Affichage des articles dont le libellé est Nicolas Bedos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Nicolas Bedos. Afficher tous les articles

22 janvier 2025

Nicolas Bedos condamné : il renonce à faire appel

Nicolas Bedos répondait de ses actes. Le 22 octobre dernier, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'acteur et réalisateur à une peine d'un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire, pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes en 2023. Sa peine de prison ferme doit être effectuée à domicile, sous surveillance électronique. Le tribunal a également imposé une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d'entrer en contact avec les victimes, et a ordonné son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

Les faits reprochés à Nicolas Bedos remontent à mai et juin 2023. Dans la nuit du 1er au 2 juin, lors d'une soirée en boîte de nuit à Paris, une plaignante accusait le réalisateur de s'être approché d'elle avant de poser sa main sur ses parties génitales, par-dessus son jean. Une autre plaignante, serveuse dans un bar parisien, a rapporté que Nicolas Bedos l'avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023, alors qu'il était en état d'ivresse. Lors de l'audience, l'acteur a nié être "un agresseur sexuel", reconnaissant toutefois des problèmes d'alcool et une "amabilité lourde" en cas d'ivresse.

Initialement, l'avocate de l'acteur avait annoncé son intention de faire appel de la condamnation, qualifiant la peine de "totalement inédite, injuste" et "totalement inacceptable". Cependant, ce 22 janvier 2025, l'acteur a publié un communiqué indiquant qu'il renonçait finalement à cet appel : "Nicolas Bedos a décidé de renoncer à l'appel de la décision rendue à son encontre le 22 octobre dernier. Ce choix difficile mais mûrement réfléchi, s'inscrit dans une volonté d'apaisement", peut-on lire sur son compte Instagram. Il affirme également vouloir "tourner la page et avancer". Pour rappel, Nicolas Bedos était également accusé d'harcèlement sexuel par une troisième femme pour des faits datant de 2018. Il avait été relaxé par le tribunal, "au bénéfice du doute".

22 octobre 2024

Nicolas Bedos condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis

En septembre dernier, Nicolas Bedos comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris pour des accusations d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel dans trois affaires distinctes. Au terme de la journée de procès, le ministère public a requis un an de prison avec sursis assorti d’une obligation de soins pour "agressions et harcèlement sexuels". Lors de son réquisitoire, le procureur a déclaré : "Est-ce qu’on peut se méprendre ? Non, il n’y a aucune ambiguïté".

Le tribunal correctionnel de Paris vient de rendre son jugement, rapidement relayé par l'AFP, : l'acteur et réalisateur a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis probatoire et à une obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023. Absent lors de la délibération, Nicolas Bedos a en revanche été relaxé pour des faits de harcèlement sexuel en 2018 pour "bénéfice du doute".

Pauline Delassus, grand reporter à la Tribune Dimanche précise que les six mois fermes sont aménagés sous bracelet électronique. L'avocate de Nicolas Bedos annonce faire appel et se dit choquée par la sévérité de la condamnation.

Pour rappel, le 21 juin 2023, le metteur en scène de La Belle Époque a été placé en garde à vue après le dépôt d'une plainte pour agression sexuelle à son encontre. Il était accusé d'avoir agressé sexuellement une jeune femme de 25 ans dans un club parisien.

Le lendemain, Mediapart révélait que Nicolas Bedos faisait l'objet d'une enquête préliminaire pour "viol" et "agression sexuelle" à la suite de signalements effectués auprès du parquet de Paris par plusieurs femmes.

L'enquête a été ouverte le 5 juillet 2023 après le dépôt de trois plaintes distinctes. L'une des plaignantes accuse le réalisateur de l'avoir violée en 1999. La deuxième, qui connaît Nicolas Bedos depuis l'adolescence, a déclaré à Mediapart avoir été agressée sexuellement par lui en août 2017. C'est l'annonce du procès de Nicolas Bedos, suite à sa garde à vue du 21 juin, qui a décidé les victimes à porter plainte.

20 décembre 2023

Nicolas Bedos accusé d'agression sexuelle : l'acteur jugé en septembre 2024

Nicolas Bedos est dans la tourmente après des comportements douteux qu'il aurait eus avec différentes femmes, qui sont difficiles à justifier. Le réalisateur de 44 ans comparaîtra donc jeudi 26 septembre 2024 pour agression sexuelle sur une femme lors d'une soirée en boîte de nuit et pour harcèlement sexuel envers une autre femme un soir différent, a expliqué son avocate, Maître Julia Minkowski à l'AFP mercredi 20 décembre 2023, dont les propos ont été relayés par Le Parisien. Les premiers faits reprochés au comédien se seraient déroulés à Paris, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 mai 2023. Il aurait donné "un baiser dans le cou" à "une femme dans une boîte de nuit", a expliqué l'avocate à l'agence de presse française, repris par nos confrères du Parisien.

L'acteur avait déjà été convoqué devant le tribunal correctionnel de Paris en février 2023 pour agression sexuelle en état d'ivresse. Les seconds faits reprochés à Nicolas Bedos auraient été commis entre le jeudi 14 et le vendredi 15 juin 2018 à Paris. Son avocate a expliqué à l'agence de presse française que la victime avait dénoncé un "harcèlement sexuel [...] lors d'une seule et même soirée chez un ami commun", a déclaré l'avocate, qui a cependant annoncé que son client "s'était excusé à l'époque" pour son "comportement insistant et offensant".

Si ces accusations n'ont donné lieu "à aucune plainte", a confié Maître Julia Minkowski, cette dernière aurait cependant "pris l'initiative de faire connaître" le procès. Son objectif est que "des contrevérités inacceptables ne soient de nouveau relayées autour de cette procédure", ont retransmis nos confrères du quotidien francilien. Déjà, en juillet 2023, Nicolas Bedos faisait l'objet d'une enquête préliminaire après des accusations de "viol" et "agressions sexuelles" de la part de quatre femmes. Le quadragénaire avait alors été entendu en audition libre au début du mois de décembre. Mais les faits dénoncés par les deux femmes avaient été classés "sans suite en raison de la prescription", avait alors annoncé le parquet.

L'avocate du comédien avait expliqué qu'il s'agissait d'une dénonciation "d'un rapport sexuel en 1999", alors que Nicolas Bedos était âgé de 18 ans. Il avait été "considéré comme non consenti par une femme de sept ans son aînée, au domicile de la famille Bedos alors présente dans la maison, où ils s'étaient rendus à l'issue d'une soirée de fête passée ensemble", a déclaré Maître Minkowski. La seconde plainte classée sans suite avait été déposée avec la volonté de dénoncer "une tentative de baiser sur la bouche par une amie de longue date lors de vacances à l'été 2016", a raconté l'avocate, qui a expliqué que le réalisateur du film Mascarade n'était donc "évidemment pas poursuivi pour ces faits". En attendant la suite des procédures judiciaires, Nicolas Bedos reste présumé innocent jusqu'à preuve du contraire par les autorités compétentes.

06 décembre 2023

Nicolas Bedos accusé de violences sexuelles, entendu en tant que « suspect libre » par les enquêteurs

Il figure parmi les plus grandes pointures du cinéma actuel. Au mois de juin dernier, c'est non pas pour sa filmographie que Nicolas Bedos a fait la Une de l'actualité, mais pour une information on ne peut plus inquiétante. Le célèbre cinéaste, visé par une plainte pour agression sexuelle, a été placé en garde à vue. D'après le témoignage de la victime présumée, les faits se seraient déroulés dans la nuit du jeudi 1ᵉʳ au vendredi 2 juin, au sein d’une discothèque située dans le Iᵉʳ arrondissement de Paris.

"Il a tendu sa main droite au niveau de ma culotte alors que j’étais en jean", aurait-elle déclaré, d'après les informations rapportées par le site Actu17. De son côté, l'avocate du réalisateur assure qu'un "tel geste, dont Nicolas Bedos n’a pas souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d’une boîte de nuit, n’a pu être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété". Néanmoins, les mois sont passés et les témoignages visant le fils de Guy Bedos se sont enchaînés. Aujourd'hui, il est visé par de multiples accusations pour "viol" et "agressions sexuelles". Récemment, il a d'ailleurs été entendu par les policiers en charge de l'enquête.

D'après les dernières informations dévoilées par Actu17 sur l'affaire, Nicolas Bedos a dernièrement été entendu par les forces de l'ordre dans le cadre de l’enquête pour viol et agressions sexuelles le visant après les accusations de quatre femmes. Le cinéaste a d'ailleurs été entendu en tant que suspect sous un régime particulier, intitulé "audition libre".

Réservée aux personnes soupçonnées d’avoir commis une infraction, l'audition libre permet aux suspects de répondre aux questions des policiers s'ils le souhaitent, mais également de quitter l’interrogatoire à tout moment, contrairement à la garde à vue. Pour l'heure, aucune information ne précise si Nicolas Bedos était accompagné de Me Julia Minkowski, son avocate.

04 octobre 2022

Bande-annonce de Mascarade, le nouveau film de Nicolas Bedos

Dans le sud de la France, Adrien (Pierre Niney) est entretenu par une ancienne star de cinéma (Isabelle Adjani). Margot (Marine Vacht), une arnaques jouant de ses charmes, a elle jeté son dévolu sur un riche agent immobilier (François Cluzet). Désireux de changer de vie, les deux amoureux ont un jour l’idée de monter un plan machiavélique. Jusqu’où iront-ils ?

Avec aussi Emmanuelle Devos, Charles Berling ou Laura Morante, Mascarade, le nouveau film de Nicolas Bedos, sortira en France le 1er novembre. 

01 août 2021

Nicolas Bedos : son violent coup de gueule contre les réseaux sociaux

Ce n'est plus un secret pour personne, Nicolas Bedos n'a pas sa langue dans sa poche. Le réalisateur n'hésite pas à dire ce qu'il pense par le biais de ses réseaux sociaux ou dans les interviews. Le 24 septembre 2020, il écrivait un long texte sur son compte Instagram dans lequel il appelait à la rébellion face à la crise sanitaire du Covid-19. "Bon, allez, soyons francs : Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements. Excepté face à vos parents très fragiles (…) Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions ). On arrête d’arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance." Un texte qui avait énormément fait parler. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes étaient d'accord avec lui et avaient salué le courage de Nicolas Bedos de le dire haut et fort. D'autres, ont crié au scandale, précisant que ce texte était dangereux.

Depuis ce jour, tous les dires de Nicolas Bedos sont évidemment épiés. À l'occasion de la sortie de son nouveau film OSS 117 : Alerte rouge en Afrique Noire le réalisateur s'est confié dans les colonnes du Journal du Dimanche et en a profité pour mettre les choses au clair : il assume le ton décalé de ce troisième volet, mais nie le fait de chercher à faire polémique. "On a pris du plaisir à accabler Hubert Bonisseur de La Bath, en total décalage avec son temps, et j'ai voulu qu'on insiste davantage sur l'intrigue de manière que ce troisième opus s'adresse à un public plus large" commence-t-il par expliquer avant d'ajouter que le film n'était pas "seulement un prétexte pour des dialogues au 14e degré. Même si je trouvais important de défendre la satire et la parodie dans une période menacée par la paranoïa".

Et pour cause, Nicolas Bedos le sait, il va être attendu au tournant : "On a tendance à confondre le mec que je suis sur Instagram et l'homme qui fait des films. Mais il y a des gens de mauvaise foi, ou mal-comprenants, qui tentent de renverser la satire contre ses auteurs en expliquant qu'il est offensant de montrer un type offensant. Or, ce qui est offensant pour l'intelligence, ce sont les offensés à deux balles ! Je fais des films pour les spectateurs, pas pour Twitter" conclut-il ensuite.

29 juin 2021

Bande-annonce du film Les Fantasmes avec Karin Viard, Nicolas Bedos et Monica Bellucci

Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir...

Voici le point de départ du long métrage Les Fantasmes, tissant six histoires, et six relations bien souvent inattendues ! Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, ces six histoires séparées sont liées par le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre…

Les Fantasmes, nouveau film imaginé par les frères David et Stéphane Foenkinos, réunit une vaste et prestigieuse distribution : Karin Viard, Jean-Paul Rouve, Ramzy Bedia, Joséphine Japy, William Lebghil, Suzanne Clément, Denis Podalydès, Nicolas Bedos, Céline Sallette, Monica Bellucci, Carole Bouquet, Joséphine de Meaux, Alice Taglioni...

Après La Délicatesse et Jalouse, il s'agit du troisième long métrage des frères Foenkinos. Le film sortira au cinéma le 18 août 2021.

27 avril 2021

Nicolas Bedos retrouve Pierre Niney pour son nouveau film Mascarade

Tournage imminent pour Mascarade ! Comme Nicolas Bedos l'a annoncé hier soir sur son compte Instagram, le film entrera en tournage le 8 juin à Nice.

"Arnaques, crimes et passions sont au programme de cette comédie dramatique", indique-t-il. Le synopsis officiel de ce film n'est pas encore connu, mais on sait qu'il s'inscrira dans la lignée de films comme L'Arnacoeur de Pascal Chaumeil (2010) ou La Main au collet d'Alfred Hitchcock (1955). 

Pour son 4ème long métrage, Nicolas Bedos retrouvera Pierre Niney après OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire. Isabelle Adjani, François Cluzet, Emmanuelle Devos, Marine Vacth, Laura Morante et Charles Berling sont également annoncés au casting.

Pour mémoire, la sortie de OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire a dû être reportée en raison de la crise sanitaire. La comédie d'espionnage portée par Jean Dujardin et Pierre Niney doit à présent sortir le 4 août 2021.

10 janvier 2021

Nicolas Bedos : sa prise de position pour la vaccination lui vaut les foudres de ses followers

Le message est clair. Dans un post Instagram, publié sur son compte personnel ce samedi 9 janvier, Nicolas Bedos invite les internautes à se faire vacciner contre le coronavirus. Le cinéaste de 41 ans, qui a vécu une année 2020 compliquée à la suite des décès de son père, Guy, et de sa marraine, l’ancienne avocate Gisèle Halimi, écrit dans un premier temps : "J'incite à la vaccination parce qu'on a bien compris que c'était le seul moyen pour désengorger les services de réanimation et autoriser ce gouvernement de pleutres à nous permettre à nouveau de vivre ensemble. Aucun retournement de veste, juste l'envie d'en finir avec le piétinement de nos libertés."

Très engagé, Nicolas Bedos, qui a signé dernièrement l'appel de 200 personnalités de la culture qui veulent se faire vacciner, n'hésite pas à s'attaquer au gouvernement dans la suite de son message : "Autour de moi, des gens se noient un peu plus chaque semaine. La trouille léthargique de ce gouvernement de technocrates est une baffe dans la gueule de celles et ceux qui vivent par et pour la culture et la restauration (entre autres). Dans la fin de sa publication, le fils de Guy Bedos affirme à nouveau ses convictions : "Alors oui, quoiqu'on pense du vaccin : vaccinons-nous, qu'on puisse enfin se retrouver (et leur crier, sans masque, ce qu'on pense de leur conception de l'«essentiel»."

Cette prise de position pro-vaccin a suscité des réactions contrastées de la part des internautes. Si l'un d'entre eux a indiqué vouloir se désabonner du compte, traitant le cinéaste "d'opportuniste", d'autres se sont demandé si ce n'était pas "un compte hacké" ou une plaisanterie : "On est d'accord qu'on attend tous un 2ème post : celui qui va dire « je plaisante »." Les principales réactions lui reprochent notamment de croire que les masques ne seront plus utiles après la vaccination, telle cette internaute qui affirme : "Mais même vaccinés, nous devrons encore porter le masque". Finalement, d'autres se montrent plus radicaux et surtout anti-vaccin : "Dommage, je vous aimais bien. Espérons que vous aurez quelqu'un pour s'occuper de vous quand vous souffrirez des effets secondaires."

24 septembre 2020

Nicolas Bedos très remonté : son message clivant après les annonces du gouvernement

Nicolas Bedos a décidé de ne pas rester silencieux face aux nouvelles annonces du gouvernement concernant les mesures liées à la crise sanitaire. Dans une déclaration postée sur les réseaux sociaux, ce dernier a confié : "Bon, allez, soyons francs : Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements. Excepté face à vos parents très fragiles (quand ils le souhaitent, ce qui n'était pas le cas de mon père, meurtri mort d'être privé de notre amour). Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales".

L'acteur n'en est pas resté là et a poursuivi "nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos ainés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d'arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. Ce n'est pas la couleur de nos cœurs". Une déclaration qui a suscité de nombreuses réactions mais surtout celle d'Olivier Véran, le minsitre de la Santé.

Le ministre de la santé n'est pas resté silencieux face aux déclarations de Nicolas Bedos. Ce jeudi 24 septembre, Olivier Véran a déclaré devant la commission d'enquête du Sénat : "Vivre quitte à en mourir, c'est une phrase à l'emporte-pièce qu'on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram. On peut faire un effet de tribune ou c'est peut être un exutoire personnel", avant de poursuivre, "je pense que dans notre période on doit être extrêmement attentifs, surtout quand on a beaucoup d'écoute autour de soi, à notre façon de nous exprimer et aux messages que nous véhiculons". L'homme politique a également précisé que "la ceinture de sécurité, dans une voiture, n'a pas que pour but de protéger le conducteur, elle a pour but aussi de protéger les autres".

19 septembre 2020

Guy Bedos : Nicolas Bedos se confie sur les derniers mois de son père

Le 28 mai dernier, l'humoriste si apprécié des Français Guy Bedos a succombé à la maladie d'Alzheimer, à l'âge de 85 ans. La nouvelle avait été annoncée par son fils Nicolas Bedos, sur son compte Instagram. Quatre mois plus tard, le comédien et réalisateur était invité au micro d'Europe 1, ce samedi 19 septembre. Nicolas Bedos s'est confié sur la tristesse qu'il ressent depuis le décès de son père : "Je suis extrêmement troublé que mon père ait disparu l'année qui, en tout cas à ma connaissance, est la pire année pour la liberté d'expression qui soit", a-t-il déclaré au micro de Michel Denisot dans Icônes, le nouveau podcast d'Europe 1.

Sur sa lancée, Nicolas Bedos s'est dit "presque soulagé" que son père Guy Bedos ait pris "beaucoup de champ avec l'actualité" à la fin de sa vie. "S'il avait été totalement lucide, ça lui aurait paru encore plus étranger", a-t-il ajouté, en évoquant les polémiques qui sont lancées sur les réseaux sociaux à propos des artistes, chanteurs et comédiens. "J'ai l'impression d'avoir 175 ans tellement je suis consterné par ce que j'observe. Je rêve d'un moment où on va tous, tout le monde, se serrer les coudes et dire : 'ça suffit'.", a poursuivi le réalisateur de 41 ans.

Dans un entretien accordé au Point, en juillet dernier, Nicolas Bedos s'était confié sur les derniers instants de l'humoriste octogénaire, qui luttait contre la maladie d'Alzheimer. "Il a recouvré une partie de ses moyens lors des dernières nuits, il s'en est allé avec des regards et des mots d'une grande lucidité. Il savait qu'il partait, et il nous a dit au revoir comme un prince", avait-il expliqué. Et de poursuivre : "Sa manière de se mouvoir était admirable [...] Il a eu la politesse et l'élégance de nous envoyer des signes en amont, afin que l'on se prépare à sa disparition."

08 septembre 2020

Nicolas Bedos : son dernier post très engagé va faire polémique

Le 28 mai 2020, Nicolas Bedos annonçait la mort de son père, Guy, à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie. Selon sa fille, Victoria, l'humoriste aurait fait une grève de la faim " pour que ça s'arrête. " Vendredi 4 septembre 2020, Alain Cocq, atteint d'une maladie incurable, annonçait qu'il se laisserait mourir afin de dénoncer l'agonie contrainte par la loi actuelle sur la fin de vie. Alors que sa démarche a fait beaucoup de bruit, Nicolas Bedos s'est emparé de son compte Instagram pour partager un post très engagé. Alors que selon un sondage de l'Ifop, 89% des Français sont favorables à la légalisation de l'euthanasie et/ou du suicide assisté, le comédien a dévoilé : "On en fait tant pour notre arrivée sur Terre... Et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous, pour se barrer démunis, impuissants, souffreteux et meurtris, comme des merdes. Nos derniers souvenirs sont précieux comme la vie qu'ils contiennent. La dernière page engage la qualité et le sens du livre. Parmi tous ces sujet/buzz à deux balles qui mobilisent notre jeunesse, par pitié considérons mieux celui-ci. Nos adieux, c'est notre vie."

Après avoir partagé une vidéo où Jean-Luc Romero parle de la légalisation de l'euthanasie, Nicolas Bedos a révélé ce mardi 8 septembre 2020 : "Je publierai bientôt un texte où je précise en détails les raisons de cette position. Et je ne suis pas du genre à jouer les artistes engagés. La loi Leonetti laisse nos soignants dans un flou d'interprétation qui les plongent eux-mêmes dans des dilemmes éthiques. La sédation intervient souvent bien après que les conditions de dignité ne puissent plus être respectées. Quant à la prise en charge des patients en fin de vie, nos courageux soignants méritent une formation psychologique afin que ceux qui s'en vont emportent avec eux des souvenirs de DOUCEUR, de RESPECT et RIEN D'AUTRE. Nos adieux, c'est notre vie." Un message qui a résonné chez Frédérique Bel qui a commenté : "Notre société a un problème avec la mort et la façon dont elle traite ses vieux. Il faut trouver une solution."

Si Nicolas Bedos souhaiterait que la prise en charge des personnes en fin de vie évolue, son père s'était déjà confié sur le sujet à plusieurs reprises. En 1995, Guy Bedos avait en effet révélé à Télérama : "Pour tout dire, j'ai un peu peur de la dernière partie de l'histoire. J'espère qu'un médecin ami me prescrira, si je le lui demande gentiment, une dose de cyanure ! Pour choisir ma sortie, pour éviter des longueurs, ne pas jouer le sketch de trop, ne pas faire le rappel de trop." En 2014, il avait également révélé à Alessandra Sublet sur France 5 : "La mort ne me fait pas peur si elle est administrée par quelqu'un. J'ai déjà choisi mon médecin-assassin qui, normalement, me fera une piqûre. Je n'ai pas envie d'être vieux très vieux."

30 juillet 2020

Nicolas Bedos : ce dernier cadeau de son parrain Jean-Loup Dabadie avant sa mort

Ces dernières semaines ont été spécialement rudes pour Nicolas Bedos. Au mois de mai dernier, le comédien et réalisateur a perdu les deux hommes de sa vie : son père, Guy, et son parrain, Jean-Loup Dabadie. Un drame pour lui, qui s'attendait à voir partir son papa mais pensait le parolier en bonne santé. "Sa mort n'était pas prévue, je le pensais en pleine forme (...) Je comptais sur Jean-Loup pour prolonger la présence de papa", confie celui qui a également perdu sa marraine, Gisèle Halimi, dans les colonnes du Point. Avant de s'éteindre, le 24 mai dernier, Jean-Loup Dabadie lui a offert un dernier cadeau : un scénario, qui trône sur sa table basse, comme on peut le lire dans les colonnes de nos confrères. "Nous étions extrêmement proches. Je suis d'ailleurs davantage dans la prolongation de son travail que de celle de mon père", explique Nicolas Bedos au Point.

Après la mort de Jean-Loup Dabadie, Nicolas Bedos avait rendu un tendre hommage à son "deuxième père" dans les colonnes de Paris Match. "A nous, pauvres vivants, Jean-Loup laisse un petit paradis des mots, des rires et des larmes, un paradis en pellicule où des actrices en robe du soir s'engouffrent dans des taxis qui, par hasard, arrivent toujours au bon moment, un paradis où des pères à la cravate dénouée par le chagrin consolent leurs enfants", écrivait-il, ému de devoir dire adieu à son parrain. Dans les colonnes du Point, Nicolas Bedos a expliqué la raison pour laquelle il ne veut pas évoquer la maladie qui a emporté son père, le 28 mai dernier : "Depuis quelques mois, on pense pour lui. Ce n'est pas un choix de ma mère, de ma sœur ou de moi. On se dit : 'Qu'est-ce qu'il aurait voulu ?' Mon père était un Méditerranéen, sensible, respectueux des femmes. Il n'était pas dénué d'orgueil et donc de pudeur".

"Dans le music-hall, on ne parle pas de ces choses-là. La fin de vie représente une humiliation lorsque l'on est malade... Jusqu'au bout papa a pensé pouvoir remonter sur scène. Il a toujours nié sa maladie", continuait celui qui a donc respecté les dernières volontés de Guy Bedos. Présent lors des derniers jours de l'humoriste, son fils a raconté comment la maladie d'Alzheimer l'avait affaibli. "Il a recouvré une partie de ses moyens lors des dernières nuits, il s'en est allé avec des regards et des mots d'une grande lucidité. Il savait qu'il partait, et il nous a dit au revoir comme un prince (...) Sa manière de se mouvoir était admirable, a-t-il décrit, toujours dans Le Point. Il a eu la politesse et l'élégance de nous envoyer des signes en amont, afin que l'on se prépare à sa disparition."