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06 décembre 2024

L'héritage de Jean-Loup Dabadie, un traumatisme pour sa fille

"Les membres et correspondants de l'Académie des beaux-arts ont appris avec une grande tristesse la disparition de leur confrère Jean-Loup Dabadie, de l'Académie française, grand amoureux et talentueux serviteur des arts et de la culture", publiait la vénérable institution dans un communiqué paru peu après la mort de l'homme disparu à l'âge de 81 ans.

Marié à plusieurs reprises, le scénariste et romancier laissait alors derrière lui trois enfants nés de mère différentes. Fille de sa première union, Clémentine, aujourd'hui productrice de télévision, se souvient d'une relation "merveilleuse" avec son père. "En plus je suis sa seule fille, donc j’avais un statut assez particulier dans la fratrie. Je l’adorais", s'est-elle récemment confiée au micro de Faustine Bollaert sur le plateau de Ça commence aujourd’hui.

Sur France 2, Clémentine Dabadie décrit "une famille joyeuse, rieuse et aimante" avant la mort du patriarche. L'ouverture du testament n'a malheureusement pas resserré les liens au sein du clan. "On a reçu chacun par mail le testament en même temps. Et là, ça a été extrêmement violent parce que notre père ne s’adressait pas à nous. Nous n’étions même pas cités dans ce testament où il protégeait notre belle-mère", explique a seule et unique fille de Jean-Loup Dabadie.

Elle poursuit : "Comme dans toutes les histoires de succession qui se passent mal ce sont des histoires d’amour trahies, donc quand on se prend un testament comme ça en pleine figure, on se dit : 'Mais est-ce qu’il nous aimait ?' On se pose la question". Déshéritée, Clémentine Dabadie précise finalement que sa belle-mère "a l’usufruit de tous ses biens" jusqu'à ce qu'elle rende son dernier souffle.

Selon Clémentine Dabadie, la succession de son père ne serait pas "colossale comme celle des Hallyday ou des Delon". La somme s'élèverait néanmoins à "plusieurs centaines de milliers d’euros". La productrice ne peut se résoudre à renoncer à cet argent qu'elle souhaite pouvoir léguer à sa fille de 34 ans. Seulement, l'administration fiscale lui demande une garantie pour payer les droits de succession à la mort de celle qui en a actuellement l'usufruit.

"Comme mes frères habitent à l’étranger, l’administration fiscale va au plus près et au plus vite. Ils ont pris ma petite maison dont je suis propriétaire avec ma fille, qui est aujourd’hui hypothéquée comme garantie pour les droits de succession avec des intérêts à payer tous les ans", déplore Clémentine Dabadie.

30 juillet 2020

Nicolas Bedos : ce dernier cadeau de son parrain Jean-Loup Dabadie avant sa mort

Ces dernières semaines ont été spécialement rudes pour Nicolas Bedos. Au mois de mai dernier, le comédien et réalisateur a perdu les deux hommes de sa vie : son père, Guy, et son parrain, Jean-Loup Dabadie. Un drame pour lui, qui s'attendait à voir partir son papa mais pensait le parolier en bonne santé. "Sa mort n'était pas prévue, je le pensais en pleine forme (...) Je comptais sur Jean-Loup pour prolonger la présence de papa", confie celui qui a également perdu sa marraine, Gisèle Halimi, dans les colonnes du Point. Avant de s'éteindre, le 24 mai dernier, Jean-Loup Dabadie lui a offert un dernier cadeau : un scénario, qui trône sur sa table basse, comme on peut le lire dans les colonnes de nos confrères. "Nous étions extrêmement proches. Je suis d'ailleurs davantage dans la prolongation de son travail que de celle de mon père", explique Nicolas Bedos au Point.

Après la mort de Jean-Loup Dabadie, Nicolas Bedos avait rendu un tendre hommage à son "deuxième père" dans les colonnes de Paris Match. "A nous, pauvres vivants, Jean-Loup laisse un petit paradis des mots, des rires et des larmes, un paradis en pellicule où des actrices en robe du soir s'engouffrent dans des taxis qui, par hasard, arrivent toujours au bon moment, un paradis où des pères à la cravate dénouée par le chagrin consolent leurs enfants", écrivait-il, ému de devoir dire adieu à son parrain. Dans les colonnes du Point, Nicolas Bedos a expliqué la raison pour laquelle il ne veut pas évoquer la maladie qui a emporté son père, le 28 mai dernier : "Depuis quelques mois, on pense pour lui. Ce n'est pas un choix de ma mère, de ma sœur ou de moi. On se dit : 'Qu'est-ce qu'il aurait voulu ?' Mon père était un Méditerranéen, sensible, respectueux des femmes. Il n'était pas dénué d'orgueil et donc de pudeur".

"Dans le music-hall, on ne parle pas de ces choses-là. La fin de vie représente une humiliation lorsque l'on est malade... Jusqu'au bout papa a pensé pouvoir remonter sur scène. Il a toujours nié sa maladie", continuait celui qui a donc respecté les dernières volontés de Guy Bedos. Présent lors des derniers jours de l'humoriste, son fils a raconté comment la maladie d'Alzheimer l'avait affaibli. "Il a recouvré une partie de ses moyens lors des dernières nuits, il s'en est allé avec des regards et des mots d'une grande lucidité. Il savait qu'il partait, et il nous a dit au revoir comme un prince (...) Sa manière de se mouvoir était admirable, a-t-il décrit, toujours dans Le Point. Il a eu la politesse et l'élégance de nous envoyer des signes en amont, afin que l'on se prépare à sa disparition."