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12 juillet 2025

Twilight : la réalisatrice Catherine Hardwicke récompensée de la pire manière par le studio pour le succès du film

Catherine Hardwicke a appris une cruelle leçon sur la place des femmes à Hollywood après le succès de Twilight. La réalisatrice a révélé au Guardian que le studio lui avait offert un « mini cupcake » pour la féliciter du carton inattendu du film vampirique, lequel avait rapporté 69 millions de dollars lors de son premier week-end d’exploitation aux Etats-Unis en novembre 2008.

Une « réalité bouleversante » qui lui a fait comprendre qu’elle ne serait jamais traitée à l’égal d’un réalisateur masculin. « Je suis entrée dans une pièce avec tous ces cadeaux. Tout le monde félicitait le studio, et ils m’ont donné une boîte. Je l’ai ouverte, et c’était un mini cupcake », a raconté Catherine Hardwicke. Tandis qu’un réalisateur masculin avec un tel succès aurait reçu « une voiture, un contrat pour trois films, ou la chance de faire pratiquement tout ce qu’il voulait », explique-t-elle, elle n’a eu droit qu’à une tape dans le dos et un misérable gâteau.

Et la cerise sur ce gâteau a été encore plus indigeste : le studio a préféré faire appel à quelqu’un d’autre - en l’occurrence Chris Weitz - pour le second volet de la franchise, Twilight : New Moon. Et comme lot de consolation, Catherine Hardwicke s’est vue confier la réalisation du Chaperon Rouge, un film de 2011 avec Amanda Seyfried dont pas grand monde ne se souvient, et pour cause ; le studio n’avait quasiment rien misé dessus.

« C’était beaucoup plus difficile, parce que le budget était inférieur à celui qu’on avait sur Twilight. Et c’était un registre très fantastique, donc on ne pouvait filmer aucun lieu réel et il fallait construire tous les décors. Ils ne m’ont pas donné beaucoup de liberté », a déploré Catherine Hardwicke, illustrant, comme bien d’autres de ses consœurs, les inégalités persistantes dans l’industrie cinématographique.