Quand le rideau se lève, les projecteurs brillent, les applaudissements fusent… Mais parfois, derrière le glamour et la scène, se cachent des souffrances profondes. Pour Lara Fabian, le succès n’a pas toujours rimé avec apaisement. À l’aube de sa carrière internationale, la chanteuse confie avoir vécu des années dramatiques, marquées par des troubles alimentaires sévères.
Elle raconte, qu’à un moment donné, elle ne mangeait qu’”une pomme par semaine”. Ce régime extrême illustre la violence des diktats de minceur imposés dans le show-business. Car ce n’est pas seulement une confession glaçante : c’est aussi un récit de résilience. Aujourd’hui, à 55 ans, l’histoire de Lara Fabian rappelle combien la santé mentale et physique mérite d’être respectée, même au prix de la vérité.
Au début des années 1990, Lara Fabian monte en puissance. Mais ce succès fulgurant s’accompagne d’une pression insupportable sur l’image du corps. Dans un monde de strass, de tailles 0 et de “beaux standards”, elle ne se sent pas à la hauteur. Elle évoque des vêtements qui ne vont pas, des remarques humiliantes… Et, un sentiment d’inadéquation permanent.
Petit à petit, le rapport à l’alimentation se dégrade : restriction drastique, déni, culpabilité. À un moment donné, elle mange à peine. Parfois “une pomme par semaine”, prise en sept quartiers pour “survivre”. La pression mentale, l’obsession du contrôle, le besoin de plaire… Tout se mêle et l’entraîne vers une spirale destructrice. Elle décrit des nuits entières de vomissements, des journées à peine vivables et un corps épuisé jusqu’à l’extrême.
Le déclic arrive quand la santé flanche. À 41 kg, à bout de souffle, elle subit une crise cardiaque, un véritable électrochoc. Mais c’est aussi le moment où elle comprend qu’elle ne peut plus continuer ainsi. Elle décide alors de se battre, non plus pour son image, mais pour vivre, pour peut-être un jour pour s’aimer.
Avec le temps, la musique, l’amour, la parole, elle se reconstruit. Lara Fabian confie aujourd’hui qu’elle est devenue “une femme humaine, très humaine”, avec ses forces et ses fragilités. Tout au long de son parcours, elle ose parler, exposer ses blessures, comme un message d’espoir à celles et ceux qui vivent le même calvaire.



