient à coeur et qui l’inquiète de plus en plus : la montée des discriminations envers la communauté musulmane en France.

"Quand on écoute Donald Trump, qui a un ennemi désigné, c'est le musulman", a souhaité faire remarquer le présentateur de l’émission de Canal+. A quoi le principal intéressé a répondu : "Oui, pas que le musulman, mais essentiellement, c'est vrai". 

Roschdy Zem a poursuivi en indiquant observer une situation similaire en France : "C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je réalise que le mot musulman, il fait peur. Et surtout qu'aujourd'hui, le musulman, c'est une seule et même personne. Il est dans un pack. Quand on parle de la communauté musulmane, elle pense ceci, elle dit cela, elle fait ceci". 

Bien qu’il assure ne pas avoir le sentiment d’être "une victime de ça", il estime qu’être musulman aujourd’hui "est très difficile à vivre au quotidien", surtout "pour les plus jeunes". "Mais pour les plus jeunes, quand je discute avec eux, j'ai encore beaucoup de familles en banlieue, l'avenir, il est chaud pour eux", regrette-t-il.

Roschdy Zem prend l’exemple de l’emploi en France pour les jeunes musulmans. Pour lui, il existe une discrimination sur ce point et "elle est plus prégnante encore aujourd'hui qu'elle l'était il y a 20 ou 30 ans". Néanmoins, malgré les problèmes relevés par le comédien français, celui-ci assure être "Français pour la vie et marocain pour l’éternité".

30 décembre 2024

Canal+ : les prix des abonnements vont augmenter !

L'arrêt de C8 à la fin du mois de février 2025 ne sera pas la seule mauvaise nouvelle pour le groupe Canal +, dans les prochains mois. À partir de janvier 2025, Canal + va devenir Canal +++. En effet, les tarifs de toutes les offres vont augmenter, comme l'a expliqué la direction.

Et ce, sans aucune nouveauté au catalogue, pour le justifier. Et pour cause, les abonnés n'auront plus accès aux chaînes et contenus Disney ainsi que la plateforme Disney+, ni au Pass Press qui permettait de consulter la presse à volonté.

La nouvelle grille tarifaire sera celle-ci : D'abord, Canal+ standard : passe de 27,99 € à 29,99 € par mois. Ensuite, Canal+ (-26 ans) : augmente de 13,99 € à 15,99 €. En plus, C+ Ciné Séries : grimpe de 39,99 € à 41,99 €. Par ailleurs, C+ Ciné Séries (-26 ans) : passe de 19,99 € à 22,49 €, soit une hausse plus significative.

Mais aussi, C+ Sport : de 45,99 € à 47,99 € par mois. Et bien sur, C+ Sport (-26 ans) : ajusté à 24,99 € au lieu de 22,99 €. Enfin, C+ Friends & Family : passe de 79,99 € à 81,99 €, devenant l’une des formules les plus coûteuses du catalogue.

Mais que se passe-t-il du côté de la chaîne cryptée ? Alors qu'elle vient tout juste de célébrer ses 40 ans, en d'entrer en bourse à Londres, Canal + a également annoncé qu'elle claquait la porte de la TNT, début décembre 2024.

Dans un communiqué, le groupe de télévision de Vincent Bolloré avait ainsi expliqué que ses chaînes de la TNT payante, à savoir Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète, ne seraient bientôt plus disponible à cet endroit. Une réaction à la décision de l'Arcom de juillet 2024, de couper le signal de C8, en raison de multiples infractions à ses obligations déontologiques, notamment liées aux controverses générées par l'émission "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna.

Chez les journalistes de "Comment ça marche", on parle de "plusieurs facteurs économiques" pour expliquer ces nouveaux tarifs. D'abord, l'inflation, avec la hausse de la TVA passée de 10% à 20% en 2022, mais aussi l'entrée en Bourse récente du groupe.

Du côté de Canal+, la communication parle d'une volonté de continuer à offrir "la meilleure expérience possible" aux clients. Ces derniers paieront-ils le prix fort pour voir, ou se désabonneront-ils pour préférer Prime ou Netlifx ? Affaire à suivre.

11 décembre 2024

Canal + perd aussi la diffusion des Oscars : la cérémonie 2025 sera retransmise sur Disney+

"La chaîne cryptée accélère sa transformation en plateforme de streaming", titrait-on il y a quelques jours en apprenant que la 4e chaîne du PAF allait disparaître. Tout comme ses déclinaisons Canal+ Cinéma, Sport et Planète. Le groupe va désormais tout miser sur MyCanal.

Peu après cette annonce choc, on apprend via une conférence organisée par Disney+ que c'est à présent cette plateforme de streaming qui va diffuser la cérémonie des Oscars, à partir de 2025. On ne sait pas encore quel sera le déploiement français de la plateforme pour le moment, mais il est bien précisé que leur contrat avec l'Académie démarre dès sa prochaine édition, dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars 2025.

En octobre 2021, Canal cédait déjà les droits de retransmission d'autres cérémonies importantes du 7e art : les ouvertures et clôtures du festival de Cannes sont à présent programmées sur France.TV.

Notez que cette annonce fait suite à la décision de Canal+ et de Disney+ de ne plus collaborer. A partir du 1er janvier, les nouveaux films Disney, Marvel ou Pixar ne seront plus proposés sur la chaîne cryptée, alors que jusqu'ici, ils arrivaient sur Canal+ six mois après leur sortie en salles. Dès cette date, il sera également impossible  d’accéder à la plateforme Disney + via Canal+.

20 novembre 2024

Apple TV+ / Canal+ : bande-annonce de la série The Studio, avec Seth Rogen

La nouvelle création du duo Seth Rogen et Evan Goldberg promet d'être encore une fois très réjouissante. Les deux producteurs signent The Studio, une nouvelle comédie pour Apple TV+, dans les arcanes du pouvoir hollywoodien. L'histoire d'un nouveau chef de studio qui va se heurter à la réalité du métier et du show-business de Los Angeles.

Comme le dévoile déjà la bande-annonce (ci-dessous), la série s'offrira quelques guest stars de luxe. Martin Scorsese, Anthony Mackie ou encore Charlize Theron (qui a joué avec Rogen dans Séduis-moi si tu peux en 2019) vont faire une apparition pour mener la vie dure au jeune patron.

Seth Rogen incarne "Matt Remick, le nouveau directeur de Continental Studios, une société de production en difficulté. Alors que leurs films peinent à survivre et rester pertinents, Matt et son équipe tentent de vaincre leurs propres incertitudes tout en affrontant les artistes narcissiques et lâches dirigeants d’entreprise qu'ils croisent, sans jamais perdre de vue leur inlassable envie de faire de grands films. Masquant leur panique derrière leurs habits de pouvoir, chaque fête, visite de plateau, décision de casting, réunion de marketing et remise de prix, est l'occasion d'une brillante réussite ou d'une catastrophe qui mettra fin à leur carrière. En mangeant, dormant et respirant "films", Matt a le métier dont il a rêvé toute sa vie, et cela pourrait bien causer sa perte."

The Studio réunit également au casting Catherine O’Hara, Kathryn Hahn, Ike Barinholtz et Chase Sui Wonders, ainsi que Bryan Cranston. 

C'est la deuxième série de Seth Rogen pour Apple, après l'excellente Platonic (avec aussi Rose Byrne) dont on attend la saison 2. 

Composée de 10 épisodes, The Studio est réalisée par Seth Rogen lui-même. Les deux premiers épisodes  seront disponibles le mercredi 26 mars 2025, suivis d’un nouvel épisode chaque mercredi jusqu’au 21 mai 2025, en France sur Apple TV+ et aussi sur Canal+.

05 novembre 2024

La Zone d'intérêt : les différences entre le livre et le film

Canal + diffusera ce soir La Zone d'intérêt, drame puissant de Jonathan Glazer (Birth, Under the Skin...), qui était reparti du festival de Cannes 2023 avec le Grand Prix. Notre critique est à lire ici, et ci-dessous, nous repartageons un article décryptant le travail d'adaptation du cinéaste britannique.

Les fans de l'œuvre d'Amis qui sont allés voir l'adaptation qu'en a faite Jonathan Glazer avec La Zone d'intérêt ont dû, au début du film, se demander s’ils ne s’étaient pas trompés de salles… En “adaptant” le roman de Martin Amis, le cinéaste n’a gardé que quelques rares éléments du livre. Le contexte (un camp d’extermination allemand), un commandant nazi, et la Shoah en toile de fond. C’est que l’étrange plongée cauchemardesque à laquelle nous “conviait” Amis n’a été, au fond, qu’un point zéro pour Glazer. “Une étincelle initiale”, comme il l’expliquait récemment à un journaliste du Monde : “J’ai été fasciné par les personnages, mais j’ai poursuivi ensuite le voyage à ma manière. Je pense tout de même qu’à certains endroits la trivialité que je décris peut rejoindre le registre grotesque du roman.”

De fait, l’intrigue du livre et celle du film n’ont pas grand chose à voir. Dans La Zone d’intérêt, publié en France en 2015, le bad boy des lettres britanniques décrivait le quotidien d'un camp d'extermination par le biais du baroque et de la farce radicale. Le roman suivait trois personnages : Paul Doll, le commandant des lieux, un horrible bonhomme libidineux, alcoolique notoire, qui réceptionne les convois sans (se) poser la moindre question. Doll, partiellement inspiré par Rudolf Höss, était beaucoup plus débauché que son modèle - on était chez Amis ! Il y avait également l’officier SS Angelus Thomsen, un obsédé sexuel qui se rapprochait un peu trop de la femme de Doll. Et enfin, Szmul, un Sonderkommando qui servait d'acolyte au commandant.

Ces trois personnages racontaient l’action dans une succession de chapitres narrés à la première personne, dégueulaient leurs dépressions, leur mal-être ou leurs pulsions les plus intimes et permettaient ainsi au romancier de mettre en scène la banalité du mal. Avec beaucoup d’humour (noir, grotesque, grinçant). Loin de l’imagerie d’Epinal - le SS aristocrate, érudit décadent - Amis portraiturait des petits bourgeois médiocres, des fonctionnaires mauvais, obsédés par leurs N+1 et par leurs coups du soir. Et un juif, obligé de collaborer pour survivre… La Shoah se déroulait donc à l’ombre d’un vaudeville (ou l’inverse) et, passant d'un point de vue à l'autre, Amis dessinait une histoire symbolique et lamentable du nazisme. Pendant que les maîtres du camp se vautrent dans le stupre, ne pensent qu’à baiser, boire ou monter dans l'organigramme, derrière le mur, l’Holocauste se poursuit. 

La version cinéma de La zone d'intérêt s'écarte considérablement de la construction complexe du roman et de ses personnages bouffons ou tragiques. Glazer maintient le spectateur à distance et opte pour une vision froidement objective. Contrairement au livre le cinéaste ne franchit jamais les portes du camp, il a plutôt imaginé un "Big Brother dans une maison nazie". C’est comme cela qu’il a décrit son système de tournage (dix caméras cachés dans les murs de la maison construite par l'équipe de production du film) qui lui a permis de se focaliser sur le quotidien de la famille Höss. Oui : on a bien dit Höss. Se débarrassant des biographies fictives du livre - Paul Doll et sa femme Hannah - Glazer reprend les patronymes réels de Rudolf et Hedwig Höss, le véritable commandant d’Auschwitz et son épouse. Il les dépeint comme l'archétype de la famille allemande, ne laissant entrevoir les fissures de leur relation qu'à travers des allusions aux aventures extra conjugales de Rudolf.

 Plus rien de vulgaires ici, plus de rivalités amoureuses ou d’intrigues sexuelles pathétiques… Rudolf (incarné par Christian Friedel) est un homme dans la fleur de l'âge et au sommet de sa carrière, il s'écarte en cela résolument du portrait du commandant du roman. Glazer refaçonne également le personnage d'Hannah, qui en (re)devenant Hedwig (Sandra Huller, terrifiante) perd un peu de sex appeal et de surmoi “amisien”, pour mieux incarner l'idéal hitlérien de l'épouse et de la mère allemande. Dans le film, surnommée "la reine d'Auschwitz" par son mari, Hedwig est sans doute le personnage le plus toxique, et sa glaçante engueulade avec son mari, qui lui annonce son transfert, est inspirée de documents historiques relatant une dispute similaire entre les époux. 

L'adaptation de La Zone d'intérêt par Glazer s'éloigne donc radicalement du livre original; au point qu’on se demande presque pourquoi Glazer est nommé dans la catégorie meilleure adaptation des Oscars. Pourtant, son film reste un huis clos étouffant et sordide, insupportable, qui convoie la même finalité que le bouquin d’Amis : faire le portrait d’une nature humaine immonde, monstrueuse, capable de nier ou d’ignorer le Mal absolu qui se produit sous ses fenêtres.

04 novembre 2024

Canal+ va très bientôt perdre l’accès au catalogue de streaming de Disney+

Le tandem formé par Disney+ et Canal+ va prendre fin. Ce lundi 4 novembre 2024, le géant du divertissement américain Disney a déclaré à l’AFP que ce divorce sera effectif à compter du 1er janvier 2025. Les internautes voulant continuer à regarder le catalogue Disney+ auront l’obligation de prendre un abonnement Disney+.

Il y a cinq ans pourtant, Canal+ annonçait l’arrivée prochaine de Disney+ dans son bouquet d’offres. C’était alors un joli coup de la chaîne française, qui s’imposait un peu plus comme la plateforme de référence de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) en France. Précédemment, Canal+ avait déjà signé un deal avec Netflix.

« Les clients de Canal+ ne pourront plus regarder nos nouveaux films, ni accéder à Disney+ ni à nos chaînes de télévision via leur abonnement. Cependant, l’ensemble de nos productions – films, séries, documentaires – resteront accessibles à tous directement sur Disney+ », a prévenu Disney. C’est un coup de tonnerre dans le streaming.

Cette rupture entre les deux partenaires était dans l’air du temps. Mi-juin, Canal+ dégradait Disney+ dans ses offres, y compris les abonnés actuels. On évoquait déjà la perspective de la fin de l’accès à la plateforme américaine via Canal, à moins d’un nouvel accord. Celui-ci n’est jamais venu, car Disney préfère désormais faire cavalier seul.

En l’espace de quelques années, Disney+ est devenu l’un des principaux acteurs de la SVOD en France et dans le monde. Une ascension permise par la possession de licences très fortes (Disney, Pixar, Marvel, Star Wars), mais aussi des documentaires National Geographic et l’adjonction d’une section « Star » pour des contenus plus matures.

Résultat, les internautes qui avaient opté pour un abonnement onéreux sur Canal+ pour avoir l’assurance de couvrir un maximum de services de SVOD vont peut-être le trouver à l’avenir moins attrayant avec une plateforme en moins. Par exemple, l’offre à 80 € par mois inclut Netflix, Disney+, Apple TV, Paramount, Max, diverses chaînes, ainsi que tout Canal.

Actuellement, il faut compter au minimum 5,99 € par mois pour accéder à Disney+ (avec de la pub) ou 9,99 € par mois (sans). Il existe aussi un forfait premium à 13,99 € par mois pour avoir accéder à de la meilleure qualité vidéo et divers avantages. Le détail des abonnements Disney+ peut être retrouvé ici.

Pour Canal+, le timing de l’annonce de Disney+ tombe au plus mal, car c’est plutôt censé être une période de fête : la chaîne célèbre ses 40 ans.

Elle a même prévu un abonnement spécial proposant un accès à Canal+ et à la totalité de ses chaînes et de ses services de streaming partenaires (dont Disney+) pour 40 € par mois, mais avec engagement de 2 ans. Mais d’ici 2 mois, celui-ci sera soudainement moins attractif, en raison du retrait du géant du divertissement.

28 octobre 2024

Omar Sy tacle Canal+ où il a fait ses débuts

S’il est reconnaissant envers Canal+ pour avoir lancé sa carrière, Omar Sy a quelques réserves sur les derniers changements de la chaîne. L’acteur n’a pu s’empêcher de glisser une remarque piquante sur l’état actuel du groupe Canal+, devenu en 2014 une filiale du groupe de Vincent Bolloré, Vivendi, au moment d’aborder les 40 ans de la chaîne cryptée et ses propres débuts réussis en son sein aux côtés de Fred Testot dans la série humoristique, SAV des émissions.

Or, Omar Sy ne semble pas reconnaître la quatrième chaîne qui lui a permis de se faire un nom dans le cinéma après la fin du SAV en 2012. « C’est Canal qui m’a fait basculer dans cet autre monde. Après, quand tu vois la chaîne aujourd’hui, tu te demandes comment elle peut porter le même nom », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec la Tribune du Dimanche publié le 27 octobre. « Canal, c’était d’abord synonyme de révolution télévisuelle. Elle faisait toujours basculer le pays dans ce qu’il allait être. Et à cette époque, c’était toujours dans le bon sens ».

Le comédien s’accroche malgré tout à ses bons souvenirs et aux opportunités obtenues grâce au groupe, qui lui a « tout appris ». « J’étais un gamin, je n’avais que 19 balais. Donc quand je suis arrivé, j’observais et j’apprenais », a-t-il confié, avant d’exprimer sa reconnaissance envers Alain De Greef, ancien directeur des programmes de Canal +. « C’était un mec patient qui nous a laissés grandir dans une espèce de laboratoire […] Canal fut donc mon centre de formation », a-t-il reconnu.

Canal+ diffusait autrefois des émissions phares, comme Le Grand Journal et Les Guignols de l’info, qui se sont arrêtées en 2017 et 2018. Plus récemment, le groupe a été dans la tourmente à l’annonce par l’Arcom du retrait de la TNT l’an prochain de sa chaîne C8, qui diffuse notamment l’émission Touche pas à mon poste ! de Cyril Hanouna. Canal+ a contesté cette décision et attend une réponse au mois de novembre.

05 août 2024

Hippocrate revient bientôt sur Canal+

La série médicale Hippocrate prépare son retour sur Canal+ à l’occasion de sa troisième saison à venir. Peu d’informations ont fuité au sujet de ces nouveaux épisodes très attendus mais Thomas Lilti (le créateur de la fiction) fait aujourd’hui des révélations très alléchantes au sujet de la suite, attendue cet automne sur la chaîne cryptée.

Celui-ci déclare à nos confrères de Diverto : "Au début de la saison 3, un médecin de SOS Médecins se retrouve malmené lors d’une intervention, et SOS Médecins se met en grève. Ce qui accentue la difficulté d’accès aux soins de la population, qui n’a plus qu’un endroit où se rabattre : le service des urgences, déjà sous l’eau."

"On se retrouve en plein été, avec les problèmes inhérents à cette saison : les fortes chaleurs, mais surtout des lits en moins et des fermetures de services, continue Thomas Lilti. Se pose très vite la question du tri des patients, et du respect des ordres donnés : doit-on continuer à les suivre quand on les considère maltraitants ? Faut-il mettre en place une forme de désobéissance ? C’est la grande question de la saison 3."

Côté casting, les téléspectateurs retrouveront au générique d’Hippocrate Louise Bourgoin, Bouli Lanners, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud ou encore Géraldine Nakache. Mais ce n’est pas tout puisque Thomas Lilti tease également l’arrivée d’un nouveau docteur parmi l’équipe !

Ce personnage est incarné par William Lebghil (vu Le sens de la fête) : "C’est un médecin ophtalmologiste du privé, qui est aussi le petit ami d’Alyson. Il va se retrouver embarqué malgré lui dans cette aventure, avec un regard différent, comme il vient du monde libéral", explique celui qui réalise et écrit aussi la série.

Enfin, Thomas Lilti annonce que la saison 3 d’Hippocrate ne sera composée que de six épisodes au lieu de huit les saisons passées. Néanmoins, cela ne signifie pas que l’inspiration manque pour trouver de futures histoires à raconter puisqu’il confie qu’une saison 4 est d’ores et déjà "envisagée" et qu’il a même "commencé l’écriture".

01 août 2024

La série Mad Men arrive sur Netflix

Elle a marqué l'histoire des récompenses télévisées américaines en étant la seule série dramatique (avec À la Maison-Blanche) à avoir remporter l'Emmy Award de la meilleure série télévisée quatre années de suite.

Pourtant, personne n'aurait pu prédire son succès public et critique étant donné son lancement très timide il y a déjà 17 ans sur la petite chaîne AMC aux États-Unis et sa diffusion sur CANAL+. Mais avec les années et les saisons, cette série a su convaincre son audience et rentrer au panthéon des séries culte.

Cette fiction notée 4,2 sur 5 est souvent citée comme l'une des meilleures séries de tous les temps grâce à son écriture subtile et brillante, sa peinture pertinente et authentique d'une époque et des changements sociétaux et moraux opérés, ses personnages complexes et son réalisme esthétique.

Incontestable témoin de l'âge d'or de la télévision, Mad Men compte à son palmarès 15 Emmys et 3 Golden Globes. Créée par Matthew Weiner, qui avait fait ses armes sur Les Soprano, cette fiction se déroule dans les années 1960 à New York et suit le parcours de Don Draper, le directeur créatif d'une agence publicitaire fictive de Madison Avenue.

C'est d'ailleurs de cette rue que la série tient son nom ("Mad-ison Men", les hommes de la Madison Avenue), qui ne fait pas référence à des "Mad Men", à savoir des "hommes fous", même si les hommes de la série peuvent souvent tomber dans une spirale infernale, à l'image du générique envoutant devenu plus que culte.

Maître manipulateur, Don Draper est un grand nom dans le milieu de la pub mais il compte dans son entourage des ennemis qui attendent sa chute et des voix émergentes qui feront bouger les lignes d'un milieu rétrograde et machiste.

C'est grâce à l'incarnation impeccable de Jon Hamm que la série vaut le coup d’œil mais il n'est pas le seul à mériter une attention particulière puisqu'il est entouré d'acteurs comme John Slattery, Vincent Kartheiser ou Rich Sommer et Jared Harris, mais aussi de performances féminines d'Elisabeth Moss, January Jones et Christina Hendricks.

Pépite aussi importante que Les Soprano, The Wire et Breaking Bad, Mad Men est un bijou d'écriture, de réalisation et d'acting enrobé dans un écrin précieux, détaillé et sublime que l'on vous conseille de voir et revoir. Ca tombe bien, l'intégralité de la série est aujourd'hui disponible sur Netflix !