La justice a tranché. Le 19 juin 2020, Mohamed Bellahmed de son vrai nom, avait été interpellé à Paris. Le rappeur avait eu une violente altération avec la police. Puis, quelques mois plus tard, l’interprète du titre Ma Belle avait été visé par des accusations pour agression sexuelle et violences sur d'anciennes compagnes. Dans les colonnes du Monde, l’une de ses supposées victimes témoignait en ces termes : "Il me tirait par les cheveux tellement fort que la peau du crâne se décollait, j’avais des hématomes partout sur la tête”.
Moha La Squale avait alors été mis en examen pour "agression sexuelle" et "violences”. Ce mercredi 27 mars 2024, Le Parisien révèle que la juge d’instruction a opté pour un non-lien au sujet des accusations de violences sexuelles qui visent le rappeur. Les avocats des plaignantes ont fait appel pour que ces faits soient requalifiés. Le non-lieu concernant les accusations de viol et d'agression sexuelle résulte de l'absence d'éléments matériels corroborant ces allégations. Cependant, la juge d'instruction souligne que le rappeur devra être jugé pour des faits de violence à l'encontre de certaines de ses ex-compagnes. Ses traits de personnalité décrits "comme cyclothymique, impulsif, immature, capricieux et colérique" seraient "probablement fortement accentués par une consommation excessive de cannabis" comme l'indique la juge d’instruction.
Son avocate, Me Elise Arfi, considère que le dossier s'est effondré sur le plan judiciaire. Elle souligne que les faits de violence ont été contestés par le rappeur et que son client n'est pas un agresseur sexuel. "Mon client n’est pas et n’a jamais été un agresseur sexuel. Je ne sais pas comment il pourra retrouver le cours d’une vie normale après tant d’épreuves, mais j’espère qu’il réussira à reprendre sa carrière là où les choses se sont brutalement arrêtées", a réagi l'avocate.